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Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
Prêtresse

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Divine correspondanceMaerys Qohraenos & Mesella Nohgaris

Temple de Tyraxès à Valyria & An 1066, Mois 12

Chère Cousine,

Je te prie d’excuser mon silence ma douce cousine. J’aurai souhaité pouvoir t’écrire mais mon clergé et les mages m’ont fortement conjuré de garder le lit. Ma blessure au bras a mis du temps à guérir. Sans doute est-ce là la marque de l’âge. Fort heureusement, j’ai pu quitter le temple de Tyraxès de Mhysa Faer au bout de trois semaines et j’ai enfin retrouver celles et ceux qui ont dû prier avec ardeur pour nous tous. Je vous écris alors depuis mon cher temple Tyraxès à Valyria. Ma chère Eraenys m’y a accueilli avec bonheur et soulagement. J’ai bien lu dans son regard qu’elle était fort heureuse que je sois revenue et qu’elle n’ait plus à tenir en partie du haut de sa petite taille le temple de Tyraxès.

Ma chère cousine, comment te portes-tu ? Es-tu, toi aussi retournée dans ton temple mère de Vermax ? Je crains que ton état fût semblable au mien et je prie la déesse pour qu’il ne soit pas pire. Dis-moi sans détour si tu as souffert de cauchemars et si nos combats face à ces êtres étranges ne t’ont pas laissé trop grandes blessures.

Mais ce n’est pas uniquement pour cela que je t’écris chère Maesella. Depuis que mon corps va mieux, je ne cesse de songer à la vision que nous à confier Caraxès. J’ai lu plusieurs fois les flammes pour interroger Tyraxès. Et je suis soulagée qu’elle se soit enfin ouverte à moi. J’ai revu dans les flammes ce dragon au-dessus de la mer mais ce n’était pas la bataille de Mhysa Faer comme si c’était en un autre temps. Je ne sais exactement ce que Tyraxès a voulu me confier. As-tu interrogé Vermax à ce sujet ?

Ma chère cousine, as-tu aussi eu vent de certains dires au sujet de la mort de ce pauvre ambassadeur d’Andalos ? Parle-t-on à ce propos ? Je crains que cet incident ait bien plus de conséquences sur notre chère République. J’espère que Tyraxès pourra se livrer à mes questionnements lors de mes lectures de flammes prochaines.

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De Tyraxes à Vermax.Maerys Qohraenos et Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1066, mois 12.

Ma tendre cousine,


Mon cœur s’est gonflé de joie en voyant qu’une lettre de ta part m’était parvenue.  Ainsi, ma lettre précédente ne te sera pas restée sourde bien longtemps. Ainsi, Tessarion t’a rendue la santé. De cela, je ne peux qu’être rassurée, plus encore en te sachant de retour en ta demeure. Hélas, je n’ai guère eu plus de chance que toi. Mes blessures ont mis davantage de temps à s’effacer que je n’avais pu l’imaginer jusqu’alors.. Un fait qui n’a pu que me plonger dans une certaine langueur. Dans une certaine mélancolie également, comme tu dois t’en douter. Il n’est guère bon pour les Enfants de Vermax de rester alités de trop. Cela n’amène que flétrissures dans nos chairs et dans nos âmes.  Je suis cependant restée sous la férule avisée des Mages qui prenaient soin de moi.

Fort heureusement, au bout d’un mois, leurs conseils et leurs recommandations n’étaient plus dignes d’entraves, à mes yeux. Cela fait plusieurs semaines que j’ai retrouvé les murs protecteurs du Temple de la Douzième Flamme. Comme je comprends ton soulagement d’avoir retrouvée ta chère Eraenys. Un pareil sentiment m’a traversée, lorsque Prêtres, Prêtresses et novices se sont pressés à ma rencontre, lors de mon retour. Je ne pensais pas que la Douzième Flamme pourrait tant me manquer, moi qui ait passé tant d’années sur les routes, à patauger tantôt dans la boue, tantôt dans de la poussière rubiconde. Et dire que je dormais parfois à même le sol, dans l’humus. Ma tendre cousine, je te prie de m’excuser. Ne prête donc pas attention à mes vagues à l’âme. Ils ne sont que le signe que mon esprit est désormais clair, loin des brumes médicamenteuses qui l’ont tenu en respect jusqu’à récemment.


Apaise ton cœur, Maerys car mes blessures n’auraient pu me tenir loin de ces voyages qui me sont si chers. Même Naela n’aurait pu arriver à un tel but. Son regard embué de larmes n’a pu que me toucher, alors que me devais de quitter Valyria, où j’avais fait une halte de quelques jours pour retrouver les miens. Hélas, les Mortels ne peuvent contraindre les Enfants des Dieux que nous sommes. Je garderai quelques cicatrices de cette épreuve que nous avons traversée, c’est là un fait avéré. J’en possédai déjà bien d’autres, plus discrètes certes, mais elles ne sont que la preuve de mes victoires. Il est vrai que les plus récentes restent douloureuses, malgré les soins des Mages. Sans aucun doute est-ce là le fardeau de toutes les blessures récentes. Je saurais les oublier, un jour ou l’autre.


Je t’en prie, Maerys, prend garde à toi et ménage-toi. Le Rêve de Caraxes ne remonte qu’à une poignée de mois, et je crains les effets que des lectures du feu trop intensives pourraient avoir sur toi. Tyraxes a besoin de sa Fille Aînée. Tes Prêtres et Prêtresses ont besoin de leur Sœur, tout comme tes novices ont besoin de leur Mère. Je ne comprends que trop bien ton besoin de réponses, de même que les interrogations qui peuvent empoisonner ton esprit. Peut-être même suis-je l’une des mieux placées pour les comprendre dans toute leur ampleur. Hélas, nous ne restons que deux Mortelles, bénies des Dieux certes, mais des Mortelles tout de même. Nous ne pouvons présumer de nos forces, ou de celle de notre sang.


J’ai bien entendu interrogé les flammes, à ce sujet. Rhaedor m’a cependant conseillé la prudence, comme je t’en fais la demande. Hélas, je ne fais que revoir encore et toujours la même scène, comme si elle avait rubéfiée mon âme… Ce dragon… Aucun enfant d’Aegarax n’a péri au cours de la guerre, si ce n’est ceux de nos regrettés ambassadeurs, les Dieux aient leurs âmes. J’en ai l’absolue certitude. A moins qu’il ne s’agisse d’un dragon autrefois lié à l’un des nôtres qui serait retourné à l’état sauvage ? Je ne saurais te l’affirmer ou te l’infirmer, ma chère cousine. Mon instinct me souffle cependant qu’il s’agit d’autre chose. Ghis n’aurait pas osé s’en prendre à un Enfant du Feu, aussi jeune puisse-t-il être. S’ils ont les armes pour cela, la main d’œuvre leur manque, de même qu’une flotte assez conséquente pour mener un tel but. Si cette vision est une fenêtre sur le futur et non pas sur le passé, il m’est impossible de dire s’il s’agit d’un futur proche ou bien plus lointain que ni toi, ni moi, ne pourrons voir.


Les Andals… Ma pauvre Maerys, j’ai eu bien des troubles à contenir, à mon retour au Temple de la Douzième Flamme. As-tu connaissance de l’organisation sociale des Andals, ma cousine ? Laisse-moi t’en faire le récit. Si Andalos est la cité la plus puissante, et dispose du plus grand territoire, d’autres princes et roilelets y vivent également, ayant la jouissance de leurs propres terres, de leurs propres domaines. Si la mort de l’ambassadeur Arryn n’a pu que les choquer, nombreux et celles qui craignent bien d’autres conséquences que la colère de son royal frère. Les tensions politiques sont mauvaises pour le commerce, comme tu dois le savoir. Et pour bien d’autres choses encore… Je ne saurais t’en apprendre davantage pour le moment. J’ai pu maintenir le calme en la demeure de Vermax mais il me faut encore prendre connaissance de bien des choses pour que cet état de fait persiste.


Que les Dieux veillent sur toi,


Maesella Nohgaris, Grande Prêtresse de Vermax par la volonté des Dieux et des Hommes.




( Gif de sonamhelps.)
Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
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Temple de la Onzième flamme à Vayria & An 1066, Mois 12

Ma chère,

Tu sais bien que nous ne sommes pas tous égo face à nos blessures. Mais je suis heureuse de savoir que tu vas mieux désormais toi aussi. Les mages sont des hommes et des femmes en qui nous pouvons avoir confiance. Ils font toutes et tous du très bon travail et cela me rassure de savoir qu’ils ont veillés sur toi. Je sais que cela n’a pas dû être simple pour toi de rester aliter mais tu as bien fait de les écouter. Qui sait ce que cela aurait fait si tu n’en avais fait qu’à ta tête ? Et je gage que Vermax a préféré que tu restes au calme plutôt qu’elle ne perde l’une de ses Enfants et la première d’entre eux.

O ma chère Maesella, la Douzième Flamme est ta maison et elle te manquera toujours. Nous puisons nos forces en nos demeures chère cousine et cela même si tu voyages. Cela ne me surprend donc guère qu’elle t’ait manqué. Quant à ce que tu as ressentit alors que tous se pressaient pour t’accueillir, je le comprends parfaitement. Ils sont aussi nos enfants comme nous sommes leur guide dans leur parcours et leur vie. En cela toutes les Flammes se ressemblent je crois. Et je prête bien au contraire très attention à tous tes dires ma chère. Ils sont la preuve que tu vas mieux et que tu es toujours aussi humaine. Pauvre Naela, et moi qui devait la voir après le Rêve de Caraxès, voilà que les dieux nous ont joué un bien mauvais tour. Je t’en prie chère cousine, transmets-lui toutes mes douces pensées et toutes mes excuses pour cette absence qui risque de durer un peu encore. Mais je gage que je lui rendrais un jour visite et le plus tôt sera le mieux.

Ne t’inquiète pas trop Maesella, je fais attention à moi. Je sais que le Rêve est encore récent mais tu me connais, je n’aime guère rester sans rien faire. Et cette vision était bien trop vivace et trop clair pour ne point questionner la Déesse. Je m’inquiète pour notre belle Valyria et je n’aime pas la vision que nous a donné à voir Caraxès. Je ne peux m’empêcher de penser que cela était un avertissement venant de nôtre passé et de nôtre futur. Les miens ne cessent de m’implorer pour que je limite mes lectures de flammes. Mais si je ne dois pas pousser mon sang, je ne suis persuadée que mon positon m’oblige à réagir. Tyraxès est la déesse de la guerre tout autant que Vaghar et cette vision était bien celle d’une scène de guerre. Ce n’est pas pour rien qu’elle nous a été présentée, Maesella. Ma cousine, je te rejoins sur le fait qu’aucun des Enfants d’Aegarax n’a péri au cours de cette maudite bataille. Quant à Ghis, ils n’oseront jamais s’en prendre à un dragon. Mais ma crainte est ailleurs. Et si cette scène était un avertissement ? Nous savons toutes les deux que les tensions sont présentes avec nos voisins et désormais cela ne risque pas de s’arranger depuis la mort de l’ambassadeur Andal.

Je dois dire que j’ignore leur organisation et c’est bien pour cela que cela m’inquiète. J’ai bien eu vent qu’ils ont envoyé un nouvel ambassadeur mais je ne l’ai pas encore vu et je n’ai pas encore eu de retour. Je dois dire que je me concentre bien plus sur les prochaines élections, bien qu’en tant que Grande Prêtresse je me dois de rester neutre. Nous savons toutes les deux que toujours les temples seront plus ou moins liés à la vie politique de Valyria. Et Tyraxès a beau être plus sage que Vaghar, elle ‘en demeure pas moins une guerrière féroce lorsqu’il s’agit de protéger les siens et ses prêtres et prêtresses sont à son image. Pour le moment le calme persiste mais je sais que cela peut-être simplement le calme avant la tempête et quelle tempête ! Un jour ils s’éveilleront et ce jour-là je ne suis pas certaine de pouvoir tous les contenir. Je t’en prie, dis m’en plus dès que tu auras d’autres nouvelles. Il faudra peut-être un jour unir tous les Temples pour que le désastre n’envahisse pas les rues de notre chère République et n’embrase pas ces demeures et les cœurs de ses habitants.

Que Vermax te garde ma cousine !

Maerys Qohraenos, Grande Prêtresse de Tyraxès

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De Tyraxes à Vermax.Maerys Qohraenos et Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1066, mois 12.


Ma tendre cousine,


Je crains que ton avis ne soit pas partagé, quant à ceux et celles qui ont été tournés vers la Magie par les Dieux. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu Rhaedor aussi soucieux. Mes blessures et les tiennes y étaient pour beaucoup. Elles ne sont cependant pas les seules raisons de son état. De tels murmures ont aussi du te parvenir, je n’en doute pas. Déjà à Mhysa Faer, bien des personnes n’ont pas masqué leurs doutes. Les Mages sont en ébullition, comme tu dois le savoir, depuis notre accident. Un coupable a été trouvé, semble-t-il. Je ne sais quoi penser de cela. Je dois avouer que j’ai déjà fort à faire, tout comme toi. Il n’a manqué que peu de choses pour que je ne reconnaisse plus mon Temple, à mon retour !


Je ne manquerai pas de prévenir Naela de tes mots. A ce sujet, je ne doute pas qu’elle apprécierait beaucoup de te lire, si tu en as le temps. Cela apaisera davantage ses craintes à ton sujet que mes propres mots concernant ta personne. Ne manque pas de me prévenir, lorsque tu seras de passage à Valyria. Si cela m’est possible, je ferais en sorte de m’y rendre également. Il est toujours plus aisé de discuter de vive voix que de cette manière, bien que l’écriture soit un art fort doux. Cette année est passée à une grande vitesse, depuis le retour de nos armées du front et je ne peux que me rendre compte que je n’ai passé que peu de temps avec les miens. C’est là le fardeau qui est le nôtre. Si les Dieux nous laissent un certain nombre de choix, fort est de constater que la majorité de nos vies est liée à leurs propres desseins. Je suppose que les choses devaient se produire ainsi, que je le souhaite ou non.


Permets-moi d’insister à nouveau. Ton rang ne t’oblige plus à lire les flammes aussi fréquemment que nous pouvions le faire dans nos jeunes années, alors que nous n’étions que des Prêtresses, toi et moi. Tyraxes a besoin que sa fille aînée garde l’entièreté de son esprit. Je ne te demande pas de cesser de lire les flammes. Une personne de ta qualité ne le peut. Cependant, cela n’est pas une raison pour manquer de prudence. Tu es la fille de la Déesse de la stratégie. C’est là la plus grande différence entre Tyraxes et Vhagar, qui plus est. A toi de faire tien les domaines de compétences de ta Déesse, comme tu as pu le faire par le passé. Plusieurs lectures du feu successives ne riment qu’à peu de choses. Les espacer est un conseil que je ne peux que te donner et que j’applique déjà sur ma personne.


Cette vision mérite toute notre attention, il est vrai. Je te rejoins sur le fait que la situation est grave. Ou tout du moins, qu’elle pourrait s’aggraver davantage. J’ai entamé d’autres recherches, afin de préciser mon idée quant à ce qui nous a été montré. Notre histoire s’écoule sur plusieurs millénaires et nous ne disposons point d’écrits sur toute cette période. La mort d’un dragon a pu se produire, par le passé. Un passé dont ni toi, ni moi, n’avons été les actrices. Je veux être certaine d’avoir éliminé toutes les hypothèses probables, avant d’affirmer avec certitude que notre futur sera sombre et empli de terreurs. Pour ce qui est des Andals, j’ai bien quelques bruits de couloirs qui me viennent, de temps à autres. Il ne s’agit cependant que de rumeurs. Comme pour cette vision, je tiens à m’en tenir aux faits, avant de tirer des conclusions. Les prochains mois seront déterminants. Aussi, s’il convient de s’interroger, partir avec des certitudes est tout autant une erreur, à mon sens.

Que les Dieux veillent sur toi,

Maesella Nohgaris, Grande Prêtresse de Vermax par la volonté des Dieux et des Hommes.




( Gif de sonamhelps.)
Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
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Temple de la Onzième flamme à Vayria & An 1066, Mois 12

Maessela,

Cela m’attriste grandement d’entendre que je serais un être bien rare à reconnaître à leur juste valeur celles et ceux pour qui les quatorze ont voulu qu’ils apprennent au Collège des Mages. Seuls les quatorze peuvent juger nos âmes et c’est leur choix de tourner un de leurs enfants vers la magie ou vouloir qu’il consacre sa vie à les prier ou à servir les République en chevauchant les dragons. Telle fut la volonté des quatorze et les Valyriens devraient la respecter. Je m’acharne d’ailleurs à le rappeler à mes protégés et à celles et ceux qui servent Tyraxès. Il est hors de question que le Temple de Tyraxès devienne un champ de bataille. Et je me dois de protéger ma chère Oraya. Elle n’était pas à Mhysa Faer mais je sais que tout ceci la perturbe grandement. Ce qui est certain c’est que je ne la lâcherai pas. Oraya Enys est une mage précieuse et je refuse que le temple de la Onzième flamme s’en sépare. Et puis, je ne peux juger sans preuve les mages pour ce qu’il s’est passé lors du rêve de Caraxès, cela ne serait pas digne de Tyraxès.

Sois certaine qu’une missive te sera envoyée et sera envoyée à Naela si je me rends à valyria. Cela serait un plaisir de la voir comme je te le disais la veille du Rêve de Caraxès. L’organisation d’un grand banquet pourrait être une bonne idée ? Qu’en penses-tu ? Tous nous revoir serait un  moment béni des dieux. Je sais que nôtre rôle nous oblige à faire des sacrifices et que les nôtres ont parfois du mal à le comprendre. Mais n’oublie pas non plus que la communauté des quatorze flammes est aussi notre famille.  Bien sûr, je ne viendrais pas les mains vides mais chargées de présents. D’ailleurs, en parlant de présent, les prêtres et prêtresses du Temple de la Onzième flamme m’ont offert une magnifique chandelle. Ils disent que le marchand leur aurait dit qu’elle permet de se faire davantage entendre des dieux. Peut-être que Tyraxès saura se montrer toujours aussi protectrice envers ses enfants. Je compte instaurer une nouvelle règle au sein du temple et faire en sorte que cette chandelle se transmette de Grande Prêtresse ou Grand Prêtre à partir de ma succession. Cela serait un beau geste tu ne trouves pas ?

Je te promets que j’espacerai mes prochaines lectures de flammes, ma chère cousine. Je ne tiens pas à me mettre à dos la grande Prêtresse de Vermax. Mais tu me connais, j’ai toujours eu du mal à me refreiner quand une cause me tenait à cœur et en ces jours étranges, je suis prête à mettre de côté mon rang pour me dévouer corps et âme à la déesse. Mais je te l’assure, je ferai attention à moi et je suivrai tes conseils au maximum.  Je te remercie pour tes recherches et j’espère que cette vision était bien un rappel de notre passé oublié et non pas un avertissement sur un avenir funeste. La guerre contre Ghis est terminée et je n’aimerai pas que cette vision nous montre le destin des enfants  d’Aegarax.  Je prie la déesse en ce sens.  Je vais mobiliser toutes mes connaissances pour pouvoir t’en dire plus aussi de mon côté lors de ma prochaine missive.

Quant à Andalos, ne penses-tu pas que les Quatorze devrait recevoir la personne qui remplacera le prince Hugor Arryn ?

Que Vermax te garde ma cousine !

Maerys Qorhaenos, Grande Prêtresse de Tyraxès

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De Tyraxes à Vermax.Maerys Qohraenos et Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1066, mois 12.
Ma tendre cousine,


Tu es toi-même en partie Nohgaris. Aussi connais-tu la valeur des Mages qui ont pu naître dans mon, dans notre lignage. Je ne peux croire que leurs contemporains, que Rhaedor, soient des êtres dont il serait recommandable de se méfier. La Magie n’est pas mauvaise par définition. Elle n’est pas bonne pour autant, je te l’accorde. Il faudrait cependant être un vieillard quinteux, ou posséder un esprit gélif, pour la considérer comme diabolique par nature. Elle est avant tout un outil. Un outil qui peut être utilisé par des personnes pouvant avoir des intentions louables ou qui le seraient beaucoup moins. C’est cela que nous devons répéter à nos novices et à nos proches les plus rétifs. Nous pratiquons nous-mêmes une sorte de Magie, qui plus est, et nous avons besoin du Collège pour l’enseigner aux personnes qui dédient leur vie à la prêtrise.


Je ne sais si un banquet serait de bon augure, au vu de la situation que nous vivons. Cependant, je gage qu’une petite réunion nous serait profitable, à tous et à toutes. La nouvelle génération de Nohgaris se doit de rencontrer la nouvelle génération des Qohraenos. Je ferais part de ton idée à Naela, pour avoir son avis, de même qu’à Alyssa. Comme le temps passe vite. Je me souviens encore d’elle, alors qu’elle était dans son berceau. Et dire qu’elle est désormais la Dame du Foyer. Excuse donc cette rêverie de ma part. Même sur le papier, il arrive à mes pensées de se perdre. L’idée de cette chandelle me semble être fort bonne. Il est toujours bon de resserrer les liens entre les générations de Prêtres et de Prêtresses qui s’égrainent. Il me semble que d’autres Temples agissent déjà de la sorte.


Voilà une nouvelle qui me rassure et qui rassure Rhaedor, ma chère cousine. Ton dévouement t’honore, loin s’en faut. Il faut cependant te ménager. La perte d’une Grande Prêtresse nous porterait à tous et toutes un sacré coup. Bien des visions sont en réalité des avertissements, à mon sens. Si Caraxes nous a fait part de telles images, c’est qu’il est encore possible d’éviter le pire. Je le pense sincèrement. C’est pour cela que je recevrai la nouvelle Ambassadrice d’Andalos sous peu. C’est déjà là un miracle certain. Je ne sais s’il s’agit d’une nouvelle chance pour nous, de savoir qu’une autre personne a été envoyée pour maintenir un lien entre nos deux Peuples. J’en aurai bientôt le cœur net, si Vermax le veut.


Je dois avouer que son profil m’étonne quelque peu. Sans doute ne connais-tu que peu les Andals, ma chère cousine. A bien des égards, ils tiennent les femmes dans une toute autre estime que peuvent le faire les Rhoynars ou notre propre civilisation. Elles sont le plus souvent relégués à des rôles auxiliaires, bien que des exceptions existent. Une exception dont je me rendrai bientôt compte de mes propres yeux car c’est bien une femme qui prendra la place de son Altesse défunte. Il me semble qu’elle se nomme Helenys Grafton et qu’elle est la cousine du Roi actuel. Je laisse cependant la politique extérieur à notre Conseil et à notre Sénat.  

Que les Dieux veillent sur toi,

Maesella Nohgaris, Grande Prêtresse de Vermax par la volonté des Dieux et des Hommes.




( Gif de sonamhelps.)
Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
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Divine correspondanceMaerys Qohraenos & Mesella Nohgaris

Temple de la Onzième flamme
& An 1066, Mois 12
peu de temps avant les élections

Ma chère,

Je ne peux qu’être d’accord avec toi. Je ne peux pas croire non plus que les Mages sont des êtres dont  il faudrait se méfier. Tu as raison quand au fait que la magie n’est qu’un outil. Chaque être peut l’utiliser comme il l’entend et nous savons toutes les deux que certains Mages peuvent en avoir une utilisation peu recommandable. Tu connais autant que moi la Sorcière et si je ne peux avoir que du respect pour elle et de la reconnaissance vis-à-vis de ses actions lors du Rêve de Caraxès, je reste fort méfiante envers elle. Je n’arrive pas à comprendre pleinement les agissements de cette puissante mage.  Bien entendu, nous ne pouvons nous passer du Collège et de ses oilles. Je ne cesse de le dire et de le répéter à celles et ceux qui vivent au sein du temple de la Onzième Flamme et je sais que celles et ceux qui officient dans les temples de Tyraxès en font de même. Les Mages nous aident pour apprendre à nos novices la lecture des flammes.

Si nous voulons que les deux générations se rencontrent, il va me falloir que j’envoie quelques missives à mes deux nièces Elaenys et Rhaenys et à leurs enfants. J’espère que Daenys et Baerion pourront se joindre à nous si leur père Lucaedor ne peut quitter le Sanctuaire. Ne t’inquiète point pour tes pensées qui se déversent dans cette missive. Cela est tout à fait normal de parfois les laisser s’exprimer et le fait que tu le fasses en ma présence me touche grandement. Je te remercie ma chère cousine pour ce soutien et je suis plus que ravie que mon idée concernant la chandelle te plaise également. Nous verrons bien si les générations futures perdureront cette nouvelle tradition que je vais instaurer. Mais je ne doute point que les futurs enfants de Tyraxès n’iront pas contre la volonté d’une ancienne Grande Prêtresse.

Je suis navrée Maesella. Je en pensais pas tant t’inquiéter ni inquiéter ce cher Rhaedor. Je ne compte pas non plus quitter le temple de la Onzième Flamme de si tôt. Je crois que ma nouvelle résolution a aussi rassuré mes novices et les Lames de Tyraxès. J’ai bien remarqué qu’elles me regardaient avec un regard plus serein.  Parfois l’avertissement est lisible dans le passé lorsque des erreurs se reproduisent parce que les mortels que nous sommes ne les ont pas comprises. Mais je te l’accorde, nous pouvons sûrement encore éviter la catastrophe que nous a montré Caraxès. D’ailleurs, peut-être que ses prêtres pourront nous aider à en savoir plus. Je doute que nous pourrons y arriver si l’ensemble des enfants des dieux ne s’unissent.

Oh, je suis heureuse d’apprendre que le royaume d’Andalos a envoyé quelqu’un pour remplacer le défunt prince Hugor Arryn. Nous pouvons effectivement croire que les Quatorze nous offre là une nouvelle chance pour que la guerre n’éclate pas entre nos deux pays. En revanche, je suis forte étonnée de savoir qu’il s’agit là d’une femme. Nous n’avions encore jamais eu de femme ambassadrice en provenance de ce royaume. Et en lisant tes lignes je comprends désormais pourquoi. Sa place dans la lignée royale explique peut-être le choix du roi Dareth III. J’ai grand hâte que tu m’en dises plus sur cette femme dès lors que tu l’auras reçue au temple de la Douzième flamme. Je t’en conjure Maesella, laisse donc une chance à cette femme quoi qu’elle fasse. Ce n’est peut-être pas pour rien qu’elle ait décidé de se rendre dans ton temple. Quand à la politique, nous savons toutes les deux que nous y avons bien malgré nous un pied. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai vu des valyriens et des valyriennes venir jusqu’à Tyraxès pour avoir des réponses à des questions bien politiques. Nous ne sommes pas si éloignés de cette vie même si pour le moment aucun des nôtres ne siège au Sénat.

D’ailleurs, ma chère Maesella, dis-moi, tu aimerais faire un peu plus de politique toi ? Tu peux te confier à moi, tu le sais bien.

Que Vermax te garde ma cousine !

Maerys Qorhaenos, Grande Prêtresse de Tyraxès

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Invité
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De Tyraxes à Vermax.Maerys Qohraenos et Maesella Nohgaris.

Temple de la Douzième Flamme & An 1066, mois 12.

Ma tendre cousine,


Je crains que seul le temps sera à même d’apaiser les esprits les plus récalcitrants. C’est là une tragédie que nous avons vécu pendant le Rêve de Caraxes. Il n’y a pas d’autre terme plus adapté. Il y a cependant certaines choses dont j’aimerai m’entretenir de vive voix avec toi. Il arrive à mon esprit de se perdre, de divaguer lorsque je ne suis pas accablée par d’autre tâches. Depuis quelques temps, certaines choses me semblent pour le moins troublantes. Il n’y a pas de terme plus approprié. Mes Lectures du Feu n’y sont pour rien, si c’est là la question que tu te poses. Il ne s’agit que de suppositions, les preuves ne me manquent que trop pour t’en dire davantage sur un tel support. Lorsque tu seras en visite à Valyria, sans doute pourrais-je te faire part de mes pensées. Peut-être même aurais-je eu l’occasion de les préciser.


Fais au mieux pour réunir les tiens, ma chère cousine. Je ne sais que trop bien comme il est complexe de voyager, plus encore lorsque nous sommes en grand nombre. Si ma famille peut profiter des voies célestes pour vous saluer de temps à autre, je ne peux que savoir que l’inverse n’est pas véridique. Naela sera heureuse de revoir ce qui le pourront, de même qu’Alyssa ou Rhaegel. Pour ce qui est des absents, nous leur rendrons visite, lorsque le temps nous le permettra. Pour ce qui est de toi, nous voulons te savoir en bonne santé, Maerys. Si tu dois repousser la date d’un tel voyage, ni moi ni les autres Nohgaris n’en prendront ombrage. Qui plus est, le Rêve de Vermax approche à grands pas. Nous aurons l’occasion de nous y revoir. Tu y es bien sûr la bienvenue, comme les autres Enfants des Dieux et des Déesses.


Je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer cette ambassadrice dont je te parlai dans ma lettre précédente. Les choses se feront cependant, rassure ton cœur à ce sujet. Il m’a été rapporté que son installation à Valyria était désormais chose faite. Il est prévu que nous nous rencontrions sous peu, sans doute peu de temps avant le Rêve de Vermax le temps qu’elle puisse prendre un peu de repos. Pour le moment, je ne peux que m’en remettre à ma Déesse afin que les choses se passent pour le mieux. Seule elle peut avoir une certitude quant à notre entente ou mésentente future. Je ne serais qu’une messagère de Vermax comme je l’ai toujours été. Le Sénat et le Conseil seuls peuvent prendre une décision quant à ce qui se produira ensuite. Mon règne est intemporel, comme le tien. Les affaires des Mortels ne me concernent que peu, du moins tant qu’elles ne concernent pas mes ouailles.


Je m’excuse si cette lettre te semble plus courte que les autres. Les préparatifs pour le Rêve de Vermax vont bon train et je me dois de les superviser comme à mon habitude. De nombreuses unions seront célébrées, cette année. Bien des couples ont été séparés durant ces quatre années de guerre. Aussi, je ne peux que me réjouir de les réunir à nouveau, à ma manière et selon les volontés de ma Déesse.


Que les Dieux veillent sur toi,


Maesella Nohgaris, Grande Prêtresse de Vermax par la volonté des Dieux et des Hommes.




( Gif de sonamhelps.)
Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
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Temple de la Onzième flamme
& An 1066, Mois 12,
Peu de temps après les élections

Très chère cousine,

Voilà que c’est toi qui m’inquiète. Je t’en prie, je te retourne tes conseils et ne peux que t’enjoindre à prendre soin de toi. Le repos sera sans aucun doute ton meilleur allié. Les divagations de ton esprit m’inquiète et je gage que je trouverai rapidement un moment pour me rendre à Valyria. Nous pourrons alors à ce moment-là discuter de vive voix. Nous pourrions également prendre un moment après le Rêve de Vermax que tu présideras, à moins que ton état ne te l’empêche.  Ce Rêve sera un grand moment mais il sera aussi pour toi source de fatigue et si tu as besoin de mon soutien je veux que tu n’hésites pas à me dire. Tu le sais ma chère cousine, ma garde sera la tienne si tu le désires lors de ce Rêve. Je ne saurais tolérer que quelqu’un ou quelque chose vienne mettre à mal la sécurité et la sérénité du Rêve. Il n’y aura pas d’accident comme cela a pu être le cas lors du Rêve de Caraxès.


Maesella, prend garde lorsque tu rencontreras cette nouvelle ambassadrice Andale. Nous ne pouvons être sûre de rien à son sujet ni sur ses réelles intentions. De ce que tu m’as dit elle est la cousine du roi d’Andalos, l’ancien ambassadeur était son frère. Peut-être, et c’est sûrement le cas, considère-t-elle Valyria comme seule responsable de la mort du prince Hugor Arryn. Peut-être qu’elle est ici aussi pour mener vengeance et représailles. Je t’en prie ne reste jamais seule en sa compagnie. Les femmes peuvent être aussi dangereuses que les hommes si ce n’est plus.

Ta réponse est sage, là je lorgne un peu sur les affaires du Conseil et du Sénat. Je sais que ma place est en dehors de la politique des Hommes. Ils passent et nous restons. Mais j’ai toujours eu l’impression que la Déesse Tyraxès ne prend nullement ombrage de mes accointance pour les affaires politiques. Peut-être parce qu’elle est la déesse de la stratégie militaire, de la sagesse et de la paix, autant de chose vers lesquelles sa fille aînée peut amener ceux qui viennent la consulter. Ne te méprend pas, je ne fais que transmettre ce qu’elle me montre à voir. Mais je constate que parfois, et bien plus souvent que je ne l’aurai cru, elle donne des indications en guide de réponse. Elles sont souvent bien nébuleuses mais pour qui sait les percer, ses paroles sont précieuses.
Ne t’inquiète pas ma chère Maesella. La longueur de ta lettre n’efface en rien sa qualité et le bonheur qui m’envahi en te lisant. Cet échange est un pont précieux entre nous et je ne doute pas que tu te donnes corps et âme pour que le Rêve de Vermax soit un moment magique pour tous ces jeunes gens qui se lient enfin pour la vie sous le regard bien veillant des Quatorze. Tant d’entre nous auraient voulu vivre ce moment et ne pourront le faire ave l’être tant aimé que la Harpie leur a arraché ou que Balerion a rappelé à lui.

Saches que la maison Maerion a sollicité le temple de Tyraxès et je me dois moi-aussi prévoir quelques surprises. Je me suis aussi rapprochée une fois de plus de dame Naerya Deltheryon pour les tenues du temple de la Onzième flamme. Cette femme a des doigts de fées.

J’espère te lire rapidement, sinon nous aurons l’occasion de nous entretenir lors du Rêve de Vermax.

Que Vermax te garde ma cousine !

Maerys Qorhaenos, Grande Prêtresse de Tyraxès

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