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Pour une écaille ou deux.Mealys Naehrys et Naema Vaelarys.

Collège des Mages & An 1066, mois 11.

Postée devant une fenêtre, les bras croisés, Naema observait les allées et les venues des novices qui se trouvaient dans la cour. Qu’essayait-elle d’y trouver, d’y apercevoir ? Peut-être cherchait-elle Maerion, espérant apercevoir la silhouette de son cousin dans cette masse empressée de jeunes gens ? Un espoir bien maigre. Il y avait là tant de monde. Quant bien même Maerion se serait trouvé là, sans doute n’aurait-elle pas pu l’apercevoir depuis sa position. Peut-être aurait-elle l’occasion de le croiser avant son départ ? Cela faisait des mois qu’ils n’avaient pas pu échanger de vive-voix. Des mois qui semblaient être des années, aux yeux de la jeune femme. Naema avait grandit avec le novice, ainsi qu’avec le reste de sa fratrie. Dès lors, son étrange et étonnant silence ne pouvait que lui être douloureux…


Sa main droite tapotant légèrement sur les écailles de dragon qui se trouvaient cousues sur son brassard de cuir, la jeune femme releva la tête alors que la porte derrière elle s’ouvrait. Un sourire étira les lèvres de la Vaelarys, alors qu’elle reconnaissait là une silhouette familière. Une silhouette fine, féminine également. Mealys Naehrys, descendante de l’héroïne du même nom et Mage du Cinquième Cercle, spécialiste des potions, des onguents et des mixtures en tous genres. Quittant son poste d’observation, ses bottes faisant grincer le parquet, Naema écarta les bras, son sourire ne quittant pas ses lèvres. Cela faisait à présent sept mois que la Vaelarys avait fait son arrivée à Valyria et Mealys avait été un visage familier dans bien des réjouissances auxquelles elle avait pu participer. Pouvoir faire quelques affaires avec elle était donc toujours un plaisir.


« Mealys, quel plaisir de te revoir ! Comment te portes-tu ? Le sourire de Naema se fit plus amusé, plus mutin. J’espère que tu as un peu de temps devant toi. Je t’ai ramené bien des choses ! J’espère qu’elles sauront attirer ton intérêt. »


S’éloignant de quelques pas, Naema récupéra la sacoche de cuir qui ne la quittait jamais. Alors que la jeune femme soulevait son sac, quelques cliquetis s’en échappèrent, preuve, s’il en fallait une, que la Vaelarys n’était pas venue les mains vides. Écailles et crocs de dragon glanées au cours de ses voyages en compagnie d’Hyndrill, morceaux de bois réduits à l’état de cendres par leurs souffles ardents… Ainsi que quelques plantes qui ne poussaient que sur les hauteurs. La jeune femme ne doutait pas du fait que Mealys en ferait bon usage. En les remarquant, alors qu’Hyndrill était partie en quête d’une proie à sa mesure, la soigneuse avait immédiatement pensé à la Mage. Des plantes que Naema se garda bien de mentionner, cependant. Il s’agissait d’une surprise, là où les autres éléments avaient été mentionné dans d’autres de leurs discussion.


« Écailles de dragon, crocs de jeunes dragons… Naema ne put retenir un rire, mimant le doute. Peut-être même t’ai-je ramené quelques éclats de coquilles de dragons sauvages. Je ne doute pas que ta famille peut t’en procurer de dragons habitués aux Hommes, mais je suis certaine que de tels ingrédients sauront donner d’autres effets à tes arts. La jeune femme se tut quelques instants, retrouvant son sérieux. Malheureusement, je n’ai pas pu trouver tout ce que tu m’avais demandé. Pour le moment du moins. Je dois me rendre dans le Nord de Valyria prochainement. J’aurai sans doute l’occasion de trouver d’autres choses qui sauront piquer ton intérêt ou de me les procurer pour toi auprès de certains marchands de ma connaissance. »


Sans prononcer un mot de plus, un sourire ornant toujours ses lèvres, Naema sortit plusieurs récipients de diverses tailles de sa sacoche. Le premier contenait des écailles de divers dragons tandis que le second abritait quelques éclats de coquille. A cela s’ajoutait un petit paquet de tissu, précautionneusement ficelé, qui dissimulait les quelques crocs que la jeune femme avait pu glaner à l’occasion. Un dernier bocal aurait pu rejoindre les autres objets. Naema préféra cependant le conserver, le cachant derrière elle, lui et les plantes qu’il contenait, alors que Mealys s’approchait d’elle.




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Pour une écaille ou deuxMealys Naehrys et Naema Vaelarysr

Collège des Mages, Valyria, an 1066, mois 11

La mixture avait décanté durant deux jours entiers et le résultat avait été probant, voyant ainsi les longues heures de recherche et les efforts physique pour le concassage être récompensés. Il était relativement long d’extraire des minerais les pigments nécessaire à l’élaboration pour que tout artisan en ayant besoin, puisse obtenir une couleur à l’aspect dépendant du liant qui serait utilisé. Permettant ainsi d’obtenir une diversité de nuances de part les méthodes choisies et participant un peu plus à l’amélioration de ces techniques qui embellissait Valyria et tout son territoire. Terminant de noter dans son carnet le résultat obtenu, la mage ne s’attarda pas dans son officine, emportant avec elle ce pigment orangé savamment obtenu du cinabre, afin de l’apporter à un peintre que les siens protégeaient depuis plusieurs années. Hormis ses expérimentations, rien ne l’enchantait plus que d’observer les réactions d’Aenor lorsqu’elle lui rapportait de nouveaux pigments et de rester auprès de lui alors qu’il s’attelait à utiliser la couleur.

Une fois encore le peintre était satisfait de la couleur apportée par la vélosienne et s’il la laissa à nouveau l’observer, ce ne fut que pour une courte durée. Mealys attendait la visite de Naema Vaelarys et elle ne pouvait pas profiter de cette sortie comme elle en avait l’habitude, car elle savait qu’elle se mettrait en retard et elle avait en horreur lorsque l’on ne respectait pas des délais lors de rencontres programmées. Saluant chaleureusement Aenor, la mage fit alors le chemin pour retourner au Collège d’un pas un peu plus pressé qu’à l’aller, slalomant entre les habitants de sortie, les serviteurs faisant des courses pour leur famille. Visualisant dans son esprit ce qui serait à ranger dans ses appartements, elle prenait de l’avance sur ce temps qui s’écoulait devant elle à mesure que la distance jusqu’à son objectif s’amenuisait.  

Lorsqu’elle y arriva enfin, elle demanda à deux esclaves d’apporter une collation et ne s’attarda pas, poursuivant sa route pour gravir les marches et parcourir les couloirs qui la séparaient encore de ses appartements. Dépassant le dernier angle de ce couloir qu’elle connaissait par cœur, l’alchimiste remarqua une boîte posée sur le sol, devant sa porte. Instinctivement elle toucha son pendentif fait de marbre rose mais en ne ressentant que sa fraîcheur habituelle, une pointe de soulagement l’envahit, rassurée qu’elle n’ait point manqué une demande importante, avant que la curiosité ne lui fronce les sourcils. De quoi s’agissait-il ?

Sans s’arrêter, elle s’avança jusqu’à la boîte et la ramassa. Le coffret était ouvragé mais restait d’une simplicité efficace. Ne ferais-je pas l’objet d’une farce ? Cette pensée flottait dans son esprit. Si tel était le cas, qui serait assez fou pour venir l’importuner, elle ? Plissant légèrement les yeux, elle regarda par-dessus son épaule, bien que l’air ne vibrât pas de l’utilisation de la magie, avant de se concentrer sur la boîte et de l’entrouvrir. Si dans les premières secondes elle ne su déterminer ce qu’était cette masse noire, ce fut l’odeur de volatile qui s’en échappa qui l’informe de la nature de la masse. Un oiseau ?! pensa-t-elle en refermant la boîte, préférant éviter qu’il ne s’échappe dans le couloir et qu’elle ne doive envoyer des novices le récupérer. Elle ouvrit ensuite la porte pour la refermer derrière elle et alla déposer la boîte sur la commode, ainsi elle pourrait aisément en examiner le contenu, deux mains n’étant pas de trop pour manipuler un oiseau.

Avec précaution elle ouvrit la boîte et y découvrit un oiseau noir comme la nuit, dont la couleur du bec et des yeux était similaire. Le prenant délicatement entre ses mains, Mealys commença à l’examiner et ce fut après quelques secondes d’observation qu’un petit message était attaché à sa patte. S’arrangeant pour le maintenir à une seule main, elle s’attela à retirer le bout de parchemin mais alors qu’elle s’apprêtait à le déplier, une vive douleur parti de son doigt et se diffusa dans sa main.

- Aïe ! s’écria-t-elle en relâchant le jeune corbeau qui s’envola s’en demander son reste, allant se poser à l’autre bout de la pièce. Aussi vile que Rytorth... maugréa-t-elle alors qu’elle dépliait le message avec empressement tandis que le sang perlait de son doigt blessé. Alors comme ça tu peux parler et faire quelques tours… Elle haussa un sourcil avant de froisser le parchemin et d’aller désinfecter cette plaie qui était relativement douloureuse.

Alors qu’elle terminait de protéger son doigt, Mealys senti son pendentif chauffer sous l’effet de la magie : Naema était enfin arrivée. Un sourire étira les lèvres de l’alchimiste qui délaissa le corbeau, qui se nommerait désormais comme le dragon pourfendu par son ancêtre, et s’empressa d’aller retrouver la jeune femme. En bonne native du sud de la péninsule, la Naehrys était coutumière des réjouissances mondaines organisées à Valyria et durant ces sept derniers mois elle avait pu régulièrement voir le visage de la Vaelarys. Ces soirées permettaient de rapprocher bien des êtres pour différentes raisons et lui avaient ainsi permise de pouvoir faire affaire avec celle qui dressait les dragons. Quand elle la trouva enfin dans le salon réservé à l’attente des invités, Mealys découvrit Naema postée devant une des nombreuses fenêtre donnant sur la cour. Lui rendant son sourire, elle vint à sa rencontre.

- Le plaisir est partagé Naema et pour toi, j’ai tout le temps du monde, répondit-elle alors que la perspective de découvrir les éléments rapportés par Naema, l’enchantaient.

La regardant s’éloigner de plusieurs pas, Mealys observa Naema prendre sa sacoche de cuir et quelques tintements lui parvinrent, agrandissant on ne peut plus ce sourire qu’elle affichait. Que lui réservait-elle ? Alors que la dresseuse de dragon énumérait ce que sa sacoche pouvait contenir, feignant le mystère, la Vaelarys ménageait bien son effet, lorsque cette dernière commença à sortir plusieurs récipients la vélosienne se rapprocha, bien déterminée à découvrir de plus près ce qui était renfermé dans ces contenants.

- C’est déjà beaucoup ! dit-elle alors qu’elle prenait le premier bocal qu’elle lui présentait, celui contenant les écailles de dragons. Ces couleurs étaient indéniablement belles à observer mais le potentiel qu’elles renfermait était bien plus séduisant. J’ai fais préparer une collation dans mes appartements, nous y serons bien plus au calme, l’informa-t-elle avant de lui rendre le récipient, la laissant les ranger avant de l’inviter à la suivre jusqu’à ses appartement, oubliant momentanément la présence de Rytorth et la pagaille éventuellement causée à l’entrée des esclaves.




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Pour une écaille ou deux.Mealys Naehrys et Naema Vaelarys.

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Naema se contenta d’esquisser un sourire, alors que Mealys lui affirmait avoir tout son temps. C’était là une chose que la jeune femme avait découvert, après son arrivée à Valyria. Avoir du temps. Avoir son propre temps, en disposer comme elle l’entendait, prendre des rendez-vous, rencontrer d’autres personnes. Ainsi, c’était cela, prendre son existence en main. La jeune femme devait avouer que ce nouveau goût sur sa langue était fort plaisant. A Oros, tout était bien différent. Son rang l’empêchait d’agir de la sorte. A Valyria, bien peu de personnes pouvaient la rappeler à l’ordre. Qui plus est, la Vaelarys avait toujours fait en sorte de ne pas faire ombrage aux siens, contrairement à ce mariage qui avait été contracté pour elle, malgré son aspect fort déshonorant pour la Valyrienne du Sud qu’elle était…


« Fort bien, fort bien ! Cela tombe bien, j’ai bien des choses à te montrer. Tu ne seras pas déçue ! »


Lorsque Mealys proposa de passer dans ses appartements, Naema se contenta d’acquiescer d’un hochement de tête. Il ne fallut que quelques instants pour faire à nouveau disparaître ses bocaux et ses fioles dans sa sacoche. La soigneuse garda cependant en main le récipient qui contenait les plantes, le dissimulant en partie dans les plis de ses vêtements. La Vaelarys suivit la Mage jusqu’à son lieu de vie. Elle ne se délesta de son sac qu’une fois qu’elles y furent parvenues, le déposant non loin du siège qu’elle avait remarqué et qui se trouvait à proximité de la petite table où la collation proposée par la maîtresse des lieux se trouvait.


« J’ai également fait une autre découverte, alors que je glanais les choses dont tu avais besoin. Naema s’installa à sa place, déposant le petit bocal sur la table afin que Mealys puisse en étudier le contenu. Je pense que tu trouveras une meilleure utilité que moi à ces plantes. La jeune femme esquissa un sourire. Elles sont assez rares, en cette saison, mais il n’est pas impossible que j’en trouve d’autres. Les falaises et les zones rocheuses les plus hautes ne sont pas accessibles au commun des Mortels. Aussi, leur flore est le plus souvent préservée. Je n’en prélève qu’une petite quantité, mais sur une longue durée, cela finit par faire une quantité assez importante. »


Naema avait toujours éprouvé un grand intérêt et un respect tout aussi grand pour le monde extérieur. Aussi, comme les Dragons, la soigneuse avait appris à ne prendre à la Syrax que les choses dont elle pouvait avoir besoin. Si ces plantes survivaient, il y avait une raison à cela. Une raison que la Vaelarys ne pouvait contrecarrer. Si elle prélevait une trop grande quantité de ces plantes, les proies de leurs dragons se nourriraient moins aisément, entraînant une réaction en chaîne pour le moins inquiétante. Il n’y aurait également plus assez de plantes pour la génération suivante, empêchant Mealys d’en obtenir dans quelques années. Dans la Nature comme dans les autres domaines, tout n’était question que d’un habile dosage à respecter scrupuleusement.


« Tiens, es-tu blessée ? s’enquit Naema, en remarquant la phalange pansée de Mealys. Un coup de lame malencontreux, peut-être ? »


Pour Naema, il ne s’agissait-là que d’une question banale. Aussi détourna-t-elle quelques instants son regard de la Naehrys, alors qu’elle fouillait à nouveau dans son sac, preuve que l’inquiétude ne l’avait pas gagnée. Elle-même se blessait fréquemment et en avait gardé bien des cicatrices. Il fallait dire que son mode de vie n’était pas de tout repos et qu’elle manquait de prudence par moments. Mealys ne s’était cependant jamais montrée blessée au cours de leurs précédentes rencontres. A moins qu’elle n’ait fait usage de la Magie à chaque fois pour masquer ces faits. Une chose était sûr, la Mage n’avait pas pris la peine d’agir de la sorte, en ce jour, si tel était dans ses habitudes. Finalement, Naema se redressa, les différents récipients déposés sur le sol, la place sur la table ne permettant pas de les déposer à cet emplacement. Fort heureusement, il n’y avait rien de fragile dans ces bocaux, si ce n’est les coquilles d’œufs de Dragon, qui restaient bien plus solides que des coquilles de d’autres spécimens.




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Trouver de nouveaux produits pour ses expériences était une nécessité pour Mealys, non seulement parce que ses ressources pouvaient rapidement s’épuiser mais aussi parce les propriétés différaient les unes des autres et lui permettaient ainsi d’obtenir des résultats différents. Et elle avait trouvé la bonne âme pour lui apporter aisément ces-dits produits : Naema Vaelarys. En sa qualité de Zaldrīzes Giēñatī cette dernière avait accès à tout ce que pouvait offrir un dragon et les écailles de dragons n’étaient pas une denrée si rare si toutefois elles étaient récupérées au bon endroit, au bon moment. Si l’alchimiste appréciait grandement la native d’Oros, ce sentiment se renforçait dès lors que cette dernière se présentait à elle avec une sacoche emplie de bocaux au contenu en tout genre. Le sourire de la Naehrys vint s’agrandir d’autant plus lorsque la Vaelarys lui annonça avoir pour projet de lui montrer bien plus que ce premier aperçu.

Faisant fi de ce doigt bandé qui la lançait, la vélosienne invita la jeune femme à la suivre hors de la pièce et s’attela ensuite à lui montrer le chemin jusqu’à ses propres appartements où elles seraient ainsi au calme pour converser. L’impatience d’en apprendre plus sur les éléments apportés par Naema était une sensation parfaitement grisante qui occultait toute autre pensée dans l’esprit de Mealys, pourtant lorsque cette dernière poussa la porte de ses appartements l’inquiétude vint figer son cœur. Elle avait laissé un jeune corbeau en liberté après qu’il l’eut blessé, quels méfaits pouvait-il bien avoir commis en son absence ? Avait-il attaqué les esclaves ? Non pas que cette pensée puisse totalement l’inquiéter mais elle ne tenait pas à ce qu’ils aient dorénavant peur de la servir. Chassant cette terrible pensée, la reléguant dans les méandres de son esprit, elle invita Naema à entrer et la suivit avant de fermer la porte derrière elle.

Bien rapidement elle balaya la pièce du regard puis elle soupira de soulagement lorsqu’elle constata que rien n’était pas désordre ou ne manquait à l’appel. Elle posa momentanément les yeux sur une masse sombre posée sur un grimoire dans un coin de la pièce et lorsque la voix de la Vaelarys s’éleva, elle posa son regard sur cette dernière qui venait de s’installer. Prenant une profonde inspiration, la Naehrys la rejoignit, accordant un regard curieux à la sacoche déposée non loin du fauteuil choisis par son invitée, puis s’assit à son tour. Remarquant le bocal sorti, et tout en écoutant la jeune, l’alchimiste observa avec attention la plante. Venant donc d’une région montagneuse, en forte altitude, il était donc évident qu’elle fasse preuve de résistance. Les pétales d’un blanc pur étaient naturellement disposés de sorte que les esprits songent à la forme d’une étoile et avec ce cœur jaune, l’observer était tout à fait agréable.

- Noble-blanc, un nom qui convient parfaitement à ce que tu viens de m’apporter Naema. J’ai grandement hâte d’en découvrir les moindres secrets.

Dit-elle avant de prendre le bocal afin de l’ouvrir et d’inspirer l’odeur que dégageait la plante. De la douceur. Ainsi donc c’était ce que dégageait la fleur, exposant ainsi ses potentiels bienfaits comme occultant parfaitement sa toxicité, seule l’étude permettrait de démêler le vrai du faux. Mealys haussa un sourcil en entendant la question émise par Naema. Son doigt. Par les dieux, sa curiosité lui avait momentanément oublié que son doigt blessé était enroulé dans un morceau de tissu.

- Ah oui en effet et non ce n’est pas une lame qui m’a causé cette douloureuse blessure, si je te le disais tout de suite tu ne me croirais probablement pas, répondit-elle tout d’abord avec un rictus avant de lui adresser un clin d’œil. Fermant puis reposant le bocal, Mealys émis plusieurs sifflements succincts dans le but d’appeler ce maudit corbeau qui l’avait blessée au doit. Rytorth, viens ! dit-elle avant que le silence ne s’installe, venant confirmer que le corbeau ne viendrait pas à elle, et alors l’alchimiste levait les yeux au ciel, plusieurs croassements lui parvinrent : venait-il vraiment de se moquer d’elle ? Mealys plissa les yeux et reporta son regard sur Naema. On m’a déposé un coffret et dedans il y avait un jeune corbeau, c’est lui qui m’a pincé le doigt et lui-même qui semble se moquer !




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A Oros, les femmes de la stature de Mealys était une sorte de rareté. Il fallait dire que rares étaient les femmes du Sud ou du Centre à se permettre d’avoir une liberté proches ou semblables à celles qu’elles possédaient. La jeune femme avait un profond respect pour les traditions de sa péninsule. Aussi profitait-elle aussi souvent que possible des libertés communément admises pour une femme de son rang, Hyndrill aidant. Qui plus est, cela permettait de l’éloigner de l’infâmie que représentait son mariage, pour toute valyrienne bien née. Aussi, c’était avec un plaisir certain que Naema s’était prêtée au jeu de la chasse aux ingrédients. Elle-même avec de maigres connaissances en la matière, tout juste suffisantes pour soigner un dragon avec les moyens du bord. Dès lors, la soigneuse écouta avec attention les propos de la Mage, son regard se posant à nouveau sur les fleurs aux guirlandes de pétales d’un blanc opalin, presque nitide. Ce petit bocal aux parois pellucides recelait de secrets !


« Tu en feras sans aucun doute un meilleur usage que moi ! s’exclama Naema, dans un rire. La seule chose que je puis t’affirmer, c’est qu’elle n’est pas utile pour soigner les dragons qui sont à ma charge. Pour ce qui est des Hommes, je me fie totalement à ton expertise. »


Dragons, oiseaux et mammifères divers n’avaient que peu de secrets pour la soigneuse. Si on la voyait assez fréquemment faire l’usage de ses dons sur des dragons, elle avait soigné aussi des animaux moins imposants, comme des chats, des chiens voire des choses plus intrigantes comme un renne. Une lubie d’un riche homme du Nord, pour ce dont elle se souvenait, de part ce que la brume de son esprit acceptait de laisser paraître. Les pensées de Naema furent cependant attirées par les autres propos de la Mage. Qu’avait-il donc bien pu se produire ? Les sourcils froncés, la soigneuse dévisagea la Naehrys. Ne pas la croire… A dire vrai, depuis son retour de Sothoryos, la jeune femme était encline à accepter bien des choses qui sortaient pourtant totalement de l’ordinaire.


« Un corbeau, vraiment ? Les croassements répondirent aux doutes de la jeune femme. Mes respects à la personne qui t’a offert ce curieux présent. Ces animaux ne sont guère faciles à capturer, plus encore lorsqu’ils sont jeunes. Leurs parents ne sont jamais loin et personne ne veut être pris pour cible dans un tel cas. Comptes-tu le garder ici ? Si tel est le cas, je peux voir pour te procurer une cage et d’autres choses dont tu pourrais avoir besoin. A cet âge, il se nourrit encore de graines, normalement. Tu peux aussi lui donner un peu de viande, mais je crains que cela n’exacerbe son envie de te mordre et sa possible agressivité à ton égard. »


Naema n’avait pas débuté son apprentissage en soignant des dragons, bien au contraire. Son oncle lui avait d’abord demandé de veiller sur une petite colonie de quelques oiseaux. A sa charge de les nourrir, de les soigner et de s’assurer de leur bonne santé générale. Cela n’avait été qu’après avoir mené cette tâche convenablement qu’Oncle Taemon avait accepté qu’elle s’approche davantage des dragons. Aussi, trouver une cage ou encore des gants afin de nourrir ce curieux animal sans risque lui serait d’une grande simplicité. Se délaissant finalement de son manteau après avoir prononcé ces quelques mots, le déposant sur le dossier de son siège, la jeune femme s’y rassit finalement à son aise, croisant ses jambes devant elle.


« Ce sont des oiseaux très intelligents, tu sais. Si tu trouves une manière de l’amadouer, je suis certaine qu’il serait capable de faire quelques tours ou même de prononcer quelques mots ! Si tu veux le calmer, tu peux essayer de lui proposer des noix. J’ai déjà vu certains de ses congénères les ouvrir part leurs propres moyens. Cela l’occupera et te permettra de l’approcher d’un peu plus près. »


Intriguée, la Vaelarys l’était. Si elle avait déjà affronter des créatures pires que le grésil, elle avait une certaine affection pour les oiseaux. Ou tout du moins pour ceux qui étaient assez intelligents pour éviter les dragons. Ce petit corvidé semblait tout indiqué pour réussir une telle prouesse. Son sacré caractère, pour ne pas dire sale caractère, y était sans doute pour beaucoup.





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Découvrir. Effectuer des recherches. Expérimenter jusqu’à trouver l’équilibre parfait. Tels étaient les trois étapes selon lesquelles l’esprit de Mealys fonctionnait dès lors que ses yeux se posaient sur une plante ou un minerai et ce jour n’échappait pas à cette règle qui faisait d’elle une alchimiste du cinquième cercle. Si son esprit pouvait se montrer toutefois immédiatement focalisé sur l’objet de son attention, il n’en restait pas moins qu’une part d’elle remerciait toujours silencieusement celui ou celle qui le lui apportait. Aujourd’hui comme pour d’autres jours précédents, il s’agissait de Naema Vaelarys, qui lui montrait la facilité que cela pouvait représenter de posséder un dragon : atteindre aussi bien de lointaines contrées en une durée bien plus réduite qu’en empruntant la mer, ou tout simplement accéder à des zones périlleusement inatteignables à pied. Prêtant une oreille attentive sans décrocher son regard de la plante aux pétales d’un blanc si pur, Mealys s’attelait d’ores et déjà à lui trouver un nom, ainsi elle en ferait un croquis pour le consigner afin qu’elle et ses confrères puissent la reconnaître s’ils venaient à la trouver dans la nature. Et cette douce odeur. Il ne fallait pas qu’elle oublie de le noter aussi.

- Je saurais découvrir ses propriétés en moins de temps qu’il n’en à un dragon pour atteindre sa taille adulte ! lui lança-t-elle avec l’ombre d’un sourire aux lèvres tandis que replaçait le couvercle sur le bocal pour le sceller à nouveau. Il ne faudrait pas qu’elle tarde à commencer ses études de la plante, sans quoi elle perdrait ses propriétés.

Lorsque la native d’Oros l’interrogea sur son doigt bandé, Mealys se souvint de la mauvaise aventure qui s’était déroulée peu avant qu’elle ne la retrouve. Ce jeune corbeau qui lui avait été déposé dans un coffret. Rytorth. Ce nom lui allait si bien au vu des ennuis qu’il semblait vouloir lui causer depuis qu’elle l’avait libéré. Aux mots de Naema, l’alchimiste haussa un sourcil. Attraper un volatile devait effectivement relever d’un défi des plus difficiles mais qui avait bien pu avoir l’idée de le lui offrir ? A moins, qu’il s’agissait d’un moyen pour l’ennuyer et dans ce cas elle se ferait une joie de retrouver le mystérieux chasseur de corbeau. La Naehrys leva les mains aux ciels dans un geste d’agacement feint alors que le corbeau semblait décidé à ne pas lui obéir, elle leva les yeux au ciel.

- Oui je compte le garder, il peut m’être d’une grande utilité si je parviens à le dresser dans le cas contraire… il finira à la broche ! dit-elle tout d’abord avant d’hausser le ton en s’adressant au volatile toujours perché au même endroit. Oh que oui s’il restait aussi têtu et qu’elle se révélait être incapable d’éduquer un oiseau alors qu’elle avait réussi auprès de nombreux novices difficiles, il servirait indubitablement pour sa magie. Mealys laissa Naema s’installer plus à son aise avant d’écouter ce qu’elle pouvait bien lui prodiguer comme informations. Naema, ne me dis pas que tu dresses aussi les volatiles à plumes ?! … Voyons si ça peut fonctionner… Rytorth viens !

A ses mots, Mealys pris une cerise et ouvrit sa paume dans la direction du corbeau. Allait-il venir ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Il fallu plusieurs secondes au volatile avant qu’il ne prenne son envol et ne vienne s’agripper à son bras pour venir ensuite picorer le fruit.

- Quand tu veux, tu peux, lui dit-elle avant de regarder Naema. Aurais-tu d’autres conseils qui me seraient utiles, par hasard ?






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Laissant échapper un petit rire à la plaisanterie de Mealys, le regard de Naema se reposa cependant rapidement sur le corbeau. Quel âge pouvait-il bien avoir ? De loin, la chose était difficile à dire. A bien des égards, les oiseaux et les dragons étaient assez proches, bien que les premiers étaient bien sûr beaucoup plus petits. Il aurait fallu mesurer ses ailes, la taille de ses plumes, une chose impossible à l’heure actuelle. Une chose peut-être impossible tout court, de part le caractère dont faisait preuve la boule de plumes. Mieux valait éviter de perdre un autre doigt en conjonctures. Le dresser n’en était pas moins impossible. Son apparente jeunesse laissait penser qu’il était possible de le rendre plus enclin à l’écoute et non pas de le transformer en repas pour dragon.


« Je pense que tu fais là un bon choix. Il est encore jeune et relativement malléable, je pense.  Il pourrait devenir un compagnon précieux pour toi, une fois qu’il aura compris les avantages d’une telle coopération. La Vaelarys ne put retenir un autre rire, lorsque Mealys fit part de son étonnement quant à ses capacités de dressage. Tu ne penses quand même pas que mon oncle m’a proposé directement de prendre soin d’un dragon ? J’ai commencé par escalader des collines avant de songer à faire de même avec des montagnes. Tout comme toi, j’ai été une novice à ma manière et j’ai commencé mon apprentissage par une forme d’Épreuve des Nerfs. »


Chaque famille avait ses propres manières de faire, lorsqu’il s’agissait de prendre soin de leurs dragons. Si certaines techniques étaient communes à bien des personnes, de part leur efficacité, l’apprentissage différait. Naema avait passé son enfance entourée d’animaux en règle générale. Dès lors, s’occuper d’eux à la demande de son oncle était une évidence. Qui plus est, prendre soin d’une famille de canaris était bien moins dangereux que faire de même avec un dragon. Dès lors, la tâche était parfaitement adaptée à la jeune fille qu’elle était à l’époque.


Prenant à son tour une cerise, qu’elle dénoyauta, la soigneuse la porta à sa bouche tout en observant Mealys faire une nouvelle tentative avec le volatile sombre. La jeune femme esquissa un grand sourire en voyant que Rytorth semblait décidé à se montrer obéissant. Le jeune oiseau plana élégamment, se posant sur le bras de la Mage afin de récupérer la nourriture qu’elle avait dans sa main. Le ventre ne mentait jamais, qu’il s’agisse des enfants des Dieux qu’ils étaient ou des animaux. Alors, Naema esquissa un sourire plus large, se retenant de battre des mains. Mieux valait ne pas effrayer le jeune corbeau. Ses serres étaient d’une belle taille. Sans doute était-il bien jeune pour ne pas se les limer naturellement comme le faisaient des oiseaux plus âgés.


« La nourriture est une arme toujours aussi puissante, d’après ce que je vois. Le regard lilas de Naema dévia du corbeau pour se poser sur Mealys. J’ai bien quelques conseils, bien sûr. J’ai également quelques ouvrages et parchemins qui pourraient te renseigner sur un certain nombre de choses. Si tu le désires, je pourrai t’en prêter certains ? La soigneuse prit son menton entre son pouce et son index. Les corbeaux sont des oiseaux très intelligents. Trop intelligents, diraient certains, voire blagueurs. Il te faudra te méfier de Rytorth, quand tu l’éduqueras. Il est sans doute capable d’imiter des voix humaines ou le cri de certains animaux. C’est assez surprenant mais il est possible de différencier ces cris au fil du temps. Il jouera aussi avec tout ce qui l’intriguera, voire te volera certaines choses pour cette raison. »


Une réelle douceur perçait dans les mots de Naema. Elle avait toujours eu beaucoup d’affection pour les animaux. Plus encore pour ceux qui disposaient de caractéristiques aussi impressionnantes que les corbeaux. Si Mealys se montrait suffisamment patiente et attentive à ce petit animal, elle en ressortirait gagnante sur bien des points. Les corbeaux n’oubliaient rien, que cela soit en mal comme en bien.


« Mais si tu arrives à te faire apprécier de lui, tu trouveras en lui un compagnon d’une grande fidélité. Les corbeaux vivent de longues années, tu seras heureuse de l’avoir de tes côtés. »





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Pour une écaille ou deuxMealys Naehrys et Naema Vaelarysr

Collège des Mages, Valyria, an 1066, mois 11

Quand bien même leur rencontre s’était forgée par un intérêt mutuel, que depuis elles échangeaient de leur savoir de manière régulière, Mealys appréciait sincèrement les visites que lui offrait Naema. Cette dernière lui apportait toujours un certain divertissement dans ses journées rythmées par les études dans des livres plus ou moins anciens et des expériences. Ce n’échappait pas à cette règle et la perspective de percer les mystères de cette mystérieuse plante savamment baptisée Noble-Blanc enchantait grandement l’alchimiste qui aurait pu s’enfermer sur-le-champ dans sa bulle de concentration si elle avait été seule. S’il n’y avait pas eu ce corbeau, vers lequel elle devait dédier une partie de son attention tant il pouvait se révéler imprévisible et qui représentait lui aussi un défi qu’elle comptait bien relever… à moins que le volatile ne lui résiste plus que le plus récalcitrant de ses novices et ne la force à le transformer en ingrédients pour potions ou sortilèges. Malgré le souvenir encore bien frais de son doigts blessé par le bec du volatile, Mealys s’attela à suivre les conseils prodigués par la Zaldrīzes Giēñatī. Ainsi, lorsque le jeune corbeau vint s’agripper à son bras, elle éprouva une vague de soulagement et de satisfaction mêlés.

- Il n’empêche que tu aurais pu laisser planer le mystère sur ta formation, ma chère, dit-elle avec une pointe de fausse déception dans la voix.

L’alchimiste se laissa aller quelques instants à observer la jeune créature, dont elle sentait les serres frotter contre sa peau, venir picorer avec vigueur la cerise qu’elle tenait dans le creux de sa main puis son regard coula vers la native d’Oros. Comme cette dernière l’avait si bien dit, ce serait avec de la patience et du travail qu’elle parviendrait à éduquer efficacement Rytorth et ainsi faire de lui un compagnon précieux dont elle imaginait d’ores et déjà les tâches qu’elle lui confierait afin de se faire gagner du temps, d’économiser de cette énergie dont elle avait tant besoin pour ses travaux. L’éducation ne serait bien évidemment pas une tâche aisée mais dans ce genre de cas, travailler avec les bons outils ne rendrait pas la tâche insurmontable.

- Je ne vais pas refuser du savoir supplémentaire, quelques ouvrages sur le sujet me seraient d’une aide bénéfique afin de tirer partie de toutes les qualités de Rytorth… Un instant. Tu as bien dit « imiter des voix » ? Hmm…

Alors qu’elle caressait avec douceur le plumage noir de jais du corbeau, un vague sourire trahissant l’intérêt qu’elle éprouvait étira les lèvres de la vélosienne dont l’esprit imaginait l’utilité d’une telle habileté. Lui apprendre à parler et imiter des voix… Si l’application afin de simplement épater la galerie était claire, il pouvait être aussi possible d’en détourner l’usage pour des intérêts plus personnels comme le laisser dans son officine pour faire croire qu’elle y était tout en étant physiquement dans un autre lieu.

- Voilà qui est fort intéressant à savoir, Naema. Je te remercie pour cette information gracieusement fournie, ajouta-t-elle avant d’adresser une ultime caresse au corbeau qui venait de termine sa cerise puis elle approcha son bras de son épaule, espérant qu’il comprenne ce qu’il devait faire. Si plusieurs battements de cœur lui furent nécessaires pour qu’il sautille vers son épaule, Rytorth s’exécuta sans rechigner.

Satisfaite, Mealys pu ainsi être plus libre de ses mouvements et elle s’éloigna alors de Naema pour ouvrir une grande armoire. A l’intérieur, plusieurs contenants aux tailles et aux matières variables y étaient entreposés dans un ordre précis connu de celle qui avait mis au point les produits qu’ils contenaient. Faisant balader ses yeux sur les différents pots et fioles, les différentes étagères, le regard de l’alchimiste finit par se poser sur un pot de terre cuite aussi large que sa main qu’elle prit avant de refermer l’armoire. Revenant vers Naema, elle posa le pot devant cette dernière.

- Voici la pommade que tu m’avais demandé. Je t’épargne les détails d’expérimentations pour parvenir au résultat recherché mais cela épargnera à plusieurs dragons des infections liées à des coups de crocs ou de griffes !




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Pour une écaille ou deux.Mealys Naehrys et Naema Vaelarys.

Collège des Mages & An 1066, mois 11.


Aux mots de Mealys, Naema se contenta de rire. Un rire doux, porté par un réel amusement. Chaque soigneur avait ses secrets, qu’il transmettait à ses apprentis si ces derniers s’en montraient dignes. La jeune femme ne faisait pas exception à la règle. Il n’en restait pas moins que beaucoup de personnes usaient de techniques communes. A leur sujet, la Vaelarys n’avait aucune raison de dissimuler ses pensées ou ses savoirs. Pour ce qui était de ses propres techniques, transmises par son oncle et par leurs ancêtres avant lui, voire de ses décoctions personnelles, la Dame Dragon les tairait avec tout le respect et toute la réflexion nécessaire.


« Je me désole de te décevoir. avoua la jeune femme, tout sourire. Je n’ai guère autant de dons secrets comme tu peux en avoir ou dont les autres Mages peuvent se targuer. Je ne suis qu’une soigneuse. De noble sang, certes, mais une soigneuse tout de même. Je ne vis que pour les dragons qui sont à ma charge et pour leur bien-être. »


Alors que la Naehrys acceptait son aide, Naema hocha doucement la tête. Elle avait déjà quelques ouvrages à l’esprit. Certains se trouvaient à Oros mais la jeune femme ne doutait pas que sa sœur pourrait faire le nécessaire, à ce sujet. La soigneuse fronça cependant légèrement les sourcils, se rendant compte de l’intérêt que la Mage avait pour certains de ses propos précédents. Il s’agissait-là de quelques lignes que la Vaelarys avait pu lire dans quelques ouvrages. A moins qu’elle ne l’est entendue dans la bouche d’une autre personne ? Peut-être était-ce à Draconys… Après tout, il y avait tant de personnes de passage en cette Cité.


« Je te ferai parvenir ces livres et ces rouleaux, dans ce cas. La jeune femme tapota quelques instants de la pointe de ses doigts sur son siège. Mais oui, il me semble que certains spécimens sont capables de cette prouesse. Je ne sais à quelles performances tu peux t’attendre à ce sujet, cependant. La soigneuse leva l’un de ces bras, dans un geste à la limite du théâtral. Peut-être que Rytorth pourra duper certaines personnes, surtout si elles ne connaissent pas réellement celle qu’il est censé imiter. Mais cela, tu ne le sauras qu’en entraînant cette petite créature pour jauger ses réelles capacités. »


A ce sujet, les perroquets avaient des dons plus importants encore, pour ce que la jeune femme avait pu entendre. Si leurs capacités d’imitation étaient plus limitées, ils étaient capables de retenir, moduler et répéter une quantité impressionnantes de mots différents, quand il ne s’agissait pas de phrases complètes ! Suivant la Mage et son volatile du regard, le regard lilas de la soigneuse s’éclaira lorsqu’elle déposa un pot en terre cuite devant elle. Délicatement, Naema se saisit du récipient avant d’en ôter le bouchon. Une odeur qui lui était encore inconnue s’échappa alors de la céramique. Après avoir observé quelques instants la mixture fabriquée avec un soin particulier par la Naehrys, la Vaelarys referma le contenant. D’un geste mût par l’habitude, la jeune femme le rangea dans sa sacoche, fortement allégée depuis qu’elle s’était délestée de la commande passée par Mealys.


« Au nom de mes protégés, sois chaudement remerciée, Mealys ! Je ne doute pas de l’utilité de ta création et je ne manquerai pas de te renseigner sur son efficacité. La jeune femme se leva de son siège, se mettant ainsi à la hauteur de la Mage. Qui plus est, les ailes d’Hyndrill sont toujours à ta disposition si tu en ressens le besoin. Travailler avec toi est toujours un plaisir. »


Depuis son départ d’Oros, Naema était toujours à la recherche de nouvelles personnes avec qui faire affaire. Mealys était l’une d’entre elles, la Vaelarys l’ayant rencontré peu de temps après son arrivée à Valyria, alors que le Grand Effondrement était encore sur toutes les lèvres. Une existence qui lui convenait, à dire vrai. Qui plus est, les demandes de la Mage étaient toujours d’intérêt. Si la soigneuse ne pratiquait pas la Magie pour des raisons évidentes, elle ne nourrissait pas moins à son égard un intérêt réel, bien que sa curiosité se limitait aux choses que la Naehrys acceptait de lui confier de temps à autre et aux performances que les Mages effectuaient pour faire part de leurs connaissances.




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