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Rhaenys Haeron
Rhaenys Haeron
Sénatrice

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Lyks se ȳdragonMaerys Qohraenos

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067
Depuis que Lucerys Arlaeron avait été assassiné lors du Rêve de Vermax, toute la péninsule était en proie à une division où chacun se rangeait selon les intérêts qui leur était propres ou suivant une ligne de conduite qui était en accord avec leur morale. Il y avait tout d’abord eu ceux qui voulaient venger la mort d’un des leurs et à nouveau entrer en conflit contre l’Empereur, un mouvement porté par plus officiers supérieurs de l’armée. En réponse au coup de force qui était survenue s’étaient dressés ceux qui demandaient le retour des institutions de la République avec une démission des officiers supérieurs considérés comme traîtres à la nation, défendant un règlement pacifiste des tensions avec Ghis et ses alliés. Des volontés qui se heurtaient l’une contre l’autre, mettant à mal de nombreuses alliances, venant gripper ces rouages pourtant bien huilés. Et de cette cacophonie qui régnait désormais, une troisième voix se faisait entendre pour un retour au calme et portait au gré des rumeurs la volonté d’une société réformée. Trois voies portées par des noms tous plus puissants les uns que les autres dont le peuple qui assistait à l’affrontement des idées depuis plusieurs lunes. Plusieurs lunes de loi martiale avec entre autres son couvre-feu qui avait tant bousculé les nuits valyriennes habituellement chaleureuses et bruyantes.

Postée contre l’encadrement de la fenêtre, Rhaenys observait silencieusement la ville qui s’étendait en contre-bas tandis que derrière elle les respirations de Maelesys et Aevar se faisaient entendre. Comme sa mère avant elle, la jeune femme mettait un point d’honneur à fournir à ses enfants une éducation digne de leur rang afin que par la suite ils puissent devenir meilleurs qu’elle, guider le plus loin possible leur famille descendant de l’héroïque Haera. Une volonté parfois mise à mal par leur âge qui faisait d’eux des enfants et non des marchands de quatre pieds et demi de hauteur. S’écartant de son poste d’observation elle vint se poster derrière les deux enfants, posant les yeux sur ces deux jeunes âmes qu’elle chérissait, avant de lire ces lignes qu’ils rédigeaient. Les leçons portaient leurs fruits et cela était pour le mieux : dans quelques années elle devrait choisir celui qui serait le plus à même de prendre la tête de leur famille et de perpétuer les lignes directrices suivies depuis parfois plusieurs générations. Alors qu’elle s’apprêtait à faire remarquer à son aînée une faute qu’elle avait écrite, elle en fut empêchée par l’entrée d’un de ses serviteurs.

- Dame Rhaenys, pardonne-moi pour cette intrusion. La Grande Prêtresse de Tyraxès te demande, puis-je la laisser venir à toi ? demanda-t-il alors que la jeune femme tournait la tête légèrement en arrière, signifiant son accord en opinant, sans prononcer le moindre mot. Elle prit une profonde inspiration alors que deux visages s’étaient levés vers elle et il ne s’écoula que quelques secondes avant son invitée ne lui soit officiellement annoncée.

- Grande Prêtresse Qohraenos, dit-elle d’un ton neutre, venant mettre une certaine distance avec cette femme qui lui était pourtant proche d’une certaine manière. Elle ne se retourna pas immédiatement, venant déposer un baiser sur la joue de chacun de ses enfants avant de les laisser se lever et quitter la pièce, la laissant ainsi seule avec celle qui était désormais son invitée. Tu sais que ta venue peut engendrer beaucoup de murmures et il est à considérer qu’ils ne seront pas des plus positifs.

Elle rassembla les morceaux de parchemin puis elle se retourna, laissant ses yeux détailler cette femme qu’elle ne connaissait que trop bien. La dernière fois qu’elles s’étaient trouvées dans cette pièce semblait remonter si loin dans la mémoire de la jeune femme, avant le Rêve de Vermax et l’assassinat du patriarche Arlaeron, avant l’expédition sur Sothoryos ou encore avant le Rêve de Caraxes et l’élection de Baelor Cellaeron au poste de Lumière de Sagesse. A cette époque-là, la Grande Prêtresse lui avait indiqué que la prudence était une grande sagesse, que la victoire n’était pas toujours celle des armes, des mots qui pouvaient probablement encore trouver un écho aujourd’hui…

- Je t’en pries, prends-place, reprit-elle en lui indiquant l’un des sièges laissés vacants avant de tirer le second et de s’asseoir. Alors qu’elle laissait la Grande Prêtresse de Tyraxes prendre place, la matriarche accorda un signe de tête à son serviteur qui s’éclipsa un instant. Dis-moi donc quelle raison te mène jusqu’à moi aujourd’hui, je suppose que cela doit t’être important, finit-elle en laissant son regard accrocher celui de son interlocutrice. Quelle était donc cette raison qui menait ainsi la prêtresse jusqu’en sa demeure de Valyria ? Rhaenys prit une profonde inspiration et laissa Maerys prendre la parole.
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Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
Prêtresse

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Lyks se ydragonMaerys Qohraenos & Rhaenys Haeron

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067

Maerys Qohraenos n’était pas encore certaine de son choix. La Grande Prêtresse de Tryraxès s’était rapprochée par devoir moral et par conviction aussi, elle ne pouvait le nier de la faction dite bleue. Elle le savait, sa décision en avait entrainé d’autres et notamment le rapprochement du Grand Prêtre d’Arrax Jaegaron Velaryon de la cause de la faction jaune fondée par l’ambitieux marchand Qoherys. Si la dame connaissait son influence et sa popularité auprès du peuple de Valyria et des familles nobles, elle se doutait que cela ne suffirait probablement pas pour préserver la paix en Valyria. La Grande Prêtresse devait faire plus. Elle devait agir et agir vite. Mais avec le couvre-feu et les militaires qui quadrillaient la capitale, sortir était une chose bine délicate. La Qohraenos avait beau être une personnalité de Valyria, elle ne pouvait aller à l’encontre des lois. Alors elle avait pris la difficile décision de d’abord envoyer une missive à la Sénatrice Rhaenys Haeron pour annoncer sa venue prochaine. Oui, Maerys souhaitait voir la sénatrice qui s’était ralliée aux Rouges pour converser avec elle. La dame avait une pleine confiance en la dame du Nord et elle espérait bien pouvoir avoir une discussion des plus cordiales avec cette dernière. Son choix avait été murement réfléchis. Elle aurait pu aller à la rencontre d’un sénateur, de Baelor Caellaron, Lumière de Sagesse ou encore s’avancer devant Elaena Tergaryon, mais la fille aînée de Déesse préférait planter son regard dans celui de la descendante de l’héroïne Haera. Son affection toute particulière pour cette dernière était un poids non négligeable du moins la plus âgée des deux l’espérait.

Un espoir auquel la Grande Prêtresse voulait croire. Ce fut pour cette raison qu’elle se prépara rapidement après avoir reçu la réponse positive de la sénatrice. Cette dernière, par chance, se trouvait dans son hôtel particulier de la capitale. Voilà qui arrangeait bien la fille de Tyraxès qui n’avait pas besoin de quitter Valyria pour aller la rencontrer. Alors avec un peu d’excitation et d’hésitation, la Qohraenos s’empara de sa cape qu’elle posa sur ses épaules lorsque le moment de quitter le temple de la Onzième flamme fut venu. Elle croisa le regard de sa protégée et de ses lames qui contrairement à la jeune femme lui emboitèrent le pas. Machinalement, la fille d’Elyria traversa les rues et ruelles de Valyria qui la mèneraient jusqu’aux portes de l’hôtel particulier. Pour ne point effrayer la dame des Haeron et ses enfants qui devaient se trouver avec elle, Maerys prit la lourde décision de demander à ses protecteurs de ne pas pénétrer au-delà du grand hall de la demeure des Haeron. La Dame vit bien que la demande n’enchantait guère les deux hommes et deux femmes mais ils ne purent aller contre la volonté de celle qui portait la parole de la Déesse. La dame laissa alors là les prêtres et prêtresses lorsque le serviteur qui était venu à leur rencontre fut de retour pour l’amener devant sa maîtresse.

Maerys Qohraenos resta de marbre face la voix froide et distante de la Haeron lorsqu’elle la vit entrée dans la salle où elle se trouvait avec ses enfants. A dire vrai, la Grande Prêtresse de Tyraxès s’y attendait un peu. Si la dame était proche de la famille Haeron depuis des années, si elle avait eu un lien privilégié avec l’oncle de cette dernière, depuis l’assassinat de Lucerys Arlaeron et l’avènement des différentes factions au sein de Valyria, une légère tension était née entre les deux dames. Maerys n'en voulait nullement à la sénatrice, peut-être aurait-elle eu une réaction similaire si elle n’avait pas appartenu au clergé. Parce que malgré son rapprochement avec la faction dirigée par Maegon Rihaenor, la dame tentait de rester éloignée des événements que pourraient imaginer les autres têtes pensante du groupe. « Rhaenys, si à mon âge je me préoccupe de ce que l’on peut dire de moi alors je ne serai pas Grande Prêtresse. Ma venue peut être un sujet de conversation mais je n’aurai aucune difficulté à rétorquer que je peux bien rendre visite à une amie. Après tout, le clergé doit rester neutre et je suis pour préserver la paix. » fit la Qohraenos qui prenait place sur le siège vide que lui désignait la maîtresse des lieux. Oui la fille d’Elyria avait que faire de ce que les gens diraient d’autant que la sénatrice n’était pas n’importe qui non plus.

Les yeux de la Grande Prêtresse parcouru la salle et constata avec plaisir que les enfants de Rhaenys Haeron étaient en plein travail lorsqu’elle était arrivée. « Je suis navrée d’interrompre les études de tes enfants Rhaenys. Mais la situation est grave, je le crains. » ajouta la dame en posant son regard sur son interlocutrice qui prenait place sur un autre siège qu’elle tira non d’elle. Croisant silencieusement ses mains, la dame des Qohraenos ne répondit pas tout de suite aux dernières paroles de la matriarche des Haeron. « Effectivement, je suis préoccupée par les derniers événements qui secouent Valyria, Rhaenys. » furent les premiers mots que la Grande Prêtresse prononça après s’être légèrement éclaircie la voix. « Tu n’es pas sans savoir que j’ai choisi de me rapprocher de certains points défendus par ceux que l’on appelle les bleus et Maegon Rihaenor. Je sais que tu a choisi de suivre les héros de la guerre contre Ghis et le fils de Lucerys Arlaeon. Je ne te juge pas Rhaenys, sache-le. Mais la naissance de ces factions m’inquiète. Valyria ne devrait aps se déchirer ainsi, tu ne crois pas ? » poursuivit la fille aînée de Tyraxès. Tyraxès, la déesse de la sagesse et de la paix. Elle avait été honorée en grande pompe lors du Triomphe et du retour des hommes à Valyria à la fin de la guerre et elle ne désirait pas voir ses enfants repartir si vite en terre de la Harpie. « J’aurai pur demander à rencontrer un autre membre de la faction des rouges, mais je te sais peut-être moins encline à te lancer dans une nouvelle guerre. Ghis t’a pris ta mère je ne souhaite pas que la Harpie te prenne d’avantage. » confia enfin la Grande Prêtresse de Tyraxès qui voulait plus que tout préserver la vie des Valyriens.

Rhaenys Haeron
Rhaenys Haeron
Sénatrice

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Lyks se ȳdragonMaerys Qohraenos

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067
Les yeux posés sur le visage de la Grande Prêtresse, la jeune femme ne pouvait que se rappeler de ce lien -aussi bref avait-il pu être- qui avait été partagé avec son oncle et qui rendait Maerys bien plus proche d’elle que bien de leur concitoyens pourraient le penser. Elle ne pouvait pas non plus oublier cette position qu’occupait la Qohraenos depuis maintes années, ces deux éléments faisant que Rhaenys l’accueillait avec respect tout en conservant une distance qui s’imposait avec les évènements actuels. Toutes deux suivaient une idéologie différente dans la voie que devait suivre Valyria depuis l’assassinat de Lucerys Arlaeron et il était plus que certain que nombreuses seraient les langues à commenter cette entrevue qui était la leur en cet instant. En politique, les apparences étaient importantes à conserver si l’on ne voulait voir toute crédibilité être soufflée telle un fétu de paille et si la matriarche pouvait en faire fit, elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait le faire à tout instant. Toute action entreprise entraînait une conséquence d’au moins égale importance. Invitant son aînée à prendre place, Rhaenys laissa son interlocutrice s’exprimer jusqu’à ce qu’elle ne finisse par tourner ses paroles vers la raison ayant mené ses pas jusqu’ici.

- Je l’entends Maerys mais tu sais tout aussi bien que moi que la tolérance quant à ce genre de rencontres est soumise à de nombreuses variables. Ce n’est guère la même chose de remettre en cause la parole de la représentante de Tyraxes que celle d’une sénatrice, répondit-elle avant de balayer ses mots d’un geste de la main alors que la Grande Prêtresse abordait l’interruption des études des enfants de Rhaenys. Cette dernière hocha légèrement la tête sans toutefois y répondre, cela n’était pas nécessaire et son invitée croisa silencieusement ses mains, se préparant à prendre la parole pour répondre à la question qui lui avait été précédemment posée. Posant ses coudes sur les rebords de son siège, la native de Tolos écouta attentivement les mots prononcés par Maerys. Cette dernière était inquiète par les dissensions qui régnaient dans tout Valyria et en tant que Grande Prêtresse représentant la déesse de la raison, de la paix et de la sagesse. Trois qualités qui manquaient probablement à bon nombre des hommes aveuglés par l’assassinat de leur général. Pour autant : n’était-il pas sage de préparer un nouvel affrontement contre un empire qui ne désirait pas vivre sur une défaite ?

Aux dernières paroles de la native d’Elyria, la jeune femme fronça légèrement sourcils avant de détourner légèrement le regard. Moins encline à se lancer dans une nouvelle guerre… voilà bien une supposition qui porterait à réflexion si Rhaenys ne désirait pas ardemment bouter les ghiscaris hors de l’île aux Cèdres, si au côté de Baelor Cellaeron elle n’avait pas fondé une colonie aussi à l’Ouest du continent. Elle posa à nouveau son regard sur Maerys.

- Qui veut la paix, prépare la guerre. Je connais les ghiscaris autant si ce n’est plus que ceux que nos soldats ont combattus, j’ai longuement commercé avec eux et j’ai participé aux nég… quoi qu’il en soit, ce n’est pas avec de belles paroles ou en se couchant devant eux que leur ire sera apaisée. Ils demandent réparation pour Zamettar et ne s’arrêteront que lorsque nous serons sous leur coupe. Ses doigts commençaient doucement à s’agiter sur l’accoudoir de bois rendu confortable à l’aide de laine et de cuir. Ce pays qui est le notre ne devrait pas se déchirer alors même que différents modes de pensée ont toujours coexistés, qu’ils aient été bien perçus ou non, je te l’accorde. Pour autant il faut écouter ce qui est exigé, un général de notre armée, patriarche de la famille la plus riche de la péninsule, a été assassiné en un jour sacré et il n’est pas question que les instigateurs de ce meurtre restent impunis.


Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
Prêtresse

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Lyks se ydragonMaerys Qohraenos & Rhaenys Haeron

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067

Le temps passait bien trop vite au goût de la Grande Prêtresse de Tyraxès. Elle avait l’impression que déjà elle revivait les temps sombres d’avant la guerre contre Ghis. Elle avait ardemment travaillé à la paix entre la République de Valyria et cet empire qu’elle haïssait tant. Pourtant, face aux pertes des familles valyriennes, Maerys avait jugé bon de travailler à la sortie de la guerre. Le fait que Valyria ait pu exprimer toute la puissance du feu dragon, les négociations avaient évidemment été en faveur de Valyria. Et face à cela, la Grande Prêtresse de Tyraxès avait presque toujours su que la paix finirait par laisser place à une nouvelle guerre. Mais elle n’avait jamais cru que la guerre viendrait jusqu’à naître au cœur même de la République. Or face au meurtre du Capitaine-Général Lucerys Arlaeron, c’était bien ce qu’il se produisait à l’heure actuelle.

Après avoir pris place sur le siège que lui désignait son hôte, la dame de la famille Qohraenos avait commencé par exprimer ses craintes à la matriarche des Haeron et nièce de Jacaenarr. Affichant un petit sourire, la dame se pencha vers la Haeron. « Ne sous-estime pas ni ton sang ni ton rôle à Valyria. Tu es la descendante de l’héroïne Haera ce n’est pas rien et les autres sénateurs ne devraient pas l’oublier. » souffla la Grande Prêtresse de Tyraxès. Oui, Rhaenys n’était pas n’importe qui, Maerys le savait. Elle suivait sa progression au sénat et elle était fière de voir une femme du Nord occuper le sénat comme le faisait la fille d’Aera. Elle pouvait être fière de sa fille. Rhaenys était une grande sénatrice et une bonne oratrice, Maerys n’en avait jamais douté et elle en eut la démonstration quelques instants plus tard. Une grimace se dessina sur le visage de la Grande Prêtresse à l’évocation de la dure réalité que la Qohraenos n’oubliait pas malgré ses discours. «  Je ne l’oublie pas Rhaenys et je ne peux nier que ma Mère est liée à la guerre. Malgré tout, Tyraxès prône la paix je ne peux pas aller contre cette volonté. Tu connais effectivement bien l’empire de Ghis pour être bien trop proche de lui géographiquement parlant. » répondit la fille aînée de Tyraxès. « Je ne dis pas qu’il faut se coucher devant cette maudite harpie. Je rêve du jour où elle sera écrasée, crois-moi Rhaenys. » lâcha avec ferveur la Qohraenos. Maerys était prêtresse de Tyraxès mais elle était avant tout une tante, une matriarche qui avait vu les siens pleurer la mort d’un de ses enfants. Elle ne pouvait oublier le visage de sa petite-nièce le jour où elle avait appris la mort de son frère. La prêtresse de Myraxès lui en avait terriblement voulu et si aujourd’hui un rapprochement s’annonçait entre les deux femmes, elle était extrêmement fragile.  « Je ne peux exclure non  plus un vœu pieux de paix. Valyria a déjà bien souffert et je ne sais si elle sera capable d’absorber de nouveaux morts. » ajouta la dame du Nord. Oui Maerys ne savait si le peuple et les nobles allaient accepter de perdre encore des fils. Combien de familles nobles devraient alors renoncer à la pureté de leur sang parce qu’un fils avait péri ? Combien d’enfant marcheraient au-devant de Vermax l’air triste parce qu’ils ne désiraient pas s’unirent à l’homme ou à la femme qui les accompagnaient. Elle avait vu le visage des enfants Bellarys et des enfants Maerion. Avec ces mariages entre cousin ou avec d’autres familles affaiblissaient le sang et la Qohraenos le savait pertinemment. Ce n’était pas pour rien que seul son neveu Maegor était le seul enfant à posséder un dragon. Et encore à il l’avait payer cher d’être seigneur-dragon.

« Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit, Rhaenys. » lâcha sur un ton furieux la Grande Prêtresse de Tyraxès. La Dame se leva d’un bon et fit quelques pas dans la pièce. Les yeux de la Qorhaenos exprimait toute sa contrariété face aux dernières paroles de la Haeron. « Je n’ai jamais dit que les assassins et tous ceux ayant participé à ce meurtre ne devaient pas être punis. » ajouta toujours aussi fâchée la fille d’Elyria. « N’oublie pas que mes Lames ont contribués à punir ce maudit Juré d’Argent.  Et elles seront toujours là pour rendre justice. » reprit la dame en dardant son regard perçant sur la fille de Tolos. « Les Quatorze ne peuvent souffrir d’une offense aussi grave, Rhaenys. Mais pour que justice soit rendue il faut le calme. » poursuivit la dame en reprenant sa place dans son siège. « Rhaenys, je ne te demande qu’une chose, temporise les hommes qui t’entourent ou le chaos règnera bientôt à Valyria. J’ai vu des choses lors du Rêve de Caraxès, Rhaenys Haeron et j’aimerai que ces images ne se réalisent jamais… » souffla la Grande Prêtresse de Tyraxès. Les ténèbres traversèrent ses prunelles comme présages de jours plus sombres que jamais Valyria n’est connue depuis la révolte des dragons.

Rhaenys Haeron
Rhaenys Haeron
Sénatrice

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Lyks se ȳdragonMaerys Qohraenos

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067
Observant le léger sourire que lui adressait Maerys, un part de Rhaenys ne pouvait s’empêcher de regretter la situation actuelle qui venait refroidir cette entente qu’elles entretenaient toutes les deux depuis plusieurs années grâce au lien que la Grande Prêtresse conservait avec son oncle Jacaenarr. Peut-être pouvait-elle fournir des efforts quant à ce qu’elle laissait transparaître et aux mots qu’elle lui adressait ? Mais peut-être que sa jeunesse la laissait croire qu’elle en fournissait déjà, acceptant de recevoir Maerys malgré leur affiliation bien différente en matière de faction. La jeune femme se pinça les lèvres lorsque la Grande Prêtresse mentionna le rôle qu’elle tenait et l’héritage qui était le sien. Rhaenys n’oubliait pas de quelle héroïne elle descendait, peu nombreux étaient les valyriens pouvaient exprimer une quelconque fierté de descendre d’une pourfendeuse de dragon, peut-être devait-elle se servir de cet héritage pour se faire une place plus importante dans le sud de la péninsule… non, si elle en devait s’en servir ce serait pour l’Île aux Cèdres en priorité car faire preuve de fatuité c’était bon pour les valyriens du sud. Qu’on la sous-estime, soit, ses actions n’en seraient que plus mordantes et viendraient marquer profondément les esprits de ses pairs.

- Je ne me sous-estime pas Maerys, je ne peux cependant pas me permettre de sous-estimer ce que l’on peut penser de moi. Mère m’a appris à jouer selon mes propres règles et celles de la capitale… répondit-elle avant que leur conversation ne se mette à pencher vers le sujet des dissensions qui étaient nées de l’assassinat de Lucerys Arlaeron et qui s’affrontaient depuis à travers toutes les couches de la société. Rhaenys n’avait point oublié les mots de Daenar Valineon lorsqu’il était venu la trouver alors même qu’elle et ses compagnons d’expéditions venaient d’arriver à Valyria. Ni ces longues semaines qui avaient suivi avant qu’elle ne soit convoquée devant la plus haute instance de la République de part son statut de sénatrice : le Conseil des Cinq. Elle ne pouvait décemment pas oublier cette attaque qui était survenue à Zamettar, pour laquelle elle aurait pu perdre beaucoup si elle n’y avait prêté gare, une attaque qui restait impunie tant que Iason Valralys et Nadhara n’étaient retrouvés. Elle n’oubliait pas et peut-être que cela la rendait trop dure dans le choix de ses mots. Devait-elle se montrer plus douce alors que Maerys cherchait simplement à converser, telle la représentante de la déesse de la paix qu’elle était ?

Rhaenys observa chacun de ces traits qui pouvaient se tendre sous le coup des souvenirs qui pouvaient remonter à la surface de l’esprit de la prêtresse, des réactions émotionnelles que cela pouvait provoquer. Silencieuse, elle la laissa s’exprimer : confirmer qu’elle cherchait la paix de par sa position tout en exprimant le rêve de voir un jour l’Empire ghiscari être écrasé. Valyria se trouvait dans une situation relativement précaire : malgré le fait que la nation en était sortie vainqueure, nombre ses soldats et nobles ayant participé à la guerre avaient rejoint l’antre de Balerion. Nombreux seraient ceux qui refuseraient à cet instant d’aller au-devant d’une nouvelle guerre alors que pourtant la menace grandissait de lune en lune. Si elle détourna momentanément son regard de Maerys alors que sa réflexion grandissait, la jeune femme le braqua de nouveau sur la Grande Prêtresse qui haussait le ton, se levant d’un bond et se mettant à faire les cent pas. Frappant sa main sur la table, la jeune femme se leva à son tour.

- Maerys Qohraenos, je t’interdis de t’adresser à moi sur ce ton en ma demeure. Je n’ai aucunement remis en question le rôle de tes Lames ! rétorqua-t-elle avant de soutenir le regard de son aînée. Elle prit une inspiration, profonde et brusque, avant de se rasseoir tandis que la Grande Prêtresse faisait de même en terminant sa diatribe par une demande. La jeune femme fronça légèrement les sourcils. Je ne peux te promettre que ma voix se fera entendre et respecter mais je ferais ce qu’il faudra pour que le calme puisse revenir dans nos rues… Qu’as-tu pu bien voir pour que le désir de paix occulte la raison et la stratégie militaire ?

Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
Prêtresse

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Lyks se ydragonMaerys Qohraenos & Rhaenys Haeron

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067

Évidemment le comportement de la Grande Prêtresse au cœur de la demeure de la sénatrice n’avait pas plu à cette dernière. Rhaenys Haeron s’était levée d’un bond alors que la Qohraenos avait haussé le ton. La dame d’Elyria se doutait bien que ses propos allaient susciter une réaction de la part de son interlocutrice et elle n’avait pas été déçue si on pouvait dire les choses ainsi. Maerys laissa alors la matriarche s’exprimer et poser les règles à l’intérieur de sa maison. Et si la fille aînée de Tyraxès pouvait les entendre, il y avait quelque chose dans les propos de la sénatrice qui la dérangeait. « Tu ne parles pas de mes lames, mais tes propos touchent à ma volonté de voir les coupables jugés et punis, Rhaenys. Je ne peux laisser passer cela. » répondit la dame qui s’était alors rassise sur le siège que lui avait indiqué la fille Aera. Oui, Maerys ne pouvait laisser dire ou même sous-entendre qu’elle ne souhaita pas la justice pour le Capitaine-Général Arlaeron lâchement assassiné lors du mariage de ses enfants. La Qohraenos avait une haute idée de la justice et cet acte ne pouvait demeurer impuni.

La Dame n’ajouta rien sur ce point-là. Non, un autre sujet préoccupait bien d’avantage la Grande Prêtresse de Tyraxès, déesse de la paix et de la stratégie militaire. Un léger sourire s’étira sur ses lèvres alors que la Haeron lui affirmait qu’elle ferait tout ce qui était en son possible pour que le calme revienne dans les rues de Valyria. Dans le font c’était tout ce qui importait pour la Dame d’Elyria.« Rhaenys, savoir que tu essayeras me satisfait pleinement. Personne peut savoir si ce que l’on entreprend aboutira et aura les conséquences que nous voulons.  Mon désir de paix n’a d’égal que le drame que j’ai pu voir lors du Rêve de Caraxès. Il n’occulte ni ma raison ni la stratégie militaire de ma Mère, rassure-toi, Dame de Tolos, descendante de l’héroïne Haera. » répondit d’une traite la Qohraenos alors que déjà son sourire s’effaçait et que son regard fuyait vers les fenêtres de la pièce. Ne tenant de nouveau plus en place, l’invitée se releva et marcha jusqu’au point de lumière. Là, elle laissa ses prunelles se perdre dans l’horizon. Un soupire s’échappa de sa gorge alors qu’elle se décidait enfin à transmettre une partie de son secret. « Ce dont je suis dépositaire par la volonté de Caraxès, je l’ai vu une fois alors que la magie n’était plus elle-même et j’aimerai ne jamais le revoir. J’airerais que cela ne se produise jamais ou ne se reproduise plus. » la voix de la dame était lointaine comme si elle était obligée de puiser dans sa mémoire pour s’exprimer. Maerys Qohraenos avait essayer de mettre de côté cette vision après avoir passer des semaines et des semaines à tenter de percer son mystère. Mais rien n’y faisait, elle devait bien le reconnaitre. Alors laissant passer un silence la dame reprit. « Nous étions au cœur de la bataille de Mhysa Faer et nous avons vu l’imaginable. L’un de nos dragons brulant les bateaux ennemis se fit transpercé et tomba dans les flots. » Un frisson parcourut son échine alors qu’elle revoyait la scène offerte par Caraxès il y a des mois de cela. Maerys se retourna alors vers Rhaenys Haeron et son visage témoignait de la douleur de voir l’un des enfants d’Aegarax tomber.

S’adossant à la fenêtre, la cousine de la Grande Prêtresse de Vermax grimaça alors qu’elle s’apprêtait à admettre son impuissance. Elle, la fille aînée de Tyraxès n’avait aucun moyen d’en dire plus et d’apporter une explication à tout cela. « Cela fait des mois que je travaille avec Maesella Nohgaris pour comprendre cette vision et pour le moment, ni elle ni moi n’avons eu de réponse. Vermax et Tyraxès restent muettes face à cela comme si seul Caraxès avait la réponse. Mais ce que je sais, c’est qu’à notre connaissance, aucun dragon n’a jamais péri que ce soit à Mhysa Faer ou lors d’une autre bataille…» Un nouveau soupire d’impuissance s’évapora dans la pièce. Maerys venait, bien malgré elle de faire entrer la Haeron dans la confidence des Quatorze. Rhaenys Haeron devait comprendre que certains valyriens s’étaient vu offrir des cadeaux empoisonnés de la part du dieu des Mers et ce cadeau, beaucoup ne savait comment l’interpréter y compris ceux qui servaient les Quatorze depuis des années. « Maesella et moi-même ne sommes  pas les seules à avoir eu cette vision. Toutes les personnes qui étaient avec nous ont vu la même chose je dirais. » ajouta enfin la Qohraenos presque certaine de ce qu’elle annonçait.

Rhaenys Haeron
Rhaenys Haeron
Sénatrice

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Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067
Mère avait apprit à Rhaenys à toujours se montrer prudente dans le choix de ses mots car ils revêtaient d'une grande valeur qui pouvait avoir de nombreuses conséquences. En temps tout temps la jeune femme devait se montrer précise sans quoi son interlocuteur pouvait réagit comme Maerys venait de le faire, une attention de tout les instants qui pouvait se révéler épuisante même avec l'expérience. Ne s'étant pas clairement exprimée, la Grande Prêtresse de Tyraxes croyait que la compétence de ses Lames était remises en question. Elle ne balayait pas d'un revers de la main leur participation quant à la mort du Juré d'Argent qui avait trahit son maître. Ce qu'elle laissait planer implicitement était leur efficacité au côté des autorités compétentes dans l'enquête de toutes les strates cet assassinnat. Était-ce volontaire de la part de Rhaenys de laisser planer un tel doute ? Elle-même l'ignorait tandis qu'elle réplaiquait au ton qu'employait Maerys, touchée dans don orgueil. L'une comme l'autre tenait une position qui ne pouvait qu'entrer en conflit avec la seconde même avec toute la prudence qu'il était possible de faire preuve. La jeune femme se retint de lever les yeux au ciel en entendant les paroles de son invitée, se contentant de se rasseoir et de serrer les mâchoires avant de dévier sur ce sujet qui lui était présenté : réfréner les ardeurs des militaires sans quoi le chaos règnerait.

Mais il y avait quelque chose d'intriguant, qui faisait écho à l'épuisement apparant dont Rhaenys avait pu constater sur le visage de Maesella, c'était la mention d'une vision reçue lors du Rêve de Caraxes. Ce jour saint trouvait encore sa place dans de nombreux esprits et pas nécessairement pour de bonnes raisons. Si la jeune femme mentionna faire de son possible pour accomplir la demande de la Grande Prêtresse, elle chercha rapidement à approfondir ce sujet d'images qui semblaient si horrifiques au point que Maerys venait y comparer la force de son désir de voir la paix. Le souffle de la jeune femme se coupa momentanément alors que son ainée reprenait de ses mots pour terminer sa réponse. Elle avait beau éprouver une certaine forme d'amour pour Maerys, dieux qu'elle n'aimait lorsqu'elle lui rappelait son ascendance. Soupirant silencieusement, Rhaenys restant muette, laissant ainsi tout le loisir à la Grande Prêtresse de lui expliquer ce qu'elle avait pu recevoir comme vision.

L'évènement semblait donc d'être produit en pleine Épreuve et avait touché les participants, ceux parmis lesquels s'étaient trouvées Maesella et Maerys. Ils s'étaient ainsi retrouvés projetés bien des mois dans le passé, lors de la Bataille de Mhysa Faer pour y voir un dragon -après avour brûlé des navires ennemis- être transpercé et tomber dans la mer des Soupirs. Pourquoi Caraxes avait-il voulu leur montrer cette scène en particulier ? Était-ce pour rappeler ce qui avait été vécu ou était-ce un signe de ce qui surviendrait en fonction du chemin qu'emprunterait le peuple valyrien ? Les yeux pers de Rhaenys suivirent Maerys dans son mouvement jusqu'à ce qu'elle aille s'adosser contre la fenêtre où la maîtresse des lieux avait pu se tenir avant que la prêtresse ne se présente à elle.

- Je ne puis imaginer ce que vous avez pu tous ressentir à ce moment-là ni lorsque l'ambassadeur Arryn a trouvé la mort. Elle se leva et vint rejoindre Maerys. Tu souviens-tu de l'allure du dragon ? Peut-être que le dieu des mers envoyait un signe sur ce qu'il a pu advenir du dragonnier... Mais je suppose que cela fait partie de vos pistes de réflexions à côté de l'hypothèse d'un avertissement concernant le prochain affrontement avec l'Empire ghiscari.

Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
Prêtresse

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Lyks se ydragonMaerys Qohraenos & Rhaenys Haeron

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067

La conversation entre la Grande Prêtresse de Tyraxès et la sénatrice Haeron avait gentiment dévié vers ce qui s’était passé le jour du Rêve de Caraxès. La Dame des Qohraenos avait donné des premiers éléments à la matriarche de la famille issue de l’héroïne Haera. La fille aînée de Tyraxès avait annoncé à son interlocutrice qu’elle avait reçu du dieu des mers une vision étrange dont elle ne connaissait pas la signification. Elle avait alors précisé à la Haeron qu’elle tentait avec sa cousine de comprendre ce signe. La Dame vit son hôte se lever à son tour après lui avoir assuré qu’elle ne pouvait imaginer ce qu’ils avaient tous pu ressentir ce jour-là.

Maerys Qohraenos posa un regard plein de tendresse sur la fille d’Aera. « Pour tout te dire Rhaenys, la situation était peut-être trop dramatique et trop dangereuse pour que nous pensions à ce qui allait se passer après. Tous ces morts de la bataille de Mhysa Faer ont bien failli nous captiver et nous piéger dans les profondeurs de la mer. Nous avons bien cru ne jamais revenir à la surface. » La Qohraenos avait légèrement fermé les yeux faisant appel à tous ses souvenirs. Elle revivais la sensation qu’elle avait ressenti lorsqu’elle avait vu ces squelettes prendre vie sur les fonds marins. Elle avait vu ces morts revenir à la vie et il avait fallu se battre contre eux pour ne pas subir le même sort. « La magie n’était plus la même et l’ambassadeur a péri ce jour-là mais cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous, Rhaenys. Nous avons tenté de nous en sortir, Maesella a été blessée tout comme moi. Nous avons failli perdre Maera Bellarys et ce jour-là, la présence de Saelyra Vaelgaris nous fut salutaire. » poursuivit la Dame qui peignait ce qu’elle avait vécu avec une précision chirurgicale et des tremblements dans al voix.  Quant à la dernière question de Rhaenys, Maerys ne savait pas quoi dire. Alors un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres. « Tout cela s’est passé si vite tu sais. Nous essayons alors de survivre à la bataille de Mhysa Faer que nous étions en train de revivre. C’était un cauchemar que nous vivions. » commença par répondre la fille ainée de Tyraxès. « Nous n’avons pas pu bine voir de quel dragon il s’agissait… » Maerys marqua un silence avant de reprendre. « Quant au dragonnier, nous n’avons rien vu. Nous ne savons pas si le dragon était monté ou non. » lâcha la dame d’un ton grave. Évidemment la Qohraenos aurait aimé voir plus ce jour-là et elle aurait tant aimé pouvoir avoir plus d’éléments à fournir à la sénatrice. Mais sa vision s’arrêtait là et malgré touts ses efforts, elle ne parvenait pas à voir plus que ces images.

« Nous explorons cette piste aussi oui Rhaenys. Mais je ne sais si nous trouverons un jour. Parfois les Quatorze ne nous envoient que des signes qu’il nous faut interpréter. » ajouta la dame en guise de première réponse. « Après le Rêve de Caraxès, avec Maesella nous avons utilisé beaucoup de notre énergie pour essayer de percer les mystère de cette vison comme je te lai dit plus tôt. J’ai dû arrêté un temps mes lectures de flamme à la demande de ma cousine. Je crois bien que Maesella avait peur que je ne m’affaiblisse trop. J’ai beau être l’aînée de nous deux, elle me voit toujours comme étant plus fragile qu’elle. » Maerys se décala un peu de la fenêtre et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes. Depuis des années, La Qohraenos n’aimait guère rester sur place, sentant sa jambe plier parfois sous son propre poids. Sa vieille blessures l’avait marquée à vie et la Grande Prêtresse de Tyraxès devait faire avec. « J’avais pris la décision de reprendre mes lectures de flamme peu avant le Rêve de Vermax. Mais tu comprendras aisément que les derniers événements m’en ont empêché. Pourtant je sens bien que je dois les poursuivre. Nous devons découvrir si ce pauvre dragon était monté ou s’il s’agissait d’un des anciens. Et plus que tous, nous devons savoir s’il s’agit d’une histoire passée ou si Caraxès nous donnait à voir un sinistre futur. » reprit la Qohraenos assez inquiète sur cette dernière hypothèse. « S’il s’agit là d’une vision du futur et encore plus s’il s’agit de notre prochain affrontement avec Ghis, nous devons savoir si notre ennemis à les moyens de tuer nos frères et sœurs. Nous devons percer le voile des songes des Quatorze pour protéger les enfants d’Aegarax et ceux qui les montent. » fit la fille d’Elyria en prenant dans ses mains celles de Rhaenys. « Je dois tout faire pour te protéger Rhaenys. Je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger tous les seigneurs et dames-dragons ainsi que les enfants de Valyria. Mais pour cela nous ne devons pas nous déchirer. Si le clergé des Quatorze et ceux qui sont restés neutres jusque-là doivent s’impliquer pour maintenir la paix, ils ne pourront pas anticipe les menaces et contrer les ennemis de la République. » c’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle était venue voir la sénatrice. Pour se confier pour une fois à elle, à quelqu’un sur ses propres projets, sur ce qu’elle comptait faire si on lui en laissait le temps. Lire les flammes état un travail fastidieux, long et qui faisait appel à la pureté de son sang. Et si les Quatorze savaient que ses parents n’étaient pas du même sang. Certes, Rhaenyria avait apporté avec elle le sang pur des Nohgaris mais son mariage non incestueux avec Baerion Qohraenos avait affaibli le sang des enfants d’Elyria.

Rhaenys Haeron
Rhaenys Haeron
Sénatrice

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Lyks se ȳdragonMaerys Qohraenos

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Avec un certain intérêt, Rhaenys écoutait attentivement le récit que lui déclamait Maerys. Toutes les épreuves de Caraxes avaient été perturbées par des évènements et chaque participants en avait été marqué. Quand Rhaenys avait vu la foudre s’abattre sur le mât du navire, le feu se propager avec une certaine aisance ou encore elle avait assisté au ballet des hommes tentant d’endiguer les danger, le fuir en se jetant dans la mer ou bien y succomber, Maerys elle avait vu tout autre chose. La magie avait été à l’œuvre et avait propulsé le groupe de la Grande Prêtresse de Tyraxes dans une scène d’horreur où ils avaient donc été la proie de tous les corps tombés au combat durant la bataille de Mhysa Faer, tout en étant à des pieds de profondeur. Cela avait dû être tout bonnement terrible. Silencieuse et concentrée sur ce qui lui était dit, l’esprit de la jeune femme commença peu à peu à lui présenter des images de cette scène, imaginant ainsi de manière tronquée ce qu’il s’y était déroulé. Imaginant même ces corps ramenés à la vie venir déchiqueter Hugor Arryn… Une frisson lui parcouru l’échine, la ramenant dans l’instant présent et réveillant son attention.

Maesella avait été, tout comme Maerys, blessée. Maera Bellarys aurait pu rejoindre l’antre de Balerion. Et il avait fallut l’aide de la si crainte Saelyra Vaelgaris afin qu’elles puissent trouver le salut. Prenant une grande inspiration puis expulsant doucement l’air de ses poumons, Rhaenys se pinça les lèvres. Il s’était passé quelque chose ce jour-là, de jeunes mages avaient payés pour ces événements, et la mort de l’Arryn avait réveillé les Andals, faisant se tourner légitimement leur colère vers Valyria. Une nouvelle guerre se rapprochait de la péninsule alors même que la dernière ne s’était terminée qu’à peine une année auparavant, une guerre inévitable avec l’Empire ghiscari dans la partie. Réagissant sur la vision dont avait été gratifiées les membres du groupe dont avait fait partie Maerys, Rhaenys laissa cette dernière lui confirmer non seulement que la piste du dragonnier était explorée mais qu’à ce jour encore toutes les possibilités étaient explorées dans l’espoir d’y trouver des réponses qui pourraient être d’une grande aide pour la République. Image d’un passé proche ou image du futur, là était une question à laquelle Maerys et Maesella tentaient encore de répondre malgré la difficulté qu’elles éprouvaient à décrypter ce dont elles avaient été témoins.

La grande prêtresse vint envelopper les mains de la jeune matriarche dans les siennes puis elle réaffirma sa volonté de la protéger, de protéger les valyriens, et mentionna qu’il ne serait possible aux différents clergés d’anticiper les menaces guettant la République s’ils devaient s’impliquer à maintenir la paix. Durant un instant Rhaenys observa leur mains jointes puis les rapprocha doucement de son visage afin de déposer un baiser sur le dos de la main de Maerys. Puis se soustrayant à ce contact, elle prit alors la parole.

- Je t’ai entendue Maerys et mes prières te seront consacrées pour te donner la clairvoyance nécessaire pour répondre à toutes ces questions que tu te poses. A nouveau je ne te promets rien mais je ferais appel à la sagesse de chacun pour que la paix puisse revenir dans nos rues.

Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
Prêtresse

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Lyks se ydragonMaerys Qohraenos & Rhaenys Haeron

Hôtel particulier des Haeron, Valyria & jour 10, mois 3, an 1067

La Grande Prêtresse de Tyraxès avait exposé les faits et les événements qu’elle avait vécu avec les autres membres de son équipe. La Dame d’Elyria voyait bien que la jeune matriarche écoutait et prenait en compte tout ce qu’elle disait. La jeune Haeron semblait ne perdre aucune miette du récit que lui faisait la Qohraenos. Mais la fille aînée de Tyraxès ne savait si Rhaenys comprenait réellement l’importance de ce qu’elle lui transmettait. Maerys le savait, ce jour-là la magie avait été atteinte un peu partout. Si elle ne l’avait pas su dès son retour à terre, elle l’avait vite appris avec les différentes discussions qu’elle attendait et les aventures qu’on lui racontait. Le Rêve de Caraxès de l’année 1066 avait été bien différents de ceux des années précédentes, marqué en autre par la mort de l’ambassadeur d’Andalos. Un fait qui inquiétait d’ailleurs grandement la Grande Prêtresse de Tyraxès. On disait que les Andales se tournaient petit à petit vers Ghis et s’éloignait de la République qui avait tué le frère du roi. Si Maerys ne pouvait que comprendre la réaction, elle craignait l’alliance entre Ghis et Andalos. Si une telle alliance était signée, les peuples de la Rhoynes ne resteraient aps longtemps indécis et la probabilité qu’il rejoigne la coalition que formerait alors les deux autres royaumes l’emporte était énorme.

Maerys Qohraenos, afficha un petit sourire alors que la jeune Rhaenys Haeron attirait sa main pour y déposer un baiser avant de se soustraire à ce contacte. Les yeux de Qohraenos brillait du feu sacré des mères qui couve d’un regard bienveillant et protecteur leur enfant. Depuis des années déjà la Dame du Sanctuaire à Elyria veillait d’un œil lointain sur la fille d’Aela Haeron et sur tout les membres de cette famille d’ailleurs. Elle voyait tout et savait beaucoup de chose mais elle ne disait rien laissant les Haeron agir à leur guise. Elle n’avait pas à interférer dans les affaires de la famille qui n'était pas la sienne. Il n’y avait que son frère qu’elle conseillait bien au-delà de son simple statut de Grande Prêtresse tout comme elle l’avait toujours fait. Après tout elle était une femme Qohraenos et an tant que telle, elle y tenait encore et toujours une place importante. « Je te remercie Rhaenys. Comme je te l’ai déjà dit, je sais que je ne peux t’en demander d’avantage. » fit la dame en se levant de son siège. Elle lissa les pans de sa robe de Prêtresse et fit quelques pas. « Cela me convient, ma chère Rhaenys. Et n’oublie pas que je serai toujours là pour t’écouter ou répondre à tes questions, qu’importe le chemin que prendra ces événements. » ajouta alors la Grande Prêtresse de Tyraxès avant de se diriger vers la porte qui la mènerait bientôt au dehors des murs de l’hôtel particulier des Haeron. « Je te laisse, Rhaenys. Je t’en prie, retourne à l’éducation de tes enfants, là une chose importante. » fit sur le pas de la porte la Dame d’Elyria.

Maerys quitta ensuite les lieux et traversa comme à l’allée les rues de Valyria pour retourner dans son temple. Elle y retrouva les siens avec le sentiment d’avoir peut-être réussi à obtenir un sursis pour la paix à Valyria. La Grande Prêtresse de Tyraxès avait pleinement confiance en la matriarche des Haeron. Sénatrice de talent, elle saurait temporiser les hommes au cœur des tensions.

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