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Arrax
Arrax
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Us et CoutumesLa sève de la civilisation valyrienne
Riche et prospère, la société valyrienne est très largement épicurienne, aimant les belles choses et cultivant un art de vivre qui n’est comparable à aucun autre. Cité bénie des Dieux, la capitale, majestueuse et mystérieuse, bat au rythme de fêtes plus grandioses les unes que les autres, le plaisir et l'abondance étant la façon la plus directe de célébrer le divin et de le remercier de veiller sur cette civilisation. Toutefois, les différences entre les trois grandes classes sont bien présentes ; si l’on peut comparer la vie de la haute noblesse à notre Rome antique, celle de la bourgeoisie est semblable à la Renaissance florentine et la vie du bas peuple peu éloignée du mode de vie médiéval.

De façon générale, la discrépance est grande entre le Peuple, au mode de vie rude et à la mortalité élevée (esclaves, lavandières, ouvriers agricoles), et la bourgeoisie formée essentiellement des Marchands, au train de vie confortable et valorisant le mérite et la force de travail (forgerons, boutiquiers, commerçants d’étoffes), bien qu’encore raillée par les Nobles qui tiennent le haut du pavé de la cité. Bien que jeune en tant que civilisation, son Armée est bien décidée à accroître les territoires dominés par les héritiers d’Arrax et jouit d’une position de premier choix ; de même, les Mages occupent une place prépondérante au sein de cet Empire naissant, car garant de son “ Savoir, Savoir Faire et Faire Savoir”. Si bien naturellement, aucun gueux ne saurait prétendre à un grand nom, l’ascension sociale est possible selon que l’ambition et le talent l’amène à embrasser une carrière militaire ou scientifique.

Les usages :
Vous l'aurez compris, la société valyrienne est proche de la société romaine. A ce titre, le feu et les lampes à huile remplacent notre électricité (sources de lumière mais aussi chauffages), les chevaux servent de transports courants de même que les nobles se déplacent beaucoup en chaise à porteur. La toge est le vêtement principal, et l'on s'exprime en termes plus ou moins châtiés selon les couches de la société.

Rôle du Sang :


Le statut du sang délimite de nombreuses choses à Valyria. Il atteste non seulement de la noblesse, mais également de certaines capacités propres à la civilisation valyrienne, comme le fait de contrôler un Dragon ou de pratiquer avec plus ou moins d'adresse la magie.

On délimite trois grands "statuts" de sang :

le Sang Pur : on dit d'un sang qu'il est pur lorsqu'il n'a pas été entâché par une autre famille que celle dont on est originaire. C'est pourquoi, notamment au Sud de Valyria, on pratique exclusivement les mariages incestueux (majoritairement, il s'agit de l'union d'un frère et d'une soeur, mais les mariages entre cousins sont également envisageables). Certains incestes, bien qu'ils ne soient pas interdits, restent mal vus comme par exemple l'union d'un père à sa fille, ou inversement. Un Sang Pur assure une maîtrise totale d'un Dragon, ainsi que les meilleures capacités magiques.

le Sang Mêlé : on dit d'un sang qu'il est mêlé lorsqu'il est le mélange de deux familles. Il suffit d'une seule naissance non incestueuse pour considérer qu'un sang est mêlé. Plus les mariages non-incestueux ont jalonné une lignée, moins le sang est puissant. Ainsi, un sang-mêlé a, suivant l'historique de sa méléité, des difficultés à contrôler son dragon. De même, un sang "trop" mêlé a de pauvres propriétés magiques et risque de gangréner les sortilèges pour lesquels il est utilisé.

le Sang Inapte : on dit d'un sang qu'il est inapte lorsqu'il est soit étranger à Valyria, soit parce qu'il a trop souffert d'unions mêlées. Par définition, un inapte ne peut pas contrôler de dragon, et n'a aucune propriété magique (sauf s'il descend d'une lignée royale).

La place de la femme :


Sans être totalement inconsidérées, les femmes ont, selon les régions de la péninsule, une importance qui peut drastiquement différer. Traditionnellement, on considère que le Sud tient des positions très arrêtées, voire "arriérées" des natives de Syrax, là où le Nord est bien plus progressiste et méritocrate.

les femmes du Nord : membres à part entière de la société, le terme de "matriarche" prend tout son sens au Nord. Les femmes de poigne gèrent les affaires de leur famille sans crainte de railleries.

les femmes du Sud : exclue des cercles politiques, elles peuvent paraitre comme relayée au second plan. Il est vrai que, pour mieux les écarter des discussions d'importance, les hommes aiment à se dire "galants" en n'assommant pas leurs dames des ennuis des affaires publiques, préférant les laisser jouir de la vie plutôt que - comble du déshonneur - les faire travailler.

La sexualité :


A la différence du continent étriqué qu'est Westeros, la sexualité valyrienne est beaucoup plus libérée et prolifique. Si l'on ne s'adonne pas aux joies de Meleys et Syrax en plein jour, à même la grand place ou sous les arcades du Sénat, les nuits valyriennes sont les plus brûlantes d'Essos. S'il est acquis qu'avant d'avoir été proprement introduite en société en se donnant au Rêve de Meleys, une femme ne peut s'adonner librement aux plaisirs des corps, la situation change radicalement une fois ce rituel accompli. En tenant compte des préférences de chacun et chacune, et des tempéraments d'éventuels époux trop jaloux, les parties fines et autres échanges de partenaires sont monnaie courante, en particulier lors des banquets et célébrations - qu'elles soient religieuses ou non, et jusque dans la même famille. La notion d'adultère est ainsi relativement étrangère à Valyria, sujet de plaisanteries diverses et variées. Selon les valyriens, les interdits sont de trop propices aux tensions et aux tentations ; en brouillant les lignes, on profite de la vie sans en subir les désagréments.

La ligne de non retour sera en revanche franchie si le lien charnel, en dehors du lien conjugal, est réitéré plusieurs fois en secret et en dehors de toute fête, et pire que tout, lorsqu'il donne lieu à un fruit qu'il s'agit ensuite de faire passer pour légitime !

Pour des raisons évidentes, et parce qu'il suffit d'une fois pour qu'un fâcheux naisse de ces nuits fiévreuses, les femmes comme les hommes ont recours aux décoctions du Collège, à moins que le mage de leur famille ne les leur prépare directement. Il est également possible de recourir à la sang-magie pour verrouiller momentanément la fertilité d'une femme, à ses risques et périls cependant.

Le cas de l'homosexualité : société aux meurs libérées, tournée vers la célébration de la vie dans tout ce qu'elle a à offrir, Valyria accepte l'homosexualité. Si les mariages de même sexe ne sont pas interdits littéralement, ils apparaissent comme la limite à ne pas franchir, raison pour laquelle, pour préserver sa position ou son statut, on recourt à des mariages blancs pour vivre son amour à l'abri des regards courroucés.



Les Coutumes :
Parmi les nombreuses coutumes qui rythment la vie valyrienne, on retiendra principalement :

L'Épreuve du Feu, baptême ancestral pratiqué systématiquement par les Nobles, parfois par les Marchands et très peu par le Peuple.

Le Code de Conduite, équivalent valyrien de l'Étiquette qui règne en maîtresse sur Drivo mais également dans tous les hauts lieux de la péninsule.

L’Épreuve du Feu :


Grande cérémonie directement descendante de la nuit où Arrax se révéla à Vaekar, Lyseon et Riahenys, l'Épreuve du Feu consiste à mettre feu au berceau d’un nouveau-né au lendemain de sa naissance. Symboliquement, les flammes représentent le souffle divin dont l’enfant est auréolé, et la preuve, selon que le feu blesse ou non le nourrisson, qu’il a sa place au sein de la société. Durant l’heure du bûcher infantile, un prêtre est invité à lire la destinée de l’enfant dans les profondeurs du brasier. Selon la prédiction - ou l’ambition familiale - l’enfant naît alors une seconde fois, prêt à accepter son rang et sa possible destinée. La fin de la prédiction marque la fin de l'Épreuve, instant où un mage examine le degré des brûlures de l’enfant. Plus celles-ci sont minimes, voire inexistantes, plus le sang de l’enfant est pur. Sans surprise, le degré des séquelles laissé par l’Épreuve détermine le regard que les autres valyriens portent sur l'enfant ; plus celui-ci est indemne, plus il grandira apprécié, partie intégrante de la société et en revanche, plus les séquelles sont visibles, plus il sera moqué, rejeté voir exclu.

La fin de la prédiction marque également le moment choisi par les familles nobles pour déposer un œuf de dragon dans le berceau en feu. A l’éclosion, et suivant la pureté du sang déterminée préalablement, est révélée à tous la capacité du nouveau-né à ne faire qu’un avec son dragon - qui devient alors symboliquement et religieusement son autre, sa moitié, son bras-feu devant l'Éternité.

En dehors des familles nobles, et suivant la prédiction du prêtre, l’enfant peut se voir destiné à une carrière scientifique et préparé à sa future entrée au Collège des Mages, ou bien à entrer lui aussi en prêtrise pour servir l’une des quatorze divinités et plus tard, interpréter lui aussi une Épreuve du Feu.

Cérémonie aussi religieuse que civile, elle est chez les nobles une grande manifestation ; il n’est pas rare de voir une vingtaine de personnes autour du berceau en feu, issus de pairs, de futurs alliés, mais parfois aussi d’inférieurs pour faire comprendre dès les premiers instants de son existence que l’enfant leur est supérieur en tous points. Chez les Marchands, le choix est laissé aux parents qui la plupart du temps, reçoivent un nombre restreint de familiers pour assister à l'Épreuve. Pour les gens du Peuple, en revanche, la cérémonie est quasi cachée, pratiquée au sein du temple - terre consacrée - car souvent, soumettre un né du Peuple à l'Épreuve est un signe ouvert de défiance de l’autorité exercée par la noblesse. Très logiquement, l'Épreuve du Feu est interdite aux esclaves, punis de mort par noyade - le pire châtiment à Valyria car direct opposé de l'Épreuve du Feu.

Enfin, l’Épreuve est très difficile pour la mère, qui n’est pas à l’abri de voir son enfant consumé vif et à ce titre, elle est symboliquement mise en chaînes - dont le métal varie de l’acier valyrien pur à l’acier rouillé - afin de réprimer ses instincts maternels pour ne pas offenser les Dieux qui à cet instant, ont droit de vie ou de mort sur son enfant.

Le Code de Conduite :


Étiquette enseignée à tous les nés nobles au même titre que l'écriture, la lecture, le combat et les arts mondains, le Code de Conduite est le gardien du civisme au sein des sein. La Légende veut qu'Arrax confia à sa fille Tyraxes, déesse de la raison et de la sagesse, la charge d'élaborer des préceptes pour son peuple élu qui, bien que choisi, n'en reste pas moins mortel et à ce titre, profondément déviant. Avec le temps, et selon les interprétations des prêtres de Tyraxes, le Code peut évoluer. Néanmoins, afin d'assurer que chacun à Valyria ait sa chance, le Code impose de façon constante :

le tutoiement : chaque valyrien reconnait, en son concitoyen, son égal. Il est son frère d'autre naissance, sa mère d'une vie passée, son serviteur dans un futur. Le vouvoiement n'est utilisé que pour rendre la justice, car il exclu directement l'interpellé du cercle de la cité.

le droit de parole : chaque valyrien a un droit sacré de défendre sa personne, et ce par quelque moyen que ce soit. Témoin, duel, déploiement de faste, tout est permis à qui se voit mettre son honneur en question. Le droit de parole est souvent invoqué en dernier recours, quand la justice féodale ne s'est pas montrée gracieuse.