Les bâtards n’ont pas d’histoire. Les bâtards n’ont pas d’histoire. Il ne prennent ni le nom de leur père, ni le nom de leur mère. Les plus érudits pourront chercher, ils ne trouveront rien sur la gens Altarys. Elle est née dans le cœur d’un seul homme, d’une seule revanche, d’une seule ambition.
Maerya Tarareon n’avait pas encore connue les joies de Meleys lorsque son sang cessa de couler. Elle était née dans une famille militaire, l’une de celle qui garde jalousement l’entrée des hautes Montagnes Peintes. Après sa mort on a dit que c’était une jolie fille, probablement comme toutes celles de cet âge dont le nectar demeure à cueillir. Elle était promise depuis son plus jeune âge à une riche famille de Draconys, des marchands de soie. L’enfant ne se maria jamais. Des secrets des femmes elle ne connaissait rien, pas grand chose, quelques baisers longs. Cela suffit. Un après-midi, dans le gynécée, une douleur à mourir poussa entre ses jambes. Sous les yeux ébahis de sa mère, son ventre devint énorme en un instant. Un garçon était né. Les Tarareon dont la fierté était moulée dans la cuirasse valyrienne, voulurent proclamer que Gaelithox s’était métamorphosé dans une pluie d’or pour enfanter leur fille vierge. Hélas, ce mensonge ne leur apporterait nul accord. Ils descendirent jusqu’à Draconys exposer les faits. Ils réclamèrent réparation pour la chasteté perdue de leur fille. La famille de Draconys refusa la mère et l’enfant. Comment pouvait-elle être certaine qu’il était leur descendance ? Maerya ne revint jamais du voyage. Elle coula au fond de la mer d’Été, les pieds et les mains attachés à une grosse pierre. Le nourrisson, lui, fut confié à une branche cadette stérile. Et, dès son plus jeune âge, il fut envoyé dans une caserne pour y apprendre les arts de la guerre. Pour lui, les choses de l’avenir ne changèrent pas vraiment.
Altarys ne vint que plus tard. Lorsqu’il retourna à Ānagoria, à défaut d’une Épreuve du Feu en grande pompe, l'enfant fut marqué au fer rouge par l'opprobre collective. Il vécut ses premières années avec une rage du cœur peu commune. Sa violence était telle qu’il fut renvoyé de la caserne. Et un soir, par une nuit sans étoiles, on le déposa devant la demeure d’Aekar le rude. Un vulgaire paquet, d’une main à une autre. Là-bas, on lui demanda son nom. Mais le bâtard n’avait pas de nom, il n’en avait jamais vraiment eu. Aussi, puisqu’il était sacrifié sur l’altar de la destinée, il inscrivit sur le registre « Altarys. » À partir de cet instant, celle où l’encre noire pénétra la peau du parchemin, il sut qu’il se vengerait des siens. Il se façonnerait une destinée, comme les Tyranos l’avaient fait. Il s’appliqua. Il mit sa rage dans la précision de ses mouvements, dans l’application des exercices, dans la méditation de cet art mortuaire. Du reste, il ne craignait pas la mort. La mort ne prenait que ceux dont elle connaissait le nom.
Vingt-quatre. Ce sont les années que durèrent son apprentissage et sa loyauté aux Fils du Feu. Il avait travaillé dur, implacablement, pour espérer faire briller dans les yeux de son Maître quelque fierté. Les premières années, il avait récuré les latrines pour payer sa pension. Avec le temps d’autres avaient pris sa place et il avait commencé à partir pour des missions. Alors, iil gagnait un petit pécule qu'il dépensait parfois dans les bordels, parfois dans la bière, mais, la plupart du temps, qu'il économisait avec avarice. Il portait son bouclier, rouge et orange, avec un port tout princier. De sa vie d'avant il n'avait guère de remembrances. La première fois qu’il vu un éléphant, pourtant, il pensa à sa mère. Sans sa condamnation, il n’aurait peut-être jamais vu cette créature qu’il considérait comme un merveille du monde... Puis, la guerre éclata. La Harpie vint mettre leur entrainement élitiste à l’épreuve. Mais le Tortionnaire était un génie et les années passèrent, l’une après l’autre, sans que la mort ne vienne le trouver. Peut-être ne connaissait-elle toujours pas son nom. Ou peut-être étaient-ils trop étincelants pour qu'elle les voit. Elle ne vint ni prendre Daemon, ni Sozlana.
Après la guerre, le bâtard prit sa retraite. Le sac du vieil Empire avait sa fortune. Pour la première fois depuis sa naissance, son nom lui appartenait. Certes, il était un parvenu. Aussi, tout comme un bon parvenu, il avait racheté quelques maisons, pas très avenantes, pour les transformer en ludus. De Ghis, il avait rapporté des guerriers monumentaux. Ils avaient tous leur particularités et certains avaient eux-mêmes été esclaves ghiscaris. À côté, il y avait eu la vente des enfants. Leurs petits corps, leurs petites mains, leur agilité, leur permettait de s’enfoncer dans les mines, de creuser des tunnels, des chambres, où les adultes ne pouvaient se rend. Au marché on les lui avaient arrachés à prix d'or. Il ne tirait pas d’orgueil à vendre ces pauvres hères, mais là était le prix à payer pour monter dans les hautes sphères. Et les hautes sphères seraient périlleuses car désormais la mort connaissait son nom. Vahaedar Altarys.
Maerya Tarareon n’avait pas encore connue les joies de Meleys lorsque son sang cessa de couler. Elle était née dans une famille militaire, l’une de celle qui garde jalousement l’entrée des hautes Montagnes Peintes. Après sa mort on a dit que c’était une jolie fille, probablement comme toutes celles de cet âge dont le nectar demeure à cueillir. Elle était promise depuis son plus jeune âge à une riche famille de Draconys, des marchands de soie. L’enfant ne se maria jamais. Des secrets des femmes elle ne connaissait rien, pas grand chose, quelques baisers longs. Cela suffit. Un après-midi, dans le gynécée, une douleur à mourir poussa entre ses jambes. Sous les yeux ébahis de sa mère, son ventre devint énorme en un instant. Un garçon était né. Les Tarareon dont la fierté était moulée dans la cuirasse valyrienne, voulurent proclamer que Gaelithox s’était métamorphosé dans une pluie d’or pour enfanter leur fille vierge. Hélas, ce mensonge ne leur apporterait nul accord. Ils descendirent jusqu’à Draconys exposer les faits. Ils réclamèrent réparation pour la chasteté perdue de leur fille. La famille de Draconys refusa la mère et l’enfant. Comment pouvait-elle être certaine qu’il était leur descendance ? Maerya ne revint jamais du voyage. Elle coula au fond de la mer d’Été, les pieds et les mains attachés à une grosse pierre. Le nourrisson, lui, fut confié à une branche cadette stérile. Et, dès son plus jeune âge, il fut envoyé dans une caserne pour y apprendre les arts de la guerre. Pour lui, les choses de l’avenir ne changèrent pas vraiment.
Altarys ne vint que plus tard. Lorsqu’il retourna à Ānagoria, à défaut d’une Épreuve du Feu en grande pompe, l'enfant fut marqué au fer rouge par l'opprobre collective. Il vécut ses premières années avec une rage du cœur peu commune. Sa violence était telle qu’il fut renvoyé de la caserne. Et un soir, par une nuit sans étoiles, on le déposa devant la demeure d’Aekar le rude. Un vulgaire paquet, d’une main à une autre. Là-bas, on lui demanda son nom. Mais le bâtard n’avait pas de nom, il n’en avait jamais vraiment eu. Aussi, puisqu’il était sacrifié sur l’altar de la destinée, il inscrivit sur le registre « Altarys. » À partir de cet instant, celle où l’encre noire pénétra la peau du parchemin, il sut qu’il se vengerait des siens. Il se façonnerait une destinée, comme les Tyranos l’avaient fait. Il s’appliqua. Il mit sa rage dans la précision de ses mouvements, dans l’application des exercices, dans la méditation de cet art mortuaire. Du reste, il ne craignait pas la mort. La mort ne prenait que ceux dont elle connaissait le nom.
Vingt-quatre. Ce sont les années que durèrent son apprentissage et sa loyauté aux Fils du Feu. Il avait travaillé dur, implacablement, pour espérer faire briller dans les yeux de son Maître quelque fierté. Les premières années, il avait récuré les latrines pour payer sa pension. Avec le temps d’autres avaient pris sa place et il avait commencé à partir pour des missions. Alors, iil gagnait un petit pécule qu'il dépensait parfois dans les bordels, parfois dans la bière, mais, la plupart du temps, qu'il économisait avec avarice. Il portait son bouclier, rouge et orange, avec un port tout princier. De sa vie d'avant il n'avait guère de remembrances. La première fois qu’il vu un éléphant, pourtant, il pensa à sa mère. Sans sa condamnation, il n’aurait peut-être jamais vu cette créature qu’il considérait comme un merveille du monde... Puis, la guerre éclata. La Harpie vint mettre leur entrainement élitiste à l’épreuve. Mais le Tortionnaire était un génie et les années passèrent, l’une après l’autre, sans que la mort ne vienne le trouver. Peut-être ne connaissait-elle toujours pas son nom. Ou peut-être étaient-ils trop étincelants pour qu'elle les voit. Elle ne vint ni prendre Daemon, ni Sozlana.
Après la guerre, le bâtard prit sa retraite. Le sac du vieil Empire avait sa fortune. Pour la première fois depuis sa naissance, son nom lui appartenait. Certes, il était un parvenu. Aussi, tout comme un bon parvenu, il avait racheté quelques maisons, pas très avenantes, pour les transformer en ludus. De Ghis, il avait rapporté des guerriers monumentaux. Ils avaient tous leur particularités et certains avaient eux-mêmes été esclaves ghiscaris. À côté, il y avait eu la vente des enfants. Leurs petits corps, leurs petites mains, leur agilité, leur permettait de s’enfoncer dans les mines, de creuser des tunnels, des chambres, où les adultes ne pouvaient se rend. Au marché on les lui avaient arrachés à prix d'or. Il ne tirait pas d’orgueil à vendre ces pauvres hères, mais là était le prix à payer pour monter dans les hautes sphères. Et les hautes sphères seraient périlleuses car désormais la mort connaissait son nom. Vahaedar Altarys.
- Généalogie:
Parents : Maerya Tarareon († 1031) & Visemon Vaelnalys
Demi-fratrie : Baevor Vaelnalys / Ballerion (à partir de 1067) ; Saesys Vaelnalys.
Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Toute nouvelle économie est une bonne chose. Je dirais que les esclaves sont une opportunité à saisir — et pour une fois que les aristocrates répugnent à s'accorder la richesse, il serait insensé de s'en priver ! Le statut d'esclave est honorable : la liberté peut être gagnée si les ennemis d’hier montrent assez de talents, d’obéissance et d’acclimatation. Et puis, c’est une excellente manière de sélectionner naturellement les meilleurs hommes dans une société où la force est une vertu primordiale.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Si tu m'avais posé la question directement j’aurais peut-être répondu, mais puisque ce n’est pas le cas… Je dirais simplement « Dragon, prends garde aux chiens. »
Que pensez-vous de la division de la société valyrienne en factions ? Une fumisterie illusoire ! Les Dragons se contrefichent des factions ! Quand la nuit vient tous ces ennemis sénatoriaux se baisent entre eux et au petit matin ils demeurent les maitres des cieux
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Si tu m'avais posé la question directement j’aurais peut-être répondu, mais puisque ce n’est pas le cas… Je dirais simplement « Dragon, prends garde aux chiens. »
Que pensez-vous de la division de la société valyrienne en factions ? Une fumisterie illusoire ! Les Dragons se contrefichent des factions ! Quand la nuit vient tous ces ennemis sénatoriaux se baisent entre eux et au petit matin ils demeurent les maitres des cieux