Daenerys Maerion
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Dame de Castel Maerion

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in nomine Meleys et magistri vitreiDaenerys Maerion & Garaevon  Agyreos

Guilde des verriers & Année 1066, mois 12
Choisir c’était renoncer et entre les élections de la Lumière de Sagesse et la distance que continuait de mettre entre eux son frère Aerys, Daenerys avait finalement fait son choix le jour du Rêve de Caraxès. Elle avait fait devant le s dieux et elle ne pouvait plus revenir là-dessus. Choisir c’était renoncer et Denerys épouserait son frère Jaehaegaron. En cela, elle se rangeait enfin du côté de son père et de l’unité familiale mais la jeune femme n’en oubliait pas pour autant le sacrifice qu’elle s’apprêtait à faire. Et elle comptait bien le révéler au grand jour et elle le ferait le jour de son mariage. Synthara le sentait d’ailleurs. La jeune dragonne de la dame Maerion était agitée dans le ciel de Valyria. Son vol laissait voir toute l’agitation qui secouait le cœur de la dernière-née. La dragonne le sentait, enfin celle qui la chevauchait parfois laisserait voir tout l’ampleur de son caractère et cela serait grandiose, à la hauteur du nom des Maerion. Mais avant le jour J, la jeune femme devait s’acquitter d’une tâche qui lui était bien personnelle.

La jeune dame-dragon se tenait devant sa psyché et un fin sourire se dessina enfin sur ses lèvres satisfaites de ce qu’elle voyait. Son esclave avait fait du bon travail et Hedjour le petit singe qu’elle avait acquit lorsqu’elle avait été au marché aux esclaves avec Hordar sauta sur son épaule l’air joyeux. La jeune femme passa ses doigts dans le pelage du petit animal et lui sourit. « Oui bien sûr tu vas venir. » fit alors la dame en passant un petit collier autour du cou de son familier et d’y accrocher une petite corde en guise de laisse. Après avoir attaché son petit singe et l’avoir gardé sur son épaule, la dame se leva et laissa son esclave tendre les pans de sa robe fluide. Elle traversa les couloirs de Castel Maerion et sortit dans la petite cour de la demeure où l’attendait la chaise à porteur qui l’attendait. Cette dernière devait la conduire jusqu’à la fosse où se trouvait sa dragonne. Pour une fois, Daenerys monterait Synthara pour se rendre auprès des maîtres verriers de la guilde des verriers.

La guilde des verriers, Daenerys en avait beaucoup entendue parler de part sa mère. Vhaenyra avait voulu faire l’acquisition d’une pièce magnifique mais elme lui était passée sous le nez, acheté par ni plus ni moins que sa mentor la princesse Alynera Vaekaron, maudit soit parfois les dynastes, voilà ce qu'elle s'était dit, a jeune Maerion. Alors cette fois-ci, ce serait vers les Maerion que tous les regards se tourneraient bientôt. La cadette des Maerion en rageait rien que d’y penser. Mais voilà que déjà le quartier o elle trouverait le plus grand nombre de maître-verrier se dessinait déjà sous ses yeux. De sa voix cristalline, la Maerion ordonna la descente à son amie et bientôt elle mit pied à terre dans un lieu sûr pour tous. Les dragons, même ceux qui n’étaient pas retournés à l’état sauvage pouvaient se montrer dangereux. Et Daenerys connaissait suffisamment Synthara pour savoir que cette dernière pouvait se montrer bien moins pacifique que sa cavalière. C’était bien là ‘une des principales différences entre Daenerys et la dragonne. Hedjour sur l’épaule, la jeune femme se dirigea vers les différents ateliers. Elle croisa quelques regards un peu intrigués et puis finalement elle s’arrêta devant l’un d’eux. « Garaevon Agyreos ? Excuse-moi de te déranger dans ton travail. Puis-je te parler ? » fit la jeune femme en voyant un jeune homme qui correspondait à peu près au descriptif que sa chère mère lui avait fait juste après qu’elle lui ait parlé de son idée. C’était aussi cette dernière qui lui avait soufflé le nom de l’apprenti maître verrier. Selon la Dame de Castel Maerion, Garaevon Agyreos était un artisan prometteur et capable de faire des pièces exceptionnelles et c’était ben là tout ce qu’elle lui demandait. Si elle devait se lier à Jaehaegaron devant les Quatorze flammes, elle se devait de lui offrir un cadeau des plus somptueux.
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Le crépitement des flammes résonnait dans les oreilles du volantin depuis les premières heures du jour tandis que la chaleur des flammes venait caresser avec sa force brute aussi bien les bras que le visage de l’apprenti-verrier. Après plusieurs jours passés auprès de son maître pour apprendre les subtilités sociales en tant qu’artisan d’un art complexe, il était réellement agréable pour lui de revenir devant ce four qui lui permettait de créer aussi bien pour ses voisins que pour les plus qui faisaient chaque jours de cette ville la capitale de la péninsule. Travailler le verre n’était pas une tâche aisée mais cela pouvait se révéler si apaisant d’observer cette matière en fusion, de la travailler pour qu’elle prenne la forme qui était visualisée dans l’esprit du verrier. Mais les mondanités d’artisans, en particulier lorsqu’il s’agissait de celles recherchées par un chef de guilde, c’était une affaire bien différente.

Quand bien même Garaevon savait pertinemment que s’il souhaitait s’élever parmi ses pairs, atteindre le sommet de la guilde des verriers, il devait passer par cette pénible étape que Viselyx Tarreos s’évertuait à lui faire suivre. Lutter contre lui, contre sa maladresse et son impatience, ne se révélait guère être une tâche des plus aisées et l’Agyreos qui n’aimait pas attendre trouvait cet apprentissage trop long. L’intérêt des choses pouvait être long à être mis au clair et alors même qu’il était capable de passer des heures, des nuits, des jours, à travailler sur des commandes en compagnie de son frère et des autres apprentis, côtoyer tous ces gens pour les flatter et réussir à placer parmi eux était une tâche presqu’aussi pénible que d’alimenter les fours des forges durant la guerre.

Alors qu’il passait le relais à son frère, le jeune volantin s’éloigna du four afin de se rafraîchir et alors qu’il humidifiait son visage, une voix qui s’éleva parmi l’ambiance sonore si particulière de le verrerie attira son attention. Lorsqu’il releva les yeux, il vit Hesella au côté d’une jeune femme qu’elle ne tarda pas à laisser s’avancer à sa guise. S’il interrogea du regard la femme, il ne prononça toutefois aucun mot, laissant le soin de s’exprimer à la jeune femme qui avançait dans l’atelier avec une assurance intrigante s’il omettait la présence de la créature sur son épaule. Garaevon fronça légèrement les sourcils, surpris de voir une telle créature aussi bien en chair et os que tout simplement à Valyria même mais il s’attela à se reprendre lorsqu’il se rendit compte que la jeune femme s’arrêtait devant.

Puis-je te parler. Des mots simples qui bout à bout formaient un ensemble qui éveillait la curiosité du jeune homme qu’étais Garaevon Agyreos qui écarquilla les yeux, surpris. Si toutefois sa rencontre avec la dame du Vaelgamon l’avait grandement déstabilisé, elle avait au moins eu le mérite de le mettre face à sa maladresse pour ne plus se laisser submerger à l’avenir. Bien que son orgueil en fût ressorti grandit, flatté qu’une noble de son envergure le laisse travailler le verre pour elle, moyennant finance, il n’en restait pas moins qu’il avait été plus qu’impressionné et qu’il se serait couvert de honte s’il y avait eu des témoins. S’éclaircissant la gorge pour sortir de ses pensées, il adressa un grand sourire à la jeune dame qui se tenait en face de lui.

Devant être à peine plus jeune que lui, les dieux avaient flatté la noble de traits gracieux que bons nombreux de jeunes hommes comme lui devaient observer de tout leur soûl dès lors qu’elle croisait leur chemin. Il y avait quelque chose dans ce regard mauve, cette stature, qui ne lui était pas étrangère et pourtant son esprit se révélait incapable de retrouver où il avait pu observer une telle similarité. Peu importait le nom qu’elle portait, le soupirant devait être l’homme le plus chanceux et heureux que les dieux aient pu voir.

- Tu ne me dérange pas le moins du monde, ma dame. Que puis-je faire pour toi ? demanda-t-il en finissant de s’essuyer les mains avec un morceau de tissus usagé.

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Son futur mariage avec son frère ainé et héritier de la puissante maison Maerion,  Jaehaegaron approchait et la jeune femme avait en tête un décor somptueux et éblouissant pour ceux qui auraient l’infime honneur d’être invités à la célébration et aux festivités. Elle pourrait bien évidemment compter sur sa mère Vhaenyra Maerion mais elle voulait y ajouter sa main, son âme. La jeune Daenerys Maerion s’était rendue au cœur de la guilde des maîtres verriers  avec une idée bien en tête. Elle voulait quelque chose de magnifique pour honorer les Quatorze et Meleys.  A dire vrai, elle se moquait même de combien cela allait lui coûter, après tout la fortune familiale était faite pour cela. Peut-être que son père aurait trouvé quelques chose à redire mais elle était certaine que sa mère la soutiendrait comme elle le faisait souvent et d’autant plus quand cela pouvait faire briller le nom des Maerion. Et c’était bien cela qu’elle avait en tête en venant jusqu’ici. Alors un petit sourire se dessina sur ses lèvres rosées alors que le dénommé Garaevon lui demanda se qu’il pouvait faire pour elle. Daenerys ne releva pas sa façon de s’essuyer les mains, l’homme était un artisan, il ne faisait pas parti de son monde. Elle, la Dame-Dragon, lui l’artisan verrier pouvaient se croiser mais cela était rare et principalement lors de fêtes où lorsque la première avait besoin du second, ainsi allait la vie. « Je suis heureuse que tu aies du temps à me consacrer. J’espère ne pas te prendre trop de ton temps. Le temps est une chose précieuse que nous ne pouvons pas gâcher. » ajouta avec délicatesse la Dame-Dragon. Le petit singe sur son épaule agita la tête comme pour confirmer les dires de sa maîtresse.  Mais Hedjour ne s’arrêta pas là. Le petit singe au pelage argenté et aux yeux mauves commença à s’agiter sur l’épaule de sa propriétaire.  Épaules qu’il finit par quitter un air malicieux dans le regard. Daenerys le regarda du coin de l’œil, espérant que son nouveau petit compagnon reste plus calme une fois au sol. « Dis-moi Garaevon, pourrais-tu me montrer tes œuvres ? J’aimerai pouvoir me faire une idée de ton travail. Je dois dire que j’en ai un peu entendu parler, je connais mieux les couvres de ton maître mais j’aimerais voir ce que toi tu es capable de faire. » fit la jeune femme en regardant tout autour d’elle le lieux précis où elle pourrait apprécier l’art du jeune homme. Elle était d’ailleurs prête à s’y faire conduire sur le champ. « Hedjour, reviens ici ! » s’écria la jeune femme en voyant le petit singe se faufiler dans un atelier.


Daenersy se précipita alors à l’intérieur à la suite de son singe sans faire grand cas de ce que pourrait dire les artisans autour d’elle. Cela faisait peu de temps qu’elle l’avait acheté aux marchés aux esclaves. Un coup de cœur qui lui avait fait dépenser une petite fortune tout de même.  Courant à travers les œuvres, Daenerys Maerion finit par allonger le bras pour tenter de récupérer son singe sans succès. Le singe continua de sautiller partout et sa propriétaire finit par hausser les épaules et profita d’un instant de répit pour observer les œuvres. « Elles sont splendides ! » lâcha finalement la jeune femme tout à son émerveillement.  Et puis il y eut un bruit puis deux puis trois et la jeune dame-dragon écarquilla les yeux face aux morceaux de verre qui étaient éparpillé au sol. « Non ! Hedjour ! »  cria alors la jeune femme alors que son singe cassait plusieurs œuvres sans réellement faire attention, trop agité pour tourner la tête vers la demoiselle des Maerion.  « Hedjour, reviens ici, s’il te plait. » fit la jeune femme en tentant une approche plus douce. Daenerys faisait des petits pas en direction de son singe. « Allez calme toi, viens me voir. » ajouta la dernière des Maerion. Daenerys essayait tant bien que mal de calmer son singe. La jeune femme voulait à tout prix que son singe retrouve un semblant de calme alors qu’elle se désespérait de voir autant de créations brisées Daenerys Maerion avait acquis auprès de la fille d’œil d’Argent un regard perçant et assez critique sur l’art. En cela, elle devait beaucoup à Naerys Arlaeron.   « Je suis désolée pour tout cela. » fit dans un premier temps la jeune femme tout en restant encore concentrée sur son petit singe. « Accepterais-tu de travailler pour moi ? » demanda totu de même la cadette des Maerion en regardant cette fois-ci fixement l’apprenti maître verrier. La question était osée, elle en convenait. Garaevon avait des milliers de raisons de refuser, et la première était probablement qu’il n’avait pas fini son apprentissage. Mais ce que voyait Daeneerys lui plaisait et il aurait été inconvenant qu’elle ne lui demande pas. Et puis elle avait toujours en tête la pièce magnifique qu’avait acquise Alynera Vaekaron au nez et à la barbe de sa chère mère. « Les Maerion célèbreront bientôt des noces. » ajouta la dame-dragon et dernière née de la maison Maerion espérant ainsi convaincre un peu plus le jeune homme.  Elle n’avait pas encore décliné son identité et elle s’en rendit enfin compte. « Daenerys Maerion. » fit alors la jeune femme avec un petit sourire aux coins des lèvres comme pour s’excuser de ne pas l’avoir fait plus tôt



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Les yeux de la jeune dame étaient d'un violet nitide qui les rendaient aussi expressifs qu'impressionnants à observer. Garaevon pouvait bien se laisser aller à continuer sa contemplation durant encore de nombreuses minutes si toutefois la jeune dame n'était point venue jusqu'ici pour une affaire importante et lorsqu'il parvint enfin à se concentrer, il nota la présence de ce petit être qui trônait sur l'épaule de sa cliente. Un singe. Voilà bien un moment qu'il n'en avait pas vu d'aussi près et si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, cela remontait à cet après-midi où il avait accompagné Maître Tarreos chez un collectionneur de créatures exotiques. S'adressant à la noble dame, il décrocha son regard du singe afin de ne regarder qu'elle.

-  Il n'y à point d'inquiétude à avoir concernant l'usage de mon temps, je te le consacre sans la moindre peine, réagit-il en s'insclinant légèrement avant que ses yeux ne se nraquent derechef sur la créature qui s'agitait.

Lorsqu'elle bondit au sol, le volantin tressaillit : il ne fallait pas que le moindre accident n'ait lieu dans l'atelier alors que ses confrères manipulaient le verre à une température infernale. Avisant le calme dont faisait preuve sa cliente, Garaevon dû rapidement se reprendre avant que sa réaction ne soit trop visible et qu'il ne commette un esclandre.

-  Oui, bien sûr et je vais te montrer tout ce que tu dois voir, répondit-il alors que son attention s'était innocemment reportée sur son interlocutrice.

Soudain, le drame. Il sursauta lorsqu'elle exclama puis il se figea soudainement alors qu'un frisson glacial parcourait son corps telle une averse de grésil s'abattany subitement sur lui. Comme si le temps venait d'être ralenti par Arrax en personne, il vit le dénommé Hedjour se faufiler entre ses jambes pour entrer dans l'atelier annexe où ils conservaient les œuvres refroidissant paisiblement. Non ! s'entendit-il s'écrier sans que le moindre son ne parvienne a sortir de sa bouche. A cet instant il ignorait que son teint était devenu marmoréen à cause de ce risque que représentait le singe. Un courant d'air vint caresser le visage de Garaevon tandis que de la jeune dame se précipitait à la suite de son animal et cela eut pour effet de le réveiller, le faisant courir à sa suite. Le coeur du jeune homme battait la chamade qui priait les dieux qu'aucun méfait ne soit commis. La noble tenta d'attraper le singe, en vain au grand dam du volantin qui voyait son propre pied venir faire cavaler la bestiole loin des œuvres laissées dans la pièce, et lorsqu'elle ralenti le pas, il eut juste le temps de le remarquer pour s'arrêter net afin d'éviter de lui rentrer dedans. Une certaine brume lui brouilla la vision durant plusieurs secondes, fatigué d'un tel effort soudain après tant d'heure d'effort soutenu devant le four, et il s'attela à chercher son souffle pour prendre la parole.

-  Il se déplace vite, as-tu songé à lui faire porter un grelot à son cou, ma dame ? demanda-t-il alors qu'elle venait juste d'émettre une remarque plus que positive sur ce qu'elle voyait.

Un claquement puis le bruit caractéristique de bris de verre s'éparpillant sur le sol se firent entendre. Il écarquilla les yeux et dirigea son regard vers cet endroit d'où semblait provenir le son, découvrant avec horreur les éclats pellucides de ce qui avait été d'un carafe de vin. Alors que la bestiole continuait son œuvre avec une maladresse innocente ou une roublardise déconcertante, Garaevon resta figé sur place le poing resté, le cœur serré de voir des heures de travail être réduites à néant. Il ferma les yeux quelques instants, tandis que la dame cherchait à calmer sa propriété, cherchant à retrouver un semblant de calme. Mais comment y parvenir ? Il sentait d'ici la colère de Tarreos venir le frapper tel un blizzard et cette rencontre ne semblait guère partie pour être un présent des dieux. Il rouvrit les yeux, cherchant à arborer un visage neutre avant que la noble ne se retourne vers lui. Elle lui adressa des excuses qu'il ressenti comme sincères et il lui adressa instinctivement un hochement de tête avant de hausser un sourcil alors qu'elle lui demandait de travailler pour elle. Une demande étonnante pour le commun des mortels après ce qu'il venait de se passer mais qui l'était moins lorsqu'il s'agissait de noble, contrairement à Garaevon qui faisait encore preuve de maladresse, eux ne perdait jamais le nord quand il s'agissait des affaires.

-  À une seule condition : que ton singe ne soit jamais présent lorsque tu viens ici. Je suis navré mais je ne peux pas laisser un tel animal venir alors qu'il ne sait pas se tenir, répondit-il tout en se grattant nerveusement la nuque. Quelle est donc l'occasion pour laquelle tu souhaites que je travaille pour toi ?

Lorsqu'elle lui répondit, il manqua d'avaler sa salive de travers. Les Maerion. Qu'avait-il fait pour que la bête coupable appartienne à la fille de Maerion ? Il se pinça les lèvres. Devait-il revenir sur ses mots et commettre impair qui ne lui serait pardonné ? Non il ne pouvait pas, les noces étaient une tradition qui ressemblait tant de personnalités en plus de la famille, il ne pouvait se permettre de décliner pareille occasion.

- Je t'en pries Daenerys Maerion, allons dans la cour nous y serons plus au calme pour que tu puisse me parler de ce que tu as à l'esprit !

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Qui aurait pu croire qu’une aussi petite bête puisse faire autant de dégât ? Daenerys Maerion avait visiblement surestimé la capacité de son nouveau compagnon à rester tranquille. Hedjour était jeune et cela faisait finalement que peu de temps qu’elle en avait fait l’acquisition. Il commençait tout juste à s’habituer à elle lorsqu’ils se trouvaient dans la demeure des Maerion. Mais ici, à l’extérieur, le petit singe était un danger pour tout ce qui se trouvait sur son chemin. Et c’était les ouvrages en verre qu’avaient réalisé les maîtres verriers et leurs apprentis qui en faisaient aujourd’hui les frais. Évidemment, la jeune Dame-Dragon s’excusa platement pour le dérangement. Et elle offrit une mine contrite à la remarque de Garaevon. « Oui, il est plein d’énergie. Ce n’est encore qu’un bébé et j’espère qu’il soit suffisamment impressionné par l’extérieur pour qu’il reste près de moi. J’ai fais une erreur. Je suis terriblement désolée. » répondit la jeune femme avec un petit sourire pour essayer de détendre l’atmosphère. « J’y songerai pour la prochaine fois. Le grelot est une très bonne idée et je t’en remercie infiniment. » reprit la jeune femme dont tous les traits du visage s’étaient tirée en fixant le petit songe qui semblait d’humeur joueuse. Et la jeune femme n’était pas aux bouts de ses peines. Si Hedjour s’était contenté de descendre de son épaule cela aurait encore été mais le petit singe s’était mis à courir partout et le drame était arrivé. Plusieurs sculptures de verre avait été tout simplement brisées par le singe. Daenerys multiplia les excuse face au désastre mais elle ne pouvait se permettre d’oublier pourquoi elle avait fait le déplacement jusqu’au cœur de la guilde des maîtres verriers. Alors elle avait tout de même posé la question fatidique. Et la réponse de Garaevon crispa la demoiselle des Maerion. « Ce n’est qu’un bébé ! » lâcha subitement la demoiselle après un long silence. Elle ne savait pas si elle devait se montrer compréhensive face à la demande de l’artisan ou profondément déçue de constater que son petit compagnon ne ravissait pas autant de joie les autres comme cela était le cas pour elle.

Une interrogation qu’elle mit de côté pour pouvoir donner la cause de sa venue et pourquoi elle souhaitait que l’apprenti maître verrier travaille pour elle. Son mariage futur, voilà ce qui l’avait amené ici et au vu de la réaction du jeune homme, elle ne savait pas trop comment réagir. Daenerys Maerion, fille cadette de l’ancienne Lumière de Sagesse Arraxios Maerion leva les yeux au ciel et un soupire s’échappa d’entre ses lèvres. Comme elle pouvait s’y attendre, le simple fait de donner son identité avait changé l’atmosphère. L’apprenti lui proposa de se rendre dans la cour pour pouvoir parler de ce qu’elle avait à l’esprit pour son mariage. « Je te suis à une condition. Que tu m’aides à le récupérer. Je ne saurai rentrer à Castel Maerion sans lui. » Une faveur qui n’en était pas vraiment une. Elle le savait, Garaevon Agyreos ne pourrait refuser une telle requête au risque de se mettre à dos la future dame des Maerion et le reste de sa famille. Et si Garaevon ne savait pas que la dernière fille encore en vie d’Arraxios avait un caractère bien loin de celui de son cher paternel ou du reste de sa fratrie, il connaissait la réputation d’une des plus anciennes familles de Valyria. Et déjà la cadette se redirigeait vers son petit singe pour tenter une nouvelle fois de le récupérer. Elle lui parla d’une voix calme et douce tout en s’approchant de lui. Elle avançait encore un peu et commença par entonner une petite chanson qui sembla calmer le petit être. Surestimant la tranquillité apparente de son petit compagnon, elle avança une main et un nouveau désastre arriva.

Hedjour poussa un petit cri effrayé, cassa entre deux œuvres avant d’aller se terrer dans un coin de l’atelier. « Oh non, n’ait pas peur enfin. » fit la jeune femme au bord du désespoir. « Je te dédommagerais Garaevon. Je vous dédommagerais, ton maître et toi et si cela est nécessaire, je dédommagerais la guilde entière. » ajouta la Dame-Dragon en direction de l’apprenti maître verrier sans même le regarder. « Aide-moi, veux-tu. » fit-elle, espérant que le jeune homme se trouve près d’elle, près à donner de sa personne pour récupérer au plus vite le petit singe. Plus vite Daenerys le récupérait, plus vite ils pourraient discuter de cette sculpture qu’elle voyait déjà, trônant au milieu du magnifique jardin de castel Maerion.



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Aussi fier, impatient et susceptible Garaevon pouvait l’être, il se devait de conserver une attitude exemplaire envers la jeune dame de noble lignée. Il ne pouvait se permettre de la laisser se débrouiller seule, il ne pouvait pas non plus laisser cette pensée lui suggérant d’aller voir son amie afin qu’elle lui fournisse une baie de houx car aussi en proie à la colère pouvait-il l’être, il n’était homme à mettre fin à toute vie qu’il pouvait croiser. Discrètement il se tapa la tempe de sa paume de main afin de retrouver un semblant de bon sens et d’assurance.

Le singe était définitivement empli d’une énergie liée à la jeunesse et il était certain que le jeune volantin ne pouvait plus rien pour les œuvres qui s’éclataient sur le sol de pierre à mesure que l’animal avançait. Chaque tintement et bruit de bris était la voix d’un client apprenant que le commande ne serait finalement pas honorée à temps, une voix critiquant maître Tarreos d’employer de maladroits apprentis ou encore cherchant dédommagement pour ce manque de sérieux. La suggestion du grelot était sortie avec plus de facilité qu’il ne l’aurait cru et si la réaction de la jeune noble montra son insouciance et sa douceur dans leur forme la plus douce et la plus plaisante, il n’en restait pas moins qu’il était persuadé qu’un grelot n’était guère un objet fait pour empêcher l’animal de réaliser la moindre bêtise. Comme pour les chiens et les chevaux, ce serait l’éducation qui permettrait à la jeune Maerion de déambuler dans la ville avec son singe sans être habitée par la moindre inquiétude. Il pinça momentanément les lèvres mais lorsqu’il émit sa condition pour qu’il accepte de travailler pour elle, il cru durant plusieurs interminables secondes qu’il s’était exprimé de manière bien trop abrupte pour la noble demoiselle. Avait-il perdu son calme ?

Il ne lui semblait pas avoir perdu ses moyens pourtant la réaction de Daenerys, cette dernière se crispant comme s’il venait de lui émettre une critique, lui indiqua qu’il semblait s’être mal exprimé. Un soupir s’échappa de sa bouche. Avait-il échoué à lui expliquer qu’il ne voulait pas prendre de risque à l’avenir ? Que ce qu’il venait de se passer aurait de réelles conséquences pour lui et son maître ? Préférant ne pas commettre un nouvel impair pouvant lui causer plus de problèmes, il n’ajouta rien lorsqu’elle répliqua que le singe n’était qu’un petit, il fallait à présent se concentrer sur la raison de sa venue.

Un mariage était une occasion unique de montrer aux yeux de tous une union entre deux être s’aimant et le Rêve de Vermax célébrant les ambassadeurs, voyait aussi les jeunes fiancés se présenter au pied de la Douzième Flamme pour demander la protection de la divinité. Et la réception qui se tiendrait au Castel Maerion serait sans le moindre doute grandiose, voyant les meilleurs produits êtres servis, les plus belles décorations et si Garaevon voulait que la verrerie de son maître soit sélectionnée par cette noble lignée, il fallait que le jeune homme montre ses propres œuvres. Mais alors qu’il s’apprêtait à lui indiquer le chemin, elle émit une condition qui le fit se figer sur place. Le prenait-elle pour son serviteur ? Il n’avait peut-être qu’un sang-mêlé, il n’était pas homme à se plier à une si basse tâche que de courir après un singe. Serrant les mâchoires il se tourna vers elle mais ne pu prononcer le moindre mot, la jeune dame l’évitant pour suivre son singe qui à nouveau brisa des œuvres.

Silencieusement il la suivit mais alors que des éclats de voix se faisaient entendre derrière lui, il fit volte-face pour remarquer son jeune frère ainsi que Hesella postés à l’entrée de l’atelier. Si les traits de cette seconde mère qu’était pour lui l’épouse de Tarreos étaient insondables, ceux de son cadet laissaient entrevoir la surprise, l’incompréhension et la panique mêlées.

-Je vais tout arranger. Dites à Viselyx que je travaillerais le temps qu’il faudra pour rattraper tout ça et que je suis prêt à aller voir chacun de nos clients pour présenter mes excuses, dit-il avant de se tourner pleinement vers Daenerys qui tentait toujours de récupérer son singe. Ne prononce pas ces mots, je ne souhaite aucunement avoir des problèmes avec les tiens et j’en aurais assurément si tu fais une promesse aussi impactante que de t’engager à nous dédommager. Hormis racheter les matières premières, l’or ne permettra aucunement de rattraper le temps qui à présent est perdu.

Prenant une profonde inspiration tout en avisant la position du petit singe, Garaevon s'allongea contre le sol et commença à s'avancer vers l'animal.



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Daenerys Maerion n’avait jamais aimé se retrouver au cœur de toutes les attentions. Elle avait toujours préféré l’ombre et le calme à la lumière et à l’effervescence des mondanités protocolaire que pouvait donner sa famille. Et pourtant avec la mort de Meleys, elle se devait désormais de palier à sa disparation et pas seulement sur la scène politique mais aussi dans le cœur et la couche de son frère ainé Jaehaegaron. Et comme si cela ne suffisait pas, il semblait plus que certain que la jeune femme devrait s’occuper de beaucoup de chose seule pour son futur mariage. Fort heureusement elle pouvait tout de même compter sur sa mère. Dame Vhaenyra ne resterait pas sans rien faire alors que l’avenir de sa maison se jouait. Mais en ce qui concernait la décoration lors de la réception que donneraient les Maerion peu de temps après le Rêve de Vermax où Daenersy et son frère se présenteraient devant la déesse, la jeune Dame-Dragon avait obtenu de sa mère qu’elle s’en occupe seule. C’était pour cette raison et uniquement celle-ci qu’elle s’était rendu dans le quartier où l’on trouvait les plus grands maîtres verriers de la guilde.  Et si elle trouvait cette sortie plutôt divertissante, elle n’avait pas vu venir les dégâts que ferait son petit singe encore peu apprivoisé et éduqué. Alors, même si la noble se montrait pas aussi concerné par les éclats de verre qui jonchaient le sol et qui brillaient tels de petits flocons de neiges, son cœur s’était serrée face à sa propre bêtise.

Heureusement pour la dame, elle n’était pas n’importe qui. Elle était la fille de la Lumière de Sagesse Arraxios Maerion et cela jouait en sa faveur. L’artisan ne semblait pas de bonne humeur face aux dégâts qu’avait fait Hedjour et Daenerys Maerion pouvait le comprendre. Pourtant il y avait bien plus important que ces œuvres brisées qui représentait une perte importante pour les maîtres verriers. En cela, la Dame-Dragon était bien une femme de la noblesse Valyrienne bien loin des considérations que pouvait avoir les artisans ou tout ceux qui travaillaient pour survivre. Et tout ce qui importait pour elle était désormais de récupérer son petit singe et après avoir énoncé la raison de sa venue à Garaevon Agyreos, elle avait ni plus ni moins demandé au jeune garçon de l’aider à le récupérer. Ce que l’apprenti maître verrier s’apprêtait à faire lorsque des pas raisonnèrent à l’entrée de l’atteler.  Les prunelles améthyste de la jeune dame-dragon quittèrent alors le pelage argenté d’Hedjour pour se poser sur les deux nouveaux venus. « Qui  est-ce ? Qui est Viselyx ?» questionna alors sans détour Daenerys Maerion après que Garaevon rassura les deux personnes sur les conséquences des pertes de leur travail.  A dire vrai, la cadette des Maerion connaissait la guilde des maitres verriers mais ignorait presque tous les prénoms de ces artistes.

La fille d’Arraxios allait se détourner finalement des nouveaux venus lorsque l’apprenti verrier lui demanda de ne pas faire de telles promesses qui engageaient la maison Maerion toute entière. « Je prononce les mots que je souhaite. Tu oublies une chose. Je suis appelée à prendre la tête de la maison Maerion en épousant mon frère Jaehaegaron. Nulle promesse ne te mettra en danger. Ni toi ni le reste de la guilde des maîtres verriers. Mais si tu souhaites que je rachète uniquement les matières premières je le ferai. Mais j’ai une autre proposition à te faire si tu es d’accord. » fit la dame en regardant le jeune garçon allonger son corps pour récupérer son singe toujours aussi terré dans son coin. L’apprenti n’était pas si loin que cela de récupérer le singe lorsque le petit animal se montra encore récalcitrant. « Hedjour ! » cria la jeune femme alors que son petit compagnon commençait à attaquer le jeune garçon après que se dernier l’ai repoussé vers elle et qu’il se soit blesser sur des morceaux de verre. Voulant empêcher un nouveau drame et face à l’agressivité de son petit compagnon, la dame finit par se jeter au sol et ses mains enserrèrent finalement le petit être. « Calme-toi Hedjour, calme toi » souffla alors la jeune femme en se redressant et en s’asseyant au sol. Ses mains caressaient le pelage argenté avec une extrême douceur. « Comment vas-tu ? On devrait aller te faire soigner. » fit la Dame en regardant du coin de l’œil les coupures que le jeune apprenti arborait désormais sur ses mains.



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Se retrouver à chasser un singe, voilà bien une scène qu’il n’aurait jamais cru vivre lorsqu’il avait croisé le regard de la noble et jeune dame. Il aurait pu lui refuser cette aide qu’elle requérait mais pour quelles conséquences ? Il n’avait guère souhaité l’apprendre à ses dépends et avait donc finalement concédé à ses retrousser les manches, à suivre le jeune animal qui ne cessait de casser ce qui pouvait se trouver sur son chemin. La crainte saisissait Garaevon autant que le premier coucher de soleil auquel il avait assisté sur le toit de la demeure de Viselyx à son arrivée à Valyria. Il s’était alors vivement retourné, les yeux écarquillés, lorsque des voix qu’il ne connaissait que trop bien était parvenues à ses oreilles. Hesella et Jacaerys. Par les dieux. Il n’avait été qu’une question de temps avant qu’ils ne soient interpellés par le grabuge dans la pièce adjacente à celle dans laquelle ils se trouvaient. Le jeune homme s’était alors empressé de les rassurés, d’informer la femme sur ce qu’il était prêt à faire pour se faire pardonner de Viselyx, avant de se concentrer à nouveau sur Daenerys et la tâche qu’elle lui avait demandé d’accomplir.

Faisant fi des questions pour le moment des questions concernant Hesella, Jacaerys et Viselyx, Garaevon s’adressa à la jeune Maerion. Comment pouvait-elle engager sa famille sur un fait dont ils n’avaient pas connaissance ? Comment pourraient-ils accepter de céder de leur or à la verrerie Tarreos ? Garaevon venait peut-être de manquer de tact dans ses paroles auprès de la jeune femme mais il ignorait totalement la réponse à ces questions. Il prit une grande inspiration alors qu’elle répliquait puis il se coucha contre le sol pour tenter d’attraper l’animal qui s’était caché. Les mots étaient toujours à double tranchant et il ignorait s’il pouvait faire confiance à Daenerys. Avançant ses bras trop près du sol, le volantin senti plusieurs bris de verre venir entailler ses avant-bras et certains venant se loger dans ses paumes, alors qu’il avait doucement pour ne pas effrayer le singe, le faisant claquer fortement sa langue contre son palais, d’inconfort et de douleur.

- Allez allez Hedjour, dit-il en étendant un de ses bras vers le principal intéressé, pour le repousser vers la noble, mais ce dernier vint d’abord le frapper avec une force que Garaevon n’aurait guère soupçonné venant d’une créature aussi chétive. Le volantin sursauta entendant la jeune femme crier. Il n’avait rien à l’animal, il… il remarqua que le petit singe venait d’être récupéré par sa propriétaire, qui s’attela à tenter de le calmer afin d’éviter un nouveau drame. Serrant les mâchoires, le jeune Agyreos se releva péniblement tandis que s’approchait son cadet, armé d’un bol d’huile qui ne serait pas de trop pour l’aider à retirer les morceaux de verres sans risquer d’empirer la situation et de gagner un aller simple au Collège pour se faire soigner.

- Merci mais ça ira pour le moment, la raison de ta venue est bien plus importante que mes coupures, répondit-il avant de souffler légèrement dessus dans une vaine tentative de calmer les forts picotements qui l'assaillaient. Nous allons nous installer juste au fond, tu me diras ce que tu souhaites et mon frère consignera tout cela pour que je puisse par la suite travailler sereinement, ajouta-t-il avant de prendre délicatement le bol des mains de son frère et de lui indiquer d’un mouvement de la tête, d’aider la jeune noble à se relever.



Daenerys Maerion
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La demoiselle Maerion avait enfin récupérer son petit singe qu’elle essayait de garder maintenant au calme. Elle s’était apprêtée à proposer un marché à l’apprenti maître verrier lorsqu’elle avait dû sauter sur son petit singe pour le récupérer. Hedjour s’était mis à agresser le jeune homme et elle n’avait pas eu d’autre choix que d’intervenir avec force. Maintenant, tout semblait revenir au calme et l’apprenti refusa qu’elle le conduise se faire soigner. Au lieu de cela, il préférait se concentrer sur son futur travail, la requête de la noble dame. Daenerys Maerion, dame-dragon de Valyria regarda  l’autre garçon qui devait être son frère. Il l’aida alors à se relever et ils allèrent tout deux prendre place un peu plus loin. Daenerys serrait fort son petit songe pour ne pas qu’il bouge et ses prunelles améthyste dardèrent alors vers l’apprenti maître verrier. « Ma commande est importante mais si à un moment tu veux que je repasse, sans mon singe évidemment, pour que nous en rediscutions, cela peut se faire. » fit la jeune femme avec un petit sourie. La cadette était sincère. Elle avait bien conscience que son singe, aussi adorable soit-il, aussi mignon soit-il à ses yeux, elle ne pouvait nier qu’il avait fait énormément de dégâts en ces lieux. Des œuvres magnifiques étaient désormais réduites en de minuscules bouts de verre gisant sur le sol. L’insouciance de la jeunesse dirait-on et elle savait aussi que l’apprenti s’interdisait toute remarque à ce sujet. Le simple nom de la jeune femme faisait peur, elle en prenait pleinement conscience. Elle qui avait toujours été tenue éloignée de tout cela, elle n’avait jamais réellement pris en considérations les rumeurs qui entouraient comme un nuage nébuleux le nom Maerion. Désormais, c’était comme toute cette fumée vaporeuse se déchirait devant elle. Les Maerion étaient-ils réellement perçu comme des monstres et des êtres dangereux ? Autant de questionnement et de réflexions qu’elle garda enfoui dans son esprit.

Son singe toujours dans les bras, caressant son pelage argenté, la cadette des Maerion se reprit et offrit un tendre et sincère sourire à l’apprenti et à son frère. « Le mariage de l’héritier doit marquer les mémoires des Valyriens, vois-tu ? » commença alors la jeune femme qui ne semblait pas s’inclure à cette instant dans le processus. « J’aimerai que ce jour reste dans l’histoire. J’aimerai que les invités soient émerveillés par votre œuvre. Elle devra témoigner de la puissance la maison Maerion et représenter les futurs mariés. » reprit la demoiselle et Dame-Dragon. « J’aimerai que tu confectionnes un splendide vase, le plus grand que tu pourras réaliser afin qu’il trône à l’entrée de notre demeure. » Enfin, enfin elle parlait enfin en s’impliquant dans la maison dont elle faisait pourtant partie. « Notre mariage sera magnifique et ton œuvre devra en témoigner. Elle devra témoigner de l’entente entre mon frère Jaehaegaron et moi-même à travers deux dragons. Mon frère Aerys devra aussi être représenté par un troisième dragon protégeant les deux autres. » La jeune femme semblait être portée par une envie grandissante de démontrer toute l’unité de sa maison ou du moins de le laisser entendre à tous ceux qui passeraient le pas de leur  propriété. Quant bien même cela n’était que comédie et spectacle, le plus important était de leurrer Valyria toute entière. Seuls les Quatorze ne pourraient être dupés et cela Daenerys le savait pertinemment. Mais elle se souvenait aussi des paroles d’Haemera Bereneon et de la douce Daenyra Tergaryon.

Alors que la demoiselle et dernière née des maerion se serait levée pour mieux expliciter ses dires au frère de Garaevon Agyreos, son petit singe jusqu’ici resté clame sauta de ses bras et se dirigea l’air malicieux vers le frère de l’apprenti maître verrier. Hedjour s’arrêta juste devant lui et alors que la demoiselle soupirait espérant qu’il en reste là, il commença à jouer avec les pages fines du carnet sur lequel il prenait des notes. Décidément, le petit valyrien était joueur et cela n’était guère étonnant au vu de son jeune âge. Elle devrait vraiment le dresser si elle ne voulait pas qu’il soit la cause de catastrophe encore plus importante et dont les conséquences seraient des plus préjudiciables pour sa maison.




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Si on lui avait dit au lever du jour qu’il vivrait une péripétie telle que celle-ci, Garaevon aurait probablement ri devant le mage. Après tout qui amèneraient un animal en un endroit où nombreux étaient les objets fragiles ? Il se retrouvait donc tiraillé sur ses propres sentiments et sa volonté. Des minutes parfois des heures de travail venaient d’éclater sur le sol de pierre parce que la noble dame avait eu une confiance aveugle en son animal exotique et dans le même temps il ne voulait pas perdre son sang-froid au risque de perdre une cliente de prestige pour l’atelier. Fort heureusement pour le volantin, l’arrivée de son jeune frère et d’Hesella lui permis de rebâtir ses défenses pour retrouver son calme.

Jacaerys s’approcha alors de lui un bol d’huile, qui devait probablement servir dans un autre but, et Garaevon n’hésita pas un seul instant à s’en saisir pour en appliquer sur ses coupure où des morceaux de verre brisé se trouvaient. Dès que la commande serait actée il irait se faire soigner mais pas avant. Surtout pas avant : plus de temps s’écoulerait moins il en aurait pour réaliser son œuvre et cela il ne pouvait se le permettre, d’autant plus qu’il s’agissait-là d’une création pour le mariage de l’héritier des Maerion. Alors que la jeune dame serrait son petit singe dans ses bras, elle lui révéla qu’elle pouvait revenir sans son singe, l’apprenti verrier secoua la tête. Elle était prévenant mais il ne pouvait pas reculer.

- Ne nous préoccupons plus de ce qu’il s’est passé et concentrons-nous sur ce que tu souhaites, répondit-il en lui offrant un sourire entendu avant de la guider jusqu’à une petite table près de laquelle se trouvaient trois petits tabourets.

Il invita la jeune dame à s’asseoir et alors qu’il laissait le soin à son frère de consigner tout ce qu’elle dirait concernant l’œuvre, il l’écouta tout en retirant consciencieusement les bris de verre. Il allait de soit que le mariage de l’héritier d’une grande famille se devait de marquer les mémoires des Valyriens et dame Daenerys ne pouvait que ressentir la volonté de marquer leur Histoire par l’émerveillement. Représenter les futurs mariés et témoigner de la puissance des Maerion. Garaevon hocha la tête avant de jeter un œil sur ce que son cadet pouvait écrire puis reporta son attention sur sa cliente qui poursuivit. Vase. Aussi grand qu’il le pourrait. Déjà l’esprit du jeune homme se mettait à lui présenter les possibilités d’apparence dudit vase mais lui présenta surtout les différents qu’il viendrait à porter au bout de sa tige. S’il pouvait éventuellement jauger du poids final d’une telle œuvre, ce qui serait en fusion à peine trois pas de lui en ferait le double. Il ne pouvait travailler seul dans tous les cas, non seulement il devrait être régulièrement relayé mais ils devraient être deux pour manipuler la tige tandis qu’un troisième viendrait souffler le verre et qu’un quatrième lui donnerait la forme qu’il aurait décidé au préalable.

- C’est compris. Pour ce qui est de la taille du vase je dois que prévenir que cela sera loin d’être aussi grand que les amphores des potiers, avec les autres verriers je ferais en sorte que cela soit suffisamment d’envergure pour que cela accroche les regards et que les détails soient visibles dès le premier coup d’œil, expliqua-t-il avant que le petit singe ne s’échappe une fois de plus des bras de sa propriétaire. Garaevon se figea, inquiet de ce que l’animal pouvait encore faire, et il l’observa s’approcher de Jacaerys et venir jouer avec les pages du carnet qu’il utilisait.

Le jeune volantin se pinça les lèvres alors que son frère arrachait un page vierge du carnet pour la froisser avant de la donner au petit singe. Peut-être cela suffirait-il à le contenter pour le moment. Il se concentra alors de nouveau sur la jeune femme.

- Je ne peux encore te dire comment je représenterais tout cela mais je te garantis que tu auras ce que tu me demandes. Dame ta mère sait ce dont je suis capable, je te demanderais de me faire confiance, poursuivit-il.




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L’apprenti maître verrier faisait preuve d’un professionnalisme que ne manquerait pas de souligner la jeune Dame-Dragon. Elle en toucherai quelques mots aux siens et elle ne manquerait pas de récompenser à sa juste valeur le travail de l’homme. Elle le savait, son singe avait fait des dégâts et même si Garaevon Agyreos ne voulait pas que la Maerion intervienne d’avantage dans cette histoire, elle fera tout pour que l’apprenti et son maitre soient dédommagés de tous cela. Daenerys Maerion répondit au sourire du Volantin par un similaire et elle avait suivi la direction qu’on lui indiquait. Elle avait alors pris place sur l’un des petits tabourets mis à leur disposition. Ainsi elle pourrait facilement et tranquillement expliquer ce qu’elle désirait pour son mariage. La jeune femme avait une idée bien précise de ce qu’elle voulait et elle voulait le meilleur pour ce mariage qui était autant le sien que celui de Jaehaegaron. Elle ne laisserait rien au hasard et en cela, elle ressemblait beaucoup à sa mère. Vhaenyra aussi ne laissait pas le hasard s’invité dans ce qu’elle préparait. Elle contrôlait tout et gare à celui qui faisait quelque chose qui ne respectait pas ses prescriptions.  Alors la jeune demoiselle avait décrit du mieux qu’elle le pouvait ce qu’elle imaginait dans sa tête. Elle essayait d’être la plus précise possible et elle voyait déjà le frère de l’apprenti maître verrier prendre des notes et faire déjà quelques dessins.

L’attitude des deux frères plaisait à la Dame-Dragon qui n’avait pas encore beaucoup l’habitude de traiter avec des marchands. D’ordinaire, elle laissait ses servantes et les hommes de son père agir pour elle. Mais pour cette fois, elle avait tenu à tout prévoir elle-même et à rencontrer l’artisan. Et elle n’était pas déçue, loin de là. « Je comprends parfaitement. Je me doute que les volumes ne peuvent être les mêmes entre les œuvres faites de verre et celle en terre. » répondit avec sagesse la dame. Elle avait déjà vu la différence entre les deux types d’œuvres au cœur de Castel Maerion. Et si elle pouvait s’attendre à quelque chose de plus monumental en faisant appel à un potier, elle préférait le résultat du verre. Parfois, certains maître verriers jouaient avec les transparences dans les couleurs, et déjà elle vouait les différentes teintes possibles alors que bien souvent les mêmes couleurs venaient couvrir la terre cuite. « Je dois dire que pour notre mariage et pour rendre hommage à notre maison je reste sur mon choix d’une œuvre en verre et non réalisée par les mains expertes d’un potier. Je ne doute pas que tu feras tout ton possible pour la rendre spectaculaire dans la limite que vous impose le travail du verre avec l’aide de tes confrères. » ajouta la dame qui relâcha un peu son emprise sur son petit singe qui en profita pour sauter des ses genoux et venir jouer avec les pages du carnets du frère de l’apprenti. Un rictus se dessina sur ses lèvres, craignant les frasques de son petit compagnon. Mais alors qu’elle s’apprêtait à réagir au moindre dérapage, elle vit avec soulagement le geste du frère du volantin, arrachant une page du carnet, la froissant et la jetant en direction du petit singe.

Danereys Maerion observa alors la réaction de son petit compagnon. Ce dernier eut un léger mouvement de recul et puis il s’approcha du morceau de papier froissé. Hedjour finit par le prendre dans ses petites mains et commença avec jouer avec. La Dame-Dragon eut un petit rire contenu face à son petit singe et le regarda faire avec amusement un long moment. « Je te remercie pour le geste que tu as eu. Je crois qu’il va s’amuser avec un petit moment. » fit alors la demoiselle dont le timbre de la voix témoignait de toute sa recaonnaissance envers le frère de Garaevon Agyreos. Normalement, le trio devrait être tranquille pendant un bon moment si son petit singe ne trouvait pas un autre jeu que celui-là. Et puis un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres alors que l’apprenti maître verrier lui assurait qu’elle aurait ce qu’elle avait demandé le jour de son mariage. « Je sais que Dame ma mère te fait confiance. A dire vrai, c’est elle qui m’a soufflée ton nom. Elle te porte en grand estime et je commence à comprendre pourquoi. Tu as toute ma confiance pour réaliser ma commande. » fit la jeune Dame-Dragon tout sourire. « Et puis cela nous arrange tous les deux. Si tu parviens à concrétiser toute la superbe que j’imagine pour cette œuvre, tous les regards seront porté sur la maison Maerion mais aussi sur toi. Tous sauront de quoi est capable l’apprenti maître verrier du nom de Garaevon Agyreos. Ton avenir sera presque tracé et si je ne me trompe pas, tu as déjà travaillé pour Alynera Vaekaron dont je suis la pupille. » Danereys était fière d’être liée de cette manière avec la Dynaste et elle se doutait que de le mentionner ne ferait qu’accroitre l’importance du travail qu’elle demandait. Cela lui assurait aussi que le jeune garçon mettrait toute son énergie et son savoir-faire dans cette œuvre. Et pour son assurer, elle ne tarda pas à se relever. Elle salua poliment d’un signe de tête les deux artisans et s’éclipsa, son petit singe sur les épaules.



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