De tout temps, les puissants ont souhaité exhiber leur richesse et leur pouvoir. Grâce aux vastes gisements de pierreries et de métaux précieux de la péninsule, les orfèvres valyriens sont capables de créer de véritables chefs d’œuvres que convoitent les puissants du monde connu. Ces créations constituent un important produit d’exportation de Valyria, leur vente n’étant pas régulée. Il existe également des talismans et bijoux enchantés, d’une rareté immense et dont la valeur dépasse l’imagination : qui serait capable de mesurer la valeur d’un enchantement bien réalisé ? Restreinte, la guilde des orfèvres ne dispose pas de beaucoup de sièges mais ses membres sont riches et influents et sont tous membres de la faction mercantile.

Qui contrôle l’épice, contrôle le monde est la devise de cette riche mais peu influente guilde qui contrôle la production et le négoce des différents condiments produits en Valyria : cumin, safran, cardamone, menthe, café et piments de feu sont parmi leurs produits les mieux exportés. Les membres de la guilde sont nombreux et bien organisés mais peu ont les moyens de siéger à Drīvo Perzo. Les rares membres à en être sont majoritairement regroupés au sein de la faction mercantiliste, avec quelques civilistes.

Anciennement connue sous le nom de guilde des mines, les récents changements dans la société apportés par l’esclavage ont modifié la façon dont sont extraits les métaux et les pierres précieuses dans les riches montagnes de Valyria. Avides, les Valyriens font creuser leurs nouveaux esclaves toujours plus profond dans des conditions infâmes et le taux de mortalité est très élevé. Bénéficiaires immédiats de cette nouvelle organisation, les propriétaires des mines qui n’ont plus à payer leurs mineurs. Contrôlant l’amont des flux d’approvisionnement, les contremaîtres sont influents et retors, n’hésitant pas à faire pression sur les guildes dépendants d’eux. Ils sont membres de la faction des civils pour l’instant car ils comptent sur la cité pour développer toujours plus leurs mines. Ils gardent des contacts étroits avec les militaristes dont les conquêtes pourraient leur apporter de nouveaux gisements à exploiter.

Dernière crée, cette guilde gagne rapidement en puissance mais ne compte encore que peu de membres. Ces derniers sont les vendeurs de bétail humain que l’on peut voir sur tous les marchés de la péninsule : esclaves ouvriers, de palais ou de plaisir, ils proposent tout et pour n’importe quel prix. Ils comptent bien sur l’engouement actuel pour l’esclavage pour gagner en puissance au sein de Drīvo Perzo. Ayant besoin de voir le pays s’agrandir au détriment d’autres peuples, ils sont de farouches soutiens des militaristes.

Guilde secondaire rassemblant les artisans du textile au sein de Valyria, ses membres ne sont pas riches et sont peu nombreux au sein de l’assemblée. Ils sont pour la plupart proches du peuple et les intrigues de leurs congénères représentants leur semblent bien loin de la réalité des habitants. Ils font partie de la faction des populistes.

Responsables de la grande coupole sous laquelle Drīvo Perzo se réunit, les artisans du verre sont capables de réaliser de véritables prouesses mais ont encore de nombreux progrès à faire pour améliorer leurs produits. Encore peu nombreux, ils sont méfiants quant à ce qui peut risquer de chambouler leur activité et préfèrent se cantonner à la faction civiles.