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Arrax
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L’esclavage à ValyriaOrigines, organisation et quotidien
Pratiqué dans la majorité des régions d'Essos, l'esclavage - appelé aussi traite humaine ou commerce d'êtres humains - est une composante importante des échanges marchands. Pour autant, Valyria n'a commencé à pratiquer l'esclavage qu'au lendemain de la Première Guerre contre l'Empire Ghiscari ; l'inauguration du marché aux esclaves et la première vente (constituée d'esclaves dits "de luxe" - esclaves personnels et esclaves combattants pour la plupart) ont eu lieu au Mois 1 de l'An 1066. Depuis, la pratique se répend rapidement chez les nobles ainsi que dans les grandes maisons bourgeoises.

Devenir esclave :
La plupart des esclaves sont soit nés d'une mère esclave, soit ont été asservis par la force. Certains peuples (Lhazar et Naath) sont considérés par leurs voisins comme un réservoir d'esclaves potentiels, qu'il est légitime de razzier pour approvisionner la traite. Toute personne capturée (par exemple sur une épave en mer) et incapable de payer une rançon peut être vendue comme esclave. Pour éviter ce sort à leurs équipages libres, des armateurs peuvent passer avec eux une convention dans laquelle ils s'engagent à payer cette éventuelle rançon.

On peut également devenir esclave pour payer une dette. L'esclavage comme sentence judiciaire est extrêmement rare, mais envisageable.


Etre esclave :
L'esclave est la propriété de son maître. Toute désobéissance est punie selon le bon vouloir du Maître - incluant divers sévices corporels, enfermement, privations (de nourriture, d'habits, de lumière) et autres tortures psychologiques. Toute tentative d'évasion est sévèrement punie (y compris pour les complices), la peine pouvant fréquemment aller jusqu'à la mort, généralement par crucifixion. L'esclave qui porte la main sur son maître est condamné à mort.

De même, tout manque de respect, physique ou verbal à l'encontre d'un homme libre, est sévèrement puni - selon le prestige du Maître qui s'en retrouve automatiquement bafoué. Les punitions sont alors publiques, pouvant aller de coups de fouets à la crucifixion.

Les esclaves ne jouissent pas tous du même statut. Celui-ci dépend d'abord du rang de leur maître, l'esclave d'un noble étant socialement plus important que celui d'un marchand, lui-même mieux considéré que celui d'un simple boutiquier. Entre esclaves d'un même maître, certains jouissent de fonctions plus prestigieuses, ou de la faveur de leur maître, ce qui n'est pas sans entraîner jalousies et rancœurs.


Les différentes catégories d’esclaves :

L'Esclave Personnel : sans doute le grade le plus haut, rattaché à la personne d'un maître (en général un noble ou un grand bourgeois) - sorte de dame de compagnie ou d'homme de confiance. Vendu très cher car ayant été soustrait à une grande éducation (écriture et lecture, arts divers incluant musique, conversation et pratiques sexuelles poussées), sa valeur augmente également s'il a un talent particulier. Il a la possibilité de diriger d'autres esclaves subalternes, ou de négocier d'importants contrats et veiller à leur exécution. Il est également très bien traité, car vitrine de la famille à laquelle il appartient.

L'Esclave de Combat : exclusivement mâle (du moins, aucun esclave combattant féminin n'est connu à ce jour), il est formé dès ses dix ans aux arts des armes, aux exercices physiques en tous genre, afin de combattre pour la gloire et l'honneur de son maître - lors de banquets mais surtout, au sein des grandes arènes. Plus le nombre de ses victoires augmente, plus son statut augmente avec lui. Si un esclave combattant récolte plusieurs victoires d'affilée, il est considéré comme un "Champion".

L'Esclave Ouvrier : serviteur, paysan ou mineur, l'esclave ouvrier tient le bas du pavé. Il vit chichement, quoique toujours mieux qu'un homme ou une femme libre, et n'a droit ni aux honneurs, ni aux regards. Il travaille, et c'est tout.

L'Esclave Sacrificiel : lorsqu'un esclave des trois couches précédentes a déçu son maître, lui a désobéit ou a cherché à s'enfuir, plutôt que de le mettre à mort sans profit, son maître peut décider de le donner en sacrifice aux Dieux ou au Collège lorsque des sacrifices humains sont nécessaires (pour certains enchantements, ou encore la forge d'acier valyrien). Il arrive que la maladie ou le trop grand âge d'un esclave fraichement arrivé le condamne directement dans cette catégorie.

En général, les esclaves sont correctement traités (ne serait-ce que de par leur valeur marchande), et beaucoup éprouvent de la loyauté, voire de l'affection pour leurs maîtres, au point de ne pas souhaiter être affranchis. Les esclaves favoris de leur maître peuvent être exécutés lors des obsèques de ce dernier, afin de continuer à le servir dans l'au-delà. De même, les esclaves font l'objet d'un commerce qui peut être lucratif, suivant la conjoncture économique.


Les Contremaîtres :
Employés comme domestiques de haut rang dans les familles nobles et de la haute bourgeoisie, leur mission est de surveiller les esclaves d'une même maisonnée et de superviser les ventes et les achats de nouveaux esclaves. Si leur réputation de sadique vient forcément de quelque part, tous ne sont pas de grands truands et voient leur métier comme un art qu'ils ont la responsabilité de propager à Valyria, terre nouvellement esclavagiste. Leur Guilde monte progressivement en puissance, et ils sont généralement tous originaires de la Baie des Serfs.


L’Affranchissement :
Un maître peut affranchir son esclave à volonté. En général, la condition d'affranchi est vu avec mépris par les hommes libres de naissance. Pour le moment, l'esclavage venant à peine d'arriver à Valyria, aucun esclave n'a été affranchi.