Les Arlaeron, voilà une famille bien étrange avec ces surnoms qui ont tous le mot « argent » en commun. L’ambassadrice d’Andalos en était devenue très curieuse mais elle n’aurait jamais cru que sa curiosité serait rassasiée en ces circonstances. Elle avait croisé plus d’une fois le patriarche de la maison Arlaeron, Lucerys, appelé Œil d’Argent. Ils avaient brièvement échangé mais la Dame n’avait jamais eu encore l’occasion de converser plus longtemps avec lui. Voilà que désormais elle n’aurait plus à faire avec lui. L’homme qu’elle regardait toujours avec méfiance à cause de son appartenance à ce qu’ils appelaient ici la faction militariste à Valyria n’était plus. Elle l’avait vu s’écrouler, mortellement blessé lors du mariage de ses aînés Laedor et Naerys. Elle avait vu le corps gisant au sol sans vie et l’insupportable vision était réapparu devant elle. Un court instant, le visage de Lucerys Arlaeron s’était mu en celui de Jon Grafton et l’Ambassadrice d’Andalos avait cru défaillir. Une chose qu’elle n’avait pas le droit de faire. Elle ne pouvait se le permettre devant sa fille et encore moins devant les Valyriennes et les Valyriens. Alors elle s’était donné force et courage et avait agit de la meilleure manière qui soit. Elle s’était laissé guider par la jeune Aelys Riahenor jusqu’au temple de Vermax, demeure bien connue de la Déesse. Là, elle avait joué son rôle et avait fait en sorte de réunir atour d’elle les autres ambassadeurs et ambassadrices.
Depuis ce jour tragique, le temps avait passé, Helenys Grafton avait correspondu avec son cousin et avec ses frères. Elle les avait d’abord rassuré sur sa position et sa santé. Et puis elle avait longuement échangé avec Dareth pour s’accorder sur la démarche à suivre. Bien sûr, son roi se méfiait de plus en plus de Valyria et encore plus depuis que les militaires avaient instauré un couvre-feu et un état d’urgence. Il se tournait même de plus en plus vers la Harpie, une position qu’Helenys ne partageait pas. Si elle se méfiait des Valyriens en ces temps troublés, elle n’avait pas plus confiance en ce vieil Empire de Ghis qui pratiquait depuis plus longtemps que Valyria l’esclavage. L’entente entre Valyria et Andalos devait perdurer et elle ferait en sorte que cela perdure. C’était aussi pour cela qu’elle vait respecté le temps de deuil de la maison Arlaeron et plus que cela. Elle avait laissé le temps s’écouler et en avait profité pour s’adapter au mieux à ce changement qui avait été bien brutale. Elle avait donné des ordres concernant sa fille et surtout, elle s’apprêtait à rejoindre officiellement cette faction dirigée par Maegon Riahenor, père de la jeune mage Saerelys qui avait réussi à soigner sa septa. Maintenant que cela faisait plusieurs mois que l’assassinat d’œil d’Argent avait eu lieux, Helenys Grafton, Ambassadrice d’Andalos s’apprêtait à rendre visite à la famille Arlaeron et surtout aux nouveaux maîtres de la maison, LAedor et Naerys pour leur présenter ses condoléances. Elle avait écrit un petit parchemin à destination d’Aquos Dhaen pour s’annoncer et pour que ses futures hôtes ne soient pas surpris de la voir ainsi venir jusqu’au Palais d’Argent. En effet, depuis le meurtre, il était bien rare de voir l’Ambassadrice d’Andalos sortir de la capitale. La dernière fois qu’elle avait mis les pieds à Aquos Dhaen et au Palais d’Argent, s’était à la demande de Lucerys qui l’avait convié à une petite réception. Elle avait alors fait la connaissance de celle qui était désormais la nouvelle maitresse de maison.
La Dame devait alors trouver une tenue qui scierait aux circonstances. Il était hors de question qu’un seul valyrien puisse faire une remarque sur ce qu’elle portait. Alors elle était prête à déployer des trésors d’élégance, de sobriété et de bon goût, un goût plus Andale que valyrien. Après tout, elle était Andale de par son sang, son âme et sa fonction et elle ne voulait pas se mêler à cette puissante famille habillés comme ils pouvaient l’être. Du moins pas cette fois-ci, c’était un fait. Alors elle se para de des atouts de sa famille de naissance, les Arryn et coiffa ses cheveux à la mode andale. Elle demanda bien sûr, que sa fille soit prête pour l’accompagner. Déjà qu’elle n’aimait guère laisser sa fille derrière elle, désormais c’était une chose inconcevable pour la mère même si l’Ambassadrice savait que c’était pas forcément la place d’une enfant. Et pourtant, cela pouvait aussi permettre d’associer sa fille à son geste et d’ainsi de la faire bien voir des Arlaeron. Tout cela était bien subtile mais l’ambassadrice n’accepterait pas que l’on vienne déroger à ses propres règles. Et en parlant de règle, le fait d’être à l’heure en faisait partie. « Catlyn êtes-vous prête ma fille ? » questionna alors la dame qui sentait que le temps filait un peu trop vite à son goût. La voix de la fille s’éleva rapidement dans la demeure de l’ambassadrice et quelques minutes plu tard, la bouille de la demoiselle apparût devant les prunelles de sa mère qui lui offrit un large sourire.
Les femmes de la maison Grafton quittèrent alors la demeure qu’elles avaient à l’Ouest de la ville pour rejoindre un magnifique carrosse. Ainsi elles seraient conduites au Palais d’Argent à Aquos Dhaen. L’attelage s’arrêta alors que le soleil déclinait doucement à l’horizon. La mère posa une main bienveillante sur le bras de sa fille et l’intima à se retenir d’un trop grand émerveillement. Catlyn avait beau déjà avoir vu le magnifique Palais d’Argent, sa mère ne doutait pas que le revoir susciterait toujours de l’émerveillement chez sa dernière-née. Alors quand bien même cela était le cas, elle avait, elle aussi, un rang à tenir et elle ne pouvait montrer toute son excitation comme une fillette pouvait le faire. « Ma fille, n’oubliez pas, de la tenue et faite honneur à votre nom. » souffla la mère alors qu’elle descendait, aidée par un serviteur ou un esclave qui s’était empressée d’aller au-devant des invitées. Helenys Grafton le remercia d’un léger signe de tête avant qu’il n’aide sa fille et la septa qui les accompagnait à leur tour. Prenant le bras de sa cadette, laissant la religieuse quelques pas derrière elle comme l’exigeait l’étiquette à Andalos, l’Ambassadrice fit ses premiers pas en direction de l’intérieur du magnifique palais d’argent. Elle qui pensait être accueillie par la veuve Arlaeron, voilà qu’elle fit rapidement face à une jeune demoiselle qui ressemblait un peu à Naerys Arlaeron mais qui n’avait pas sa beauté. « Helenys Grafton, Ambassadrice du royaume d’Andalos. Et voici ma fille, Catlyn. » se présenta alors l’étrangère, comme l’exigeait la coutume. Sa voix était claire, posée, et ses yeux regardaient ici et là les lieux tout guettant la réaction de la jeune demoiselle. Laissant passer un court silence, et constatant que la jeune fille ne bougeait pas d’un cil, Helenys Grafton se résigna à prononcer quelques mots de nouveau. « Je suis ici pour voir Dame Naerys Arlaeron et le sénateur Laedor Arlaeron, peux-tu me mener jusqu’à eux ? » ajouta alors l’Ambassadrice d’Andalos espérant que la jeune fille la guide en ces lieux.
Depuis ce jour tragique, le temps avait passé, Helenys Grafton avait correspondu avec son cousin et avec ses frères. Elle les avait d’abord rassuré sur sa position et sa santé. Et puis elle avait longuement échangé avec Dareth pour s’accorder sur la démarche à suivre. Bien sûr, son roi se méfiait de plus en plus de Valyria et encore plus depuis que les militaires avaient instauré un couvre-feu et un état d’urgence. Il se tournait même de plus en plus vers la Harpie, une position qu’Helenys ne partageait pas. Si elle se méfiait des Valyriens en ces temps troublés, elle n’avait pas plus confiance en ce vieil Empire de Ghis qui pratiquait depuis plus longtemps que Valyria l’esclavage. L’entente entre Valyria et Andalos devait perdurer et elle ferait en sorte que cela perdure. C’était aussi pour cela qu’elle vait respecté le temps de deuil de la maison Arlaeron et plus que cela. Elle avait laissé le temps s’écouler et en avait profité pour s’adapter au mieux à ce changement qui avait été bien brutale. Elle avait donné des ordres concernant sa fille et surtout, elle s’apprêtait à rejoindre officiellement cette faction dirigée par Maegon Riahenor, père de la jeune mage Saerelys qui avait réussi à soigner sa septa. Maintenant que cela faisait plusieurs mois que l’assassinat d’œil d’Argent avait eu lieux, Helenys Grafton, Ambassadrice d’Andalos s’apprêtait à rendre visite à la famille Arlaeron et surtout aux nouveaux maîtres de la maison, LAedor et Naerys pour leur présenter ses condoléances. Elle avait écrit un petit parchemin à destination d’Aquos Dhaen pour s’annoncer et pour que ses futures hôtes ne soient pas surpris de la voir ainsi venir jusqu’au Palais d’Argent. En effet, depuis le meurtre, il était bien rare de voir l’Ambassadrice d’Andalos sortir de la capitale. La dernière fois qu’elle avait mis les pieds à Aquos Dhaen et au Palais d’Argent, s’était à la demande de Lucerys qui l’avait convié à une petite réception. Elle avait alors fait la connaissance de celle qui était désormais la nouvelle maitresse de maison.
La Dame devait alors trouver une tenue qui scierait aux circonstances. Il était hors de question qu’un seul valyrien puisse faire une remarque sur ce qu’elle portait. Alors elle était prête à déployer des trésors d’élégance, de sobriété et de bon goût, un goût plus Andale que valyrien. Après tout, elle était Andale de par son sang, son âme et sa fonction et elle ne voulait pas se mêler à cette puissante famille habillés comme ils pouvaient l’être. Du moins pas cette fois-ci, c’était un fait. Alors elle se para de des atouts de sa famille de naissance, les Arryn et coiffa ses cheveux à la mode andale. Elle demanda bien sûr, que sa fille soit prête pour l’accompagner. Déjà qu’elle n’aimait guère laisser sa fille derrière elle, désormais c’était une chose inconcevable pour la mère même si l’Ambassadrice savait que c’était pas forcément la place d’une enfant. Et pourtant, cela pouvait aussi permettre d’associer sa fille à son geste et d’ainsi de la faire bien voir des Arlaeron. Tout cela était bien subtile mais l’ambassadrice n’accepterait pas que l’on vienne déroger à ses propres règles. Et en parlant de règle, le fait d’être à l’heure en faisait partie. « Catlyn êtes-vous prête ma fille ? » questionna alors la dame qui sentait que le temps filait un peu trop vite à son goût. La voix de la fille s’éleva rapidement dans la demeure de l’ambassadrice et quelques minutes plu tard, la bouille de la demoiselle apparût devant les prunelles de sa mère qui lui offrit un large sourire.
Les femmes de la maison Grafton quittèrent alors la demeure qu’elles avaient à l’Ouest de la ville pour rejoindre un magnifique carrosse. Ainsi elles seraient conduites au Palais d’Argent à Aquos Dhaen. L’attelage s’arrêta alors que le soleil déclinait doucement à l’horizon. La mère posa une main bienveillante sur le bras de sa fille et l’intima à se retenir d’un trop grand émerveillement. Catlyn avait beau déjà avoir vu le magnifique Palais d’Argent, sa mère ne doutait pas que le revoir susciterait toujours de l’émerveillement chez sa dernière-née. Alors quand bien même cela était le cas, elle avait, elle aussi, un rang à tenir et elle ne pouvait montrer toute son excitation comme une fillette pouvait le faire. « Ma fille, n’oubliez pas, de la tenue et faite honneur à votre nom. » souffla la mère alors qu’elle descendait, aidée par un serviteur ou un esclave qui s’était empressée d’aller au-devant des invitées. Helenys Grafton le remercia d’un léger signe de tête avant qu’il n’aide sa fille et la septa qui les accompagnait à leur tour. Prenant le bras de sa cadette, laissant la religieuse quelques pas derrière elle comme l’exigeait l’étiquette à Andalos, l’Ambassadrice fit ses premiers pas en direction de l’intérieur du magnifique palais d’argent. Elle qui pensait être accueillie par la veuve Arlaeron, voilà qu’elle fit rapidement face à une jeune demoiselle qui ressemblait un peu à Naerys Arlaeron mais qui n’avait pas sa beauté. « Helenys Grafton, Ambassadrice du royaume d’Andalos. Et voici ma fille, Catlyn. » se présenta alors l’étrangère, comme l’exigeait la coutume. Sa voix était claire, posée, et ses yeux regardaient ici et là les lieux tout guettant la réaction de la jeune demoiselle. Laissant passer un court silence, et constatant que la jeune fille ne bougeait pas d’un cil, Helenys Grafton se résigna à prononcer quelques mots de nouveau. « Je suis ici pour voir Dame Naerys Arlaeron et le sénateur Laedor Arlaeron, peux-tu me mener jusqu’à eux ? » ajouta alors l’Ambassadrice d’Andalos espérant que la jeune fille la guide en ces lieux.
- Hrp:
- et voilà @Naerys Arlaeron
la jeune fille c'est Daerys :)