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Daemon Tyvaros
Daemon Tyvaros
Le Tortionnaire

Qui te rend service, compte sur un retourLe Premier Serpent et le Dragon bicaméral

L’Elgrabar, Quadrant Sud de Valyria -  An 1066, mois 12

La sombre silhouette élancée de l’Elgrabar projetait une ombre sur les vastes bâtiments blancs abritant les fonctionnaires de la République. Proche du quartier où logeait la noblesse valyrienne, la prison ressemblait à n’importe quelle tour de la capitale et il fallait parvenir à passer l’épais et haut mur d’enceinte qui la ceignait pour découvrir un usage fort différent. Tel une coquille d’œuf percée par le haut, le mur était construit en ogive et son faîte se rapprochait fortement de la tour. D’une blancheur immaculée, il n’offrait aucune prise quelconque à de potentiels acrobates voulant entrer ou sortir du complexe carcéral. En son faîte, une unique lame d’acier valyrien brut acéré courait tout le long du mur, attendant de pouvoir découper tout personnage assez inconscient pour tenter une évasion de ce côté-là.

Si le mur d’enceinte était terminé, les travaux continuaient encore à l’intérieur de l’Elgrabar pour la rendre inviolable et digne de la République. Appuyé sur sa canne de bois noir au pommeau d’argent, Daemon Tyvaros étudiait les plans aux côtés du fonctionnaire du Sénat chargé de la supervision de la construction. Le chantier était presque terminé ; la cour était encore emplie de matériaux de construction, de tas de sable pour le mortier et de larges briques grises, mais c’était pratiquement tout. Les ultimes préparatifs à l’intérieur concernaient les cellules destinées aux prisonniers de marque : de véritables appartements plus ou moins luxueux selon la gravité du crime.

L’Elgrabar était né de la volonté de la République de se doter d’un nouveau pénitencier au cœur de la capitale et de l’esprit de Daemon pour asservir puis garder sous contrôle de vastes groupes de personnes. Engoncé dans des habits à la coupe discutable et aux couleurs ternes qui témoignaient d’une crainte de commettre un impair de style, le Serpent ne conservait que la qualité des matériaux pour proclamer son statut de nouveau riche. Sa tunique noir et argentée avait été achetée à la hâte et son velours ne permettait pas de dissimuler l’urgence de la course. Daemon lui-même sentait bien qu’il n’était pas encore entièrement entré dans le personnage auquel il souhaitait désormais s’identifier. Il n’avait pas encore trouvé de logement définitif et louait un hôtel particulier à quelques rues de la future prison ; cela lui empêchait de recruter du personnel dévoué et compétent ainsi que de renouveler véritablement sa garde-robe. Il restait un soldat enrichi, il faudrait plus que de beaux vêtements pour le faire accepter par les monteurs de dragons qui se revendiquaient descendants des Dieux. À défaut de pouvoir débuter ses présentations officielles avec l’élite valyrienne, il se concentrait sur l’ustensile qui serait fondamental à sa montée au pouvoir.

La sécurité autour du chantier était assurée par les Fils du Feu restants. Après le sac de Meereen et la fortune amassée par la compagnie mercenaire, la plupart des vétérans avait choisi ce moment pour prendre leur retraite. Amputée de sa colonne vertébrale, la compagnie s’était retrouvée bien moins attrayante que jadis, malgré ses douze éléphants soigneusement parqués en dehors de la cité. Daemon avait concédé à sa seconde, la Ghiscarie Sozlana Zhadhik, de confier un travail permanent aux hommes restants afin qu’ils soient en mesure de conserver un revenu. Faute de mieux, l’Elgrabar s’était transformé en base des Fils du Feu, leurs boucliers et bannières décorant les lieux de leurs couleurs. La jeune femme balafrée avisa Daemon d’un hochement de tête.

« Daemon, tu ferais bien de te retourner car je crois qu’une princesse nous rend visite. »

Un sourcil haussé par une circonspection certaine, Daemon se retourna pour voir pénétrer dans la cour intérieur un ensemble bigarré de notables et de gardes en arme. À leur tête approchait une jeune femme vêtue de manière riche et dont les vêtements soulignaient la respectabilité et l’influence. Un pas derrière elle suivait un homme d’âge mûr bien qu’incertain qui semblait épier tout ce qui se déroulait autour de lui. Le regard d’airain du Tyvaros se déposa sur la jeune femme sans parvenir à la reconnaître. Elle ne devait pas avoir trente ans mais marchait comme si elle était maîtresse des lieux, arborant un maintien et une expression qui ne laissait aucun doute possible sur l’importance qu’elle se donnait – et sur celle dont elle disposait véritablement. Daemon se retourna pour leur faire face, laissant derrière lui la table avec les plans et le fonctionnaire sénatorial. Il fit un pas en avant et planta sa canne devant lui, y déposant ses deux mains. Son regard glacial se posa sur l’homme qui accompagnait la jeune femme. Maelion Velnarys était l’un de ses contacts privilégiés au Sénat et il avait longuement échangé avec lui lorsqu’il était venu quémander – et obtenir – l’appui de Vaegon Tergaryon pour récupérer le mandat pour gouverner la prison. Il lui adressa un salut du chef sans pour autant le quitter des yeux. Au vu de la déférence avec laquelle il évoluait derrière la jeune beauté valyrienne, Daemon suspectait qu’il devait s’agir de quelque notable souhaitant contrôler l’avancée des travaux. Sans se démonter, Daemon fixa la nouvelle arrivée avant de lui adresser la parole d’un ton peu amène.

« J’imagine que j’aurais dû m’attendre à une telle visite. J’espère que le seigneur Maelion a vanté les mérites de ce que nous bâtissons ici car le Sénat peut dormir sur ses deux oreilles. Je suis Daemon Tyvaros, sois, ma Dame, la bienvenue à l’Elgrabar. »

L’Elgrabar, "la Flèche" en langue valyrienne, un nom qui correspondait parfaitement à la vision du projet de Daemon et à l’aspect qu’aurait la prison une fois achevée et débarrassée de ses échafaudages qui s’accrochaient à ses flancs.


Elaena Tergaryon
Elaena Tergaryon
Sénatrice

Qui te rend service, compte sur un retourLe Premier Serpent et le Dragon bicaméral

L’Elgrabar, Quadrant Sud de Valyria -  An 1066, mois 12

« Elaena… Elaena ? »

La jeune femme ne bougeait pas. Le premier instinct de Maelion Velnarys aurait été de la secouer, craignant que la demoiselle ait subit le même sort que son père sans pourtant en réchapper. Pourtant, un mouvement presque imperceptible de la tête vint à le rassurer. Il avait quitté Elaena à une heure relativement tardive de la nuit, la jeune femme avait insisté pour rester quelques minutes après lui, terminant sa lecture d’un énième rapport sur les recettes mensuelles des exportations en direction de la Rhoyne. Ce n’était pas la première fois que la jeune femme insistait pour rester tard dans le majestueux bureau qu’elle occupait au Sénat. Son conseiller n’y voyait guère d’inconvénient, elle était après tout bien plus en sécurité ici qu’entre les murs de son propre palais. La sécurité entourant le bureau de celle qui avait été confortée dans son rôle de cheffe de file des mercantilistes.

L’homme ne s’était cependant pas attendu à la voir ainsi, endormie à même son bureau, le visage déposé délicatement sur une pile épaisse de papiers en tout genre, ses cheveux défaits la recouvrant et formant un halo autour de son visage. C’était un crève-cœur de devoir la réveiller, il se doutait qu’elle n’avait guère dormi, mais le devoir n’attendait pas. Il fallut encore quelques secondes pour qu’Elaena ouvre finalement les yeux. La lumière lui semblait aveuglante et elle tenta de s’en protéger en déposant la paume de ses mains sur ses yeux. Elle prit quelques minutes pour retrouver ses repères. Etait-elle au Sénat ? N’était-elle donc pas rentrée cette nuit ? Elle leva finalement les yeux vers Maelion qui la regardait avec un sourire à peine dissimulé.

« J’imagine que nous sommes le matin… Je n’arrive pas à croire que je me suis endormi ! »

Maelion sourit et lui laissa quelques minutes pour retrouver ses esprits. Elaena s’échappa quelques instants dans l’une des pièces attenantes, elle se passa un peu d’eau fraîche sur le visage, elle en accueillit avec joie le contact vivifiant. Elle tenta par la suite de mettre de l’ordre dans ses cheveux, aucun miracle ne serait réalisé ce matin, elle souhaitait simplement être visible. Elle prit la parole à la seconde où elle passait la porte.

« Je n’ai plus la tête à rien, peux-tu annuler mes rendez-vous de la journée ? Je vais rentrer au palais et terminer mes devoirs là-bas. »

Elle ponctua sa phrase d’un sourire moqueur montrant là toute son autodérision. Il y avait du vrai au fond, elle se sentait parfois comme une étudiante, comme retrouvant les précepteurs de son enfance qui tentaient de la faire se concentrer lorsqu’elle ne souhaitait rien de plus que courir, danser et chanter.

« Tu as un impératif que tu ne peux déplacer aujourd’hui, tu voulais rencontrer Daemon Tyvaros, l’homme que ton père a aidé à obtenir la concession pour la prison. »

Là était la différence, si elle avait été une enfant, sans doute Elaena aurait-elle protester, arguant qu’elle avait bien mieux à faire, en cette belle journée, que rendre visite à un obscur gardien de prison. Seulement, elle n’était plus une enfant et cet obscur gardien de prison n’était pas sans importance. Elle connaissait la dette de l’homme envers son père, il était important que l’homme sache que la dette avait changé de propriétaire. Elle doutait que l’accueil soit chaleureux, elle connaissait les hommes du Sud comme sa poche, son père en était un, et ils avaient une tendance toute naturelle et non forcée à la prendre de haut… quand ils ne souhaitaient pas la prendre tout court. Puisqu’il fallait y aller Elaena se contenta de hocher la tête. Elle avait le temps de rentrer au palais, prendre un bain et s’habiller en conséquence. Tout homme ou femme politique le diraient : le costume avait toujours son importance.

***

La tenue choisie était simple mais elle démontrait, par sa richesse et les symboles de pouvoir qu’elle arborait, que celle qui la portait n’était pas n’importe qui. Il n’y avait là pas de fanfreluches, cela aurait été déplacé au sein d’une prison, au contraire, la robe était simple, mêlant une fine soie et mousseline. La demoiselle portait quelques bijoux, mais ils n’avaient rien d’ostentatoires, un œil aiguisé seulement aurait pu en deviner l’infinie préciosité. En définitive, si Daemon Tyvaros était un connaisseur, il saurait qui lui rendait visite, sinon… et bien cela donnerait à Elaena d’importantes informations au sujet de celui que son père avait aidé.

L’elgrabar était un bâtiment remarquable, tant par sa conception que par la couleur éclatante de sa pierre. Elaena s’était imaginer que la prison serait un endroit sombre et lugubre, elle n’en avait pas suivi le chantier, mais elle constatait avec surprise qu’il n’en était rien. La sécurité semblait d’ores et déjà bien assurer et les hauts murs d’enceinte pourraient faire frémir tout prisonnier conduit en leur sein. Ainsi, voilà l’œuvre de Tyvaros. Bientôt c’était l’homme qu’Elaena apercevait. Il n’avait rien de semblable aux hommes qui entouraient la jeune sénatrice au quotidien. Il semblait s’être habillé avec la peur panique d’être remarqué. C’était chose aisée pourtant en ces lieux, alors que tout rayonnait et que la lumière se reflétait sur la paroi claire de la pierre, Tyvaros était mal à l’aise dans ce costume fade et trop petit qu’il ne parvenait pas à faire sien. Alors qu’elle était presque suffisamment proche pour que commence les salutations, elle remarqua que le regard de l’homme était davantage fixé sur Maelion, les deux se connaissaient bien et sans doute s’accrochai-il à cette figure familière pour ne pas prendre ses moyens. Elaena comprit sans peine qu’il n’avait aucune idée de son identité.

« J’imagine que j’aurais dû m’attendre à une telle visite. J’espère que le seigneur Maelion a vanté les mérites de ce que nous bâtissons ici car le Sénat peut dormir sur ses deux oreilles. Je suis Daemon Tyvaros, sois, ma Dame, la bienvenue à l’Elgrabar. »

Son ton était froid, presque… hautain ? Derrière elle, Maelion déjà se tendait, prêt à intervenir mais peu enclin à le faire avant que la jeune femme ne réponde d’elle-même. Il ne savait que trop les conséquences de la fierté blessée de la native d’Oros. Elaena avait l’habitude de ce genre d’interaction mais il était rare que ce ton provienne d’un ancien rien du tout dont le veston menaçait de tomber en pièce s’il se risquait à éternuer. Cependant, Elaena avait été élevée en femme du monde, et c’est donc avec grâce qu’elle lui rendit son geste de la tête, un sourire aux lèvres.

« Je te remercie de cet accueil pour le moins… chaleureux. J’ai eu de nombreux échos positifs au sujet de ton travail, il me fallait voir cela de mes propres yeux. C’est, après tout, mon rôle. »

N’attendant pas que son interlocuteur lui propose d’entrer, Elaena se dirigea vers l’intérieur de la prison, dépassant sans un regard Tyvaros. La jeune femme avait fait le choix de ne pas dévoiler son identité, elle n’était pas de ceux qui se cachent derrière un nom. Tyvaros finirait par trouver, Elaena se plairait à dispenser quelques indices au long du chemin, et dans le cas contraire il serait toujours temps de le détromper. Elle trouvait intéressant de jauger son attitude avec une femme qui n’aurait, à priori, pas la position qu’avait Elaena. Le pouvoir changeait les gens, pas seulement ceux qui en disposaient mais également ceux qui le côtoyaient. A la suite de la demoiselle, une partie de ceux qui l’avaient accompagnée étaient restés à l’intérieur, quant à Maelion il s’était lancé à sa suite, entrant dans les lieux aux côtés de Tyvaros.

La visite allait se révéler plus intéressante que ne l’avait prévu Elaena.



Daemon Tyvaros
Daemon Tyvaros
Le Tortionnaire

Qui te rend service, compte sur un retourLe Premier Serpent et le Dragon bicaméral

L’Elgrabar, Quadrant Sud de Valyria - An 1066, mois 12

Daemon Tyvaros ne partageait guère le souhait de s’entendre avec tout le monde. Pourtant, s’il avait ses griefs contre la noblesse valyrienne, il aspirait dans le même temps à en faire partie. Cette ambivalence était dangereuse et pouvait se retourner contre lui. Sa fortune nouvellement acquise, mais pas éternelle, lui donnait une assurance à laquelle s’opposait le flegme aristocratique de ceux qui tenaient Valyria depuis des siècles.

La nouvelle venue agissait un tel naturel qu’il ne pouvait s’agir qu’une dame-dragon, mais elles étaient nombreuses et Daemon ne les connaissait pas toutes. Elle devait faire partie, selon ses suppositions, de l’entourage politique de Vaegon Tergaryon. L’homme était aussi riche que politiquement significatif et Daemon trouvait normal qu’il ne se rendît pas en personne sur le site de l’Elgrabar pour en vérifier son avancée. Se fiant à son instinct de déduction qui ne le trompait que rarement, Daemon considéra qu’il était face à l’une des sénatrices loyales au père Tergaryon. Enfin… « il était face » étant alors une figure de style car la jeune femme de pas même trente ans se dirigeait déjà vers l’intérieur de l’édifice en travaux comme s’il avait toujours été sien. Daemon pivota sur sa canne et claudiqua à sa suite.

A l’intérieur, le futur pénitencier était encore largement en travaux. De nombreux étais de bois consolidaient des murs où le mortier, encore frais, ne leur permettait pas de tenir debout. Rapidement, ils montèrent dans les étages où rien n’était encore construits. Ils s’arrêtèrent sur un large palier uniquement desservi par quelques escaliers de pierre de taille et une plus large ouverture donnant sur une vue assez dégagée au centre de laquelle la tour de Drivo occupait une bonne partie de l’espace. Le futur bureau de Daemon se situerait ici, car il considérait que sa responsabilité serait de rester présent. Tandis que le reste du groupe s’égayait autour de l’espace ou continuait la visite ailleurs, Daemon s’approcha d’Elaena – dont il ignorait toujours l’identité – pour lui parler.

« Comme vous pouvez le voir, ma Dame, les opérations progressent tout en étant encore loin d’être terminées. J’espère que vous transmettrez un avis positif sur la situation au sénateur Tergaryon. Car c’est bien en son nom que vous venez ici, n’est-ce pas ? J’imagine mal Maelion Velnarys représenter les intérêts d’un autre. »

Daemon posa son regard sur Drivo. Il ne siègerait jamais au Sénat et n’en caressait de toute manière aucunement l’intention. Cette ambition, il la réservait pour ses descendants, lorsque ceux-ci parviendraient à se faire membres à part entière de la noblesse-dragon et qu’ils gagneraient leur place dans le Quadrant Ouest. Il aimait cependant entretenir cette illusion auprès de ses interlocuteurs qui s’imagineraient alors savoir ce qu’il désirait secrètement.

« Vous verrez bientôt surgir de nouvelles cellules destinées à un public plus… rare. Ceux dont le statut ne permet pas un placement dans une prison classique pourront être envoyés ici. Ils seront surveillés mais traités avec les égards dûs à leur rang. Je vous assure que la République n’aura pas à rougir de cet investissement. Et quant à moi, n’hésitez pas à rappeler à monseigneur Tergaryon combien j’ai en tête la faveur que je lui dois pour m’avoir soutenu dans cette entreprise. »

C’était là le pacte difficile du début de la carrière de Daemon dans cette nouvelle vie qu’il souhaitait se bâtir. Il fallait dorénavant pouvoir rembourses ses dettes auprès des Tergaryon, des Arlaeron et des Tyvaros. Ceux qui avaient soutenu son initiative et lui avait décroché cette charge de la part du Sénat comptaient sur Daemon pour leur apporter un retour sur investissement. La faveur était inévitable ; les familles qui savaient le mieux manier cet outil décuplaient leurs richesse et influence. Les Tergaryon comptaient sans doute parmi les membres de cette catégorie car ils avaient atteint le sommet.

Ils étaient parmi les plus riches de toute Valyria, et sans doute parmi les familles les plus riches d’Essos. Daemon avait tiré un grand orgueil à se savoir désormais associé à leur nom, car il rejaillissait sur son initiative et l’Elgrabar était ainsi marquée du sceau de noms aussi puissants qu’évocateurs à Valyria et ailleurs. Aujourd’hui, le Tyvaros se targuaient de ces alliés. Il craignait simplement que ceux-ci ne se retournent contre lui à un moment où il serait en position de faiblesse. Lorsque l’on dansait avec de tels fauves, mieux valait rester vigilant.

« Et si vous venez m'apporter une piste exploratoire me permettant d'imaginer comment je pourrais prouver au sénateur Vaegon ma reconnaissance dans cette affaire, je vous écoute avec attention. »



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