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Des nouvelles d’en bas.Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1027, mois 4.

Il y avait ce jour particulier entre tous, aux yeux des Novices du Temple de Vermax. Ce jour où, alors que certains leurs aînés se rendaient à Valyria, les enfants qu’ils étaient encore pouvaient profiter d’un peu de réconfort, parfois d’une pause bien méritée de quelques heures pour ceux et celles qui avaient terminé leurs corvées comme il se devait. Profiter de ces quelques heures pour lire ce qui leur plaisait, pour jouer discrètement à ces jeux de dés que les plus chanceux étaient parvenus à se procurer d’une manière ou d’une autre, quand il ne s’agissait pas de jeux tracés à la craie, afin de n’en laisser aucune trace une fois qu’ils s’en seraient lassés. Pour d’autres, il s’agissait également du jour où les lettres reçues de leurs familles et de leurs proches leur étaient remises. Du moins, s’ils s’étaient montrés méritants.

Du haut de ses douze ans, Maesella faisait partie de cette catégorie. Assise en tailleur dans son lit, une petite planche posée sur ses genoux en guise d’écritoire, la jeune fille laissait glisser son écriture sur un fin feuillet, que la Prêtresse qui prenait soin de son enseignement lui avait octroyé. D’un haussement d’épaules, la Novice remit en place le voile grisâtre couvrait son crâne, coulait dans son dos jusqu’à ses hanches, gênant parfois certains de ses mouvements. Plusieurs fois, Maesella s’arrêtait, portant la pointe de plume au niveau de ses lèvres, les caressant de la sorte le temps d’une poignée de secondes. Puis, l’écriture reprenait, inlassablement, jusqu’à la pause suivante. Alors, il arrivait à la jeune fille de lever les yeux au plafond, cherchant parfois vainement ses mots, décidant d’en user d’un autre pour les remplacer.

« Tu me causes bien des difficultés, Rhaedor. » murmura la jeune fille, sa plume caressant désormais sa joue.

Maesella était pourtant coutumière d’un tel exercice. Du haut de ses douze années, la jeune fille pouvait se vanter de traduire déjà quelques paragraphes écrits dans des langues pourtant différentes de la sienne. Bien sûr, elle était aidée dans une telle tâche. Mais les faits étaient là. En cet instant, elle peinait à trouver ses mots dans cette langue qu’elle parlait pourtant depuis sa plus tendre enfance. Il fallait dire que la nouvelle qui lui avait été transmise était d’importance. Rhaedor Nohgaris, son cousin le plus précieux, était prêt à entrer au Collège. A devenir Novice tout comme elle pouvait l’être au Temple de Vermax.

Une bonne nouvelle, dans les faits. Les Dieux avaient ordonné les choses ainsi et devaient se satisfaire de voir leurs volontés exécutées. Et pourtant, Maesella peinait à faire part de son soutien, à faire part à son cousin de la joie qui était la sienne en apprenant une telle nouvelle. A croire que son âme y voyait là une quelconque raison de se troubler. La jeune fille poussa un léger soupir, déposant finalement sa plume dans une pièce de bois rainurée qui se trouvait sur sa table de chevet. Quant à la planche, elle trouva sa place sous son lit, à défaut de meilleure place, le feuillet se trouvant toujours sur celle-ci, tenu en place par de légers poids de fer. Elle reprendrait sa tâche plus tard. Fort était de constater que la jeune fille n’avait pas la tête à réfléchir à une tâche pourtant si simple.

Se levant finalement de son lit, Maesella s’étira avant de remettre en ordre sa chevelure et son voile. De quelques mouvements de mains, la jeune fille chassa également les plis qui couvraient sa robe tout aussi grisâtre que son voilage. Se jugeant présentable, bien que seule à cette heure de la journée dans le dortoir, la Novice s’approcha de la fenêtre qui perçait le mur. L’après-midi était encore jeune et ses tâches ne la rappellerait pas avant que la nuit ne soit tombée. D’ici-là, il lui faudrait avoir achevé cette lettre, si elle voulait que cette dernière puisse trouver Rhaedor avant son départ.

« A moins que tu sois déjà parti ? songea Maesella, son coude appuyé sur l’appui de fenêtre, alors que sa main retenait l’une de ses joues. Trouveras-tu le temps de me répondre, là où tu te trouves ? »

Du Collège, Maesella ne savait que ce que tout bon Valyrien se devait de savoir. Bien sûr, il lui était arrivé de se trouver en compagnie de ce Mage que les Nohgaris avaient hébergé par moments, afin qu’il puisse veiller aux premiers apprentissages de Rhaedor. Mais c’était là tout. Aurait-il le temps de lui écrire, avec tout ce qu’il aurait à apprendre ? Maesella laissa échapper un soupir. C’était donc ça. Voilà donc le problème qui était le sien... Qui retenait sa main et son esprit, alors que la Novice tentait de répondre à son cousin. Peut-être que cette réponse qu’elle écrivait serait la dernière qu’elle enverrait. Peut-être même que Rhaedor n’aurait pas le temps de s’y pencher comme elle pouvait le faire en cet instant… Peut-être qu’il trouverait plus d’intérêt dans la Magie que dans l’écriture qu’ils pouvaient partager…

Alors, la Novice laissa échapper un nouveau soupir, détournant son regard de la fenêtre. Ses prunelles se posèrent alors sur ce lit qu’elle venait de quitter. Sur ce lit qui dissimulait tout son nécessaire à écriture. Maesella se devait de répondre. Peut-être était-ce l’une des dernières fois qu’un tel fait se produirait. Alors, Maesella revint s’asseoir dans son lit, récupérant sa planchette et sa plume. Que sa main se hâte, dans ce cas. Rhaedor se laisserait d’autant plus rapidement, si son esprit n’y mettait point du sien.




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Des nouvelles d’en bas.Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1027, mois 4.

Il y avait de ces heures que Maesella passait seule, loin de ses comparses. Les langues étaient un art complexe. Un art qu’il fallait parfois pratiquer avec, pour seule compagnie, sa Prêtresse référente. Assise devant elle, Rhaena tenait un parchemin à la main. De ses lèvres s’écoulaient des phrases dans une langue peu commune, pour les Valyriens. Car il s’agissait-là de Yi-Tien. Un dialecte pour lequel la jeune fille s’était prise d’intérêt, peu de temps après son arrivée au Temple de Vermax. Une légende, comme la Novice avait pu en retranscrire bien d’autres au cours de son apprentissage. Ces contes avaient pour avantage d’être simples à comprendre, simples à traduire.

Du moins, en temps normal.

« Voilà une erreur que tu ne ferais pas en temps normal, Maesella. »

La voix de Rhaena ne put que sortir la jeune fille de ses pensées. La Prêtresse trouvait là, à ses côtés. Alors, Maesella leva sa plume, observant davantage le feuillet qui se trouvait devant elle. Il s’agissait là d’une traduction d’un texte Yi-Tien. Le dialecte le plus courant, cet Empire lointain en comprenant des dizaines, si ce n’est d’avantage. La traduction d’un texte mythologique, traitant d’un marin qui aurait découvert une marmite magique, capable d’exaucer tous ses vœux. Une marmite qui lui fut volée par son frère, semblait-il, qui la perdit dans la mer sans pouvoir arrêter le dernier vœu qu’il lui eut fait. Celui de créer du sel, afin de conserver la pêche qu’il venait de faire. Du sel qui se répandit dans les eaux, les salant.

« Je… Je te prie de m’excuser, Prêtresse Rhaena. Une marmite, une meule… Les signes sont proches, bien que ce n’est pas dans mes habitudes de faire une erreur à ce sujet. Cela ne se reproduira plus.
- Une erreur des plus excusables, Novice. répondit doucement la Prêtresse. Ton esprit divague, semble-t-il.
- Hélas, tu dis vrai. Mais oublions cela. Je vais me ressaisir. Reprenons. »

Le ton de la jeune fille s’était fait plus empressé. Les traits de Rhaena s’étaient faits plus inquiets, Maesella n’avait pu que le remarquer. Tout allait pour le mieux. Du moins n’avait-elle rien à apprendre à sa Prêtresse référente. Rhaedor persistait à s’imposer dans son esprit, alors même que la réponse à sa lettre avait quitté le Temple il y a de cela quelques jours. Malgré ce fait, il lui arrivait encore de songer à son cousin. A se demander, encore et encore, si elle recevrait une nouvelle réponse de sa part. A tenter de se rassurer quant au fait que son entrée au Collège ne marquerait pas la fin des liens qu’ils pouvaient partager.

« Arrêtons-nous là pour aujourd’hui. proposa finalement Rhaena, voyant que son élève était arrivée à la fin du conte. Je te demanderai d’en traduire un autre pour la prochaine fois. Sans doute le trouveras-tu plus inspirant. »

Maesella ne répondit pas immédiatement, affairée à nettoyer la pointe de sa plume. Plume qui rejoignit son nécessaire à écriture, que la jeune fille fit disparaître dans son sac après l’avoir refermé. Rhaena déposa alors un nouveau feuillet devant elle. L’écriture familière de la Prêtresse s’écoulait sur le morceau de parchemin. La Novice plissa les yeux, tâchant de déchiffrer les premières phrases du nouveau conte qui lui incomberait de traduire.

« Une histoire d’amour. commenta simplement la jeune fille, levant son regard améthyste en direction de la Prêtresse.
- Pousse ta lecture plus loin, Novice. Mais en un autre temps. L’heure de la prière approche, et toi comme moi nous ne voudrions pas arriver en retard. »

Maesella acquiesça, observant encore quelques instants le feuillet. Il s’agissait-là encore de
l’une de ces histoires d’amour interdite comme il en existait tant qu’importe les pays, qu’importe les gens qui pouvaient y vivre. La séparation de deux Êtres car les Dieux ne pouvaient souffrir de les voir ensemble.  La jeune fille ne put qu’esquisser un sourire. Ce choix de conte n’était là que le fruit du hasard. Et pourtant, Rhaena n’aurait pas pu mieux choisir son futur objet d’étude. Au-delà d’une certaine affection, innocente et amicale, c’était bien l’écho, d’un contrecoup, d’une séparation quelque peu de douloureuse. Une séparation à laquelle la Novice s’était cependant toujours attendue. A laquelle elle pensait s’être faite à l’idée.

« Ne faisons pas attendre Vermax. » songea la jeune fille, pliant le feuillet.

Récupérant ses quelques effets personnels, Maesella se leva, emboîtant le pas de la Prêtresse Rhaena. Prier. Voilà une chose qui lui ferait le plus grand bien. Profiter du silence, uniquement brisé par de discrets instruments parfois venu du bout du monde. Profiter de cette heure de prière pour demander à Vermax de la guider comme elle l’avait toujours fait. Peut-être également la prier de veiller sur Rhaedor également ? Quitter le Foyer pour le Collège n’était-il pas une forme de voyage également ? Un voyage dans l’inconnu, comme celui qu’elle avait pu vivre en entrant comme Novice au Temple de la Douzième Flamme ?




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Des nouvelles d’en bas.Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1027, mois 4.

La nuit était tombée, sur le Temple de la Douzième Flamme. Chacun s’affairait aux dernières tâches qui lui incombait. Aussi, si la vie s’était faite plus discrète, elle était toujours présente. Certains membres du clergé resteraient éveillés une partie de la nuit également, priant tandis que leurs comparses trouvaient refuge dans les bras de Gaelithox. Quelques serviteurs erraient également dans les couloirs, allumant quelques torches, remplaçant celles qui étaient usagées, rallumant les chandelles placées aux pieds des deux statues de la Déesse, ôtant les offrandes de chairs et de fruits dont l’odeur laissait désormais à désirer.

Plusieurs fois, la jeune fille croisa également ces personnes venues de l’autre bout du monde. Si certaines semblaient avoir été tirées de leur sommeil, d’autres restaient alertes, divaguant dans les couloirs avec une certaine forme d’habitude. Maesella appréciait la quiétude qui régnait la nuit, en ces lieux. Seuls quelques bruits de pas résonnaient dans les couloirs, vides de monde alors qu’ils fourmillaient de vie le reste du temps. S’approchant d’une jeune servante qui peinait à atteindre une torche presque éteinte, Maesella s’approcha d’elle. Sur la pointe des pieds, la Novice n’eut aucun mal à saisir l’objet. Reposant les talons au sol, la jeune fille tendit la pièce de bois à la servante, qui la remercia dans un murmure, craignant de briser le silence qui régnait.

La torche rallumée, Maesella se dressa à nouveau sur ses orteils, remplaçant la torche en place d’un simple geste. S’inclinant devant la servante, qui lui rendit son geste, la jeune fille reprit sa marche. Elle aurait dû dormir, à cette heure-ci. Ou tout du moins, rejoindre les dortoirs et ne plus en bouger jusqu’au lever du soleil. L’appel de la prière avait cependant été plus fort. Engoncée dans ses vêtements gris, la jeune fille fut tirée de ses pensées par deux autres personnes qui avançaient dans sa direction. Une mère et son enfant, semblait-il. Toutes deux étaient vêtues dans la plus pure mode Andale. Sans doute la famille d’un marchand de passage.

«  L’Etranger. Il est là.
- Amanda, que vous ais-je dis à ce sujet ? répliqua la femme, à l’attention de la fillette.
- Mais il est là ! » rétorqua la petite, sa voix se cassant dans ce qui semblait être un sanglot.

Maesella fronça les sourcils, alors que l’enfant la pointait du doigt, tremblante. Elle ?L’Etranger ?  Ressemblait-elle donc à ce point à la Mort, ainsi vêtue ? La jeune fille ôta alors son voilage grisâtre, découvrant ainsi sa chevelure argentée aux yeux de la fillette. Cela suffirait-il à la rassurer ? Au vu de la mine terrorisée de l’enfant, ses efforts étaient vains, semblaient-ils. Vains à un point tel que la mère de la petite Andale ramena sa fille contre elle, lui masquant en partie le regard dans ses jupes. Esquissant un sourire pour le moins gêné, son regard bleuté se posa ensuite sur la Novice, tandis qu’elle s’excusait.

« Je te prie de ne pas prêter attention à sa réaction, jeune fille. Ma petite Amanda craint ce qui se cache dans l’ombre, comme tous les enfants. Elle ne pensait pas à mal et je pensais que lui faire prendre l’air serait appréciable, après le cauchemar qu’elle a fait.
- Pauvre petite que voilà. répondit Maesella, son regard mauve se posant sur l’enfant, tremblante. Je t’en prie, va. Tout cela est déjà oublié. Que Vermax vous protège, toi et ta fille.
- Que la Jouvencelle guide tes pas. » ajouta l’Andale, reprenant sa marche.

A ces derniers mots, Maesella ne peut qu’esquisser un sourire. Glissant à nouveau sa chevelure d’argent sous son voilage, la Novice reprit sa marche. L’incident était déjà oublié, lorsqu’elle se glissa dans l’une des principales pièces du Temple. Il s’agissait d’un vaste atrium, jouxtant plusieurs couloirs, l’un d’entre eux donnant sur l’entrée de la demeure de Vermax. C’était ici que tous un chacun pouvait vénérer Vermax, lui faire part de quelques présents, lui glisser quelques mots. Au centre d’une petite aire, délimitée par des murs de marbre, se trouvait, en haut d’une volée de quelques marches, une statue de la Déesse. Encapuchonnée dans un manteau de pierre, tenant dans sa main droite une balance et dans l’autre, un bâton de marche, Vermax se présentait ainsi aux voyageurs et aux commerçants de passage.

Maesella inclina poliment la tête, saluant les deux gardes qui veillaient sur la statue et sur son aire. Ces derniers ne cherchèrent pas à la retenir, ne la questionnèrent pas sur la raison de sa présence en ces lieux, l’habit de Novice qu’elle portait suffisant à attester de sa fonction. C’est la tête toujours baissée que la jeune fille entra dans l’aire sacrée, adressant une prière muette en direction de cette Déesse qui lui était donné de servir. Sur le sol couvert de dalles et de pierres et de marbre, une large mosaïque s’étalait, créant une vaste carte de la péninsule et de ses plus proches voisins. Une mosaïque qui s’étalait depuis un arbre de pierre, figé, fossilisé.

« Quand tu chercheras un endroit où me vénérer, cherche le lieu sur lequel mon bâton a frappé. Là, tu bâtiras ma demeure. Là, tu accueilleras ceux et celles qui me serviront. Là, tu parleras toutes les langues de ce monde, tu frapperas l’or, l’argent et les autres métaux. Va, à présent. Va et trouve. Va et tu seras le premier de mes serviteurs. » répéta doucement la jeune fille, sur le ton de l’habitude.

Le Temple de Vermax avait été bâti autour de cet arbre, issu du bâton de marche de la Déesse. Le centre de ce Temple. Le centre de leur demeure, des points cardinaux. Un arbre fossilisé aux branches couvertes de rubans colorés sur lesquels pendaient des petites feuilles de parchemin. Des prières, des noms de personnes parties au loin. Des noms écrits dans diverses langues, bien que le valyrien restait majoritaire pour des raisons évidentes. Délicatement, Maesella ôta le ruban noué autour de son poignet. Un nom de plus à ajouter. Un moyen d’apaiser ses pensées, d’apaiser ses nuits. Se mettant sur la pointe des pieds, la jeune fille noua le ruban à l’une des branches de l’arbre, prenant le soin de ne point frôler les autres feuillets. Ne pas brusquer d’autres noms. Ne pas les arracher. Sans quoi, jamais la Déesse ne pourrait veiller sur ces personnes parties au loin.

« Grande Vermax, accorde ta protection à mon cousin pour ce jour et pour ceux à venir. Veille sur lui et sur ce voyage qu’il s’apprête à accomplir pour suivre ce Destin que vous lui avez tissé, toi et les tiens. Veille sur lui pour que, le moment venu, il nous soit rendu grandi. Veille sur lui comme tu veilles sur les nôtres partis au loin, découvrant de nouvelles terres, de nouveaux horizons. Grande Déesse, toi qui parle toutes les langues de ce monde. Toi qui en connais les moindres recoins. Voici l’humble complainte de cette jeune fille que tu choisis pour te servir. »

Agenouillée le temps de sa prière muette, Maesella se redressa. La tête toujours pieusement inclinée, la Novice quitta l’aire, souhaitant une douce nuit aux gardes. Ses pas la ramèrent à son dortoir, où elle délaissa sa toge du jour pour une simple tunique. Personne ne semblait avoir remarqué son absence. Toutes dormaient paisiblement, en ces lieux. Alors, la Novice se glissa à son tour dans sa couche. L’heure était avancée et l’office de la nuit débuterait dans peu de temps. Il lui restait donc plusieurs heures avant d’assister au lever du jour. Plusieurs heures pour prendre du repos.

Apaisée.




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