Une brise bienvenue soulageait Valyria. Si Aegarax était le dieu des dragons, il devait également être le seigneur du vent. De fait, peu importait à Vaenyra quelle divinité était responsable de ce boheur tant Vaenyra lui était reconnaissante. Le soleil de plomb s'acharnait à lui ôter toute énergie. Toute originaire de Volantis qu'elle était, la belle mage n'avait jamais su s'adapter au climat aride de Valyria. La fraîcheur iodée de l'océan lui manquait ainsi que la moiteur chaleureuse descendue du fleuve. Au cours des années passées, Vaenyra s'échappait souvent sur les côtes pendant qu'elle servait le grand temple de Carraxès. Pourtant, le littoral de la péninsule ne ressemblait en rien à l'estuaire de la Rhoyne. De totues façons, elle se définissait pas comme une fille de la mer mais simplement de l'eau.
Tandis qu'elle déambulait entre les entrepôts du quartnier nord, Vaenyra tenait plus de l'ardeur du volcan que de la platitude calme de l'océan. Depuis la prise de pouvoir de Jaenera, la nouvelle archimage se sentait étrillée par les conséquences de ses actes et ses nouvelles responsabilités. Surtout celles tragiques des premières, loin d'être pleinement acceptée. Si Vaenyra pleurait Heryia, elle se rassurait en pensant au choix de sa soeur d'armes. Au contraire, elle buvait la lie amère de la responsabilité en pensant à Aemond et sa fin tragique. Son élève n'avait fait que suivre sa mentor dans un acte politique délibéré et dangereux. Ce qui n'aurait dû être qu'une simple remontade s'était transformé en une explosion de violence tragique pour le jeune homme. Aemond en payait le prix par la seule faute de Vaenyra.
Plus jamais.
Tel était le credo de l'archimage. Elle ne désirait plus participer à de tels actes, ou tout du moins en entraînant d'autres moins préparés. Jaenera aurait dû refuser l'aide d'Aeranys et Aemond. Ils n'étaient pas prêts. Seuls les plus expérimentés des leurs auraient dû combattre Talaegar, tout puissant fût il. Vaenyra s'était jetée corps et âme dans l'étude de la discipline dont elle était désormais la maîtresse. Le Magister l'avait abasourdie à travers des savoirs majestueux de cette magie. Vaenyra voulait désormais être prête. Prête à s'imposer si Jaenera devait à nouveau mettre en danger l'intégrité, et surtout les élèves, du Collège.
C'était d'ailleurs la raison même de la présence de Vaenyra dans ces quartiers de la ville. Une fois son rôle établi et son autorité assise en tant que archimage, elle avait décidé d'étendre encore son savoir. Elle avait contacté Rhaegar Valineon, ce rustre aux talents commerciaux indéniables, et exigé de lui de trouver certains ouvrages. A vrai dire, la lettre de la Mage ne laissait aucun doute sur ses ordres ainsi que la somme rondelette promise en échange.
Pour l'occasion, Vaenyra avait délaissé ses éternelles robes logues et autres toges. Elle portait une tunique bleue courte à mi-cuisses, digne d'un coursier, réhaussée d'une ceinture verte. Ses mollets étaient solidement maintenus par les arabesques de cuir d'une paire de sandales. La mage tirait sa plus grande fierté de sa longue natte ornée d'un ruban de soie turquoise. Sa chevelure aux teintes rousses retrouvait enfin une longueur acceptable après sa folie sur les marches du Sénat. Ainsi coquette et apprêtée, la jolie Volantis était pensive alors qu'elle approchait le point de rendez vous. Sa déambulation dans les rues de la cité lui déchirait le coeur. Elle ressentait un profond vide et un manque de sens dans sa vie. Le poids de la culpabilité donnait un goût de cendres à ses nouvelles responsabilité. Elle s'était détournée de la mort de son frère et de sa quête de vérité. Au delà il lui manquait une raison de vivre et de s'épanouir. Vaenyra en souffrait.
Arrivée enfin au point de rendez vous, l'archimage hésita. Nulle trace du marchand borge et de son odieux sourire torve. Avec un soupir, Vaenyra se retourna et s'arrêta nette. Un grand escogriffe aux cheveux bruns s'approchait d'elle, dominannt aisément son maigre mètre soixante. Elle leva fièrement son petit menton pointue pour compenser et sourit avec charme. Ne se laissant pas démonter, la mage passa ses pouces dans sa ceinture, non loin de l'épingle prête à faire couler son sang si jamais elle devait en arriver là. D'une voix assurée, elle interpella le nouveau venu/
Exuses moi étranger. Tu n'es pas l'omme que j'attendais. N'aurais pas tu vu un jeune homme borge sur ton passage ? J'avais rendez vous avec lui.
Tandis qu'elle déambulait entre les entrepôts du quartnier nord, Vaenyra tenait plus de l'ardeur du volcan que de la platitude calme de l'océan. Depuis la prise de pouvoir de Jaenera, la nouvelle archimage se sentait étrillée par les conséquences de ses actes et ses nouvelles responsabilités. Surtout celles tragiques des premières, loin d'être pleinement acceptée. Si Vaenyra pleurait Heryia, elle se rassurait en pensant au choix de sa soeur d'armes. Au contraire, elle buvait la lie amère de la responsabilité en pensant à Aemond et sa fin tragique. Son élève n'avait fait que suivre sa mentor dans un acte politique délibéré et dangereux. Ce qui n'aurait dû être qu'une simple remontade s'était transformé en une explosion de violence tragique pour le jeune homme. Aemond en payait le prix par la seule faute de Vaenyra.
Plus jamais.
Tel était le credo de l'archimage. Elle ne désirait plus participer à de tels actes, ou tout du moins en entraînant d'autres moins préparés. Jaenera aurait dû refuser l'aide d'Aeranys et Aemond. Ils n'étaient pas prêts. Seuls les plus expérimentés des leurs auraient dû combattre Talaegar, tout puissant fût il. Vaenyra s'était jetée corps et âme dans l'étude de la discipline dont elle était désormais la maîtresse. Le Magister l'avait abasourdie à travers des savoirs majestueux de cette magie. Vaenyra voulait désormais être prête. Prête à s'imposer si Jaenera devait à nouveau mettre en danger l'intégrité, et surtout les élèves, du Collège.
C'était d'ailleurs la raison même de la présence de Vaenyra dans ces quartiers de la ville. Une fois son rôle établi et son autorité assise en tant que archimage, elle avait décidé d'étendre encore son savoir. Elle avait contacté Rhaegar Valineon, ce rustre aux talents commerciaux indéniables, et exigé de lui de trouver certains ouvrages. A vrai dire, la lettre de la Mage ne laissait aucun doute sur ses ordres ainsi que la somme rondelette promise en échange.
Pour l'occasion, Vaenyra avait délaissé ses éternelles robes logues et autres toges. Elle portait une tunique bleue courte à mi-cuisses, digne d'un coursier, réhaussée d'une ceinture verte. Ses mollets étaient solidement maintenus par les arabesques de cuir d'une paire de sandales. La mage tirait sa plus grande fierté de sa longue natte ornée d'un ruban de soie turquoise. Sa chevelure aux teintes rousses retrouvait enfin une longueur acceptable après sa folie sur les marches du Sénat. Ainsi coquette et apprêtée, la jolie Volantis était pensive alors qu'elle approchait le point de rendez vous. Sa déambulation dans les rues de la cité lui déchirait le coeur. Elle ressentait un profond vide et un manque de sens dans sa vie. Le poids de la culpabilité donnait un goût de cendres à ses nouvelles responsabilité. Elle s'était détournée de la mort de son frère et de sa quête de vérité. Au delà il lui manquait une raison de vivre et de s'épanouir. Vaenyra en souffrait.
Arrivée enfin au point de rendez vous, l'archimage hésita. Nulle trace du marchand borge et de son odieux sourire torve. Avec un soupir, Vaenyra se retourna et s'arrêta nette. Un grand escogriffe aux cheveux bruns s'approchait d'elle, dominannt aisément son maigre mètre soixante. Elle leva fièrement son petit menton pointue pour compenser et sourit avec charme. Ne se laissant pas démonter, la mage passa ses pouces dans sa ceinture, non loin de l'épingle prête à faire couler son sang si jamais elle devait en arriver là. D'une voix assurée, elle interpella le nouveau venu/
Exuses moi étranger. Tu n'es pas l'omme que j'attendais. N'aurais pas tu vu un jeune homme borge sur ton passage ? J'avais rendez vous avec lui.