Women, divine masterpiece above all ft. Elaena Tergaryon
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Sénatrice
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Pseudo : Lamaa
Doubles-Comptes : Enoria Zahor Amai / Rhaenyra Celtigar
Miroir :
Age du personnage : 25 ans
Titres et Métier : Sénatrice - chef officiel de la branche d'Oros de la famille Tergaryon
Mariage : Célibataire
Statut du Sang : Mêlé
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Seulement, pour vivre pleinement, il me manquait un élément essentiel. J’avais, par trois fois, tenté de convaincre Maekar de se joindre à nous, peu importait qu’il me faille être vue en compagnie de mon cousin afin d’afficher l’unité des deux branches de la famille. Mon arrivée au bras de Maegon et la fin de ma soirée lovée dans les bras de Maekar n’avaient rien d’incompatible. Malheureusement rien n’avait pu le convaincre et je m’étais résolue à passer la meilleure soirée possible. J’avais eu l’opportunité de renforcer les liens déjà noués avec quelques jeunes femmes de bonne famille qui deviendraient, peut-être, des amies. J’avais longuement conversé avec des nombreux sénateurs, principalement mercantilistes, qui deviendraient, peut-être, des soutiens. Et enfin, j’avais longuement dansé avec de nombreux jeunes hommes de bonnes familles, pour qui la danse représentait une opportunité d’étudier une éventuelle union – mon célibat et ma nouvelle condition de Sénatrice représentant un attrait certain.
Je tournais une nouvelle fois sur moi-même, et rencontrait non pas les bras d’un nouveau partenaire de danse mais une coupe de vin remplie que l’on me tendait. A bout de souffle, je me maintenais quelques instants sur la pointe des pieds, coupée dans mon élan mais agréablement surprise.
« Comment se passe cette soirée, Elaena ? Es-tu heureuse de l'émoi que tu crées dans le cœur de ces courtisans ou t’amuses-tu des alliés de ton père qui cherchent à te soutirer quelques faveurs ? »
Je me saisissais de la coupe tout en reposant mes talons sur le sol avec un soupir amusé. Jaekar Veltheon avait visiblement le chic pour apparaître lorsqu’il n’était pas attendu. J’avais de nombreuses raisons de me méfier de lui, la première n’ayant rien à voir avec son attirance soudaine pour ma jeune sœur – je n’en aurais cure si c’était ce qu’elle appelait de ses vœux -, et tout à voir avec l’influence du jeune homme sur mon frère Maerion. Je ne pouvais oublier les mises en garde de Saerelys à son sujet, et pourtant, alors que l’esprit de la fête me rendait légère et enthousiaste, je ne pensais guère à lui en faire le reproche. Du moins pour l’instant. J’avais eu mon lot de contrariétés et je ne pouvais nier qu’observer l’air réprobateur de mon cousin Maegon alors qu’il m’apercevait en compagnie de Jaekar participait grandement à mon envie de m’attarder aux côtés de ce dernier.
« Comment ne pas être heureuse de cette soirée ? »
Je portais la coupe à mes lèvres et en goutais une petite gorgée. Un délice. Fermant les yeux un instant pour me concentrer uniquement sur le sens que ce vin venait exciter, je poussais finalement un léger soupir d’aise.
« Agrumes et… miel ? Que Syrax bénisse les auteurs de ce breuvage. »
Mes lèvres s’étiraient en un sourire doux, apaisé par les vapeurs de l’alcool et le goût sucré du miel.
« Tu parlais de me soutirer des faveurs… Est-ce là ton objectif également, Jaekar ? S’il s’agit de convaincre ma cadette de t’accorder un regard, je suis navrée de te dire que je n’ai aucune influence sur elle. Quelle chaleur… Pourquoi fait-il toujours si chaud à cette heure-ci ? Allons sur la terrasse. »
Je ne lui laissais à nouveau pas le temps de répondre, mais si j’avais douté un instant du fait que le jeune homme ait pu me suivre, ses pas firent bientôt échos aux miens sur le marbre de la terrasse. La musique était plus lointaine, et seuls quelques flambeaux et la lune venaient éclairer ce lieu, contrastant vivement avec la lumière vibrante de la salle que nous venions de quitter. J’atteignais la balustrade sculptée et y déposais mes avant-bras pour y prendre appui, la coupe suspendue dans le vide mais solidement encerclée de mes mains. La vue était sublime, la lune aussi haute que possible et la nuit noire en dehors de l’astre. Il y avait une certaine magie dans l’air, une magie propre à notre peuple. Nous restions un instant silencieux, mon regard se maintenait vers l’horizon mais je sentais la présence de Jaekar à mes côtés.
« Si j’écoutais les rumeurs et m’arrêtais à ta réputation, sans doute y réfléchirais-je à deux fois avant de m’isoler ici avec toi… »
Un sourire narquois aux lèvres, mais ayant délaissé mon ton moqueur pour une voix plus douce, je levais les yeux vers mon interlocuteur pour la première fois depuis notre arrivée sur cette terrasse.
« Le devrais-je ? »
La question aurait pu heurter, ou faire sourire, pourtant il n'y avait là aucune machination de ma part. Je ne connaissais que très peu Jaekar, en dehors de ce que l'on m'avait dit de lui. J'avais appris qu'il y avait souvent beaucoup de vérité au coeur de ces rumeurs et réputations, mais je savais également qu'il y avait parfois une réalité plus profonde et complexe qui ne demandait qu'à être connue.
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Certains hommes n'avaient de cesse de se plaindre des femmes et de l'incompréhension totale de la gente féminine. Dominateurs du Sud ou traditionnalistes invertébrés du centre de Valyria, ils ne voyaient en elles qu'une matrice. Des familles approchaient même le simple élevage d'enfants plus que d'un véritable amour dynastique. Jaekar avait depuis longtemps compris que les femmes étaient l'égal des hommes, si ce n'était des créatures plus sournoises encore. On ne pouvait pas être le fils de Valerion Qoherys sans avoir compris la véritable beauté derrière les relations humaines.
Elaena honorait aussi bien son sexe et ses ancêtres dans ses manières. Douce, raffinée, ingénue, Jaekar ne doutait pas que la plupart tombait sous le charme au premier regard. Si elle partageait ces atouts avec sa sœur cadette, le jeune homme devinait l'intelligence et la malice derrière ce regard. Prenant conscience du poids politique qu'Elaena prenait depuis le retrait de son père, Jaekar comprit qu'il allait lui falloir avancer à petits pas pour ne pas froisser la belle dame. Une alliée potentielle chez les mercantilistes aussi bien pour son ambition personnelle que celle de son père.
Les agrumes sont aussi rafraîchissantes que ta compagnie, Elaena. Le miel me rappelle la chaleur de ta peau et ta chevelure.
Jaekar lança un clin d'œil éloquent à son interlocutrice. Les gens autour de lui ne devaient pas croire qu'il la courtisait, pas plus qu'il n'en tirait une quelconque faveur. Le rôle léger et presque choquant que le jeune homme endossait presque chaque jour était naturel, presque sa véritable personnalité. Il aimait les femmes, leur compagnie et la beauté par dessus tout. Il n'en restait pas moins que les traits étaient forcés, presque prévisibles. Des écarts qu'on pouvait bien pardonner à un sang inapte et souillé par la graine andale qui coulait dans ses veines.
Les danses effrénées et le vin qui nous enivre a quelque chose à voir avec cette chaleur. répondit innocemment Jaekar avec un sourire qui disait tout le contraire. Malgré tout, il suivit Elaena. La terrasse était sombre en comparaison avec la fête qu'ils quittaient et un vent frais soufflait. Poussant un soupir de soulagement, Jaekar se rendit compte qu'effectivement la chaleur l'avait incommodé. Il ne s'était pas rendu compte dans son malheur de ne pas avoir su attirer l'attention de Daenyra. Lorsque la remarque d'Elaena tomba, Jaekar hésita une seule seconde. Cherchait-elle à l'insulter en laissant entendre que les rumeurs lui prêtaient un comportement outrancier ? Si c'était le cas, Jaekar s'en moquait, bien heureux d'avoir instillé dans l'esprit de ses compatriotes le rôle qu'il voulait.
Malgré tout, il ne put s'empêcher de déglutir lorsqu'Elaena leva les yeux vers lui. Sentant la chaleur montait sur ses joues mais également dans son bas ventre, Jaekar pensa que la jeune femme était aussi séductrice que jolie. Un ensemble dangereux. Bon joueur, il se pencha légèrement en avant, les lèvres à peine à quelques centimètres au dessus de celles de son interlocutrice. Posant ses mains de part et d'autre d'Elaena pour se reposer contre le mur, il approcha son corps et regarda la jeune femme droit dans les yeux.
Si tu désires que j'occupe ta couche cette nuit, Elaena, je serai le premier à y entrer.
Aussi brusquement qu'il s'était épris de Daenyra, il recula de quelques pas et d'un geste souple, s'assit sur la rambarde de la terrasse. Croisant les jambes, il observa longuement Eleana. Ou plutôt la déshabilla-t-il du regard. Elle était aussi charmante que sa soeur, Jaekar n'en doutait pas un seul instant.
Si je devais écouter mon père, je me poserai la question suivante : est-ce bien sage de frayer avec les Tergaryon depuis la disparition de leur maître ? Elaena est-elle à la hauteur de son père ?
Posant son coude sur son genou, Jaekar vint poser son menton dans sa main et prit une posture songeuse tout en observant Elaena. Un sourire vint éclore sur ses lèvres.
A vrai dire peu m'importe ! Je suis sûr que, puissante dans les faits ou devenir, nous trouverons à nous occuper et satisfaire.
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« Si tu désires que j'occupe ta couche cette nuit, Elaena, je serai le premier à y entrer. »
Par défi, et pour lui montrer qu’il ne pourrait mener la danse sans que ne soit opposée de résistance, Elaena approcha un peu plus son visage de celui de Jaekar. Son regard était celui du défi et sa voix, devenue murmure, s’accompagnait d’un souffle devenu caresse sur la peau du jeune homme qu’elle croyait presque toucher.
« Je ne te savais pas si pieu, mais ne te méprends pas, il n’y a là rien que tu ne puisses occuper sans en devenir prisonnier. »
Il semblait tout à fait disposé à jouer, et s’il s’était imaginé qu’Elaena serait de ces femmes qui s’offusquent et reculent lorsqu’un homme se montre entreprenant… Il n’avait pas été suffisamment attentif. Il s’éloignait, vaincu ou songeur, elle n’en avait cure, assis à présent sur la rambarde le jeune homme prenait le temps de la regarder, et aussi amusée que têtue elle ne se dérobait pas à sa vue avant quelques secondes. Elaena ne resta pas plus longtemps sa place et retrouva, elle aussi, la rambarde, sans s’y asseoir pour autant. S’arrêtant à côté de Jaekar, le flanc appuyé contre la pierre pour continuer de regarder son interlocuteur, elle retint quelques frissons au contact de la fraicheur de la pierre sur la peau dénudée de ses côtes.
« Si je devais écouter mon père, je me poserais la question suivante : est-ce bien sage de frayer avec les Tergaryon depuis la disparition de leur maître ? Elaena est-elle à la hauteur de son père ? »
« … Mais écoutes-tu vraiment ton père, Jaekar ? N’y a-t-il pas plus de sel à t’écouter toi-même ? »
La discussion pourrait redevenir sérieuse, elle en prenait le chemin, cependant le temps était encore à la taquinerie, à la provocation, et c’était un jeu auquel Elaena s’adonnait sans restriction ni timidité.
« Que ton père soit rassuré, les Tergaryon sont entre d’excellentes mains. Oserais-je dire expertes ? »
Le regard solidement ancré dans celui de Jaekar, Elaena laissait ses lèvres s’étirer en un sourire mutin, attendant ce que le jeune homme trouverait à dire pour continuer cet échange Ô combien divertissant.
« A vrai dire peu m'importe ! Je suis sûr que, puissante dans les faits ou devenir, nous trouverons à nous occuper et satisfaire. »
La jeune femme laissa éclater un rire cristallin définitivement divertie et amusée par l’esprit de Jaekar. Elle n’oubliait pas, évidemment, les mises en garde et la réaction de Daenyra, qui ne se trompait jamais et n’avait eu guère l’air d’apprécier ce qu’elle avait vu de lui. Pourtant, malgré l’image que ses apparitions publiques semblaient renvoyer, Elaena aimait jouer avec le feu.
« Nous savons tous deux que tout le défi réside dans la capacité à s’émanciper de l’influence paternelle… Pour exister. Vivre pleinement. Je ne suis pour l’instant vouée qu’à agir pour le compte du mien. Serais-je à la hauteur lorsqu’il s’agira d’exister sans son influence… Seul l’avenir nous le dira… »
Elaena s’approcha à nouveau de Jaekar, laissant son flanc caresser la pierre à mesure qu’elle glissait pour finalement s’arrêter à quelques centimètres du jeune homme.
« Et qu’en est-il de toi, fils de Valerion… Souhaites-tu rester le fils de ton père, ou l’ambition d’un jeune homme pourrait-il le mener à réclamer une place entière dans le monde. Une place hors de l’ombre. Et Jaekar est-il à la hauteur ? »
Reprenant la question formulée par le jeune homme quelques minutes auparavant, Elaena donnait l’impression de simplement donner suite à la joute verbale dans laquelle ils s’étaient lancés à corps perdus depuis leur premier regard ce soir-là. Il n’aurait cependant pas pu être plus inexact que d’affirmer qu’il n’y avait là que la légèreté d’une discussion badine. Bien sûr son ton se faisait séducteur, bien sûr la proximité de leurs corps ajoutée à la pénombre donnait à la scène des airs de prélude sensuel. Pourtant, la question n’aurait pu être plus sérieuse. Elaena ne connaissait que trop la frustration d’être l’enfant d’un homme puissant, mais elle avait toute la légitimité de son nom. Jaekar Veltheon était fils bâtard, à moitié valyrien seulement, et il avait pour le moment dédié sa vie à la cause de son père au détriment de la sienne. Il avait bien des talents, allait-il réellement rester l’homme de main d’un père qui ne semblait pas même disposé à lui offrir la famille Veltheon ?
Invité
Une lueur lascive s'alluma dans les yeux d'Elaena lorsqu'elle le rassura sur l'expertise des mains de la nouvelle chef de file des Tergaryon. Il n'avait pas connu son illustre père, pas tout à fait enterré certes, et il rencontrait pour la première fois sa fille. Si Daenyra avait ravi son cœur, ce fut son glaive et sa langue qu'Elaena sut lui prendre. A défaut de pouvoir jouer de l'un ou de l'autre pour le plaisir, il donnait libre cours à son esprit affûté et son caractère taquin. Jaekar aimait déstabiliser et choquer mais plus encore, il adorait avoir un interlocuteur digne de de lui.
Malgré tout, le jeune homme en vint presque à regretter de voir cette comparaison tourner autour de leurs pères respectifs. Jaekar avait d'autres idées en tête qu'imaginer le regard désapprobateur accentué d'un étrange sourire satisfait de Valerion. Une ombre passa sur son beau visage alors qu'il repensait aux crimes commis au nom des Qoherys et des Veltheon. Des actes qu'il ne pouvait pas revendiquer, encore moins en tirer une certaine fierté. Malgré tout, Jaekar le faisait pour sécuriser son héritage et pour satisfaire son père. Il n'était pas heureux mais au moins, il était en paix. A moins que Valerion ne se décide enfin à prendre son courage à deux mains et le déshériter, Jaekar savait qu'il resterait fidèle à son père. Si sa mère avait su aimé et servir l'homme, son fils le ferait bien volontiers pour honorer sa mémoire.
Vivre de l'ombre d'un autre est une chose, vivre dans son ombre en est une autre. On murmure le nom de la belle Elaena dans la belle société de Valyria. Tu n'es pas la fille du Tergaryon mais bel et bien un individu.
Si l'amertume transpirait dans la voix du bâtard au sang impur, il le cachait sous un sourire à toutes épreuves. Jaekar avait depuis de nombreuses années accepté ses origines. Seule sa place au sein de la société valyrienne formait une brèche, une faiblesse dans la carapace et l'identité qu'il s'était forgé au fil du temps. Quand à la question de si il serait à la hauteur, Jaekar aurait été plus que prompt à le démontrer.
Je ne suis pas le fils de Valerion Qoherys.
La voix rauque de Jaekar s'accompagna d'un pas en avant. Son corps frôla celui d'Elaena tandis qu'une main se glissait insidieusement le long de sa hanche pour remplir le creux des reins de la jeune femme. Sa dextre caressa distraitement la joue de son interlocutrice tandis qu'il la regardait droit dans les yeux. Il avait beau avoir grandi parmi les Valyrien, l'exotisme de leurs yeux améthyste excitaient toujours ses sens. La proximité de son corps avec celui d'Elaena ne devait par ailleurs laisser aucun à ce sujet à la jeune femme.
Je ferai ma place par mes compétences, mon charme et mon talent. L'ombre me plait bien pour le moment, en particulier avec toi avec mes côtés.
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Elaena laissa un sourire poindre sur ses lèvres, elle était un individu, elle le savait bien sûr mais le savaient-ils tous ? Cela faisait quelques jours à peine qu’elle avait été propulsée à la tête de la faction mercantiliste, au Sénat, et déjà de nombreuses voix s’élevaient pour contester sa légitimité. Pouvait-elle sincèrement les en blâmer ? Parmi ceux-ci se trouvaient Baelor Cellaeron et Echya Odenys, deux poids lourds de la faction et qui avaient, des années durant, travaillé à défendre ses intérêts. Elaena ne pouvait que comprendre la frustration de ces deux bêtes de politique qui avaient gagné leur place et qui voyaient à présent une jeune fille être placée par son père à un rôle si convoité. Ainsi, beaucoup de ceux qui la suivaient aujourd’hui le faisaient car ils avaient été assurés de la présence continue de Vaegon à la tête des affaires de la faction. Sa fille en serait le visage, mais le maître resterait Vaegon. N’était-ce pas cela, vivre dans l’ombre de son père ? Pourtant, elle le sentait, Elaena était capable de se montrer à la hauteur de la tâche. Elle se savait inexpérimentée, mais elle avait confiance en ses capacités, peut-être à tort, seul l’avenir serait capable d’apporter une réponse satisfaisante à ces questionnements.
« Je ne suis pas le fils de Valerion Qoherys. »
Elaena avait voulu répliquer, mais le corps de Jaekar se rapprochant d’elle eut pour effet immédiat de la distraire. Le jeune homme était hardi, c’était un fait. Son corps qui frôlait celui de la jeune femme était chaud, non pas du fait de son sang en partie Valyrien, autre chose entretenait la flamme intérieure du Veltheon. Il laissa glisser sa main, du bout des doigts, sur les hanches de la jeune femme qui ne se recula pas. Elle ne connaissait pas Jaekar, du moins n’avaient-ils eu que très peu d’opportunités de se parler, mais elle savait déjà qu’il était un homme de défi. Il était de ces hommes qui voyaient dans le corps d’une femme tant un objet de désir, de dévotion, qu’un trophée à remporter. Pourtant, il suffisait souvent d’un rien pour que ces hommes se laissent volontiers conquérir, devenant le trophée, le chassé et non plus le chasseur. La main qui se déposait dans le creux des reins d’Elaena était douce mais ferme, elle prenait possession de cette partie de son corps comme certaine qu’elle lui appartenait, pour un temps du moins. Son autre main, loin d’être inactive, se porta à la joue de la jeune femme, ses doigts caressant avec douceur le derme rougi par la fraîcheur du soir.
« Je ferai ma place par mes compétences, mon charme et mon talent. L'ombre me plait bien pour le moment, en particulier avec toi avec mes côtés. »
La ruse était efficace. Elle l’était d’autant plus qu’elle se portait sur un corps depuis quelques jours délaissé par un frère préoccupé par autre chose que leur proximité. Ainsi, les sens d’Elaena répondaient-ils, malgré elle, à la caresse savamment dirigée du jeune homme. Elle qui fuyait bien volontiers ces rapprochements, prenant le risque de s’exposer à l’opprobre de tous en ne s’adonnant pas aux libations rituelles de la société valyrienne, se surprenait à vouloir y céder. C’était simple : son corps le demandait, son esprit le repoussait. Il y avait ce besoin terrible d’être touchée, d’être appréciée, ce manque créé par l’absence de Maekar, mobilisé au Sénat pour une loi qui serait bientôt votée, mais il y avait aussi la terrible pression de ses responsabilités, la fatigue et la lassitude de ne plus être qu’esprit pour une femme résolument sensuelle. Si elle était honnête, il y avait également dans la balance l’avantage que représentait le fait d’avoir Jaekar Veltheon de son côté. Elle oubliait un instant les mises en garde de Saerelys, la réaction de Daenyra, et s’autorisait à être un corps avide de sensualité entre les mains d’un autre prêt à la lui offrir, mais également un esprit calculateur, pensant à ce que le jeune homme qui lui faisait face pourrait lui permettre d’accomplir.
Alors, tant pour mettre fin à ses hésitations que pour le pousser, lui aussi, dans ses retranchements, la jeune native d’Oros poussa son corps plus avant. Alors que déjà leurs deux poitrines avaient-elles commencé à s’effleurer, elles se retrouvaient collées l’une à l’autre. Elaena laissa son souffle s’échapper pour caresser la peau du cou de Jaekar, quelques centimètres au-dessus de sa bouche. D’un geste provocateur, elle déposa sa main sur celle du jeune homme pour la faire glisser, lentement, centimètre par centimètre, du creux de ses reins à son postérieur.
« Tu l’as dit pourtant, Jaekar, je suis vouée à la lumière. »
Sa voix, suave, intensifiait encore davantage la chaleur de son souffle et sa caresse sur la peau du jeune homme. Se hissant sur la pointe des pieds, prenant appui sur la poitrine de son interlocuteur, Elaena approcha sa bouche de son oreille.
« … Mais qui sait, peut-être pourrais-je avoir besoin de tes compétences. Peut-être, tous les deux, pourrions-nous user de nos talents pour trouver notre place. »
Reposant ses pieds à plat sur le sol, Elaena plongea son regard dans celui de Jaekar, retirant sa main de celle qui se trouvait à présent sur ses fesses sans qu’elle ne cherche à l’y déloger. Comptait-elle honorer les Dieux avec le jeune homme ce soir ? Sans doute pas. La bataille que menait son cœur contre ses instincts était loin d’être terminée. Mais elle avait quelque chose en tête, et qui pouvait savoir où ça la mènerait ?
« Tu n’es pas que le fils de Valerion Qoherys. Mais au même titre que je dois ma place à mon père, tu es dépendant du tien. Oh je sais que tu n’aimes pas que je te dise cela, Jaekar, mais n’est-ce pas là une vérité ? L’ombre te sied, certes, mais la lumière t’ira à merveille. Alors que feras-tu lorsque ton père aura décidé de se remarier ? Que feras-tu lorsqu’un héritier Qoherys viendra au monde ? Je peux t’aider. Je peux te donner accès à des sphères dans lesquelles ton père ne t’a encore jamais fait pénétrer. Je peux t’aider à sécuriser ton avenir par un mariage prestigieux. Et toi, tu peux m’aider à sécuriser une place que l’on cherche à me ravir. »
Elaena approcha son visage de celui de Jaekar cette fois, effleurant sa lèvre inférieure des siennes sans pour autant concrétiser ce qui représentait la promesse d’un contact charnel.
« Tu ne peux renier ton père, tout comme je ne peux renier le mien, mais nous pouvons toujours montrer à la vieille garde qu’ils ne pourront plus nous réduire au silence. Nous pouvons montrer, à tous ceux qui, aujourd’hui, dirigent la société valyrienne, qui en dictent les règles, parfois absurdes, comme celles qui voudraient qu’un sang mêlé, qu’une femme, ne peuvent se hisser au plus haut, que leur place devrait être dans l’ombre que… »
Cette fois elle plaçait ses mains sur les joues du jeune homme, forçant leurs regards à se mêler avec plus d’intensité que jamais, leurs corps à se caresser et leurs fronts à se toucher.
« … Issa vīlībāzma jaelzi, vīlībāzma pōnta'll emagon. »
Si c’est la guerre qu’ils veulent, ils l’auront.
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Jaekar ne connaissait pas Elaena. Il n'avait jamais qu'entendu parler de la fille des Tergaryon et son caractère avenant. Jusqu'à courtiser son époustouflante soeur, Jaekar n'avait jamais adressé un seul mot à un membre de la famille. L'Andal n'avait que peu d'affinité avec les soldats, bien trop heureux de dégainer leurs longues pointues pour compenser ce qui leur manquait sous la toge. L'amour et son art ne consistaient pas à porter des bracelets de force tout en s'huilant le corps comme un éphèbe, ni même pas à simplement s'agiter sur son amante. L'excitation des sens, le charme et le pouvoir des mots étaient le véritable attrait d'une relation.
Refroidi par la réaction de sa sœur, et curieux de goûter à son caractère, Jaekar craignait qu'Elaena soit aussi chaste et prude que Daenyra. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle se pencha en avant pour écraser sa poitrine contre celle du jeune homme. Ce dernier sentit son souffle s'accélérer en même temps qu'il s'étonnait de l'étonnante fermeté des seins d'Elaena contre son corps. Sa toge cachait des merveilles insoupçonnées à n'en pas douter. Des merveilles qu'il eut bientôt l'occasion de toucher autant des doigts que du regard alors que sa main venait s'égarer sur le postérieur, fort rebondi d'Elaena, guidée par Virgile lui-même. Seule une légère crispation sur la courbe délicate trahit le désir de Jaekar alors qu'il écoutait sa nouvelle amie.
« … Mais qui sait, peut-être pourrais-je avoir besoin de tes compétences. Peut-être, tous les deux, pourrions-nous user de nos talents pour trouver notre place. »
Tu n'as pas idée de mes talents.
Le souffle brûlant d'Elaena près de son oreille hérissa le poil de Jaekar qui réprima un frisson tandis que sa nuque le brûlait soudainement. Il n'avait que trop conscience de la chaleur des mains d'Elaena contre son torse et de son corps si près. La conversation prenait une tournure des plus intéressantes. Il n'attendait pas un tel numéro de charme de la part de la Sénatrice. Que des femmes délaissées par leurs maris s'intéressent à son charme exotique, qu'il puisse faire tourner la tête aux jeunes cadettes soupirant d'amour, Jaekar l'acceptait comme un fait. Il savait également que l'intérêt d'Elaena puisait ses racines ailleurs.
« Tu n’es pas que le fils de Valerion Qoherys. Mais au même titre que je dois ma place à mon père, tu es dépendant du tien. Oh je sais que tu n’aimes pas que je te dise cela, Jaekar, mais n’est-ce pas là une vérité ? L’ombre te sied, certes, mais la lumière t’ira à merveille. Alors que feras-tu lorsque ton père aura décidé de se remarier ? Que feras-tu lorsqu’un héritier Qoherys viendra au monde ? Je peux t’aider. Je peux te donner accès à des sphères dans lesquelles ton père ne t’a encore jamais fait pénétrer. Je peux t’aider à sécuriser ton avenir par un mariage prestigieux. Et toi, tu peux m’aider à sécuriser une place que l’on cherche à me ravir. » Les lèvres d'Elaena frôlèrent celle de Jaekar, fantôme d'un baiser évanescent et déjà oublié. Le jeune homme ne réagit pas malgré la sécheresse de sa gorge. « Tu ne peux renier ton père, tout comme je ne peux renier le mien, mais nous pouvons toujours montrer à la vieille garde qu’ils ne pourront plus nous réduire au silence. Nous pouvons montrer, à tous ceux qui, aujourd’hui, dirigent la société valyrienne, qui en dictent les règles, parfois absurdes, comme celles qui voudraient qu’un sang mêlé, qu’une femme, ne peuvent se hisser au plus haut, que leur place devrait être dans l’ombre que… »
Ainsi frappait Elaena. La famille, le pouvoir et surtout l'ambition étaient des choses sensibles pour Jaekar. Des faiblesses qu'il maîtrisait peu mais dont il était parfaitement conscient. Il ne pouvait que féliciter la sénatrice de savoir frapper si fort et si vite. Se laissant approcher, Jaekar plongea ses yeux dans le regard étonnant de la belle. Il pouvait comprendre ce qu'elle souhaitait et, déjà, son esprit travaillait à comment lui offrir autant de plaisir que le désir de ses pensées. Son père apprécierait de voir son fils s'allier avec les Tergaryon, au détriment des Cellaeron ou encore des Odenys. Valerion cherchait à protéger son trône doré de la plus haute tour du Sénat et Jaekar était son bouclier des ombres. Mais au delà de l'intérêt des Qoherys, Jaekar pouvait gagner beaucoup pour lui.
Elaena Tergaryon. dit dans un souffle le jeune homme en affirmant sa prise sur la croupe de la belle, la forçant à se coller contre lui. Tu devrais apprendre à ne pas titiller d'une lance un sanglier comme dirait le peuple de ma mère.
A ses mots, Jaekar repoussa délicatement Elaena contre le mur et sa main libre se glissa le long des jambes de la sénatrice pour frôler cette partie sensible, cette zone d'équilibre parfaite et si sensible. L'épaisseur de sa toge ne manquerait pas de lui ôter une partie du plaisir et de la frustrer au même qu'il l'était. D'une simple caresse, mais ferme, il remonta le long de son ventre, passa tel une ombre sur ses seins pour mieux attrapa son menton. Jaekar plongea son regard droit dans celui d'Elaena et se pencha en avant, frôlant à son tour les lèvres de la sénatrice, sans jamais les honorer comme il se devait.
Tes paroles sont comme le miel du vin dont on se délecte tant. Nourris moi encore de ces doux mots en me donnant plus à réfléchir. Quel plaisir serait-ce de moucher mon père et ses amis qui nous regardent de haut. Je ne peux qu'imaginer, et me délecter, du regard d'un Baelor sous le choc ou encore du dégoût peint sur le visage d'Echya... Ah Elaena, tes pensées me promettent autant que ta beauté et ton corps. Mais ce ne sont que des mots. Qu'as tu à vraiment me proposer ? Je te suivrai... qilōni jaelagon se lyks, mazverdagon ziry syt vīlībāzma
Sur ces mots de sagesse, Jaekar ne laissa pas à Elaena le temps de répondre et l'embrasse fougueusement.
*Qui veut la paix, prépares la guerre
Sénatrice
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Miroir :
Age du personnage : 25 ans
Titres et Métier : Sénatrice - chef officiel de la branche d'Oros de la famille Tergaryon
Mariage : Célibataire
Statut du Sang : Mêlé
Elaena avait fait un pari. Elle s’était engagée dans un jeu dangereux dont elle croyait maîtriser les règles. Là est toute la caractéristique de la jeunesse, persuadée d’avancer dans le monde avec raison alors qu’elle ne fait que courir. Il aurait été infondé de dire que Jaekar n’avait rien d’attirant, il avait tout d’un jeune homme tout à fait apte à ravir le cœur des demoiselles de la péninsule. Cependant, Elaena voyait bien au-delà du simple physique avenant de son camarade. Sous ses airs de jeune princesse, la jeune femme tentait de tisser une toile politique à même de la protéger, et Jaekar Veltheon pouvait être un élément important de celle-ci. Seulement voilà. Alors qu’elle s’était imaginée maîtriser la situation, amusée de voir Jaekar éluder ses questions et se retrancher dans une attitude tout à fait propre à ceux qui reculent, il ne lui fallut guère longtemps pour constater qu’elle avait surestimé ses capacités.
« Elaena Tergaryon. »
La jeune femme hoqueta légèrement alors que la main de Jaekar prenait plus fermement possession de ses fesses.
« Tu devrais apprendre à ne pas titiller d'une lance un sanglier comme dirait le peuple de ma mère. »
Prenant progressivement conscience de la situation qu’elle venait d’instaurer, l’esprit d’Elaena s’éclaircit progressivement, les vapeurs d’alcool le délaissant peu à peu. Elle devait décider et vite de la tournure qu’elle pouvait envisager pour la suite des événements. Avait-elle l’intention de partager les heures dévotes avec Jaekar ? Pouvait-elle s’imaginer lui céder ce soir au profit d’une ambition politique qu’elle n’était pas même certaine de maîtriser tout à fait ? Elle n’eut guère beaucoup de temps pour peser le pour et le contre, déjà elle sentait la chaleur du corps de Jaekar s’éloigner du sien, et le contact froid du mur contre la peau de son dos la fit frissonner. Elle ne sut identifier quoi de la pierre contre sa peau, ou de la main du jeune homme qui se balader sur sa jambe, lui avait coupé le souffle, mais il lui sembla soudain manquer d’air. En prise avec le frisson d’une peau caressant la sienne et l’impression de perdre tout à fait la maîtrise de la situation, la jeune femme ne quitta pas pour autant le regard du jeune homme. Sans doute jouait-il au même jeu qu’elle, et sans doute essayait-il de reprendre la main haute sur ce qui se révélait être une négociation sous des airs de langoureuse rencontre. La main de Jaekar poursuivit son chemin, lentement, effleurant toujours sans jamais posséder, avant de s’emparer du menton de la jeune femme pour posséder son regard. Ce visage qui s’approchait, ces lèvres qui effleuraient, tout ce qui l'entourait plongeait Elaena dans un état second tout à fait paralysant.
« Tes paroles sont comme le miel du vin dont on se délecte tant. Nourris-moi encore de ces doux mots en me donnant plus à réfléchir. Quel plaisir serait-ce de moucher mon père et ses amis qui nous regardent de haut. Je ne peux qu'imaginer, et me délecter, du regard d'un Baelor sous le choc ou encore du dégoût peint sur le visage d'Echya... Ah Elaena, tes pensées me promettent autant que ta beauté et ton corps. Mais ce ne sont que des mots. Qu’as-tu à vraiment me proposer ? Je te suivrai... qilōni jaelagon se lyks, mazverdagon ziry syt vīlībāzma. »
Durant un court instant, Elaena fut soulagée de voir que la conversation revenait à ses élans premiers : la politique. Elle avait donc réussi à retenir son attention et lui faire entrevoir les avantages qu’ils pouvaient avoir à travailler ensemble. Reprenant une certaine assurance, la jeune femme laissa un sourire éclore sur ses lèvres rougies par le vin. Elle parviendrait à deviser un plan, et elle parviendrait à avoir la main haute sur Baelor, Echya, et tous ceux qui ne rêvaient que de la voir échouer. La jeune femme ouvrit la bouche pour répondre à Jaekar et tenter de le convaincre définitivement des intérêts communs, elle n’eut cependant guère le temps d’exposer le moindre argument avant que les lèvres de Jaekar ne prennent possession des siennes. Elle ne l’avouerait jamais au jeune homme, mais elle fut complètement déstabilisée par ce geste qu’elle n’avait pas envisagé, ni anticipé.
Dos au mur, Elaena repoussa cependant rapidement le jeune homme pour mettre fin à leur baiser.
« Je ne propose pas ainsi mon corps, Jaekar Veltheon, il y a des choses que seules la persistance et la confiance peuvent offrir. »
Elle lui offrit un sourire, maintenant la proximité de leur corps tout en laissant sa main sur la poitrine de l’homme pour garder ses lèvres à bonne distance des siennes.
« Ce que je te propose, c’est de travailler ensemble à créer un futur glorieux pour les gens comme toi et moi. Je ne te propose pas seulement de moucher la vieille garde, de leur prouver que nous sommes à craindre, non… Je te propose de briser l’ordre établi. De briser les règles silencieuses qu’ils ont érigés pour empêcher les hommes comme toi d’hériter pleinement de ce qui leur revient de droit, pour empêcher les femmes comme moi d’étendre leur pouvoir. »
Elle se tut un instant, laissant son regard s’ancrer solidement dans celui de Jaekar.
« Nous ne devons pas seulement les affronter au Sénat et leur montrer qu’ils ne peuvent plus agir sans se soucier de nous, voire même nous nuire… Nous devons tisser, lentement, sûrement, solidement et habilement une toile invisible à leurs yeux. Une toile qui, un jour, se refermera sur eux sans même qu’ils ne l’aient vue se rapprocher. Nous devons écouter, collecter, observer… Gagner en pouvoir en gagnant en connaissance, là est le secret de tout. Nous devons préparer, des années durant, pour frapper le moment venu. »
Ce fut au tour d’Elaena de prendre possession du menton de Jaekar, le serrant sans ménagement avec l’une de ses mains pour empêcher son regard de s’échapper.
« Mais pour cela, nous devons avoir une confiance pleine et entière en l’un et l’autre. Et nous le savons, toi comme moi, la confiance est une denrée rare à Valyria. Alors j’ai deux questions, simples et décisives : me suis-tu ? Et, si tel est le cas, comment parvenir à nous faire confiance ? »
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