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Selon la Légende, et les croyances de ceux qui l’ont perpétrée, Valyria est la cité des Dieux - voulue et créée par eux, et dont les valyriens sont les héritiers. Si la foi et la pratique de la religion peuvent prendre différentes formes - de la conscience religieuse anecdotique à la pénitence scrupuleusement suivie - chacun est, dès l’enfance, élevé dans le respect des Dieux.
Bien que la péninsule connaisse une religion prédominante, les habitants de Valyria jouissent d'une totale liberté de culte, les Seigneurs Dragons laissant prospérer au sein des Possessions une multitude de sectes et de croyances diverses. Cela permet d'éviter toute révolte de grande ampleur en divisant les sujets de Valyria.
Si Valyria niche aux creux d’une chaîne volcaniques nommée les Quatorze Flamme, ce n’est pas un hasard. La Légende veut que le Tout Puissant Arrax, Maître de l’Ordre et Dieu de la Force, se soit révélé aux peuples bergers subissant les assauts dothrakis et les attaques ghiscaries. Son désir : élever ces hommes pacifistes et humbles au rang d’héritiers divins en leur confiant la tâche de bâtir et de faire prospérer une civilisation digne de contemplation pour Lui, Son épouse Syrax et Leurs douze enfants. Afin d’assurer cette entreprise, Son fils Aegarax leur fit don de créatures aussi majestueuses que destructrices : des dragons.
Depuis ces temps immémoriaux, les valyriens s’emploient à remplir la tâche que leur a confiée le Dieu Suprême, tout en jouissant de leur bénédiction. Les plus pieux peuvent choisir de se donner complètement à leur vénération, et entrer en prêtrise afin de servir une divinité en particulier.
Représentation des Dieux
Dans les temples ou en ville, sur les mosaïques ou dans les parchemins, il n'existe aujourd'hui aucun consensus dans la façon de représenter les quatorze figures divines du panthéon valyrien. Certains représentent les dieux sous des formes humaines, considérant que les Valyriens, élus des êtres divins, peuvent représenter leurs créateurs à leur image. D'autres se tournent vers les dragons, enfants d'Aegarax et Meraxes, et ornent les temples de créatures draconiques incarnant les dieux eux-mêmes.
Enfin, d'autres considèrent que les dieux n'ont aucune forme physique et qu'ils sont partout autour de nous. Dans cette conception très animiste, que l'on retrouve essentiellement dans certains temples, la figure divine est représentée par son élément le plus sacré dans la religion valyrienne : le feu. De gigantesques brasiers perpétuels, créés par des mages dévots, y représentent la toute-puissance du divin.
Les Quatorze Dieux
Les Quatorze Rêves
Dédiés à chaque divinité, et en sus des célébrations laissées à la libre discrétion des temples nominatifs, les Rêves sont de grands jours saints qui célèbrent la particularité de la divinité ainsi vénérée.
Le Rêve d'Arrax
Le Rêve d'Aegarax
Le Rêve de Balerion
Le Rêve de Caraxes
Le Rêve de Gaelitox
Le Rêve de Meleys
le Rêve de Meraxes
Le Rêve de Shrykos
Le Rêve de Syrax
Le Rêve de Tessarion
Le Rêve de Tyraxes
Le Rêve de Vermax
Le Rêve de Vermithor
Le Rêve de Vhagar
Bien que la péninsule connaisse une religion prédominante, les habitants de Valyria jouissent d'une totale liberté de culte, les Seigneurs Dragons laissant prospérer au sein des Possessions une multitude de sectes et de croyances diverses. Cela permet d'éviter toute révolte de grande ampleur en divisant les sujets de Valyria.
Si Valyria niche aux creux d’une chaîne volcaniques nommée les Quatorze Flamme, ce n’est pas un hasard. La Légende veut que le Tout Puissant Arrax, Maître de l’Ordre et Dieu de la Force, se soit révélé aux peuples bergers subissant les assauts dothrakis et les attaques ghiscaries. Son désir : élever ces hommes pacifistes et humbles au rang d’héritiers divins en leur confiant la tâche de bâtir et de faire prospérer une civilisation digne de contemplation pour Lui, Son épouse Syrax et Leurs douze enfants. Afin d’assurer cette entreprise, Son fils Aegarax leur fit don de créatures aussi majestueuses que destructrices : des dragons.
Depuis ces temps immémoriaux, les valyriens s’emploient à remplir la tâche que leur a confiée le Dieu Suprême, tout en jouissant de leur bénédiction. Les plus pieux peuvent choisir de se donner complètement à leur vénération, et entrer en prêtrise afin de servir une divinité en particulier.
Dans les temples ou en ville, sur les mosaïques ou dans les parchemins, il n'existe aujourd'hui aucun consensus dans la façon de représenter les quatorze figures divines du panthéon valyrien. Certains représentent les dieux sous des formes humaines, considérant que les Valyriens, élus des êtres divins, peuvent représenter leurs créateurs à leur image. D'autres se tournent vers les dragons, enfants d'Aegarax et Meraxes, et ornent les temples de créatures draconiques incarnant les dieux eux-mêmes.
Enfin, d'autres considèrent que les dieux n'ont aucune forme physique et qu'ils sont partout autour de nous. Dans cette conception très animiste, que l'on retrouve essentiellement dans certains temples, la figure divine est représentée par son élément le plus sacré dans la religion valyrienne : le feu. De gigantesques brasiers perpétuels, créés par des mages dévots, y représentent la toute-puissance du divin.
Arrax : Divinité suprême. Maître des lois, de l’ordre, de la justice, du gouvernement et de la force. Père de tous les Dieux, époux de Syrax.
Aegarax : Dieu des créatures terrestres, aquatiques et célestes. Créateur du premier dragon, frère-amant de Meraxes.
Balerion : Dieu de la Mort et de l’Au Delà.
Caraxes : Dieu de la mer, jumeau de Meraxes.
Gaelithox : Dieu du feu, des étoiles, de la lune, du soleil et de l’aube, rival de Mexaxes.
Meleys : Déesse de l’amour et de la fertilité.
Meraxes : Déesse des cieux, jumelle de Caraxes.
Shrykos : Déesse des débuts, des fins, des transitions et des passerelles.
Syrax : Déesse du vin, de l’abondance, des fêtes, de la folie, du chaos, des libations, de la végétation et de l’extase, épouse d’Arrax.
Tessarion : Déesse de la musique, des arts, du savoir, de la guérison, des plaies, des prophéties, de la poésie, de la beauté et de l’archerie.
Tyraxes : Déesse de la raison, de la sagesse, de l’intelligence, des talents, de la paix, de la stratégie militaire.
Vermax : Déesse des frontières, des voyages, de la communication, de l’échange, de la langue et de l’écriture.
Vermithor : Dieu de la terre, des forges, des constructions et des artisans.
Vhagar : Dieu de la guerre.
Aegarax : Dieu des créatures terrestres, aquatiques et célestes. Créateur du premier dragon, frère-amant de Meraxes.
Balerion : Dieu de la Mort et de l’Au Delà.
Caraxes : Dieu de la mer, jumeau de Meraxes.
Gaelithox : Dieu du feu, des étoiles, de la lune, du soleil et de l’aube, rival de Mexaxes.
Meleys : Déesse de l’amour et de la fertilité.
Meraxes : Déesse des cieux, jumelle de Caraxes.
Shrykos : Déesse des débuts, des fins, des transitions et des passerelles.
Syrax : Déesse du vin, de l’abondance, des fêtes, de la folie, du chaos, des libations, de la végétation et de l’extase, épouse d’Arrax.
Tessarion : Déesse de la musique, des arts, du savoir, de la guérison, des plaies, des prophéties, de la poésie, de la beauté et de l’archerie.
Tyraxes : Déesse de la raison, de la sagesse, de l’intelligence, des talents, de la paix, de la stratégie militaire.
Vermax : Déesse des frontières, des voyages, de la communication, de l’échange, de la langue et de l’écriture.
Vermithor : Dieu de la terre, des forges, des constructions et des artisans.
Vhagar : Dieu de la guerre.
Dédiés à chaque divinité, et en sus des célébrations laissées à la libre discrétion des temples nominatifs, les Rêves sont de grands jours saints qui célèbrent la particularité de la divinité ainsi vénérée.
Synonyme de nouveau cycle, de nouvelle année, le Rêve d'Arrax est célébré à la tombée de la nuit par de grands brasiers portés en procession dans les rues de la ville jusqu'au temple de la Première Flamme, volcan et demeure d'Arrax. Les bois à demi consumés par les flammes sont jetés sur le grand bûcher qui alimente toutes les autres sources de lumière de la ville durant une année. Chacun y vient chercher sa source de lumière ainsi créée, pour la rapporter dans son foyer. La procession est absolument silencieuse, symbolisant le néant qui précéda la révélation du Tout Puissant aux premiers valyriens. Traditionnellement, les descendants des trois fondateurs ouvrent la procession, et sont les derniers à quitter le pied du volcan après que le reste de la population soit invitée à entrer en festin, danse et chants. C'est une célébration chaste.
Célébrée six jours après le Rêve d'Arrax, elle est menée par les Seigneurs Dragons qui sont exceptionnellement, et ce du lever du jour au midi, autorisés à voler jusqu'à la Deuxième Flamme pour laisser leurs dragons mêler leur feu à celui de la lave brûlante au cœur du cratère. C'est une cérémonie exclusive, qui rassemble avant tout les nobles, et dont les autres couches de la société ne sont que spectateurs. Cependant, il n'est pas rare que de leur côté, Marchands et gens du Peuple improvisent une libation ou une danse de rue.
Parmi une des seules cérémonies religieuses n'ayant pas de date fixe, elle est l'équivalent valyrien des funérailles. S'il n'y a pas de rite défini - chaque famille ayant ses propres coutumes et traditions - le dernier adieu se termine toujours par la portée du défunt à la Troisième Flamme. Le volcan est intégralement gravi, ce qui peut prendre plusieurs heures, par l'ensemble des membres de la famille du disparu. Après une prière implorant le Dieu des Morts de recevoir le corps sans vie dans les ses antres brûlantes, le cadavre est jeté dans la lave en fusion. Si le défunt est un Seigneur Dragon et que sa créature ne la suit pas dans la mort, elle est rendue à sa liberté.
Le deuil à Valyria commence le jour de la mort d’une personne et dure ensuite quatorze jours, un par divinité valyrienne. Durant cette période, les proches du défunt portent du noir, couleur de Balerion, et limitent leurs interactions sociales. Ils ne reprendront leurs activités, et leurs vêtements de couleurs, qu’après ces quatorze jours.
Le deuil à Valyria commence le jour de la mort d’une personne et dure ensuite quatorze jours, un par divinité valyrienne. Durant cette période, les proches du défunt portent du noir, couleur de Balerion, et limitent leurs interactions sociales. Ils ne reprendront leurs activités, et leurs vêtements de couleurs, qu’après ces quatorze jours.
Cérémonie marine et marchande, les ports de la péninsule sont pris d'assaut durant trois jours pour exposer les prouesses navales de Valyria, vers la fin du neuvième mois de l’année. C'est un moment joyeux, mais teinté de crainte, l'eau étant l'exact contraire du feu - élément cardinal dans la croyance valyrienne. De ce fait, ceux qui bravent les océans à bord de leurs boutres sont acclamés comme porteurs de courage, et plus d'un marin peut compter sur des nuits remplies de plaisir - peut-être les dernières qu'il connaîtra avant un long moment ! Traditionnellement, chaque aventureux laisse derrière lui un morceau de vêtement ou un portrait à son effigie déposé dans le temple de la Quatrième Flamme en offrande, afin de garantir leur retour.
Célébré lors de la nuit la plus longue de l'année, le Rêve de Gaelitox est synonyme de grande joie. On y vénère le feu, élément prépondérant de Valyria, sous toutes ses formes : en grands bûchers autour desquels on danse, ou dans de grandes coupes desquels les prêtres lisent généralement de grandes prédictions. Toutes les couches de la population sont friandes de ces lectures, car un avenir prédit lors du Rêve de Gaelitox est synonyme de grand dessein ou de terrible malédiction. De même, c'est la nuit la plus propice à l'Epreuve du Feu, qui peuvent avoir lieu aux pieds de la Cinquième Flamme. Ce qui explique sans doute pourquoi la cité entière raisonne de cris en tous genres.
La cérémonie la plus païenne, la plus charnelle aussi. On y fête l'entrée des jeunes filles dans le monde des femmes ainsi que dans celui de la communauté religieuse. En effet, le sexe étant la manière commune de vénérer le divin, l'abandon de la virginité est synonyme de grand honneur autant pour celle qui la perd que celui qui la lui prend. Les jeunes filles sont coiffées de seules couronnes d'os de dragons et amenées dans les quelques centaines de grottes qui nichent sur les flancs de la Sixième Flamme pour y attendre, étendues et offertes, leur premier amant - masqué. Traditionnellement, les jeunes filles nobles sont données à celui qui plus tard les épousera et ainsi, le Rêve de Meleys est souvent synonyme de fiançailles. A la suite de cette cérémonie, les jeunes femmes sont aptes à prendre part aux orgies et autres libations charnelles qui sont monnaie courante à Valyria, sans que leur vertu ne soit remise en question.
Figurant parmi les jours saints les plus appréciés parmi l'intégralité de la population, le Rêve de Meraxès est célébré durant vingt-quatre heures, au jour le plus long de l'année. Les Seigneurs-Dragons paradent volontiers leurs créatures au dessus de la ville, et autour de la Septième Flamme, éblouissant la foule de quelques figures compliquées tandis que les artisants confectionnent des cerfs volants à l'effigie de créatures volantes plus mystiques les unes que les autres. Durant cette journée, et sa nuit, les couches de la société se mélangent, oublient un temps leurs différences et fêtent la joie d'être ensemble et d'avoir été choisies pour dominer nuages et infinités stellaires sans jamais à avoir les craindre.
Fête populaire, célébrée par la petite bourgeoisie ainsi que les couches les plus pauvres de la société, on y met à l'honneur les voies impénétrables du destin et l'ascension sociale. C'est un jour privilégié par les familles démunies pour soumettre leur enfant à l'Epreuve du Feu, qui a lieu directement au temple de la Huitième Flamme, ou aller trouver des prêtres pour une Lecture. Durant le Rêve de Shrykos, les mages sont également à l'honneur. Autorisés à quitter le Collège pour quelques heures, ils sont invités dans les maisons nobles pour faire état de leurs talents, et attirer l'attention d'un éventuel patron.
Fête à l'origine paysanne, elle s'est progressivement étendue à toutes les couches de la société et dure quasiment un mois. Les festivités commencent traditionnellement dans les champs, au moment des vendanges et des grandes récoltes fruitières. Depuis la Neuvième Flamme, on allume de grandes amphores d'encens qui irriguent toute la ville et plonge les habitants dans une sorte de béatitude, propice au flottement. Les célébrations se font dans le vin et dans l'abondance, on danse, on chante, on fait l'amour. Plus rien n'a vraiment de sens, si ce n'est celui d'être en vie et d'en profiter.
Sous le haut patronage des grandes mécènes de la ville, les théâtres sont à l'honneur. On y organise des concerts, on expose les dernières créations peintes, on honore les artistes les plus prestigieux. C'est également une journée où de nouvelles donations sont proposées par les nobles à destination de nouveaux talents. Entrer parmi les mécènes et protecteurs est un grand honneur, et passe par une cérémonie au temple de la Dixième Flamme. La personne fait l'objet d'une onction et se dévot à faire prospérer les arts, quels qu'ils soient.
La tradition veut que la vénération de Tyraxes passe par les honneurs militaires. Traditionnellement, on fait donc concourir les célébrations avec les derniers évènements martiaux, comme par exemple le triomphe du retour de la Première Guerre contre les Ghis. Défilés militaires, discours des Cinq, tout est fait pour mettre à l'honneur les valeureux guerriers. Les prêtres de la Onzième Flamme sont chargés des rituels pouvant accompagner la gloire des héros, automatiquement placés comme protecteurs de la divinité.
Célébration tenant à honorer les ambassadeurs venus des quatre coins du monde connu pour entretenir de relations avec Valyria, c'est également une fête propice aux alliances en tout genre. Il n'est pas rare que les mariages à venir soient annoncés ce soir là. Les jeunes fiancés se présentent souvent aux pieds de la Douzième Flamme pour demander la protection de Vermax, afin qu'elle leur accorde l'entente cordiale nécessaire à tout bon couple voulant fonctionner. C'est également un des rares moments dans la vie de la péninsule que des langues autres que le Haut Valyrien sont communément parlées dans les rues ou dans les maisons, afin d'honorer la diversité incarnée par la déesse.
En tant que saint patron des orfèvres et de façon plus générale, des marchands, Vermithor est célébré par l'exhibition des plus belles créations artisanales, vendues à des prix exhorbitants lors d'enchères spectaculaires. Le Rêve de Vermithor n'est en fin de compte ni plus ni moins le plus grand évènement mercantile de la Cité, et les plus belles pièces sont, après leur acquisition, bénies par les prêtres de la Treizième Flamme. Les objets achetés lors de cette fête trônent ensuite dans les atriums des grandes maisons, ou dans les chambres des propriétaires. S'il s'agit d'épées en acier valyrien, ce sont d'avantage des armes d'apparat mais elles peuvent être utilisées au combat, comme pour faire en sorte que Vermithor lui-même accompagne le combattant.
Organisé avant chaque départ en campagne militaire ou découverte de nouveaux territoires, on y honore les valeureux soldats qui décident de verser leur sang pour la gloire de Valyria. Leur onction se fait en grande pompe au temple de la Quatorzième Flamme, et ils sont paradés dans les rues de la capitale à la vue de toutes et tous, plus ou moins vêtus de créations martiales à base d'écailles de dragons, généralement prélévées sur les créatures de ceux qui ont l'honneur d'être Seigneurs-Dragons. Pour les autres, des armes d'apparat sont confectionnées spécialement pour la parade. Ils sont couverts d'éloges, se voient attribuer femmes ou autres corps pour satisfaire leurs envies puis invités à se reposer avant de partir affronter leur destin au petit matin.