Le monde tel que nous le connaissons n’est pas uniquement peuplé d’êtres humains. La magie faisant partie intégrante de Valyria, ses territoires abritent des créatures mystiques, et toutes autant mystérieuses les unes que les autres. On les appelle dragons, bêtes magnifiques vivant aux côtés des valyriens, sans jamais vraiment leur appartenir.
Description
Animaux magiques, don des Dieux, arme de destruction et compagnons de toute une vie, les dragons font partie intégrante de la cité de Valyria mais également des grandes villes de la péninsule. Un voyageur solitaire, étranger à ces contrées, doit savoir que les chemins qu'il empruntent peuvent refléter l'ombre d'une de ces créatures dominant le ciel et prier qu'elle le laisse passer. On ne dénombre pas le nombre de dragons présents à Valyria : entre les œufs, les nouveau-nés, les jeunes et enfin, les gigantesques créatures, personne n'ose s'amuser à les compter. Ils sont là, et veillent sur l'Empire béni en acolytes divins.
Anatomie
Les dragons sont d'immenses créatures volantes à l'apparence reptilienne, couverts d'écailles et au souffle de feu dévastateur (le « feu-dragon », ou « dracarys » en haut valyrien). Ce sont des créatures tétrapodes, les membres antérieurs étant des ailes membraneuses. Au sol, ils se déplacent sur leurs membres inférieurs, de manière pataude, mais néanmoins relativement rapide. Ils sont dotés d'une longue queue serpentine et d'un cou mince et allongé supportant une tête ornée de cornes. Une arête épineuse court le long de leur colonne vertébrale. Leurs écailles présentent des couleurs vives, généralement métallisées, et leur sang fume lorsqu'ils sont blessés.
Les os des dragons sont noirs, en raison de leur forte teneur en fer, lisses et aussi solides que l'acier ; ils sont cependant plus légers et infiniment plus flexibles. Ils sont utilisés dans de nombreux artisanats, notamment l’orfèvrerie où leur aspect poli et chatoyant évoquant l'obsidienne est apprécié, et l'archerie pour laquelle ils donnent des armes d'une portée bien supérieure à celle des arcs en bois (même à celle des arcs réalisés en orcœur, pourtant reconnus comme d'une qualité exceptionnelle). Naturellement, l'utilisation de ces matériaux est extrêmement encadré, et ce par les prêtres valyriens qui au préalable, recueillent l'avis des Dieux pour obtenir leur permission de donner une seconde vie à leurs enfants.
Les dragons crachent des flammes de couleurs rappelant celles de leurs écailles. Ces dernières forment une protection efficace contre les armes blanches, y compris sur le ventre. Ils peuvent être blessés par un coup violent, mais cette blessure ne sera pas mortelle, et ne fera que les exciter. Leur gueule est également peu vulnérable : « De la gueule d'un dragon la mort sort, mais point n'y entre » selon un dicton d'au-delà du Détroit. Leurs seuls points vulnérables sont leurs yeux, qui permettent d'atteindre le cerveau.
Œufs
Les œufs des dragons ressemblent à de grands œufs de pierre dense, à la surface écailleuse et richement ornementée. Le processus qui permet l'éclosion des jeunes dragons est appelé l’Épreuve du Feu, qui constitue également une cérémonie religieuse et civile pour les valyriens. La notion de sacrifice est particulièrement importante. Chaque œuf est de plus unique, et l’apparence de l’œuf et celle du dragon qui en est issu sont liées. Parmi les différentes apparences, on dénombre :
Croissance
Passés les premiers mois après l'éclosion, le rythme de croissance des dragons est très lent et ne connaît pas de fin : tant qu'il est en vie, un dragon ne cesse de grandir (comme un arbre), mais ses conditions de vie pourraient cependant ralentir, voire arrêter sa croissance, notamment s'il est captif ou privé de nourriture. Il faut des centaines d'années à un dragon pour atteindre sa taille adulte. On ignore toutefois la durée de vie exacte que peut posséder un dragon, les légendes évoquant des dragons millénaires. Ils ne sont toutefois pas immortels et peuvent mourir de vieillesse. À la naissance, les dragons font la taille d'un chat. À quatre mois, un dragon peut voleter sur une vingtaine de pieds. À cinq mois, il vole sans difficulté sur plusieurs lieues et peut atteindre la taille d'un petit chien. Au bout d'un an et demi, un dragon peut atteindre une envergure de près de vingt pieds et supporter en vol le poids d'une femme habillée légèrement. Certaines légendes évoquent des animaux si colossaux qu'ils pouvaient s'emparer de krakens. Plus modestement, il semble que le plus imposant des spécimens connus, ait été de taille à gober un aurochs, voire un mammouth. De manière générale, il serait possible de monter un dragon entraîné dès avant l'âge de cinq ans. Un dragon dépassant les deux-cent ans est en fin de vie.
Mode de vie
Les dragons se nourrissent de viande carbonisée et n'aiment pas la pluie. Ils n'ont aucune crainte des hommes. À l'état sauvage, ils semblent rechercher des lieux à la fois élevés (d'où ils peuvent dominer les alentours) et couverts pour y établir leur tanière. Plusieurs dragons de Valyria se nichent également dans les parois brûlantes des rivières de lave qui parcourent quelques endroits de la ville ; personne n'est autorisé à approcher de ces rivières, qui sont à la fois dangereuses car seule véritable élément capable d'anéantir un valyrien (qui normalement ne brûle pas) mais surtout, parce que demeure ancestrale des dragons.
Il est admis que seul un valyrien au sang suffisamment pur peut maîtriser un dragon, à l'aide de sortilèges de maîtrise et des cors magiques. Dressés, ils sont capables de comprendre des ordres simples, à l'aide par exemple de mots de commandement. Ils développent en outre un lien mental avec leur maître, leur permettant de sentir sa présence à proximité, de percevoir son état d'esprit, et de réagir en conséquence. Ils supportent d'ailleurs mal d'être séparés longtemps de lui. Un même dragon ne peut avoir qu'un seul maître à la fois (mais il peut en avoir successivement plusieurs, un nouveau pouvant être accepté à la mort de l'ancien), et un être humain ne peut avoir la maîtrise que d'un seul dragon à la fois.
Un dragon ne se monte pas comme un cheval : c'est un animal dont l'instinct le porte à l'attaque et par conséquent si l'on veut qu'il oblique à droite, il faut le lui faire comprendre. Lorsqu'ils combattent, les dragons affectionnent l'attaque en piqué en se plaçant dans le soleil pour éblouir leur cible.
Le cas particulier des Anciens
Vénérables créatures démesurément puissantes, les Anciens sont les dragons d'anciens seigneurs et dames-dragons décédés. Si la plupart sont revenus à un état complètement sauvage et ne se laisseront plus apprivoiser, certains peuvent encore ressentir un esprit puissant et lui concéder un lien. De mémoire de Valyrien, il n'y a que deux façons de se lier avec un Ancien.
Le Choix
La Confrontation
Dragons & conflits
Pour plus de détails sur le rôle des dragons dans la guerre, se rendre à l'annexe de l'armée.
L'utilisation au combat
Responsabilité des possesseurs de dragons
Animaux magiques, don des Dieux, arme de destruction et compagnons de toute une vie, les dragons font partie intégrante de la cité de Valyria mais également des grandes villes de la péninsule. Un voyageur solitaire, étranger à ces contrées, doit savoir que les chemins qu'il empruntent peuvent refléter l'ombre d'une de ces créatures dominant le ciel et prier qu'elle le laisse passer. On ne dénombre pas le nombre de dragons présents à Valyria : entre les œufs, les nouveau-nés, les jeunes et enfin, les gigantesques créatures, personne n'ose s'amuser à les compter. Ils sont là, et veillent sur l'Empire béni en acolytes divins.
Les dragons sont d'immenses créatures volantes à l'apparence reptilienne, couverts d'écailles et au souffle de feu dévastateur (le « feu-dragon », ou « dracarys » en haut valyrien). Ce sont des créatures tétrapodes, les membres antérieurs étant des ailes membraneuses. Au sol, ils se déplacent sur leurs membres inférieurs, de manière pataude, mais néanmoins relativement rapide. Ils sont dotés d'une longue queue serpentine et d'un cou mince et allongé supportant une tête ornée de cornes. Une arête épineuse court le long de leur colonne vertébrale. Leurs écailles présentent des couleurs vives, généralement métallisées, et leur sang fume lorsqu'ils sont blessés.
Les os des dragons sont noirs, en raison de leur forte teneur en fer, lisses et aussi solides que l'acier ; ils sont cependant plus légers et infiniment plus flexibles. Ils sont utilisés dans de nombreux artisanats, notamment l’orfèvrerie où leur aspect poli et chatoyant évoquant l'obsidienne est apprécié, et l'archerie pour laquelle ils donnent des armes d'une portée bien supérieure à celle des arcs en bois (même à celle des arcs réalisés en orcœur, pourtant reconnus comme d'une qualité exceptionnelle). Naturellement, l'utilisation de ces matériaux est extrêmement encadré, et ce par les prêtres valyriens qui au préalable, recueillent l'avis des Dieux pour obtenir leur permission de donner une seconde vie à leurs enfants.
Les dragons crachent des flammes de couleurs rappelant celles de leurs écailles. Ces dernières forment une protection efficace contre les armes blanches, y compris sur le ventre. Ils peuvent être blessés par un coup violent, mais cette blessure ne sera pas mortelle, et ne fera que les exciter. Leur gueule est également peu vulnérable : « De la gueule d'un dragon la mort sort, mais point n'y entre » selon un dicton d'au-delà du Détroit. Leurs seuls points vulnérables sont leurs yeux, qui permettent d'atteindre le cerveau.
Les œufs des dragons ressemblent à de grands œufs de pierre dense, à la surface écailleuse et richement ornementée. Le processus qui permet l'éclosion des jeunes dragons est appelé l’Épreuve du Feu, qui constitue également une cérémonie religieuse et civile pour les valyriens. La notion de sacrifice est particulièrement importante. Chaque œuf est de plus unique, et l’apparence de l’œuf et celle du dragon qui en est issu sont liées. Parmi les différentes apparences, on dénombre :
- l'aspect vert pâle avec des volutes d'argent ;
- l'aspect violet parcouru de volutes dorées ;
- l'aspect platine parcouru de volutes dorées ;
- l'aspect couvert de fines écailles rouges, brillantes et miroitantes comme des joyaux ;
- l'aspect blanc et vert, tourbillonnant ;
- l'aspect d’or et d’argent avec des veines de feu courant à travers ;
- l'aspect noir comme la mer de minuit, grouillante d'écarlate ondulé et de remous ;
- l'aspect vert profond, avec des reflets bronze ;
- l'aspect blanc crème avec des éclairs d’or ;
Passés les premiers mois après l'éclosion, le rythme de croissance des dragons est très lent et ne connaît pas de fin : tant qu'il est en vie, un dragon ne cesse de grandir (comme un arbre), mais ses conditions de vie pourraient cependant ralentir, voire arrêter sa croissance, notamment s'il est captif ou privé de nourriture. Il faut des centaines d'années à un dragon pour atteindre sa taille adulte. On ignore toutefois la durée de vie exacte que peut posséder un dragon, les légendes évoquant des dragons millénaires. Ils ne sont toutefois pas immortels et peuvent mourir de vieillesse. À la naissance, les dragons font la taille d'un chat. À quatre mois, un dragon peut voleter sur une vingtaine de pieds. À cinq mois, il vole sans difficulté sur plusieurs lieues et peut atteindre la taille d'un petit chien. Au bout d'un an et demi, un dragon peut atteindre une envergure de près de vingt pieds et supporter en vol le poids d'une femme habillée légèrement. Certaines légendes évoquent des animaux si colossaux qu'ils pouvaient s'emparer de krakens. Plus modestement, il semble que le plus imposant des spécimens connus, ait été de taille à gober un aurochs, voire un mammouth. De manière générale, il serait possible de monter un dragon entraîné dès avant l'âge de cinq ans. Un dragon dépassant les deux-cent ans est en fin de vie.
Les dragons se nourrissent de viande carbonisée et n'aiment pas la pluie. Ils n'ont aucune crainte des hommes. À l'état sauvage, ils semblent rechercher des lieux à la fois élevés (d'où ils peuvent dominer les alentours) et couverts pour y établir leur tanière. Plusieurs dragons de Valyria se nichent également dans les parois brûlantes des rivières de lave qui parcourent quelques endroits de la ville ; personne n'est autorisé à approcher de ces rivières, qui sont à la fois dangereuses car seule véritable élément capable d'anéantir un valyrien (qui normalement ne brûle pas) mais surtout, parce que demeure ancestrale des dragons.
Il est admis que seul un valyrien au sang suffisamment pur peut maîtriser un dragon, à l'aide de sortilèges de maîtrise et des cors magiques. Dressés, ils sont capables de comprendre des ordres simples, à l'aide par exemple de mots de commandement. Ils développent en outre un lien mental avec leur maître, leur permettant de sentir sa présence à proximité, de percevoir son état d'esprit, et de réagir en conséquence. Ils supportent d'ailleurs mal d'être séparés longtemps de lui. Un même dragon ne peut avoir qu'un seul maître à la fois (mais il peut en avoir successivement plusieurs, un nouveau pouvant être accepté à la mort de l'ancien), et un être humain ne peut avoir la maîtrise que d'un seul dragon à la fois.
Un dragon ne se monte pas comme un cheval : c'est un animal dont l'instinct le porte à l'attaque et par conséquent si l'on veut qu'il oblique à droite, il faut le lui faire comprendre. Lorsqu'ils combattent, les dragons affectionnent l'attaque en piqué en se plaçant dans le soleil pour éblouir leur cible.
Vénérables créatures démesurément puissantes, les Anciens sont les dragons d'anciens seigneurs et dames-dragons décédés. Si la plupart sont revenus à un état complètement sauvage et ne se laisseront plus apprivoiser, certains peuvent encore ressentir un esprit puissant et lui concéder un lien. De mémoire de Valyrien, il n'y a que deux façons de se lier avec un Ancien.
Il est arrivé en de rarissimes occasions, qu'un dragon intervienne durant une Épreuve du Feu. Cela nécessite avant tout un sang extrêmement pur et très puissant, pouvant avoir la capacité de recevoir le lien spécial qui s'annonce. Dans tous les cas, les chroniques les plus anciennes s'accordent sur la façon dont le Choix du Dragon se déroule. Au moment où l'on s'apprête à projeter le nouveau-né dans les flammes, l'Ancien apparaît et s'installe à proximité. Si l'enfant survit sans séquelles, l'oeuf avec lequel il a été mis au feu n'éclora pas. L'Ancien absorbera ce lien potentiel et créera sa connexion avec le bambin.
Pour qui n'a jamais eu de dragon mais dispose d'un sang fort et d'un courage sans bornes, il est possible de se rendre dans les volcans où se trouvent les tanières des dragons sauvages. Là, il faudra une insouciance conséquente pour pénétrer l'antre d'un Ancien et essayer de le faire sien. La plupart de ceux qui essaient un tel coup du sort ne sont jamais revus.
Pour plus de détails sur le rôle des dragons dans la guerre, se rendre à l'annexe de l'armée.
Les Valyriens ont tardé avant d'employer les dragons au combat, craignant que les exposer au danger ne soit vu comme un blasphème ou simplement une entorse culturelle majeure. Il aura fallu de valeureux commandants et la mise en danger critique de la grande cité du Nord, Mantarys, pour que Valyria déchaîne toute la colère du feu-dragon en temps de guerre.
Dans la pratique, l'utilisation des dragons au combat réel reste limitée pour plusieurs raisons. La principale étant que les ennemis peuvent être en mesure de toucher mortellement le dragon ou la personne le chevauchant. La mort d'un dragon, même au combat, signifie forcément un affaiblissement conséquent de la famille et sa lignée.
L'utilisation la plus remarquable de la puissance des dragons au combat l'a été durant le Bris de Bhorash où Valyria a rasé la cité qui symbolisait ses échecs : celui des trois batailles perdues pour enlever la ville ghiscarie à sa garnison, et surtout celui où dix membres issus de la haute-noblesse valyrienne ont été assassinés, ainsi que plusieurs de leurs dragons.
Les dragons ont également été sauveurs de la République lors de la bataille de Mhysa Faer où ils ont réduit à néant la flotte d'invasion de Ghis, qui menaçait de débarquer des milliers de soldats d'élite sur les berges valyriennes. Valyria lâcha toute la puissance des grands dragons âgés qui étaient restés à la capitale et un torrent de feu engloutît la flotte ghiscarie.
Dans la pratique, l'utilisation des dragons au combat réel reste limitée pour plusieurs raisons. La principale étant que les ennemis peuvent être en mesure de toucher mortellement le dragon ou la personne le chevauchant. La mort d'un dragon, même au combat, signifie forcément un affaiblissement conséquent de la famille et sa lignée.
L'utilisation la plus remarquable de la puissance des dragons au combat l'a été durant le Bris de Bhorash où Valyria a rasé la cité qui symbolisait ses échecs : celui des trois batailles perdues pour enlever la ville ghiscarie à sa garnison, et surtout celui où dix membres issus de la haute-noblesse valyrienne ont été assassinés, ainsi que plusieurs de leurs dragons.
Les dragons ont également été sauveurs de la République lors de la bataille de Mhysa Faer où ils ont réduit à néant la flotte d'invasion de Ghis, qui menaçait de débarquer des milliers de soldats d'élite sur les berges valyriennes. Valyria lâcha toute la puissance des grands dragons âgés qui étaient restés à la capitale et un torrent de feu engloutît la flotte ghiscarie.
Un dragon est une créature sauvage et emportée. Même les sangs les plus purs ont parfois du mal à canaliser l'immense énergie que possède leur créature ailée. Durant l'engagement au combat, les seigneurs ou dames dragons restent responsables du comportement de la créature à laquelle ils sont liés.