Maerys descend à la fois des Nohgaris et des Qorhaenos. Si les Nohgaris sont connus pour avoir donné de nombreux prêtres et Grands-Prêtres, les Qorhaenos sont plutôt connus pour leur fortune plus que par leur sang. Les Qorhaenos essaye bien sûr de garder leur sang pur mais leurs femmes sont réputés pour donner naissance à de nombreux enfants et surtout à de nombreuses filles ce qui a poussé la famille a faire plusieurs mariages non incestueux pour les dernières des fratries. L'importance de progénitures féminines dans les rangs de la famille a fait naître la plus tenaces des rumeurs ; celle que les femmes tiendraient d'une main de fer les reines de la famille. Pour tout dire les Qohraenos laisse dire parce que la rumeur n'est pas si loin de la réalité. Les épouses ont toujours eu une influence plus que certaines auprès de leurs époux. Les Qorhaenos viennent d'Elyria au Nord de l'Empire Valyrien ce qui explique sûrement cette place particulière des femmes chez les Qohraenos. La fortune des Qohraenos provient incontestablement de leur lien avec la puissante guilde des orfèvres que la famille a toujours soutenu.
A cause de leur nombreux mariages en dehors de la famille, les Qohraenos n'ont que peu de dragon. A dire vrai les seigneurs et Dames-Dragon sont presque toujours des membres de la lignée principale ou secondaire mais rarement au-delà.

Famille Nohgaris


Famille Qohraenos
Chef de famille : Taedar Qohraenos.
Généalogie détaillée :

• Baerion Qohraenos † (mort de vieillesse.) ∞ Rhaenyria Qohraenos, née Nohgaris (85 ans) surnommée la Matriarche, mage du Quatrième cercle (affectionne la lecture de flamme).

Leurs enfants :

Branche principale :
• Taedar Qohraenos (65 ans, né en 1001), Sénateur ∞ Daenna Qohraenos (63 ans, née en 1003), sa sœur-épouse
Leurs enfants :
→ Maegor Qohraenos (48 ans, né en 1018), Seigneur Dragon (rare chez les Qohraenos), il en garde des séquelles physiques importantes
∞ Jelaesella Qohraenos (46 ans, née en 1020), sa sœur-épouse.
→ Elaenys Qohraenos (40 ans, née en 1026), veuve de son frère Raegar, prêtresse de Vermithor, descendance à définir
∞ Raegar Qohraenos † (Mort accidentelle)
→ Rhaenys au choix, née Qohraenos (38 ans, née en 1028), descendance à définir
Leurs petit-enfants par Maegor :
→ Saerla Qohraenos (28 ans, née en 1038), Mage (cercle au choix).
∞ Taelon Qohraenos (29 ans) son cousin
→ Daelys Qohraenos (26 ans, née en 1040), Prêtresse de Meraxes.
→ Maerya Qohraenos (22 ans, née en 1044), jumelle du suivant, membre de la guilde des orfèvres par mariage.
→ Aegor Qohraenos (22 ans, né en 1044), jumeau de Maerya † (Mort pendant la guerre)

Branche secondaire :
• Lucaedor Qohraenos (64 ans, né en 1002.) ∞ Bhaenys Qohraenos † (morte de fièvre après son deuxième accouchement en 1021), sa sœur-épouse
Leurs enfants :
→ Baerion Qohraenos (46 ans, né en 1020), dit le Jeune
∞ Daenys Qohraenos (45 ans, née en 1021), sa sœur-épouse.
Leurs petit-enfants
→ Taelon (29 ans, né en 1037), leur petit-fils, époux de sa cousine Saerla.

Branche tertiaire :
• Maerys Qohraenos (60 ans), Grande-Prêtresse de Tyraxes ∞ Daelar Qohraenos (Mort de maladie), son cousin éloigné.

Plusieurs filles mortes maintenant, toutes mariée hors Qohraenos. Elles ont pu donner une descendance.

Autres branches possibles par des sœurs de Maerys, Lucaedor et Taedar

Les vagues de la baie des serfs frappaient comme toujours les côtes de l’île forteresse d’Elyria alors que la douleur ne cessait pas dans les entrailles de la dame. La sueur perlait sur son front alors qu’elle hurlait parfois en serrant aussi fort qu’elle le pouvait la main de son époux. De l’autre côté de la porte, ses premiers nés attendaient sans trop savoir ce qu’il se tramait réellement. Le plus grand comprenait plus que son frère et sa sœur. C’était la troisième fois qu’il faisait tout cela et la première fois, sa mère était réapparue, un bébé dans ses bras. Cette fois cela se compliquait. L’enfant ne semblait pas vouloir quitter le ventre arrondit de sa mère et la délivrance tardait mettant en danger la vie tant de l’enfant que de sa mère. Et puis un cri arracha quelques frissons aux enfants. Le silence suivit le dernier cri de la dame. Rhaenyria était épuisée mais l’enfant était là. Elle tarda à pleurer et puis se fut le soulagement de tous. Maerys Qohraenos était en vie et au vu de sa naissance compliquée seules les prières avaient pu la sauver disait-on. Tout juste née et voilà que déjà sa vie semblait liée aux Quatorze ce que la lecture des flammes ne fit que confirmer. Sa mère murmura quelques mots et son père hocha la tête. C’était décidé, elle n’aura pas le choix. Maerys n’avait que quelques heures mais elle vouera sa vie entière à Tyraxes.

La naissance de Maerys fut suivie seulement deux ans après par celle d’une autre fille et d’autres encore. Plus de deux filles pour deux garçons, encore une fois la maison Qohraenos était marquée par un déséquilibre entre les deux sexes de leurs enfants. Mais cela importait peu, Daena et Bhaenys au moins épouseraient leurs frères quant aux autres, elles feraient des mariages en dehors de la famille et cela n’émouvait personne. Depuis toujours la maison Qohraenos avait fait des mariages en dehors de sa maison.  Maerys, elle, fut promise à un des rares cousins encore disponibles, Daelar. Une union qu’elle ne désirait pas spécialement. Non pas que son cousin n’était pas beau, à dire vrai il était assez commun. Mais Maerys apprit à le connaître au fur et à mesure qu’il venait la voir dans les jardins de la demeure Qohraenos. Des visites qui plaisaient de plus en plus à la jeune dame des Qohraenos. La jeune femme vit son rêve de Meleys avec son cousin et la rêvera avec ardeur dès qu’ils le pouvaient.  Mais la jeune femme ne se voua à Meleys pas qu’avec son cousin mais avec beaucoup d’autres jeunes hommes de la ville d’Elyria ou des marchands. C’était que la dame était belle avec ses longs cheveux blonds et bouclés témoin des mariages incestueux que privilégiait tout de même sa maison, faisait chavirer beaucoup de coeur. Et puis sa mère n’était pas n’importe qui. Rhaenyria venait de la grande famille des Nohgaris, un héritage dont était fière celle qui devint novice lorsqu’elle en a eu le droit et surtout l’envie. Car si ses parents en avaient décidé ainsi, Maerys se montra quelque peu revêche à l’idée de vivre dans un temple. Elle entra finalement au temple de Tyraxes à 16 ans deux jours après les noces de son frère Lucaedor avec leur sœur Bhaenys. Ce jour-là, l’adolescente ressentie pour la première fois l’appel de la onzième flamme, elle la jeune fille observatrice qui ne cessait de trouver de nouvelle stratégie pour battre ses frères et sœurs au différents jeux auxquels les enfants Qohraenos s’adonnaient.

Son entrée tardive au temple fut très remarquée. Beaucoup de novices étaient arrivées bien avant elle au temple et pourtant elle ne resta pas bien longtemps dans l’ombre. Elle ne rechignait jamais devant les tâches à effectuer et sa bienveillance n’avait d’égale que sa dévotion à la déesse Tyraxes. Rapidement elle ne cacha pas son aspiration à devenir un jour Grande Prêtresse. Maerys était orgueilleuse et se savait déjà capable d’un tel rôle, il ne lui restait plus qu’à le prouver à tous et surtout à celle qui les dirigeait toutes et tous pour le moment. La jeune femme faisait tout pour se montrer sous son meilleur jour et son regard perçant ne cessait d’observer chaque fait et chaque geste des novices et des valyriens lorsqu’il y avait des cérémonies. Elle priait aussi très tôt le matin la déesse TYraxes alors que les autres novices n’étaient pas encore réveillées faisant preuve d’un zèle presque outrageux. Mais Maerys s’en moquait. Elle savait où était sa place, son devoir et ce qu’elle devait faire pour devenir une prêtresse digne de succéder à la Grande Prêtresse de Tyraxes. Et Maerys gravit les échelons du temple comme on monte un escalier, marche après marche, elle s’élevait petit à petit au sein du temple. Elle donna même quelques conseils avisés à sa supérieure et elle fut appréciée pour cela. Elle quitta néanmoins le temple de Tyraxes quelques mois lors de son mariage avec son cousin et des premiers mois qui suivirent. Car Maerys n’échappait à la tradition des femmes Qohraenos et elle tomba enceinte dès leurs premières nuits ensembles vouée à Meleys. Mais les saignements mirent fin au bonheur et se fut au cœur du temple de Tyraxes et auprès des autres prêtresses qu’elle se reconstruisit pleinement. Daelar ne pouvait pas lutter contre la déesse, malgré tous ses efforts pour soutenir son épouse, la seule qui pouvait réellement l’apaiser était Tyraxes et personne d’autre. Le lien entre Maerys et le temple était plus puissant que les liens du mariage ou du sang c’était une évidence qui sautait au visage de Daelar comme le feu se dresse et danse devant les visages. Alors l’homme se résigna presque à passer toujours en deuxième. Mais il ne passerait pas au-delà. Si sa femme était belle, si elle honorait Meleys avec d’autres lors de cérémonie et s’il trouvait cela parfaitement normal, Daelar exigeait d’être le premier à partager sa couche et le dernier à s’y trouver, qu’importe le nombre d’homme qui pouvaient y passer entre ces deux moments. C’était leur histoire, leur accord et Maerys fit toujours en sorte de le respecter tant qu’il en faisait autant. Elle le savait, chaque jour qu’elle donnait à Tyraxes était un jour où il pouvait faire comme bien il lui semblait, tant que les enfants venaient arrondir le ventre de sa dame et non celui d’une autre ou qu’il ne venait pas agiter sous son nez un enfant bâtard.

Des enfants, Maerys en eut mais aucun ne vécut bien longtemps mis à part trois filles, ses aînées. Elle les maria toutes les trois en dehors de la maison Qohraenos trop peu pourvu en homme à cette génération. Ses filles, c’était tout ce qui lui restait de ses nombreuses grossesses. Et chaque perte fut une épreuve pour la mère qu’elle était. Et comme à chaque fois, elle se réfugia plus facilement au cœur du temple de Tyraxes qu’auprès de son époux. De sa dévotion à la déesse, elle en tirait force et courage. Et lorsqu’elle accéda au titre de Grande Prêtresse de Tyraxes à l’âge de 40 ans, elle dut que ce qu’elle avait vécu jusque-là n’avait pas été le fruit du hasard. Tyraxes était une guerrière, une guerrière aimante et un fin stratège. Et Maerys avait agit comme elle, plaçant ses filles au sein de famille puissante et influente laissant les bras de la maison Qohraenos s’étendre encore un peu plus dans Valyria. Maerys regardait ses choix et sa famille comme on observe simplement le temps passer. Et puis les jours bénis de paix s’assombrirent à l’aube du troisième mois de l’an 1062. Borash laissait tomber le masque et la Harpie déployait ses ailes après des siècles de tension entre le vieil empire de Ghis et Valyria. Maerys s’était levée tôt ce jour-là sentant qu’il était l’heure pour elle d’entre en scène. Elle, la Grande Prêtresse de Tyraxes priait pour les victoires à venir. Elle la Grande Prêtresse de Tyraxes guiderait par l’esprit les bras armées de Valyria. Elle leur soufflerait des actes héroïques. Maerys était pleinement elle et la femme d’une cinquantaine d’année suivit de près tout le déroulement de la guerre. Sa plus grande fierté, tant pour Valyria que personnellement fut la grande victoire de la bataille d’Elyria. Elyria, sa ville chérie, elle le savait, les siens avaient dû aider de près ou de loin. Et le fait était que l’île forteresse avait tenu.

Finalement la paix devait revenir à Valyria et un traité de paix fut finalement signé entre Valyria et la Harpie. Maerys s’était évidemment réjouit e cet acte. Car si la paix était signée, Valyria était le vainqueur et la Harpie ne pouvait que s’incliner devant elle. Le Triomphe de la victoire fut célébré et Maerys fit allumer les plus belles flammes du temple. Et après le triomphe, ce fut les réjouissances et lorsqu’elles furent finies, la vie de Valyria reprit son court avec notamment le Sénat. Mais la paix fut entachée par le Grand Effondrement. Quant à Maerys, elle retournait pour l’heure dans ‘ombre protectrice du temple de Tyraxes. Mais celle qui avait désormais 60 ans n’avait pas fini de marquer de son empreinte l’histoire de Valyria. Elle ne le ferait certes pas dans la lumière mais les Valyriens viennent toujours chercher conseils et soutient auprès de la déesse et Maerys en est la voix fidèle.

C'est bon, c'est fait. Te voici validé(e). Bravo ! Ce petit picotement que tu ressens est celui du début d'une aventure où tu rencontreras des personnages et des créatures incroyables. Te sens-tu prêt(e) à nous rejoindre ? On espère que oui car le grand moment est arrivé !

Ton personnage, Maerys Qohraenos, va désormais rejoindre les Prêtres de notre belle Valyria pour devenir l'un de ses membres les plus illustres, espérons-le !