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Aeranys Belkaerion
Aeranys Belkaerion
Mage

Nilylla Iranirisft. Sofia Boutella
Pseudo/surnom : Alma
Âge : 26 ans
Pays/région : France
Comment as tu connu le forum ? Partenariat
Un parrain ou marraine ? Pas familière de ce système.
Crédit avatar et gifs : endlesslove (vavas), Dave (gif)
Quelle est ta pâtisserie préférée ? Un truc avec du fruit rouge dedans, j'imagine.
Un dernier mot pour la route ?  Nilylla ¤ The child of the river. 267821795
avatar
Titres : Mercenaire
Âge : 28 ans
Lieu de naissance : Quelque part sur les rives de la Rhoyne, née d'une mère qui aura rendu son dernier souffle au moment même où sa fille poussa ses premiers cris.
Situation maritale : Célibataire
Statut du sang : Mêlé
Type de personnage : Inventé
Groupe : Même si en elle coule du sang Valyrien, elle aura grandi sur les terres qu'offre le vaste-monde, loin des traditions de la région. Par conséquent, c'est une étrangère, ayant vécu toute sa vie telle une nomade.

Caractère : En dépit de son apparence délicate, son corps est marqué par d'innombrables cicatrices liées au combat. Les épreuves qu'elle a traversé à consolider l'esprit de Nilylla qui possède aujourd'hui une véritable force de caractère. Elle aura grandi dans la douleur du combat, ce qui l’a autant endurci physiquement que mentalement. Elle a vu des choses au cours de sa vie qui lui auront fait expérimenter le choc sous diverses manières, aujourd’hui très peu de chose possède encore la capacité de l’ébranler. Elle vit une vie cruelle à l’image d’un monde qui se refuse à l’utopie, la voie guerrière s’était imposée à elle, alors même qu’elle rampait sur le territoire de la survie. L’inéluctable hostilité de ce monde dans lequel elle avait été jetée dès sa naissance, la soumettait implacablement à une résolution sanguine… Tuer ou être tuée, c’était ainsi qu’elle apprenait dans la terreur d’un jour sans lendemain, que la mort n’était jamais loin. Elle grandira en fermant son cœur à la compassion et l’attachement futile, hormis ce qu'elle ressentait envers son mentor, son sauveur et surtout, son père adoptif.

Un homme qui lui aura montré que la pitié et la naïveté étaient une bien absurde notion quand l’intérêt de la plupart des gens, n’allait pas bien au-delà que de leur satisfaction personnelle. Aussi, était-il bien mieux préférable d’être de ceux qui savaient jouer de leur langue pour manipuler ceux à la petitesse d’esprit. Nilylla est une femme opportuniste qui n’attendra jamais des autres pour obtenir ce qu’elle désire, l’expérience lui aura appris que l’on n'était jamais mieux servie que par soi-même. La méfiance ferait de son glaive et de ses dagues ses meilleurs amis, considérant qu'ils font partie de ces choses de la vie qui jamais ne pourront la trahir. Vivant comme une nomade depuis le jour même de sa naissance, elle ne peut s’imaginer siéger indéfiniment au même endroit. C’est une femme qui a besoin de liberté et surtout, d’une aventure à vivre… Exploratrice, elle ne craint aucunement de s’aventurer vers les contrées inconnues du vaste-monde.

Elle ignore ses origines même si elle se doute due à son apparence qu'elle est au moins Rhoynare... Il serait plus exact de dire qu’elle s’en moque complètement au stade de son existence. Ce qui lui importe, c’est de savoir comment, où et quand gagner de l’or, ni plus, ni moins.

Il est une vérité douloureuse que celle de n’avoir pour souvenir d’une mère disparue que les histoires anecdotique incomplète, d’hommes qui ne l’avaient à peine fréquenté. Et horrible était le sentiment que de ne connaître son père qu’à travers des hypothèses fondées sur de simples théories. En effet, il y avait des spéculations autour de la relation qu'avait pu avoir la mère de la jeune Iraniris, ses rumeurs prétendaient que sa mère recevait souvent la visite d'un noble de Valyria bien avant la naissance de Nilylla. Mais la vérité, était que nul ne savait qui était le père de la jeune femme, puisque personne n'avait véritablement pu voir directement ce Valyrien, un secret que sa mère avait du coup emporté dans sa tombe aquatique. Il n’y avait rien à dire sur sa famille, elle ne connaissait pas vraiment sa mère et ne savait rien de son père. La métisse Rhoynare considérait qu’il était inutile de chercher à connaître une histoire qu’elle considérait ne pas lui appartenir. C'était le passé de sa mère après tout, nullement le sien.

Et si elle ne possédait aucune histoire précédant sa naissance, elle avait bien l’intention de se faire un nom à travers ses futurs périples. Tournée vers l’avenir, c’était aussi un choix que ses voyages lui avaient imposé d’une certaine façon. Porter un regard au-dessus de son épaule tout en avançant, c’était le meilleur moyen de trébucher. Une phrase que son mentor avait finie par lui inculquer. C’était ce qui lui permettait d’une façon ou d’une autre, d’apprécier l’instant présent comme il lui venait.

Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Quelque part, on est tous un peu esclave… Nos actions, nos décisions, nos expériences ne dépendent que d’une situation et de l’existence d’un déterminant quelconque. Mais je pinaille… En vérité, je n’ai pas d’avis sur le sujet. Certains esclaves ont une vie d’aisance que je n’aurais jamais tandis que pour d’autres, il n’y a rien de plus terrible. Mais au final, l’injustice de ce trafic est toute relative. Je ne suis personne pour juger moralement du bien ou du mal dans cette entreprise, moi qui traque et tue pour de l’or, réduisant aussi la vie d’autrui à un simple business.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Mon futur au sein de Valyria, je ne sais pas vraiment… Il paraît que je suis la fille d’un Valyrien, peut-être que je pourrais chercher à retrouver ce mystérieux père, non pas pour entrer dans sa vie, mais simplement pour satisfaire ma curiosité et découvrir qui il est. Hormis cela, rien ne m’attache à Valyria, tout comme Inno, je préférais ne jamais rester trop longtemps au même endroit. Mon futur se trouve sans doute vers les régions inconnues du vaste monde que j’aimerais un jour explorer dans son entièreté, dès que j’en aurais les moyens.
Voyez-vous d’un bon œil l’influence de l’armée à Valyria ? Ça n’a pas tant d’importance pour moi en vérité, mais si cela peut leur éviter certains fiascos comme celle durant d’insurmontables et d’interminables sièges donnant que sur des défaites, j’ai envie de dire pourquoi pas… Mais si la question concerne la vie politique, alors je n’en ai strictement rien à faire. Je veux dire, je ne suis même pas une citoyenne Valyrienne, ce qui se passe en interne ne me concerne pas vraiment, si ?

Aeranys Belkaerion
Aeranys Belkaerion
Mage

OriginsLa violence est le nerf de la guerre
Un art de cécité           Aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours voyagé au côté de celui qui a été un père, mais aussi un mentor pour moi. Un homme qui n’avait de lien avec mère que celui-là d’avoir assisté à ma naissance le jour même où cette femme dont je ne savais rien, si ce n’est que ce nom de famille que j’ai hérité d’elle, avait rendu son dernier souffle. Il m’a toujours dit que c’était un choix qu’il avait fait que de me prendre sous sa protection, mais je me doutais malgré tout que ma vie s’était imposée à lui. Car au final, sans lui, sans Inno Essiris, le nourrisson que j’étais à l’époque, n’aurait eu d’autres choix que de rejoindre ma pauvre mère dans la mort. Et si je voyais une bénédiction dans la vie que m’avait offert Inno, certain vous diront que je n’avais pas eu de chance que de tomber sur lui, le nomade aux mains ensanglantées, tel était son surnom. Un mercenaire ne vivant que de son labeur sanguin, ne subsistant par l’épée que pour assurer sa propre survie, ainsi que la mienne quand il fut de sa responsabilité de me nourrir et de me protéger.
         Et c’est parce qu’il n’avait que cette vie à m’offrir, qu’il m’initia dès l’enfance à une éducation martiale, quasi guerrière. Quand je fus en âge de comprendre les choses, il scella ma vision à l’aide d’un bandeau recouvrant mes yeux. Je devais sans doute avoir quatre ans à l’époque. D’après Inno, pour apprendre son art du combat, je devais comprendre sa manière de sentir l’environnement comme lui auparavant avait dû l’apprendre. Il n’était pas aveugle, mais ce style de combat qui souvent faisait appel à une certaine sensibilité, lui avait été enseigné aussi en étant aveuglé plusieurs années, par un homme qui était sans doute véritablement aveugle. Il appelait d'ailleurs ce style martial, "l'art de cécité". Il me fallut des mois pour m’habituer à une vie sans lumière, plonger dans une obscurité continue, ainsi que des années avant de pouvoir véritablement percevoir le monde qui m’entoure d'une plus manière naturelle, à l’aide de mon odorat, des sons et du toucher. Et pendant les années qui suivirent, il me força à prendre des poses qui mettaient mes muscles et mon endurance à rude épreuve, comme tenir plusieurs heures en équilibre sur mes deux mains, ou bien rester dans une position assise sans appui autre que la force de mes jambes. Puis, je devais avoir huit ans, quand enfin, il m’initia à l’art du combat, dès lors que je m’étais habituée à ma cécité et que j'étais devenue plus endurante.

        Il m'apprit plusieurs mouvements en fonction des armes qu'il avait à sa disposition, me devant d'apprendre jusqu’à ce que chaque geste devienne des réflexes qui se manifestaient sans que je n'aie à en songer le mouvement. Répétant chaque jour et chaque nuit les mêmes gestes. Et quand je n’avais pas à répéter ses mouvements, j’étais chargée de nettoyer et de porter ses équipements pendant nos voyages. Leurs poids m’éprouvaient et m’épuisaient plus que de rester dans une position pendant plusieurs heures. Cependant, ils m’endurcissaient aussi, faisant gagner à mon corps délicat quelques muscles et davantage d’endurance. Puis vinrent enfin nos premiers échanges martiaux... Au début, je n’étais rien de plus que la cible de ses coups que je n’arrivais pas à sentir venir, mon corps était marqué par de nombreuses lésions et blessures mineures. Mais pour Inno, mes blessures, ma souffrance et la peur de recevoir ces coups à l’avenir étaient une nécessité autant pour forger mon corps, que mon esprit. Cela faisait partie de l’entraînement que d’apprendre à encaisser les chocs les plus douloureux et cela ne pouvait se faire qu'en recevant des coups. Les muscles qui guérissaient selon lui, devenaient des tissus légèrement plus solides.
        Et quand il n’était plus question de muscles et d’endurances, je devais apprendre à travailler la souplesse, l’agilité et l’équilibre à nouveau. À mon treizième été, mon corps était devenu légèrement plus robuste, moins sensible à la douleur des coups, bien que j’aie toujours un long chemin à parcourir avant de pouvoir me comparer aux nombreux guerriers qui s’illustraient sur le champ de bataille. Mais ce fut vers cette époque, que j’avais enfin franchi une étape. Mes échanges avec Inno devenaient plus faciles… Le temps et la persévérance m’avaient donné les moyens de comprendre comment combattre en étant aveugles. J’avais enfin compris qu’il était stupide de chercher à sentir le mouvement de l'arme comme si un mystérieux sens allait miraculeusement m’alerter. Non. La réalité n’était pas aussi simplette. Il me fallut cinq ans, pour comprendre ce que cherchait à me faire comprendre Inno durant nos douloureux affrontements.

         La clé était de savoir combiner mes connaissances à mes sens… En effet… Les pas de mon maître sur le sol me permettaient de savoir où il était situé dans l’espace. À l’écoute de sa respiration, j’étais en mesure de me faire une idée de sa position dans l’espace et déterminer s’il était retourné, accroupi, couché ou debout. Car là où il respirait, c’est là où se trouvait la face de son visage. Tout n’était qu’une question d’imagination, d'anticipation par la suite. Et c’est parce que j’avais appris et répéter les mêmes mouvements de combat que lui, que je pouvais déterminer en plus de ses déplacements et de sa respiration, la posture qu'il prenait pour m’attaquer. Un homme debout et qui avait que deux mains, n’avait pas énormément de mouvement d’attaque et certaines armes le limitaient à certains mouvements que j’avais appris à utiliser, à reconnaître en fonction du son de ses déplacements sur le sol : un pas lourd, léger, ou bien qui frotte le sol, étaient autant d'indications sonores importantes que j'émettais aussi selon mes propres postures.
          Et donc, ses déplacements, sa respiration et mes connaissances de son corps et de ses attaques, me permettaient d'anticiper les mouvements potentiels. Et pour finir, quand je rentrais en contact physique avec Inno, je savais alors avec une bien plus grande précision où était son arme et le reste de son corps, j’attaquais alors et esquivais ses coups… J’avais appris à comprendre où les combattants, avec leurs styles différents, avaient tendance à attaquer afin de contre-attaquer. Car les mouvements d'un guerrier étaient générés par des réflexes dont il n'avait plus conscience. Inno m'apprit tout de même, que la cécité était toutefois fragile face aux feintes sonores, il me fallait donc apprendre à savoir repérer les feintes en question et ne surtout pas me jeter sur l'adversaire sans être certaine de sa position.

         L'an 1054, j’avais seize ans quand enfin, j’arrivais à la dernière étape de mon entraînement. Seize ans étaient l’âge où certains devenaient adultes. Pour Inno, c’était un moment décisif… Et le succès de ce passage à la vie adulte n’en devait pas être autrement. Soit j’étais capable de m’en sortir, soit je ne revenais point de la mission qu’il me donna. Guidé par ce dernier vers un lieu où il me laissa à l’abandon, je ne reçus de sa part qu'une simple consigne, survivre. Des pas lourds m’indiquaient l'approche de plusieurs présences, les lames sortant de leurs fourreaux m’annonçaient l’hostilité de ces personnes en question et leur langue, dont j’ignorais l’origine, me fit comprendre que c’était moi l’étrangère ici. Le changement de rythme dans leur respiration m’indiquait l’adrénaline qui montait dans leur sang, ne me laissant aucun autre choix que de sortir mes propres lames. Soit je survivais, soit je mourrais ou pire, si ces derniers n'avaient pas connu depuis un moment le plaisir de la chair… Inno était un guerrier, mais surtout un homme qui gagnait sa vie en prenant celle des autres. Si je n’étais pas capable de prendre moi-même la vie des autres, alors nos chemins devaient se séparer ici.
         C’était en tout ce que j’avais cru comprendre de cette initiation finale, même s’il n’avait jamais réellement dit ces mots. Bien que blessée à certains endroits, j’avais réussi à échapper aux blessures les plus mortelles et surtout, j’avais su prendre la vie de mes adversaires qui se révélaient être des criminels recherchés en Sarnor. J’avais dès lors cessé d’être une enfant… Et pour cadeau, il enleva enfin le sceau qui recouvrait mes yeux depuis mes quatre ans. Malgré l’obscurité de la nuit, la simple lueur des flammes du feu de camp avait suffi à m’éblouir douloureusement. Je pouvais enfin voir le visage de mon père adoptif que j’avais fini par oublier avec le temps. Et maintenant que j’étais plus avisée du monde, des histoires, des régions grâce à son éducation, j’étais persuadée que quelque chose n’allait pas avec l’apparence de mon mentor. S’il était vêtu, parlait et portait le nom d’un Rhoynar, j’étais persuadée d’avoir en face de moi un Dothraki, du moins selon la description qu’il m’en avait faite lui-même. Mais peut-être n’était-ce que moi qui affabulais à cause de l’épée à lame incurvée qu’il utilisait pour combattre et qui était l’arakh, l’arme traditionnelle de ce peuple cavalier. Toujours est-il que je n’ai jamais osé lui poser la question.

          Inno m’offrit un masque sans orifice visuel, que je pouvais ou non utiliser pour combattre. Ayant conscience que son style de combat unique, était basé sur la non-vision, je pouvais utiliser le masque pour feindre à nouveau une cécité si le besoin s’en faisait sentir. Au début, j’avais songé qu’il n’était pas si embêtant de combattre avec la vision. Mais alors, je pris conscience que la vue était à la fois une bénédiction et une malédiction. Aveugle, je ne pouvais rien contre les archées… Cependant, la vue fermait mes sens à nombre d’éléments auxquels je prêtais attention sans vision. Ironiquement, la vue me rendait aveugle… Hors combat, quand il fallait voyager, je ne portais pas le masque… Cependant, je le plaçais sur mon visage aussitôt que mes lames sortaient de leurs fourreaux.

~~~ o ~~~

Un art de la guerre           L’an 1060, quatre années s’étaient écoulées sur le fleuve du temps depuis que j’étais devenue une femme et une guerrière. J’avais fêté mon vingt-deuxième été. J’étais, tout comme Inno avant moi, devenue une mercenaire quelques années plus tôt dans le but de m’enrichir en vivant du combat et cela faisant donc quatre ans que j’exerçais. Je commençais à peine à me faire connaître dans la Rhoyne, cela dit c'était davantage le surnom de mon maître qui ressortait. C’est durant cette année qu’un groupe de marchands Sarnoris se préparant pour un voyage vers l'Empire Doré, s’entoura de plusieurs guerriers mandatés, dont le duo que je formais avec Inno… Sa réputation et sa renommée étaient telles qu'il était connu dans d'autres régions que la Rhoyne. Ses dernières années, ceux qui demandaient ses services avaient pris l'habitude de me voir en sa compagnie et ce n'était que depuis peu, qu'ils me voyaient réellement former un duo avec Inno durant les missions qu'on lui confiait. C’était une situation exceptionnelle due à la cargaison qu'il transportait et qui demandait davantage de protection. J’ignorais ce que ce groupe transportait, cela n’avait pas vraiment d’importance. C’était la première fois que je prenais la mer et surtout, la première fois que je visitais le royaume de l’Empire Doré de Yi-Ti.
         J’avais appris à ne plus être surprise à chaque fois que je voyais un visage différent de ceux que j’avais l’habitude de voir dans la Rhoyne… Cependant, comment restreindre mon étonnement face à l’apparence des Yi-Tiens que je découvrais pour la première fois. C’était pour moi époustouflant et intrigant à la fois. Leurs cités et architectures avaient aussi créé en moi une grande fascination pour leur science artisanale et sans doute, est-ce à partir de là que j’avais ressenti le besoin d’explorer de nouvelles terres et rencontrer de nouvelles ethnies. La curiosité me poussant à l’aventure. Si rien ne s’était passé durant l’escorte de cette guilde marchande, j’avais pris plaisir à ce voyage, si bien que le retour en fût tristement éprouvant. Un voyage qui dura deux ans, sans tension, sans combat, certes, mais qui semblait davantage exposer la réputation de mon mentor vers les contrées de Valyria qui avait déjà porté un œil sur ses exploits dans la Rhoyne et autres régions. Deux mois avant la trahison de Bhorash, ces derniers le contactèrent pour effectuer quelques contrats mineurs, sans se douter qu'il serait accompagné par l'acolyte que j'étais devenue.

          Là aussi je fus impressionnée de découvrir une autre facette de Valyria que je pensais déjà connaître via Volantis. Mais il n’en était rien… La beauté des cités de Valyria m’était encore tout simplement inconnue, tout comme l’apparence de ces personnages de haut rang dit sang pur, ayant une beauté particulièrement intrigante. Et évidemment, lieu de richesse, comment résister à l’envie de s’installer dans la région alors même que nos services étaient généreusement payés. Toutefois, bien que j’étais excitée de poser les pieds en Valyria, tout mon être semblait empli d’un sentiment que je n’arrivais pas réellement à comprendre. Elle me poussait à des contemplations silencieuses, si bien que mon mentor trouvât quelquefois mon mutisme alarmant. Je m’étais toujours considérée comme une Rhoynare, bien que je vécusse telle une nomade en compagnie de mon père adoptif depuis ma naissance. Mais une fois en Valyria, je me rappelais à nouveau qu’ici, il y avait peut-être quelque part un individu ou plusieurs avec qui je partageais le même sang. Peut-être que cela me travaillait bien plus que ce que j'imaginais . Avais-je envie de savoir si j’avais de la famille quelque part en Valyria ? Peut-être bien, oui... Est-ce que s’il m’était possible de les rencontrer, ferais-je le choix de le faire ? Probablement pas, non. Pourtant, l'intérêt habitait mon cœur...
         Puis, troisième mois de l’an 1062, comme un feu ravageant une forêt, le drame qui eut lieu à Bhorash, fit rapidement le tour d’Essos. Si l’on s’inquiétait de la manière dont pouvait réagir l’Empire de Ghis face à l’incident naval, nul ne se doutait que la situation allait autant empirer. La puissance de l’armée de Ghis était incontestable par son nombre de soldats et les Valyriens semblaient ridicules à comparaison. Pourtant, la guerre était inéluctable et pour protéger leur existence et surtout venger les seigneurs-dragons et dames-dragons massacrés à Bhorash, les républicains Valyriens n’avaient d’autres choix que de prendre des mesures nécessaires. C’est durant le dixième mois de l’année 1062 que dans l’urgence, les Valyriens enrôlent des citoyens et parmi cela, le gouvernement décida de m’utiliser pour soutenir leur troupe. C’était ma première véritable bataille et aussi, la première que je voyais un dragon être utilisé telle une arme. L’an 1063, c’était une année éprouvante… Les Valyriens enchaînaient plus de défaites que de victoires. Première blessure grave durant l’une des batailles pour reprendre Bhorash, je ne devais ma survie qu’à l’intervention miraculeuse d’un mage spécialisé dans la guérison.  

          Sixième mois de l’an 1064, Inno ne semblait pas dans son état normal, et ce, depuis qu’il apprit l’extermination des Dothrakis qui pillaient la frontière nord de l’empire Ghis. Cette fois, je lui demande s’il y avait une raison pour laquelle il était affecté par les massacres de ces cavaliers. Il me révéla alors qu’il avait effectivement une relation particulière avec les Dothrakis sans en dire davantage. Victoire que personne n’attendait qui arrive en l’an 1065, Meereen à court de vivre capitule, une décision s’imposant à eux sous la révolte de leurs si nombreux esclaves. Mentalement et physiquement, j’étais épuisée et je croyais vaguement que ce succès était une victoire décisive, m’attendant à un foncer vers un nouveau siège impossible à ébranler. Ce ne fut point le cas, c’était véritablement terminé et les pourparlers avaient débuté. La fin de la guerre fut officielle le deuxième mois de l’an 1066, je retournais dans la Rhoyne pour un repos bien mérité en compagnie d’Inno, nos bourses remplies d’or pour nos faits accomplis et services rendus.

 

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Bienvenue à toi officiellement sur Rise of Valyria ! Nilylla ¤ The child of the river. 3452972663

Je te souhaite bon courage pour la rédaction de ta fiche, le staff reste disponible pour répondre à tes questions Nilylla ¤ The child of the river. 283014237
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Bienvenue (officiellement) parmi nous !
J'ai hâte de voir la suite de cette fiche, le personnage est en tout cas super intrigant à ce stade Nilylla ¤ The child of the river. 1103754796

PS : et puisqu'on parle d'une Rhoynare, il faudra qu'on se trouve un petit lien, Naerya a beaucoup de connections de ce côté d'Essos Nilylla ¤ The child of the river. 267821795
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Officiellement bienvenue parmi nous ! Vaelya a déjà tout dit, nous sommes là si tu as besoin d'aide. Nilylla ¤ The child of the river. 3478876275 En attendant, bon courage pour la suite de ta fiche ! Very Happy
Aeranys Belkaerion
Aeranys Belkaerion
Mage

Merci à vous, c'est gentil ! Nilylla ¤ The child of the river. 3063046672
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Officiellement bienvenue parmi nous avec ce beau personnage Nilylla ¤ The child of the river. 2991234872
Aeranys Belkaerion
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Merci à toi Nilylla ¤ The child of the river. 47398709
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"@Nilylla Iraniris : Alors nous avons lu ta fiche et si tu décris très bien le long processus martial de formation pour ta mercenaire, il y a certains éléments qui nous interpellent. Nilylla ¤ The child of the river. 3350919650

- S'il existe tout à fait des hommes et des femmes à travers tout Essos qui n'ont pas une bonne vue voire -pour certains- qui peuvent être aveugles, il ne semble que peu logique que le mentor de Nilylla soit atteint de problèmes de vue si importants tout autant aussi fort (ce que laisse transparaître ton récit). En effet, tu conviendras qu'une presque cécité pour un mercenaire est une très grande faiblesse et ce même s'il est très entraîné (Maître Myiagi et Matt Murdock seraient très fiers Nilylla ¤ The child of the river. 283014237 ). Nous pouvons comprendre qu'il ait pu apprendre à être débrouillard mais cela reste beaucoup trop surtout quand dehors il est possible d'être soumis à de nombreux évènement extérieurs imprévisibles, ce qui reste plus dangereux que de rester dans sa demeure.

- Ensuite 26 ans est un âge, même si ton personnage peut être doué dans son art, trop jeune car cela prend du temps de se faire un nom hors de sa cité, dans son pays puis au delà des frontières. (d'autant qu'en 1060 elle avait 20 ans et tu indiques qu'elle se faisait déjà appeler "visage doré" ce qui fait encore plus jeune quand ce surnom est né) Nous considérons que trente ans révolus est une base correcte pour une mercenaire qui se déplace de la Rhoyne à Valyria en passant par Yi-Ti (dont la distance est vraiment  longue, un an environs)
- Tu ne parles que peu des origines de Nilylla dans son histoire, on ne sait donc pas comment ça l'affecte en particulier lorsqu'elle se rend à Valyria.

- Même si tout le monde fait des fautes, il faut que tu fasse un relecture assidue de ton histoire car il y a beaucoup de fautes d'orthographe qui se voient dès le premier coup d'oeil. Et que tu effectues une modification de certains noms propres mal écrits "VolAntis" "Sarnoris", etc.

Nous tenons par ailleurs à souligner le fais que tu as bien mentionné la relation privilégiée entre les marchands sarnoris et Yi-Ti, et l’ensemble était agréable à lire ! Nilylla ¤ The child of the river. 2991234872
Aeranys Belkaerion
Aeranys Belkaerion
Mage

J'ai effectué toutes les modifications demandées, en plus de la correction... Le mentor n'a finalement pas de cécité partielle, Nilylla n'est pas encore connu, mais comme elle voyage avec son mentor, elle découvre en même temps que lui les régions qui font appel à ses services...

J'ai rajouté cela pour la question de l'affect...

"Toutefois, bien que j’étais excitée de poser les pieds en Valyria, tout mon être semblait empli d’un sentiment que je n’arrivais pas réellement à comprendre. Elle me poussait à des contemplations silencieuses, si bien que mon mentor trouvât quelquefois mon mutisme alarmant. Je m’étais toujours considérée comme une Rhoynare, bien que je vécusse telle une nomade en compagnie de mon père adoptif depuis ma naissance. Mais une fois en Valyria, je me rappelais à nouveau qu’ici, il y avait peut-être quelque part un individu ou plusieurs avec qui je partageais le même sang. Peut-être que cela me travaillait bien plus que ce que j'imaginais . Avais-je envie de savoir si j’avais de la famille quelque part en Valyria ? Peut-être bien, oui... Est-ce que s’il m’était possible de les rencontrer, ferais-je le choix de le faire ? Probablement pas, non. Pourtant, l'intérêt habitait mon cœur..."
Arrax
Arrax
Admin

https://rise-of-valyria.forumactif.com

Bienvenue Nilylla Iraniris ! !validation, douce validation
C'est bon, c'est fait. Te voici validée. Bravo ! Ce petit picotement que tu ressens est celui du début d'une aventure où tu rencontreras des personnages et des créatures incroyables. Te sens-tu prête à nous rejoindre ? On espère que oui car le grand moment est arrivé !

Ton personnage Nilylla Iraniris, va désormais rejoindre les Etrangers de notre belle Valyria pour devenir l'une de ses membres les plus illustres, espérons-le !

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Le Mot du Staff
par Sherkan.
Merci pour les modifications apportées, c'est un personnage bien construit et l'histoire est agréable à lire ! Viens donc la faire encore plus grandir à Valyria Nilylla ¤ The child of the river. 871372357

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