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Amaya Huzhorft. Aiysha Hart
Pseudo/surnom : La nuit pourpre ou Irina remords ⚖ posthume  1f303
Âge : Un quart de siècles moins quelques vagues  remords ⚖ posthume  1f30a
Pays/région : Le Nord de notre belle France  remords ⚖ posthume  1f506
Comment as tu connu le forum ? L'annuaire forumactif qui sert encore à quelque chose  remords ⚖ posthume  1f4c1
Un parrain ou marraine ? Je ne dis pas non remords ⚖ posthume  2705
Crédit avatar et gifs : moi et @valruna/tumblr remords ⚖ posthume  1f633
Quelle est ta pâtisserie préférée ? Une tarte au citron meringuée  remords ⚖ posthume  1f34b
Un dernier mot pour la route ? Les dramas vont pleuvoir remords ⚖ posthume  1f3b6
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Titres : Princesse de la ville de Kasath, nièce du Haut-Roi de Sarnor par Son nom le plus lumineux, grâce de Kasath, guerrière au char d'or, fille du soleil.
Âge : À l'aube de ses trente et un printemps, l'échine délicatement juvénile exhale une aura de chérubin. Malgré le fardeau des années, elle irradie d'une énergie immaculée, dispersant les miasmes du temps.
Lieu de naissance : Au Royaume de Sarnor, se tapit Kasath, joyau ancestral et berceau d'un lignage casanier. Là-bas, les doux vagissements des nouveaux-nés s'élèvent comme des refrains d'un poème envoûtant, écrivant de nouveaux chapitres dans l'épopée de la polis. Derrière les murs séculaires, un spleen mélancolique persiste, telle l'écho des chimères du passé, qui se sont sédimentées au tombeau, rappelant aux âmes éprises de mystère que la vie et la mort virevoltent en harmonie.
Situation maritale : Veuve au myocarde meurtri, elle demeurait promise au prince héritier de Mardosh, liée par un destin tumultueux. Sur l'estrade des gémonies, elle piétine les souvenirs d'un amour évanoui, tandis que le substitut de son cœur peine à remplir le vide abyssal. Entre une débâcle scandaleuse et un rêve macabre, leur union platonique s'efface, laissant un atome de bonheur s'évanouir dans les abysses du passé. Dans l'écho lointain de la cour, un gosier s'empresse de chanter la fable d'un amour qui aurait pu être fabuleux, mais qui s'est égaré dans les dédales de l'existence.
Statut du sang : Dans les veinules de son être, le blason de Sarnor beugle avec puissance, annonçant sa lignée royale. Ses marmots et ancêtres, tels des citations gravées dans la mémoire du royaume, imprègnent son sang de leur héritage majestueux. Chaque synapse électrise son esprit, le guidant sur le chemin de la grandeur. Tel un solfie céleste, son sang vibre avec la force des rois passés, prêt à recevoir la louange de son peuple et à écrire sa propre légende dans les annales du temps.
Type de personnage : Post vacant.
Groupe : Étrangers.

Caractère : Volcanique ⚖ Méfiante envers les hommes ⚖ Capricieuse ⚖ Faussement précieuse ⚖ Déterminée ⚖ Combattive ⚖ Traumatisée ⚖ En manque d'affection ⚖ Impulsive ⚖ Excellente musicienne ⚖ Peintre ⚖ Fière ⚖ Tendre ⚖ Autoritaire ⚖ Charismatique ⚖ Imposante ⚖ Intelligente ⚖ Venimeuse ⚖ Sans pitié.

Dans les étendues majestueuses de la région de Kasakh, la famille Huzhor règne depuis des générations en maîtres du fief, exerçant leur influence avec prestance et sagesse au sein du royaume de Sarnor. Le père d'Amaya, le respecté seigneur Arion Huzhor, est une figure d'influence auprès du haut-roi lui-même, sa parole porte le poids de l'autorité et sa sagesse est convoitée par de nombreux courtisans. La mère d'Amaya, une femme d'une beauté rare et d'une grâce barytonne, est chérie et admirée au-delà des frontières de Kasakh. Son charme et sa sagesse sont tels des rayons de lumière qui éclairent le royaume, et son nom résonne comme un écho de noblesse. L'aîné de la fratrie, le fier et intrépide Kael, se révèle être un guerrier émérite, dont l'épée fulmine tel un éclair, terrassant les ennemis de la famille avec une adresse meurtrière. Il a acquis une réputation de belliqueux parmi les bataillons ennemis, qui le redoutent comme une méduse mortelle. Ensuite viennent les deux petits frères d'Amaya, des âmes fougueuses en quête de leur place dans le monde. Lorcan, le cadet, a une soif inextinguible d'aventures et d'exploits, cherchant à amasser son mordore et à gravir les échelons de la renommée. Son aisance dans la bataille est telle qu'il est surnommé le fougueux. Quant au benjamin, Callum, il s'anabolise à l'ombre de ses aînés, aspirant à devenir un jour leur égal sur le champ de bataille. Sa détermination est sans égale, et il s'entraîne sans relâche pour marquer de son talent le talion des Huzhor. Leur demeure, un magnifique palais d'une splendeur indescriptible, domine le paysage telle une forteresse céleste. À l'opposé, une humble bicoque située près d'un sinus calme, est leur lieu de retraite lorsque la vie à la cour devient trop étourdissante. Dans ces moments de calme, ils se rassemblent pour échanger les joies et les peines, tissant ainsi un lien fraternel indéfectible. La famille Huzhor, gardienne des traditions ancestrales et fière héritière du royaume de Sarnor, a su gagner le respect et l'admiration de son peuple, tout en s'élevant en tant que protecteurs du territoire et de ses valeurs. Ils restent unis dans leur quête de grandeur, déterminés à laisser une empreinte indélébile dans l'histoire du royaume, car l'histoire des Huzhor est un récit de courage, de loyauté et de légende. Amaya, Irhyna et Assya formaient un trio harmonieux, enchevêtrant leurs vies dans une étreinte fraternelle aussi forte que les liens du destin. Au cœur des tumultes de la royauté, elles trouvaient leur force dans cette solidarité inébranlable. Irhyna, l'aînée sage, portait l'héritage des anciens, ses paroles empreintes d'une sagesse millénaire, telle une sentinelle bienveillante guidant leur royaume. Son union stratégique scellait une alliance pour la famille. Assya, la cadette aux charmes éclatants, maniait la diplomatie avec une grâce ensorcelante. Elle tissait des liens d'or et d'azur entre les terres voisines, transmutant les frictions en harmonie. Toutes trois unissaient leurs âmes, en dépit des unions arrangées, car leur affection était tissée d'un amour véritable. Leurs missives, véritables joyaux calligraphiés, portaient l'écho de leur complicité intime et la sincérité de leurs cœurs. Dans les heures sombres, quand le fardeau des responsabilités pesait lourdement, elles se réconfortaient mutuellement, éclairant leur route de lanternes fraternelles. Leurs plumes, telles des albatros gracieux, sillonnaient les cieux, échangeant leurs espoirs et leurs rêves pour des lendemains radieux.

Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Les étendards des magnifiques lignées s'érigent fièrement, tandis qu'Amaya ose exprimer un point de vue téméraire en faveur de l'asservissement de certains membres de la société. À ses yeux, cette pratique ancestrale ne se réduit pas à une simple nécessité, mais elle représente plutôt un pilier essentiel de la structure valyrienne. Dans ce royaume les pétrousquins, les serfs et les asservis jouent un rôle fondamental dans le maintien de l'équilibre entre les différentes strates de la société. Les immaculés, symboles de discipline et d'efficacité, assurent une harmonie sociale indispensable pour pérenniser le système en place. Amaya défend l'idée que cette mimésis entre les castes est cruciale pour garantir la stabilité et la prospérité de Valyria, empêchant ainsi toute velléité de bouleversement qui pourrait plonger le royaume dans le chaos.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Dans l'éclatante cité de Valyria, l'avenir qu'Amaya envisage est teinté d'ambition et de détermination. Tel un artiste esquissant une toile magistrale, elle façonne sa destinée avec un zèle sans bornes. Animée par une soif inextinguible de pouvoir et de reconnaissance, elle met tout en œuvre pour gagner la confiance et l'admiration des valyriens. Les martyrs du passé, ceux qui ont sacrifié leur vie pour la grandeur de Valyria, constituent pour elle une source d'inspiration infinie. Elle sait que pour s'élever dans cette société splendide et fieffée, elle doit entreprendre des actions insolites, audacieuses, et dépasser les limites de ce qui est attendu. Elle sait également que sa voie est semée d'embûches, de complots et de rivalités, mais cela n'entame en rien sa détermination. Telle une visionnaire, elle forge des alliances avec les plus puissants et les plus panachés, manœuvrant habilement au cœur des intrigues pour assurer sa montée en puissance. Derrière son visage angélique, elle est prête à verser des cruors si nécessaire pour protéger ses intérêts et s'affirmer comme une figure influente et respectée. Son chemin est semé de défis, et chaque étape qu'elle gravit est marquée par ses actions honorables et son habileté politique. Elle sait que la débâche guette, mais elle redresse toujours son étendard avec fierté, prête à surmonter les épreuves avec détermination. Amaya rêve de voir son fanion flotter au sommet, au-dessus de tous les autres, symbole de son pouvoir et de son influence dans cet univers vertueux et félon à la fois. Elle est consciente des risques inhérents à cette quête du pouvoir, mais elle est prête à les affronter avec une détermination sans faille. Son cœur est désormais ancré en terre valyrienne, car c'est là qu'elle sent que son destin s'épanouira pleinement. Elle ne souhaite plus retourner à Sarnor, car elle sait que son véritable destin s'écrit ici, dans cette cité où tout est possible pour ceux qui savent saisir les opportunités.
Que pensez-vous de la division de la société valyrienne en factions ? Amaya observait avec une curiosité aiguisée la société valyrienne en faction. Les cuirasses des soldats brillant sous le soleil ardent de la cité, elle mitonnait ses réflexions tout en marchant parmi les rues encombrées d'immondices. Les stèles ancestrales qui parsemaient le paysage urbain révélaient des fêlures dans les fondations de la civilisation valyrienne, tout en témoignant de sa grandeur passée. En tant que sentinelle attentive, elle scrutait les visages qui la croisaient, cherchant des signes d'apathie ou d'hostilité. Les rues grouillaient d'individus, chacun portant en lui sa propre histoire, ses ambitions et ses désirs. Cette myriade de vies entremêlées captivait son esprit, stimulant les synapses de sa réflexion politique. Au fil de ses observations, elle discernait les ulcères sociaux, les inégalités et les tensions sous-jacentes qui affligeaient la société valyrienne. La couenne dorée de la gloire apparente cachait parfois des réalités moins étincelantes, des problèmes profonds qui pourraient fragiliser l'empire. Mais au-delà de ces imperfections, Amaya trouvait aussi des lueurs d'espoir. Elle discernait les âmes loyales et dévouées, des individus prêts à s'engager pour le bien commun. Ces rencontres éclairaient ses pensées sur ceux qui pourraient devenir de précieux alliés dans ses projets futurs. La vision de la société valyrienne en faction lui offrait une compréhension complexe et nuancée de ses contrées.

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ungodly hour
and i know you're leaving now cause i held on to my way tightly and stay still until you know (the fray/ungodly hour)



CHAPITRE I

I see it now ; See your state form a sun in your eyes, see  it in the light, a thousand nights. Chased away by the bright, by the brightest eye. How I've been waiting for it? I'm in the mood never felt this good (skott/in the mood).

L'édifice majestueux se dressait tel un emblème de puissance et d'élégance, enveloppé d'enchanteurs jardins royaux. Dès l'aurore, les premiers rayons du soleil effleuraient avec délicatesse les pétales de roses et de lys, inondant le parc d'une symphonie chatoyante de teintes. Les fontaines jaillissantes s'animaient d'une grâce chorégraphique, tissant une douce mélodie dans l'atmosphère sereine. Le palais en lui-même se dressait tel un miracle d'architecture, édifié en un marbre blanc immaculé, témoin de l'éminence de la dynastie Huzhor. Les colonnes majestueuses encadraient avec grâce les vastes portes sculptées, tandis que les fresques enluminées qui ornaient les murs narraient les hauts faits de la lignée. La salle de marbre, où le pater convoquait ses sages conseillers, était une pièce impressionnante, aux proportions gigantesques. De somptueuses sculptures en cristal pendaient du plafond voûté, répandant des reflets chatoyants dans tous les recoins. Les sièges richement parés formaient une couronne autour d'une immense table en chêne, où cartes détaillées et parchemins séculaires s'étalaient lors des réunions. Enfin, le jour tant attendu se dévoilait, et une effervescence fébrile emplissait les somptueuses enceintes du palais de Kasath. La mère d'Amaya, la vénérable reine Elara, trônait au cœur de sa chambre royale, entourée d'un cercle dévoué de servantes fidèles, alors que les rideaux d'or laissaient filtrer une douce luminosité. L'air était vibrant de tension et d'enthousiasme, palpables sur les visages des servantes s'activant avec ardeur pour prêter assistance à leur souveraine. Les premières contractions commencèrent à marquer le temps, présageant l'arrivée imminente de l'héritière tant espérée. Dans la chambre royale, un murmure réconfortant d'encouragements et de prières s'élevait comme une douce symphonie. Les servantes, empreintes de dévotion, veillaient avec sollicitude, prodiguant tout le réconfort et l'assistance nécessaires à la reine Elara. « Respirez profondément, votre Majesté, tout se passera bien. Vous êtes une femme forte et courageuse ! » Les heures s'étiraient dans une éternité empreinte d'anxiété, mais enfin, le moment tant attendu vint à se matérialiser, marqué par le cri vibrant d'un nouveau-né, vibrant dans les enceintes de la chambre. Les larmes d'une félicité indicible se frayèrent un chemin le long des joues de la reine Elara, alors que les servantes accueillirent avec une extase éclatante la naissance de la petite Amaya Huzhor, lui offrant une bienvenue illuminée de sourires radieux. « Oh, ma chère Amaya, que notre amour t'accompagne toujours dans ta vie. » Dans ce cocon d'affection et de dévotion, la reine Elara contempla avec une émotion indicible le nouveau-né lovée dans ses bras. C'était l'aube d'un chapitre nouveau pour la royauté de Sarnor, une page d'histoire mémorable tracée par la venue au monde d'Amaya Huzhor, destinée à rayonner dans les annales de ce royaume majestueux.




CHAPITRE II

I'll be your mermaid, caught on your rock, coming for your aid, Isn't it odd ? Isn't it silly ? Now that you know ? Someone this slippery, can't let you go. It's true, you know what I would jump too, into the blue (skott/mermaid).

Dans le ballet éternel de la nature, l'eau, cette source de vie et d'émerveillement, trouve son apothéose dans la mer tremblante. Sous l'éblouissante caresse du soleil, l'océan s'étend à l'infini, un horizon où les cieux azurés se fondent en une parfaite osmose avec le bleu céleste des flots. Les vagues, tels des danseurs célestes, se succèdent avec une grâce inégalée, exécutant une chorégraphie incessante qui délicatement étreint le rivage. Les remous se forment, esquissant une danse enchanteresse, reflétant la lumière diaphane du jour tel un kaléidoscope étincelant. Chaque ondelette se pare d'une éclatante auréole de diamants, scintillant de mille feux avant de se fondre en une écume soyeuse, étirant vers le littoral un baiser salé à la terre ferme. Au loin, le chant mélodieux des mouettes se fond dans une harmonie parfaite avec le murmure de l'eau. Le vent, complice de cette symphonie naturelle, souffle avec une infinie délicatesse, frôlant la surface de l'océan et créant de fugaces arabesques sur ses ondulations. Chaque souffle marin apporte avec lui cette enivrante senteur saline, une invitation irrésistible à se plonger dans ce monde liquide envoûtant. Dans un scénario d'une intensité dramatique, alors que le soleil entamait son lent déclin à l'horizon, Amaya se trouvait prise au piège, entraînée irrésistiblement vers les abîmes de l'océan. Ses membres épuisés luttaient vainement contre la puissance implacable des flots, tandis qu'elle se sentait engloutie par l'obscurité des profondeurs marines. Le murmure paisible de la mer avait muté en un rugissement assourdissant, un grondement oppressant qui résonnait dans ses oreilles. Au moment où l'espoir semblait vaciller, une voix familière émergea de la cacophonie aquatique. « Amaya ! », appela son frère d'un ton vibrant empreint d'inquiétude et d'urgence. Debout à la surface de l'eau, les yeux écarquillés d'effroi à la vue de sa sœur luttant désespérément, il poursuivit d'une voix ferme. « Tiens bon Amaya. » Tel une étoile filante, il plongea avec une agilité impressionnante dans l'océan, fendit les vagues avec une détermination sans faille, laissant derrière lui une traînée d'écume. Sa silhouette se rapprochait rapidement d'Amaya, et dans l'obscurité grandissante, elle aperçut une lueur d'espoir dans les yeux de son frère. Il avait toujours été son protecteur, son roc dans les moments difficiles, et aujourd'hui, il était là pour elle, prêt à risquer sa vie pour la sauver. Le cœur battant à tout rompre, Amaya s'efforça de garder la tête hors de l'eau, laissant échapper un faible cri d'aide. Son frère, à quelques brasses d'elle, lui tendit la main avec une détermination farouche. « Accroche-toi à moi, Amaya, je ne te laisserai pas partir », déclara-t-il d'une voix résolue. Dans un dernier effort, elle saisit sa main, sentant la force salvatrice de leur lien fraternel. Ensemble, ils entreprirent une ascension éreintante vers la surface, résistant à l'emprise cruelle de l'océan. La lueur dorée du soleil couchant semblait les guider vers la liberté. Amaya puisa dans ses dernières réserves de force, soutenue par la présence réconfortante de son frère. Enfin, dans un instant presque miraculeux, ils brisèrent la surface de l'eau. Amaya poussa un cri mêlé de soulagement et de gratitude, son frère à ses côtés, essoufflé mais triomphant. Les vagues les berçaient doucement, tels les bras protecteurs de la mer, et Amaya sut qu'elle avait été sauvée de justesse.




CHAPITRE III

Cause it's changing in the big sky, it's changing in the big sky now. We're looking at the big sky, you never understood me, you never really tried. This cloud, this cloud says Noah, c'mon and build me an ark, and if you're coming, jump (kate bush/the big sky).

Devant elle, le firmament s'étalait, une fresque céleste où les nuances changeantes exerçaient sur elle une fascination irrépressible. À l'horizon, là où le soleil s'apprêtait à s'éclipser derrière le voile du crépuscule, les teintes enflammées de l'orangé et du rose s'entrelaçaient avec une douceur envoûtante. Les nuages insufflaient vie et mouvement en esquissant des formes éthérées qui se dissolvaient lentement dans l'étendue azurée. Au-dessus d'elle, une voûte étoilée s'embrasait lentement, révélant les joyaux éblouissants du firmament. Les étoiles, ces pépites lumineuses héritées du passé, éveillaient en elle un émerveillement face à l'incommensurable. La lune, telle une déesse bienveillante, se dressait majestueusement dans le ciel nocturne, baignant la terre de sa lueur argentée. Les oiseaux, pareils à des silhouettes graciles évoluant dans ce tableau, exécutaient leur ultime ballet avant de se retirer pour la nuit. Leurs chants mélodieux s'élevaient en parfaite harmonie, comme une sérénade offerte à la nuit naissante. Les échos des derniers rayons du jour se mêlaient aux prémices de la nuit, créant une symphonie enchanteresse dont les notes semblaient planer dans l'air, portées par une brise délicate. Soudain, le pater parvint à ses côtés, tel une apparition silencieuse, contemplant avec émotion l'œuvre en devenir. Un sourire bienveillant se dessina sur son visage tandis qu'il observait la représentation minutieuse du ciel que sa fille était en train de peindre. « C'est une splendeur, Amaya », dit-il d'une voix douce, empreinte d'admiration. « Tu as su capturer la magie céleste, sa beauté changeante et infinie, avec une maîtrise exquise. » Amaya se tourna gracieusement vers son père, ses yeux pétillant d'un éclat mêlé d'excitation et de fierté. « Je vous remercie, cher père », répondit-elle avec une nuance d'émotion dans la voix. « Le ciel est une inépuisable source d'inspiration pour moi. Il est si vaste, si mystérieux, mais en même temps, il possède cette qualité apaisante qui m'enveloppe. » Le roi posa avec tendresse une main paternelle sur l'épaule d'Amaya, contemplant avec elle la toile qui prenait vie sous les coups de pinceau habiles de sa fille. « Tu possèdes un talent véritablement exceptionnel, ma chère fille », dit-il avec sincérité. « Tes peintures sont le reflet fidèle de ton cœur et de ton âme, elles dévoilent une sensibilité rare envers la beauté du monde qui t'entoure. » Amaya se sentit émue par les paroles de son père, dont le soutien et l'amour représentaient pour elle des trésors inestimables. Elle savait qu'elle pouvait toujours compter sur lui pour l'encourager dans ses passions et ses aspirations artistiques. « Je vous suis infiniment reconnaissante, père », répéta-t-elle, cette fois avec un sourire radieux qui illuminait son visage. « Je considère comme un privilège inestimable de pouvoir exprimer ma vision du monde à travers mes peintures. » Le roi acquiesça d'un air empreint de fierté. « Poursuis tes créations, Amaya, car c'est à travers l'art que nous léguons notre empreinte au monde, que nous partageons notre regard unique avec ceux qui nous entourent », lui confia-t-il avec une sagesse éclairée. Alors que le soleil s'inclinait avec douceur, drapant le ciel d'une symphonie de couleurs, Amaya ressentit une gratitude immense pour le soutien inébranlable de son père. Le firmament, telle la plus vaste toile de l'univers, constituait pour elle une source inépuisable d'inspiration, et elle aspirait à ce que ses peintures puissent, à leur tour, inspirer les autres à contempler la beauté qui les entoure.




CHAPITRE IV

It's the darkest hour, in our forest home. You climbed my heart and you came alone. It's a perfect world. I'm the perfect girl. You're the nightmare and I'm the dream (sevdaliza/darkest hour).

Sur le terrain d'entraînement, Amaya se tenait seule, une aura de résolution irradiant son regard. Son épée étincelait à la lumière du soleil, telle une extension naturelle de son bras. Les mouvements étaient d'une fluidité éblouissante, précis, comme s'ils suivaient une danse ancestrale, et le son perçant de l'acier tranchant déchirait l'air avec une grâce saisissante. Chaque coup porté représentait un défi lancé à elle-même, une quête inlassable d'excellence et de maîtrise. Ayant grandi en observant les chevaliers du royaume s'entraîner avec ardeur, elle avait à présent embrassé leur voie, résolue à forger sa propre destinée. Rien ne pouvait ébranler sa volonté, car elle était intimement convaincue que le chemin du guerrier était le sien. L'entraînement était pour elle une échappatoire, une manière de se libérer des lourdes responsabilités qui découlaient de sa royauté, et de renouer avec son être profond. Chaque geste, chaque esquive, lui permettait d'explorer la puissance latente en elle, de transcender les limites de son corps et de son esprit. Le fracas de l'acier contre l'acier formait une symphonie guerrière, une danse de lames qui scellait son engagement absolu envers son art martial. Amaya n'était pas simplement une princesse, elle était une guerrière en devenir, résolument décidée à protéger son royaume et ses proches. Chaque goutte de sueur qui perlait sur son front témoignait de l'effort inlassable qu'elle déployait pour devenir plus forte, plus agile, plus sage. Ses yeux brillaient d'une détermination implacable, car elle savait que dans le combat, il n'y avait pas de place pour les doutes. Son épée virevoltait avec une grâce eurythmique, tranchant l'air d'une gestuelle fluide et précise. En dépit des trois adversaires qui l'encerclaient, elle préservait son sang-froid et sa détermination, telle une danseuse virtuose évoluant sur une scène d'exception. Les soldats s'acharnaient avec une ardeur indomptable, cherchant à mettre en difficulté Amaya, mais elle se dérobait à leurs coups avec une agilité prodigieuse, semblant glisser entre les lames tel une ombre dansante. Son corps s'animait avec une grâce envoûtante, évitant les assauts avec une aisance déconcertante. Chacun de ses gestes était un poème en soi, une symphonie guerrière qui captivait les spectateurs, ensorcelés par sa prestance. Elle avait une connexion quasi instinctive avec son arme, comme si elles ne faisaient qu'un, animées par la même énergie. Le métal chantait sous l'impulsion de ses mouvements, le bruit des lames s'entrechoquant s'unissant à la mélodie envoûtante de l'entraînement. En un instant, elle fit preuve d'une agilité fulgurante, réussissant à désarmer l'un des soldats avant de tournoyer gracieusement sur elle-même pour esquiver une attaque perfide. Son épée poursuivit sa danse aérienne, dessinant des trajectoires étourdissantes, jusqu'à ce qu'un deuxième soldat gise à terre, vaincu par son adresse et sa vivacité. Le dernier adversaire comprit qu'il se tenait face à une guerrière d'exception, mais il n'était pas prêt à rendre les armes. Il redoubla d'efforts, lançant des attaques plus rapides et plus déterminées. Pourtant, Amaya était une force de la nature, et telle une tornade, elle parvint à le désarçonner, le laissant étendu sur le sol, subjugué par la beauté et l'efficacité de sa technique. Le frère d'Amaya s'approcha d'elle, le visage arborant une expression mêlée de fierté et de préoccupation. « Tu as été véritablement prodigieuse, Amaya. Ta maîtrise de l'épée est réellement impressionnante », déclara-t-il avec sincérité. « Cependant, il est impératif que tu comprennes qu'en un véritable champ de bataille, la violence est brute et implacable. Ce que tu fais ici, c'est comme une danse gracieuse, mais dans la réalité, cela ne sera pas suffisant. » Amaya accueillit ses mots avec humilité, saisissant pleinement la gravité de son avertissement. Son sourire s'évanouit doucement, laissant place à une expression empreinte de sérieux. « Je le sais, cher frère, » répondit-elle d'une voix sereine. « L'entraînement que je reçois ici est indispensable, mais je suis consciente que sur un champ de bataille réel, la vie et la mort sont en jeu, et il n'y a pas de place pour la grâce et la poésie. » Le frère d'Amaya déposa une main affectueuse sur son épaule. « Je veux que tu sois prête, Amaya, mais je ne veux pas te perdre. Tu es ma sœur, et ton bien-être est ma priorité. » Amaya acquiesça, sentant le poids de la responsabilité qui reposait sur ses épaules. « Je comprends, cher frère. Je ne veux pas être naïve et sous-estimer les défis qui m'attendent, » dit-elle d'une voix résolue. « Je m'entraînerai sans relâche pour devenir une guerrière digne de notre royaume. » Son frère la contempla avec une lueur d'admiration dans les yeux. « C'est tout ce que je te demande, Amaya. Sois courageuse, sois forte, et surtout, sois prudente, » répondit-il avec affection. Amaya savait que son frère avait raison. L'entraînement qu'elle recevait était un pas vers la maîtrise de l'épée, mais il lui restait encore un long chemin à parcourir pour être prête à affronter les réalités de la guerre. Elle remercia son frère pour ses paroles sages et le soutien inconditionnel qu'il lui offrait. Ensemble, ils quittèrent le terrain d'entraînement, le cœur alourdi par la dureté de leur destinée, mais déterminés à faire face aux épreuves à venir.




CHAPITRE V

I kiss him like poison, sink in, never let him go, he buys me roses, needs me when he's all alone. Belladonna, electrona, glamorous in me, Donatella, money spender, drink some more champagne, poison flower, love and power, make him wanna stay (slayyyter/miss belladonna).

Dans l'obscurité enveloppante de la nuit, Amaya se retrouva enfin seule avec Tristan, son cœur palpitant d'émotions intenses. Les étoiles scintillaient au-dessus d'eux, témoins silencieux de leur rencontre intime. Le souffle court, ils se contemplèrent intensément, comme s'ils échangeaient leurs pensées sans prononcer le moindre mot. Tristan prit doucement les mains d'Amaya dans les siennes, les caressant délicatement du bout des doigts. Une émotion profonde embrasait ses yeux, une alchimie de désir et de tendresse. Il approcha lentement son visage du sien, l'effleurant de baisers légers, comme si chaque geste était une douce promesse. Amaya se laissa emporter par la chaleur de ses lèvres, sentant son cœur s'envoler dans un tourbillon de sensations. Les battements de leurs cœurs résonnaient en harmonie, comme deux âmes qui se retrouvent après un long voyage. Tristan l'enlaça avec douceur, et leurs corps s'unirent dans une danse lente et passionnée. Leurs caresses formaient une symphonie de peau contre peau, chaque contact éveillant des frissons électrisants. Chaque regard, chaque soupir, était une déclaration muette de leur amour naissant. Elle se perdit dans la profondeur de ses yeux, comme si elle plongeait dans un océan d'émotions inexplorées. Elle se sentait vulnérable, mais en même temps en sécurité dans ses bras, comme si rien d'autre ne comptait dans ce monde que leur présence l'un pour l'autre. Le temps semblait ralentir, suspendu dans une bulle d'intimité. Ils s'exploraient mutuellement, découvrant les recoins cachés de leurs âmes, partageant leurs rêves et leurs craintes dans un échange silencieux. La nuit était leur complice, enveloppant leur étreinte d'un voile de mystère. Ils se donnaient l'un à l'autre avec une tendresse infinie, chaque caresse, chaque baiser étant une promesse de leur affection grandissante. Le lendemain, alors que le soleil se levait doucement, éclairant majestueusement le royaume, Amaya se trouva face à une décision déchirante. Elle savait que ce qui s'était passé avec Tristan la nuit précédente était d'une intensité sincère, mais elle ne pouvait fermer les yeux sur les réalités de son rang et de son destin. Elle chercha Tristan, le cœur lourd de tourments, et le découvrit dans les jardins royaux, plongé dans une méditation silencieuse. D'un pas déterminé, elle s'approcha de lui, le regard brillant d'une foule d'émotions. « Tristan, nous devons éclaircir les choses, » entama-t-elle d'une voix douce mais ferme. Il se tourna vers elle, capturant l'inquiétude dans ses yeux. « Amaya, que se passe-t-il ? » demanda-t-il, ressentant le poids de la tristesse dans son regard. Amaya prit une profonde inspiration, cherchant les mots adéquats pour exprimer ses sentiments. « Ce que nous avons partagé était d'une beauté inouïe, Tristan, mais la réalité nous rattrape, » confia-t-elle avec une pointe de chagrin. « Je suis destinée à être liée à un autre homme de ma condition. » Les mots semblaient peser lourd sur ses épaules alors qu'elle les prononçait, et Amaya baissa le regard, évitant ainsi le regard blessé de Tristan. Elle savait qu'elle lui causait de la peine en lui annonçant cette nouvelle, mais elle ne pouvait se soustraire à son devoir envers le royaume. Tristan prit une de ses mains entre les siennes, les serrant avec douceur. « Amaya, je suis bien conscient que notre amour est complexe et que des obstacles se dressent devant nous, mais je ne peux concevoir ma vie sans toi, » confessa-t-il d'une voix empreinte d'émotion. « Poursuivre notre amour risque de provoquer des problèmes pour nous-mêmes et pour nos familles. Je ne veux pas que notre affection devienne une source de souffrance. » Tristan se mordit la lèvre, luttant contre la déception et la résignation. Les larmes brillaient aux coins des yeux d'Amaya alors qu'elle tentait de garder son calme. Tristan l'enlaça tendrement, cherchant à la réconforter dans ce moment poignant. Les mots d'adieu étaient difficiles, mais Amaya savait qu'elle devait prendre cette décision pour le bien de tous. Avec un dernier regard empli d'émotion, elle se détacha de Tristan et s'éloigna lentement, le cœur lourd de chagrin, laissant derrière elle une part d'elle-même qu'elle ne pourrait jamais oublier.
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Le soleil amorçait son déclin sur le royaume de Sarnor, offrant un spectacle céleste qui captivait Amaya dans la quiétude de sa chambre. Soudain, une silhouette familière franchit le seuil avec une discrétion respectueuse. C'était Elena, l'un des membres de sa garde personnelle. « J'ai exécuté la mission que vous m'aviez confiée. Tristan n'est plus. » déclara-t-elle, la pesanteur du fardeau qu'elle portait évidente dans chaque mot. Une myriade d'émotions se bouscula dans l'esprit d'Amaya. La tristesse pour la perte de Tristan se heurta au soulagement d'être à l'abri de sa menace pour l'honneur et la sécurité du royaume. Bien qu'elle savait que leur amour était voué à l'impossible, cette nouvelle n'en était pas moins déchirante. « Je suis navrée d'apprendre sa mort, » confia-t-elle avec honnêteté. « Mais je comprends que cela était nécessaire pour préserver l'intégrité de notre royaume. » Elena hocha la tête, reconnaissant la complexité de la décision prise. « Vous avez fait preuve de courage, Princesse, en assumant vos responsabilités, » déclara-t-elle avec respect. Une larme discrète perla au coin de l'œil d'Amaya qu'elle essuya rapidement. « Je vous remercie, Elena, pour votre dévouement et votre compréhension, » exprima-t-elle avec gratitude. « Le temps est venu pour moi de faire face à cette dure réalité et d'assumer les conséquences de mes choix. » Elena inclina légèrement la tête, montrant ainsi sa loyauté envers sa princesse. « Je serai toujours à vos côtés pour vous soutenir princesse, » assura-t-elle avec détermination. Amaya remercia Elena, sentant le poids grandissant de son rôle. Elle savait que cette épreuve marquerait sa vie à jamais, mais elle était résolue à rester forte et à faire face à l'avenir incertain qui s'étendait devant elle, tel un ciel obscur parsemé d'étoiles lumineuses.

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servatis a maleficum

i look inside myself and see my heart is black, i see my red door i must have it painted black. maybe then i'll fade away and not have to face the facts, it's not easy facin' up, when your whole world is black (the rolling stones/paint it black)

CHAPITRE VI

Liquify my mind, I'm satisfied. Purge me of my sins, I'm sanctified. Rip me from my bones, I'll learn to fly.Tear me from my skin, I'm still alive. One day, when I die, the stars will shine in a new way, the Earth will feel my light. One day, when I'm gone, my blood won't rush like a highway but I'll be every one (buzz/soul).

Les lumières tamisées du palais royal du Haut-Roi caressaient les dorures et les fresques murales qui ornaient la scène. Amaya se tenait devant un majestueux piano à queue, vêtue d'une robe digne de sa royauté. Ses doigts effleuraient doucement les touches du piano, comme pour ressentir l'énergie qui émanait de l'instrument. Le public était captivé, attendant avec impatience l'interprétation de la princesse. Un silence solennel enveloppa la salle, tandis que les premières notes s'élevaient, emplissant l'air d'une mélodie envoûtante. Amaya se laissa emporter par la musique, laissant son cœur guider chaque nuance, chaque expression de sa pièce. Les notes s'élevaient, puissantes et vibrantes, telle une ode aux amazones du peuple Sarnor, à ses guerrières intrépides. Sa mélodie était une célébration de leur force et de leur courage, une reconnaissance de leur dévotion envers le royaume. Les nuances variaient, évoquant tour à tour leur grâce et leur agilité, puis la ferveur de leurs combats sur les champs de bataille. Amaya laissa parler son âme, et le piano devint l'écho de ses émotions les plus profondes. Son jeu était vibrant, comme si chaque note était une offrande à ces vaillantes femmes qui avaient marqué l'histoire du peuple Sarnor. La salle était emplie d'une énergie palpable, les spectateurs absorbés par la prestation envoûtante de la princesse. Ils sentaient l'hommage vibrant dans chaque note, rendu à ces héroïnes qui avaient forgé la grandeur de leur royaume. Lorsque les dernières notes retentirent, le silence s'éternisa un instant, avant qu'un tonnerre d'applaudissements ne remplisse la salle. Amaya s'inclina humblement, reconnaissant l'amour et la reconnaissance de son peuple.
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Dans la douce brise nocturne, Amaya savourait l'air frais qui caressait son visage après sa prestation passionnée. Alors qu'elle se promenait dans les jardins du palais, elle fut surprise par l'apparition d'une jeune femme élégante, dont la beauté rivalisait avec celle des étoiles au-dessus d'elles. « Princesse Amaya, votre performance était véritablement enchanteresse, » dit la jeune femme d'une voix douce, un léger sourire en coin. Amaya répondit à son sourire, ressentant un jeu de séduction s'installer entre elles. « Je vous remercie pour vos mots aimables. Et à qui ai-je l'honneur ? » demanda-t-elle poliment. « Je suis Lady Thalwen, » répondit la jeune femme, inclinant légèrement la tête. Leurs regards se croisèrent dans une connexion électrisante, chacune cherchant à percer les mystères de l'autre. Un frisson parcourut le dos d'Amaya alors qu'elle se laissait entraîner dans cette danse subtile de la séduction. « Vous êtes aussi belle que la lune elle-même, Lady Thalwen, » complimenta Amaya, laissant échapper un sourire complice. La jeune femme s'approcha davantage, son parfum enivrant flottant dans l'air. « Et vous, Princesse, êtes aussi envoûtante qu'une étoile filante dans le ciel, » répliqua-t-elle avec audace. Un jeu de regards et de mots s'installa, tissant un lien subtil entre elles. Elles parlaient de sujets divers, chacune cherchant à impressionner l'autre. Amaya se sentait à la fois intriguée et attirée par cette femme mystérieuse, dont la présence était comme un aimant. Mais bientôt, Amaya sentit qu'il était temps de retourner dans le palais. « Je suis désolée, Lady Thalwen, mais je dois regagner mes quartiers, » annonça-t-elle avec regret. La jeune femme acquiesça, mais son regard révélait une lueur de défi. « Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Princesse Amaya. Peut-être aurons-nous l'occasion de nous revoir, » dit-elle, laissant planer un soupçon de mystère. Amaya s'inclina légèrement en signe d'adieu. « Le plaisir a été partagé, Lady Thalwen. Je suis certaine que nos chemins se croiseront à nouveau, » répondit-elle avec un sourire énigmatique. Puis, elles se séparèrent dans la nuit, emportant avec elles le souvenir de cette rencontre éphémère, où deux âmes se sont effleurées dans un jeu sensuel de séduction. Amaya regagna le palais, le cœur palpitant d'une excitation nouvelle, se demandant ce que l'avenir leur réservait.



CHAPITRE VII

What you doing with my head ? I can't get caught up again. What's the matter with my head ? Stuck in automatic. What's the matter with my brain ? I'm master of my domain. What you playing in my head ? Can't stop the replay. Well I'm all play, I don't hate, don't wanna fight. Bite bullets cause I gotta get you out of my sight (kimbra/replay!).

Les jardins luxuriants du palais de Kasath s'étalaient devant eux, une oasis de verdure et de sérénité nichée au cœur du tumulte de la cour royale. Amaya arpentait gracieusement les allées pavées, accompagnée de son père dont le visage arborait une expression empreinte de solennité. Le doux murmure des fontaines qui dansaient avec l'eau cristalline et le parfum enivrant des fleurs rares imprégnaient l'atmosphère d'une aura envoûtante. Le roi, empreint d'une aura majestueuse, gardait un silence réfléchi, comme s'il pesait chaque mot avant de le prononcer. Ses pas cadencés témoignaient de l'importance de la discussion qu'il s'apprêtait à engager avec sa fille. Ils avançaient, côte à côte, se perdant presque dans le dédale verdoyant qui abritait de mystérieux recoins, à l'image des pensées qui s'entremêlaient dans l'esprit du monarque. Ici, les sentiers sinueux semblaient raconter des histoires millénaires, des secrets gardés par les siècles d'histoire de la royauté. Amaya ressentait une certaine solennité en foulant ces terres où avaient déambulé tant de rois et de reines avant elle. Son père, digne et imposant, finit par briser le silence. Il s'exprimait avec une finesse dans ses paroles, comme s'il traçait une œuvre d'art avec chaque syllabe. Il cherchait les mots justes pour aborder le sujet délicat qui les préoccupait. « Ma chère Amaya, » commença-t-il enfin, sa voix résonnant avec gravité, « c'est ici, au sein de ces jardins qui ont vu tant de destins se tisser, que nous devons aborder une question cruciale pour notre famille et notre royaume. » Amaya écoutait attentivement, captivée par la manière dont son père maniait les mots, donnant à chacun un poids et une profondeur singulière. Elle se tenait droite, ses yeux empreints d'une curiosité emplie de respect. « Le destin de notre famille, tout comme celui de Sarnor, est entrelacé avec des décisions qui demandent courage et réflexion, » poursuivit-il, son regard se perdant brièvement dans les détails magnifiques du jardin, comme pour puiser une force supplémentaire. Le roi inspira profondément, ses épaules se redressant légèrement avec une dignité royale. « Dans un avenir proche, tu seras liée au roi de Mardosh, » annonça-t-il, laissant ses paroles flotter comme des papillons éphémères dans l'air chargé de responsabilité. Amaya fut étonnée par cette nouvelle. Elle savait pertinemment que les unions royales étaient monnaie courante pour consolider les liens entre royaumes, mais l'idée d'être liée à un homme qu'elle n'avait jamais rencontré la troublait profondément. Un mélange d'honneur et d'anxiété tourbillonnait en elle face à cette charge qui lui incombait. « Cette alliance est d'une importance capitale pour notre royaume et notre peuple, » expliqua le roi, les mots porteurs de la pesanteur des décisions cruciales. « Le roi de Mardosh est un homme puissant, et cette union renforcera nos liens, garantissant ainsi la stabilité de nos terres. » Amaya écoutait attentivement, scrutant les nuances des enjeux qui se dessinaient. Elle était consciente que son rôle en tant que princesse dépassait le cercle de ses propres émotions, l'appelant à considérer l'intérêt supérieur du royaume. « Même si je comprends l'importance de cette alliance pour le bien du royaume, père, ai-je une voix à faire entendre dans tout cela ? » La main réconfortante de son père se posa sur son épaule, traduisant son soutien inconditionnel et son affection. « Bien sûr, ma chère. Ton bonheur et ton consentement sont des pierres angulaires de ma décision. Je sais que tu es digne de cette responsabilité et que tu sauras porter notre royaume avec grâce et sagesse. » Amaya appréciait le réconfort de son père, mais elle ne pouvait nier l'appréhension qui continuait de la hanter. Elle se sentait comme une pièce de puzzle dans un jeu de pouvoir complexe, où les aspirations politiques s'entrelaçaient avec ses propres désirs. Tandis qu'ils poursuivaient leur déambulation, le soleil se fondait lentement dans l'horizon, peignant le ciel d'une palette de couleurs chaleureuses. Amaya cherchait en elle l'équilibre entre les devoirs d'une princesse et ses aspirations individuelles. Elle savait que cette décision sculpterait le destin de sa vie, mais elle était résolue à se montrer à la hauteur de la confiance que son père avait placée en elle.



CHAPITRE VIII

Day one, take me to my favorite show. Day two, hold my hand and pull me close. Next to me, kiss my cheek, just any day, yes. Day three, take me to a deep river, steal a kiss when I'm lost in the mist. Will you still be there for me once I'm yours to obtain ? (fka twigs/holy terrain).

Le palais s'élevait majestueusement au cœur du désert, telle une gemme éblouissante émergeant des dunes arides. Les murailles immaculées, d'un blanc éclatant, réverbéraient la lumière éblouissante du soleil implacable, créant une scène saisissante à perte de vue. Les tours effilées, gracieuses comme des mirages lointains, s'étiraient vers le ciel azur. Des motifs complexes, inspirés des astres scintillants et du sable doré, ornaient avec subtilité chaque façade, révélant le raffinement suprême de l'architecture. À l'intérieur, les vastes salles s'ouvraient sur des cours ombragées où les fontaines murmuraient doucement, apportant une fraîcheur bienvenue dans cette fournaise. Les tapis somptueux, aux nuances chatoyantes, se déployaient sur les sols en pierre, tandis que des lanternes en laiton suspendues aux plafonds tamisaient la lumière du soleil, créant une ambiance féérique. Le vent chaud et bienveillant du désert pénétrait les couloirs paisibles, apportant avec lui les parfums enivrants des épices et des fleurs rares. Les murs s'animaient de mosaïques élégantes, tissant avec minutie l'histoire millénaire de ce lieu énigmatique. Amaya se tenait devant les majestueuses portes richement ornées des appartements particuliers du roi Tarek de Mardosh, son cœur vibrant d'émotions dans sa poitrine. C'était l'instant tant redouté, celui où elle ferait enfin face à son nouvel époux en tête-à-tête. Les serviteurs qui l'avaient accompagnée s'inclinèrent respectueusement avant de se retirer, la laissant seule devant ces portes imposantes qui allaient déterminer le destin de sa vie. Avec une inspiration profonde, Amaya franchit le seuil, pénétrant ainsi dans un monde inconnu empreint d'opulence. La pièce s'étendait devant elle, vaste et somptueusement décorée, baignée dans une douce lueur dorée qui émanait des lanternes suspendues au plafond. Des étoffes précieuses drapaient majestueusement les murs, et des tapis luxuriants aux motifs délicats recouvraient le sol, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante, telle une caresse pour les sens. Au moment où Amaya s'avançait d'un pas mesuré vers la pièce, les portes massives se refermèrent derrière elle avec un grondement étouffé, laissant dans leur sillage un silence solennel. À chaque pas, le cliquetis léger de ses chaussures en soie semblait marquer le rythme de son cœur qui battait la chamade. Le regard fixé sur le roi Tarek, elle se sentait comme une étrangère, plongée dans l'inconnu et confrontée à un homme qui allait façonner son avenir. Assis près d'une fenêtre aux vitraux étincelants, le roi Tarek se leva avec une grâce royale, dévoilant sa présence imposante et majestueuse. Il était de grande taille, sa carrure imposante témoignant de sa puissance, mais ses mouvements étaient empreints d'une souplesse qui dénotait une maîtrise de soi et une noblesse d'esprit. Les traits ciselés de son visage semblaient refléter une sagesse acquise au fil des années, et ses yeux, d'un bleu profond, exprimaient une intelligence perçante. « Il me plaît de vous souhaiter la bienvenue à Mardosh, Princesse Amaya, » prononça-t-il d'une voix à la fois douce et ferme, qui résonna dans la pièce comme une mélodie captivante. Amaya s'inclina légèrement, exprimant ainsi son respect envers le roi qui se tenait devant elle. « Merci, Votre Majesté, » répondit-elle d'une voix empreinte de détermination. « C'est un honneur de me trouver en ces lieux. » Le roi Tarek s'approcha d'elle avec une démarche élégante, son regard scrutant chaque facette de la jeune princesse. Il semblait chercher à percer les mystères qui se cachaient derrière ses yeux profonds, cherchant à comprendre la femme qu'elle était destinée à devenir. « J'ai entendu parler de votre renom, Princesse Amaya. Vous êtes non seulement une artiste accomplie, mais aussi une femme d'une grande détermination et d'une sagesse précoce, » déclara-t-il avec une lueur d'admiration dans les yeux. Amaya sentit un mélange de fierté et de surprise face à cet éloge. Elle avait conscience que sa réputation s'était répandue au-delà des frontières de Kasath, mais l'entendre de la bouche du roi de Mardosh lui donnait une certaine reconnaissance qui la touchait profondément. « C'est très aimable à vous de le mentionner, Votre Majesté, » répondit-elle humblement, reconnaissant l'importance de ces paroles élogieuses. Le roi Tarek lui adressa un sourire bienveillant, puis fit signe à un serviteur de s'approcher. Celui-ci apporta une coupe de vin délicatement ciselée, symbole d'hospitalité et d'accueil chaleureux. « Permettez-moi de vous offrir un verre, Princesse Amaya, » dit-il en lui tendant la coupe avec une grâce infinie. Amaya accepta le verre avec grâce, sentant la fraîcheur du liquide chatouiller ses lèvres. Ils trinquèrent ensemble, scellant ainsi le début d'une nouvelle alliance, laquelle allait façonner le destin de deux royaumes et de deux cœurs qui devaient s'entrelacer dans la complexité du pouvoir et de l'amour. Alors que le soleil commençait à descendre à l'horizon, projetant des ombres dorées dans la pièce somptueusement décorée, Amaya sut que ce voyage allait être bien plus qu'une simple rencontre diplomatique. Alors que la nuit tombait lentement, enveloppant le palais dans un mordoré mystérieux, Amaya contempla le ciel étoilé à travers la fenêtre de la chambre royale. Dans cette pièce luxueuse, elle savait qu'elle était sur le point de redéfinir son existence, de forger son propre fanion dans les annales de l'histoire. Avec une détermination farouche et un cœur rempli d'espoir, elle s'apprêtait à entamer un voyage tumultueux vers le pouvoir, laissant derrière elle les vestiges de son ancienne vie.



CHAPITRE IX

You thought I wouldn't grow without you now I'm wiser. Thought that I'd be helpless without you but I'm smarter. You thought that I'd be stressed without you but I'm chillin'. You thought I wouldn't sell without you sold 9 million. I'm a Survivor, I'm not gon' give up, I'm not gon' stop, I'm gon' work harder, I'm a Survivor, I'm gonna make it, I will survive keep on survivin' (destin'y child/survivor).

L'aube répandait son éclat doré sur le paysage, illuminant le palais de Mardosh d'une lueur magistrale. Dans cet écrin majestueux, Amaya se préparait à affronter l'imminence d'une bataille qui allait sceller le sort de Mardosh. Revêtue de sa tenue de guerrière, elle arborait une prestance digne des plus vaillantes amazones de légende. Aux côtés du roi Tarek, elle se tenait fièrement, déterminée à faire honneur au peuple et à la confiance que le souverain avait placée en elle. Sa tenue, savamment conçue, alliait élégance et fonctionnalité. L'armure qu'elle portait, bien que légère, était forgée avec un artisanat méticuleux, offrant une protection sans entraver sa mobilité. Un corset en cuir d'une souplesse incomparable épousait harmonieusement les courbes de son corps, soulignant sa féminité tout en évoquant sa force intérieure. Les brassards aux motifs argentés ajoutaient une touche d'éclat à sa tenue, telles des œuvres d'art façonnées par les mains expertes des meilleurs artisans du royaume. Chaque motif gravé racontait une histoire, celle de la lignée royale, de la grandeur de Mardosh et de la détermination d'Amaya à se dresser en défense de son royaume. Le soleil, en ascension, rendait hommage à leur présence, baignant leur silhouette dans une aura quasi-céleste. L'harmonie de leurs vêtements reflétait la synergie entre le roi et sa vaillante guerrière, formant un duo redoutable, prêt à faire face aux hordes de Dothrakis menaçant leurs frontières. Dans sa main gauche, elle arborait fièrement un imposant pavois circulaire, exquisément paré d'élégants motifs en argent, incarnant ainsi le symbole éloquent de sa vocation défensive envers son peuple. Sur son bras droit, elle affichait une armure délicate en cuir, astucieusement conçue pour offrir une mobilité agile sans compromettre la protection contre les éventuels assauts. Dans sa main droite, Amaya brandissait avec assurance une épée à la lame aiguisée, forgée par les habiles mains des maîtres artisans du royaume. La garde de l'épée était finement ciselée, ornée de motifs complexes, et la lame scintillait sous les premiers rayons du soleil, étincelant d'une aura prête à frapper avec détermination les lignes ennemies. Alors que les tambours de guerre résonnaient dans le lointain, vibrant comme les battements du cœur de la terre, annonçant l'approche de sauvages Dothrakis, Tarek s'approcha avec assurance d'Amaya. Sa main caressante effleura doucement sa joue, faisant glisser une mèche de cheveux soyeux derrière son oreille. « Prends soin de toi, ma chère Amaya, » murmura-t-il, ses yeux empreints d'inquiétude et d'un amour incommensurable. Un léger sourire s'épanouit sur les lèvres d'Amaya, touchée par ces paroles empreintes d'une profonde affection. Elle attrapa la main de Tarek, la serrant avec une tendresse sincère. « Je reviendrai saine et sauve, mon roi. » Dans un échange muet de promesses passionnées, Tarek déposa un doux baiser sur les lèvres d'Amaya. Puis, elle monta avec grâce sur le char de guerre, se joignant aux rangs de ses vaillants soldats. Sa résolution était inébranlable, prête à offrir sans réserve tout son être pour protéger son royaume bien-aimé. Le char se mit en mouvement, emportant Amaya vers son destin. Avant de s'engager dans la bataille, elle lança un dernier regard à Tarek, qui lui fit signe de la main, témoignant d'une confiance mutuelle. Courageuse et déterminée, elle avança dans l'arène de la guerre, son épée étincelante et son bouclier dressé, prête à combattre aux côtés de son roi et de son peuple, incarnant ainsi l'esprit indomptable d'une véritable reine guerrière.
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Le champ de bataille était maculé d'horreur et de désolation. Les corps gisaient épars, macabres témoins d'une violence déchaînée. Des membres décapités et démembrés jonchaient le sol, ce dernier imprégné du sang des vaillants combattants tombés au combat. L'air était saturé d'une odeur âcre, un triste ballet funèbre flottant dans l'atmosphère. Au milieu de ce tableau cauchemardesque, Amaya se tenait, l'épée toujours serrée dans sa main ensanglantée. Son armure, jadis éclatante, était désormais souillée de rouge, mais elle-même ne portait aucune blessure apparente. Épuisée tant physiquement qu'émotionnellement, elle affrontait la réalité brutale de la guerre. Au loin, le regard de Tarek rencontra le sien, révélant une douleur profonde et une tristesse indicible. Ils avaient triomphé, mais à quel prix ? Les pertes étaient accablantes, et les âmes des disparus pesaient lourdement sur leurs épaules. Les cris des blessés se mêlaient au silence des morts, créant une symphonie lugubre, témoin de l'agonie et du deuil. Pas à pas, Amaya avançait lentement, son cœur se contractant à chaque pas, affrontant la réalité déchirante de la guerre. La victoire obtenue ne parvenait pas à atténuer la culpabilité qui la rongeait. Arrivée près de Tarek, elle plongea son regard dans le sien, cherchant du réconfort au cœur de cette tourmente de souffrance. Ils se comprenaient sans besoin de mots, ressentant le poids incommensurable qui pesait sur leurs épaules en tant que dirigeants de leurs royaumes. La guerre était un fardeau immense, et ses conséquences dévastatrices touchaient tout le monde, aussi victorieux soient-ils. Dans un silence éloquent, Tarek prit Amaya dans ses bras, l'enveloppant de sa tendresse chargée de chagrin. Ensemble, ils se tenaient, au milieu de ce champ de bataille ravagé, s'épaulant face à la tragédie qu'ils venaient de traverser. Malgré la victoire remportée, Amaya était consciente que cette guerre laisserait des cicatrices indélébiles, tant dans la terre dévastée que dans le cœur des survivants. Elle espérait sincèrement que les sacrifices consentis étaient nécessaires pour préserver la paix et la sécurité de leurs royaumes, car la sagesse de leur règne se mesurait aussi à la grandeur de leurs responsabilités envers leur peuple.



CHAPITRE X

Well, you almost had me fooled, told me that I was nothing without you. Oh, but after everything you've done I can thank you for how strong I have become. 'Cause you brought the flames and you put me through hell I had to learn how to fight for myself and we both know all the truth I could tell I'll just say this is "I wish you farewell" (kesha/praying).

Allongée sur un modeste lit de fortune à l'intérieur de la tente de guerre, Amaya savourait la brève étreinte de la quiétude. Les échos tumultueux de la bataille semblaient encore résonner dans les méandres de son esprit, mais elle était bien consciente de la nécessité de ce moment de répit pour récupérer ses forces. Le vacarme assourdissant des cris et des épées avait cédé la place à un silence relatif, rompu seulement par le doux murmure du vent, effleurant la toile de la tente de ses caresses aériennes. Les images déchirantes du champ de bataille défilaient devant ses yeux clos, ravivant les souvenirs douloureux et épiques. Elle pouvait presque percevoir de nouveau l'odeur cuivrée du sang mêlé à la poussière, une fragrance pénétrante qui imprégnait chaque fibre de son être. Un lourd silence enveloppait la tente, pesant comme le plomb, mais soudain, il fut violemment rompu par un son sourd, témoignant de l'impact brutal d'un corps heurtant le sol à quelques pas d'Amaya. Son cœur se serra, oscillant entre l'illusion d'un cauchemar et l'effroyable réalité qui se déployait devant elle. Hésitant à confronter ce qui se trouvait devant ses yeux, elle rassembla le courage de les ouvrir, dévoilant ainsi une scène sinistre qui glaça son sang. Des silhouettes sombres pénétraient insidieusement dans la tente, laissant transparaître une intrusion aussi inattendue qu'horrible. L'horreur la saisit alors qu'elle comprit l'inimaginable : des Dothrakis, d'habiles infiltrés, avaient réussi à s'infiltrer au sein même du camp militaire. Un cri rauque s'échappa de ses lèvres, mêlant la peur panique et le désespoir lancinant, alors qu'elle tentait désespérément d'appeler à l'aide. « AIU SECOURS !!! » S'époumona-t-elle, sa voix étouffée par la main brutale d'un des intrus qui s'acharnait à l'empêcher de s'exprimer. Ses yeux écarquillés scrutaient fiévreusement l'environnement, à la recherche d'une échappatoire, mais l'issue semblait n'être qu'un mirage, hors de portée de sa détresse grandissante. La vulnérabilité de la situation se reflétait dans son regard, telle une flamme vacillante balayée par des courants hostiles, alors qu'elle réalisait que les forces obscures qui les encerclaient ne laissaient aucune place à l'espoir. Conduite par la poigne implacable des deux puissants Dothrakis, Amaya fut arrachée de ses pensées, subitement extraite de l'isolement rassurant de la tente. À l'abri des regards indiscrets, elle avait été maintenue à l'écart de l'extérieur, loin des regards intrusifs. Cependant, son époux, Tarek, n'était pas loin, bien que séparé par une simple cloison de toile, une frontière fragile entre leurs mondes. L'ombre imposante de sa présence était comme une lourde chape de plomb, imprégnant l'atmosphère de tension palpable. À travers la mince paroi qui les séparait, elle pouvait percevoir le souffle régulier de Tarek, ce rythme de vie qui semblait à la fois apaiser et nourrir l'incertitude grandissante. Chaque pas qu'elle effectuait, guidée par les Dothrakis, faisait écho dans son esprit, amplifiant son sentiment de vulnérabilité. Soudain, l'un des guerriers déplaça la toile de côté, révélant ainsi la scène tant redoutée : Tarek assis sur un tabouret de campement rudimentaire, éclairé par la faible et vacillante lumière des torches. Son regard, intense et perçant, se posa sur Amaya, éveillant en elle une mélange complexe d'intrigue et d'appréhension. Incapable de saisir pleinement ses intentions, elle demeurait figée, captivée par cette aura mystérieuse qui émanait de lui. Dans cette tente, plongée dans un silence presque suffocant, une tension palpable régnait en maître, remplissant l'espace de questions non formulées et d'émotions non exprimées .Il y avait dans les yeux de Tarek une lueur étrange, insaisissable, qui accentuait le malaise d'Amaya. Ce face-à-face déstabilisant était un tourbillon d'émotions intenses, faisant vibrer son cœur dans sa poitrine alors qu'elle se tenait droite, soutenant son regard sans fléchir. Le mystère de cette rencontre conférait à l'instant une puissance inouïe, exaltant le paradoxe entre la force tranquille de Tarek et le trouble qui l'envahissait. Dans ce moment de tension, l'espace semblait se compresser autour d'eux, laissant planer l'incertitude et la crainte. Pourtant, au milieu de cette scène d'une intensité bouleversante, Amaya trouvait la force de rester droite, les yeux plantés dans ceux de son nouvel époux. Le silence pesant était chargé de secrets, mais elle puisait dans sa détermination pour demeurer immobile, confiante en son propre courage. Puis, tout se déroula avec une rapidité implacable, la lame s'abattit sans préavis, et la tête de Tarek roula jusqu'aux pieds d'Amaya. La destinée de Tarek fut tragiquement brisée, et avec elle s'effondrèrent les rêves de la vie qu'Amaya avait imaginée à ses côtés. Un cri d'agonie et de fureur déchira sa gorge, impuissante spectatrice de cette tragédie inimaginable. La panique s'empara d'elle, mais une force insoupçonnée l'envahit, la poussant à agir. Par un geste instinctif, elle réussit à saisir une lame proche, laissant l'adrénaline guider ses mouvements. D'un élan prompt, elle enfonça la lame dans la jambe du Dothraki qui la maintenait fermement. Un cri de surprise et de douleur jaillit des lèvres du guerrier, donnant à Amaya l'ouverture tant attendue pour se libérer de son emprise. Les larmes brouillant sa vision, elle se releva, ébranlée mais résolue. La peur et la colère s'entrechoquaient dans son cœur, mais sa détermination surmontait chaque émotion tourmentée. Trouvant la force de courir, elle s'enfuit loin de cette scène cauchemardesque. Les hurlements qui montaient du camp semblaient se fondre avec ses propres cris, tandis qu'elle se fraya un chemin à travers les tentes, désespérément en quête d'une échappatoire. Sa seule obsession était de fuir cette atroce réalité, de retrouver sa liberté, et cela lui insufflait un courage insoupçonné. Ses jambes la portaient aussi loin que possible, guidées par l'instinct de survie qui pulsait dans ses veines. Chaque battement de son cœur résonnait comme une mélopée de survie, une symphonie de résilience qui la maintenait en vie. La nuit était complice de sa fuite, ses ténèbres lui offrant une protection fragile face à l'horreur qui la pourchassait.
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Amaya s'enfuyait à travers le vaste camp, sa respiration haletante et ses muscles brûlant de fatigue, tandis que les redoutables Dothraki la pourchassaient implacablement. Leurs montures majestueuses semblaient glisser sans effort sur le terrain accidenté, les propulsant à une vitesse impressionnante. L'espace d'un instant, elle crut pouvoir semer ses poursuivants, mais l'épuisement finit par la rattraper, provoquant un vacillement fatal de ses jambes. Elle s'effondra, impuissante, dans la boue humide et froide du sol. Tel un essaim de prédateurs impitoyables, les Dothraki se rassemblèrent autour d'elle, leurs yeux perçants dévorant sa vulnérabilité. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, faisant écho au grondement des sabots des chevaux autour d'elle. Alors qu'elle rampait avec fébrilité, une sensation d'impuissance absolue s'empara d'elle. L'issue était inéluctable, elle le savait. Dans un instant aussi brutal qu'inexorable, les Dothraki la saisirent, la secouèrent violemment, lui infligeant des douleurs indescriptibles. La violence déchaînée se déversa sur elle, brisant son corps meurtri, mélangeant son sang avec la boue du sol. Malgré sa résistance farouche, elle fut submergée par leurs forces combinées, et son esprit se perdit dans un maelström de souffrances. Quand le calme revint sur le camp, le désordre se mua en ordre, les Dothraki gisant sans vie autour d'elle, mais Amaya respirait encore. Toutefois, son corps conservait les marques indélébiles de cet assaut cruel, et les cicatrices seraient les témoins perpétuels de cette rencontre morbide. Son esprit embrumé dansait sur les notes funèbres d'une mort en suspens, car même si elle survivait physiquement, jamais elle ne serait plus la même. La vie l'avait changée à jamais, et la douleur physique ne serait que le reflet de l'horreur qu'elle avait endurée.


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meaner than my demons
i can't help this awful energy, god damn right, you should be scared of me. who is in control? (halsey/control)

CHAPITRE XI

You waste your days away, dreaming of saying the words. Tell her the many ways, you will love her if you could. The center of your world, she is there making it turn. Folding your hands to pray, wishing you were holding hers (machineheart/do you love me).

Alors que les portes imposantes de Kasath se dressaient devant elle, Amaya sentit une boule d'appréhension nouer son estomac. Les bannières flottaient fièrement au vent, les cloches sonnaient à la volée, et les acclamations de la foule enthousiaste emplissaient l'air. Pourtant, malgré les apparences extérieures, Amaya portait en elle un fardeau lourd et douloureux. Les souvenirs du traumatisme qu'elle avait vécu entre les mains des Dothrakis la hantaient encore, les cauchemars la poursuivaient comme des ombres dans la nuit. Mais elle avait appris à dissimuler ses tourments derrière un masque impassible, sachant qu'elle devait être forte pour son peuple et sa famille. Ses vêtements éclatants d'apparat royal cachaient les blessures invisibles qu'elle portait en elle. Ses yeux, autrefois vifs et pétillants, étaient ternis par la douleur et le chagrin qu'elle ne pouvait pas exprimer ouvertement. Elle avait appris à enfouir ses émotions profondément à l'intérieur d'elle-même, protégeant ainsi son cœur meurtri des regards indiscrets. Alors qu'elle montait les marches du palais, les regards admiratifs et les louanges retentissaient autour d'elle, mais elle se sentait étrangement éloignée de toute cette effervescence. Son esprit était ailleurs, revenant sans cesse sur les événements traumatisants qu'elle avait vécus. La foule acclamait une héroïne, mais en elle, Amaya ressentait le poids d'une bataille intérieure qu'elle n'avait pas encore complètement surmontée. Au sein des murs majestueux du palais, Amaya retrouva sa famille. Son père, le roi, souriait de fierté en la voyant, ignorant les sombres secrets qu'elle gardait enfouis. Ses sœurs, Arya, Elara, Irhyna et Assya, l'entourèrent avec amour, heureuses de la voir rentrer triomphante. Ses frères aussi. Amaya accepta les étreintes chaleureuses et les félicitations avec grâce, mais à l'intérieur, elle se sentait brisée et vulnérable. Elle se demandait comment elle pourrait jamais retrouver la paix et la sérénité qu'elle avait perdu cette nuit tragique. Alors que les festivités battaient leur plein dans le palais, Amaya se retira discrètement dans ses appartements, cherchant un répit bien mérité dans la solitude. Elle s'effondra sur un fauteuil, laissant enfin les larmes qu'elle avait retenues si longtemps couler librement. La douleur, la colère, la peur, tout déferlait en elle comme une tempête longtemps contenue.



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Dans l'intimité de ses appartements, Amaya se sentait enfin à l'abri des regards extérieurs. Le poids du monde sur ses épaules semblait s'alléger légèrement, mais elle savait qu'elle n'était pas encore prête à partager le fardeau de son traumatisme avec quiconque. Alors qu'elle contemplait la vue paisible depuis la fenêtre, la porte s'entrouvrit doucement et sa mère, la reine Seraphine, fit une entrée discrète. Elle avait ce don de sentir quand sa fille avait besoin de réconfort, même sans mots. Leur regard se croisa, et sans échanger un mot, la reine comprit tout. Un silence enveloppant régna, les laissant se comprendre au-delà des mots. Puis, la reine s'avança lentement vers sa fille, les bras ouverts comme une offrande de soutien inconditionnel. Amaya se laissa aller dans l'étreinte de sa mère, sentant ses bras chaleureux l'envelopper dans une étreinte réconfortante. La reine Seraphine caressa doucement ses cheveux et lui murmura avec tendresse. « Je sais, ma chérie. Je sais que tu as traversé des épreuves terribles. Mais tu es forte, Amaya. Tu as toujours été forte, et tu le seras encore plus après avoir surmonté cette épreuve. » Les mots de sa mère étaient une douce mélodie qui apaisait son cœur meurtri. Amaya laissa échapper quelques larmes retenues, libérant une partie de sa peine. Elle sentait le réconfort et l'amour de sa mère lui donner le courage d'affronter ses démons intérieurs. « Tu n'as pas à porter ce fardeau seule, ma chérie, » continua la reine d'une voix douce. « Nous sommes là pour toi, ta famille, tes sœurs, tes frères et moi. Nous te soutiendrons toujours, quoi qu'il arrive. » Leur étreinte se prolongea, scellant leur amour et leur complicité. Amaya se sentait entourée d'une force protectrice qui l'aidait à croire en sa capacité à surmonter cette épreuve et à se reconstruire. « Je sais que tu deviendras une personne extraordinaire Amaya, » ajouta sa mère avec fierté. « Mais n'oublie jamais que tu es aussi une femme forte et indépendante. Prends le temps de guérir, ma chérie, et n'aie pas peur de montrer tes vulnérabilités. C'est cela aussi qui fait de toi une grande princesse. » Amaya ressentit une gratitude immense envers sa mère. Elle savait qu'elle avait encore un long chemin à parcourir, mais avec le soutien de sa famille, elle se sentait prête à affronter l'avenir avec courage et détermination. Dans cette étreinte emplie de tendresse et d'amour maternel, Amaya trouva la force de continuer à avancer, sachant qu'elle n'était pas seule dans son combat.



CHAPITRE XII

Do you see that I'm fallin', fallin' to pieces, over and over again. Can you feel my heart beatin'? It's beatin' faster knowin' what's comin' again. Oh, and the sound of silence, oh, it's so tiring, trying to get out of my head. Nothing breaks me like I break myself. No one hurts me like I hurt myself. (markella/no one hurt me like i hurt myself).

Dans l'alcôve obscure de sa chambre, Amaya se retrouvait en proie aux démons qui hantaient les heures nocturnes. Les flammes des bougies vacillantes projetaient sur les murs des ombres déformées, créant un ballet lugubre qui reflétait la tourmente qui tourbillonnait dans son esprit. Les draps de lin valyrien, jadis caresse tendre, s'emmaillaient autour d'elle, se muant en chaînes oppressantes qui enlaçaient ses souvenirs douloureux. Chaque inspiration, chaque battement de son cœur, devenait le rappel insidieux de son calvaire passé, où des mains brutales et des rires cruels avaient souillé son innocence. Dans la nuit, les spectres du passé émergeaient tels des vagues ténébreuses, envahissant ses songes de visions déformées. Des visages défigurés par la sauvagerie émergeaient des recoins sombres de sa mémoire, leurs yeux vides éclairés par une lueur fantomatique. Des chuchotements malveillants tourmentaient son esprit, entremêlant la réalité et l'illusion jusqu'à brouiller les frontières entre le réel et l'imaginaire. Tel un cauchemar impitoyable, chaque nuit était un théâtre de terreur où elle se trouvait prisonnière de ses souvenirs torturés. L'air devenait suffocant, les douleurs du passé empoisonnaient chaque fibre de son être, la plongeant dans les abîmes de l'effroi et de l'angoisse. Dans cette symphonie lugubre, le violon strident de la peur jouait sa mélodie funèbre, accentuant sa vulnérabilité face aux ombres du passé. Alors qu'elle se perdait dans les méandres de son cauchemar, Amaya se retrouvait entraînée dans une danse macabre avec les fantômes qui peuplaient son esprit. Prisonnière de cette valse sinistre, elle cherchait désespérément à s'échapper, cherchant un refuge dans les lueurs d'un nouveau jour qui tardait à se lever.



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Au cœur de la majestueuse enceinte du palais, un appel résonna, et Amaya fut conviée dans la somptueuse salle du trône. Les rideaux pourpres et lourds, telles des toiles d'un opéra royal, encadraient une fenêtre monumentale, laissant pénétrer des lueurs dorées qui se jouaient sur le sol de marbre. En approchant du trône, chaque pas semblait résonner comme un tambour battant la cadence d'une destinée à venir, emplie de solennité et d'une appréhension grandissante. Le visage du roi, empreint de gravité, se détacha de l'ombre, tandis qu'il annonça d'une voix solennelle et chargée de devoirs, « ma fille, pour fortifier notre alliance et consolider les liens avec la famille de ton regretté époux, le temps est venu pour toi de contracter un nouvel engagement. » Les mots résonnèrent comme des odes tragiques dans l'air suspendu, comme si le destin lui-même avait dicté cette nouvelle direction. Dans les profondeurs de son être, les échos d'un passé douloureux se mêlaient au poids de cette nouvelle responsabilité. Le cœur d'Amaya était secoué par un mélange d'émotions tourbillonnantes, comme les vagues d'une mer houleuse. Elle avait toujours su que les unions politiques étaient une réalité incontournable de sa position, mais jamais elle n'avait songé que ses désirs personnels pourraient être à nouveau sacrifiés sur l'autel des alliances royales. Faisant face à cette épreuve, Amaya fit preuve d'une résilience éclatante. Elle redressa son port altier, une lueur de détermination brillant dans ses yeux. Car elle savait, au plus profond d'elle-même, que son rôle de princesse allait bien au-delà de ses propres aspirations. « Je comprends, mon père, » répondit-elle d'une voix empreinte de fermeté. « Je m'efforcerai d'honorer cette union et de servir notre royaume avec le dévouement qui m'anime. » Cependant, dans l'intimité de son âme, une question persistait en silence : trouverait-elle un jour le bonheur dans un mariage qui lui était imposé ? Pour l'heure, elle puisait sa force dans le désir ardent de protéger son royaume et son peuple, car telle était la mission qu'elle s'était donnée. Même si le chemin pouvait sembler sinueux et exigeant, elle s'engageait résolument à remplir son devoir, car tel était son fardeau.



CHAPITRE XIII

Half a heart invested, that's okay. Bought some fancy liquor for the way. Know a place where you can take me out. Skip the talking, let's enjoy the sound. Body language giving me the signs. Wanna feel your kiss upon my spine. Make my move and take you by the hand. We're the cutest when we play pretend (eveline/modern disaster).

Dans la majestueuse salle du trône, la lueur des candélabres d'or scintillait sur les murs de marbre, conférant à l'endroit une aura solennelle. Au bout de la salle, trônant sur un siège imposant orné de symboles ancestraux, se tenait Melor Yatt Zsinj, le Haut-Roi de Sarnor. Son regard perçant, empreint d'une omniscience millénaire, scrutait Amaya tandis qu'elle s'approchait d'un pas assuré. Vêtu d'un manteau brodé d'argent et de pierreries étincelantes, le Haut-Roi dégageait une présence imposante qui rappelait le poids de son règne sur le royaume. Les stèles sculptées qui encadraient le trône racontaient l'histoire glorieuse de Sarnor, tandis que les fêlures du marbre témoignaient du poids des responsabilités qui incombaient au souverain. Amaya savait que cet homme était à la fois son oncle aimant et le gardien vigilant du royaume, et en cet instant, elle sentait la gravité du moment, consciente que chaque parole qu'elle prononcerait aurait un impact sur son avenir. Amaya s'inclina respectueusement devant son oncle, puis prit la parole d'une voix calme mais déterminée. « Haut-Roi, je vous remercie de m'accueillir en ces lieux. Mon retour à Sarnath a été empreint d'un profond désir de servir notre royaume au mieux de mes capacités. » Le Haut-Roi l'observa attentivement, attendant la suite de ses paroles. « J'ai une requête à vous faire, » continua Amaya. « Je désire consacrer une partie de mon temps à une mission qui me tient à cœur. J'aimerais être ambassadrice de Sarnor, représentant notre royaume auprès de l'Empire de Valyria. Je crois pouvoir contribuer à renforcer les liens entre nos contrées, et ainsi participer activement à la prospérité de notre royaume. » Le Haut-Roi resta pensif un instant, puis leva un sourcil avec prudence. « Amaya, je comprends ta volonté de servir Sarnor, mais rappelle-toi que ton mariage avec le roi de Mardosh s'est terminé de manière abrupte, et cette situation a engendré un souci dans la succession. Pourquoi devrais-je accepter ta requête alors que tu as déjà été impliquée dans des affaires délicates ici même à la cour ? » Amaya soutint le regard de son oncle avec assurance, son visage reflétant une détermination inébranlable. Elle savait que sa requête était audacieuse, mais elle croyait en sa capacité à servir Sarnor d'une manière qui transcenderait les conventions. Les souvenirs de son mariage écourté avec le roi de Mardosh lui revenaient en mémoire, des souvenirs à la fois amers et formateurs. Elle avait appris des leçons importantes de cette expérience, et elle était convaincue que ces apprentissages la rendraient plus apte à accomplir son rôle d'ambassadrice avec succès. « Je reconnais que mon mariage a été complexe, mais cela ne fait que renforcer ma détermination à contribuer positivement à l'avenir de Sarnor. En tant qu'ambassadrice, je peux utiliser mes expériences passées pour éviter de futurs problèmes et favoriser des relations diplomatiques stables. » Le Haut-Roi sembla réfléchir à ses paroles, appréciant la franchise de sa nièce. « Mais ton père, le roi Arash Huzhor de Kasath, a déjà des projets pour toi ici à Sarnor. Il a arrangé ton futur mariage avec le cousin de ton ancien époux, et cette alliance est cruciale pour maintenir l'équilibre politique dans notre royaume. » Amaya inspira profondément, consciente des attentes de son père et de la délicatesse de la situation. « Je respecte les projets de mon père, mais je crois fermement que je peux servir Sarnor d'une manière unique en tant qu'ambassadrice. Je vous en prie, donnez-moi l'opportunité de prouver ma valeur au service de notre nation. » Le Haut-Roi demeura silencieux un instant, débattant intérieurement de la demande d'Amaya. Il savait que cette décision pouvait avoir des implications majeures pour le royaume, et il ne pouvait se permettre de prendre une telle décision à la légère. Après un moment de réflexion, il finit par parler d'une voix empreinte d'hésitation. « Amaya, ta demande est audacieuse, et je comprends ta passion pour servir Sarnor. Cependant, il s'agit d'une décision qui mérite une réflexion approfondie. Je vais prendre le temps d'examiner toutes les implications de ta requête et de peser le pour et le contre. » Amaya acquiesça avec respect, sachant que le Haut-Roi était en droit de prendre le temps nécessaire pour évaluer sa proposition. Elle avait conscience que cette décision pouvait avoir des répercussions importantes, et elle était prête à attendre le verdict du conseil royal. « Je comprends, mon oncle, et je suis reconnaissante que vous preniez le temps de considérer ma demande avec sérieux. Je serai patiente et je resterai à Sarnor en attendant votre décision. » Le Haut-Roi lui adressa un léger sourire, appréciant la compréhension d'Amaya. Amaya s'inclina une nouvelle fois, exprimant sa gratitude envers le Haut-Roi. « Au temps venu, nous en discuterons à nouveau. En attendant, tu peux disposer, Amaya. Prends le temps de te reposer et de te préparer pour ce qui est à venir. » Ainsi, Amaya quitta la salle du trône, mêlant espoir et appréhension quant à l'issue de sa requête. Elle savait que le sort de sa carrière et de son engagement envers Sarnor était maintenant entre les mains du Haut-Roi et du conseil royal.



CHAPITRE XIV

Go to hell, little darlin' and leave this girl alone. You come to me down on bended knee with a 22 carat stone, so if you find me on your mind I recommend you think again. I wish you well but go to hell, little darlin' (catherine pierce/go to hell).

Dans l'intimité de ses somptueux appartements, perchés tels des nids d'aigle au cœur de Valyria, Amaya s'abandonnait à la mélancolie qui avait tissé son écheveau dans son esprit. Telle une âme errante dans l'obscurité de la nuit, elle dérivait dans les méandres de ses pensées tourmentées. Les lueurs tamisées des bougies, dansant sur les parois de pierre, dessinaient des ombres énigmatiques, comme les esquisses d'un songe brumeux. Mais soudain, comme une étoile filante traversant l'horizon nocturne, un serviteur entra avec une hâte fiévreuse, interrompant le silence qui enveloppait la pièce. Son visage était marqué par l'agitation, telle une mer déchaînée par la tempête, et ses mots s'échappèrent avec un souffle tremblant, porteurs d'une nouvelle qui déchirait le voile du calme. « Votre Altesse, je viens d'apprendre une terrible nouvelle, » commença-t-il d'une voix émue. « Une place a subi un effondrement lors du discours de Baelor Cellaeron. Il y a eu de nombreuses victimes et les secours sont actuellement déployés sur les lieux. » Dans la pénombre feutrée de ses yeux, Amaya soutint le regard du serviteur avec une assurance teintée de douceur, tandis qu'une pointe de tristesse s'insinuait dans son âme. Elle comprenait l'ampleur de l'événement qui se dessinait à l'horizon, une toile complexe tissée par le destin, dont les fils se mêlaient à ceux des habitants de Valyria. « Que le Créateur ait pitié de leurs âmes. C'est une tragédie déchirante pour le peuple de Valyria. » Le serviteur acquiesça, manifestement ému par la réaction d'Amaya. Elle posa sa main compatissante sur l'épaule du serviteur, offrant un réconfort empreint de compassion et de chaleur. Comme une douce brise apaisante dans la chaleur écrasante du désert, son geste était empli de sollicitude, exprimant une connivence muette avec les tourments qui agitaient l'âme du messager troublé. « Appelez mes servantes, je souhaite me préparer rapidement pour me rendre auprès des victimes... Mais avant, faites venir Elena auprès de moi, » annonça Amaya, reprenant son assurance naturelle. « Comme vous le souhaitez, Votre Altesse, » répondit le serviteur avant de s'éclipser pour accomplir sa tâche.



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Dans la quiétude profonde de ses appartements, où l'ombre et la lumière dansaient en une symphonie intime, Amaya se laissait bercer par les remous de ses pensées mélancoliques. Soudain, telle une apparition divinatoire, la cheffe de sa garde personnelle, Elena, franchit le seuil de la pièce avec une détermination inébranlable. Elena, pareille à une lionne protectrice veillant sur son altesse, avait consacré de longues années à la sécurité d'Amaya. À travers ses prunelles, l'éclat d'un océan d'abnégation étincelait, reflétant la loyauté indéfectible de cette gardienne émérite. Telle une muse au visage voilé par l'amertume des tragédies, Amaya posa ses yeux sur sa cheffe de garde, partageant avec elle l'écho d'une conscience aiguë des événements qui avaient assombri l'Empire. Dans la symphonie tumultueuse de ses émotions, elle laissa échapper un rictus amer, tel un sursaut d'un violon solitaire dans la nuit. « Je sais que vous êtes déjà informée de ces sombres péripéties qui tiennent nos vies en équilibre, fragiles comme des brins d'herbes dans le vent, » murmura-t-elle, accentuant son rictus comme une arabesque sombre dessinée par les tourments. Un soupir mélancolique s'éleva de son cœur, tel un écho douloureux dans les voûtes de la chambre. « Je me rendrai sur les lieux de l'accident, offrant la rosée de notre solidarité aux âmes éprouvées de Valyria, » poursuivit Amaya, sa voix resplendissante telle une symphonie. « Et j'aimerais que vous m'accompagniez, Elena. Votre présence sera précieuse et votre vigilance, rassurante. » Elena s'inclina respectueusement. « Je serai honorée de vous accompagner, Votre Altesse. Votre sécurité est ma priorité, où que vous alliez. » Le sourire d'Amaya resplendit comme un arc-en-ciel dans le ciel azuré du matin, illuminant la pièce de sa grâce royale. Telle une reine parée de sa couronne de noblesse, elle laissa les servantes l'entourer telle une danse d'étoffes chatoyantes, la préparant pour son voyage d'empathie et de compassion.



CHAPITRE XV

Black smoke and heavy eyes, false hope and alibis, a poisoned lullaby. Dark shadows in the sky, the secrets and the lies, this night is our disguise. The words between the lines consume me from inside, they're burned into my mind. There's nowhere left to hide and now we must decide. How we will live or die, hold your breath we're not turning back (astyria/hold your breath).

Amaya s'était retirée sur la terrasse suspendue de ses appartements, en quête d'un précieux instant de recueillement loin du tumulte fiévreux de la capitale. Là, sur ce promontoire, le soleil entamait son ascension majestueuse, déversant des flots d'or liquide sur le manteau du ciel, qui s'enflammait d'une palette de couleurs chatoyantes. Les nuages semblables à des pinceaux dansaient dans un ballet gracieux, tandis que les étoiles, encore accrochées au voile azuréen de la nuit, se préparaient à s'effacer devant la grandeur de l'astre de lumière. Le soleil, tel un souverain d'or et d'opales, élevait lentement son dais, inondant l'espace d'une chaleur bienveillante. Le soleil atteignait maintenant son zénith, projetant un voile étincelant sur la terrasse de marbre où Amaya se tenait toujours. Là, dans cet écrin, la princesse laissait son esprit vagabonder à travers les filaments du temps, méditant sur les changements qui s'amorçaient et semblaient s'accélérer, tel un torrent fougueux emportant tout sur son passage. « Je ressens un vent de changement, Elena, et il me semble que le futur est en train de prendre forme devant nos yeux. Mais nous ne devons pas craindre l'incertitude, nous veillerons sur notre royaume et ses habitants avec dévotion et courage. Les intérêts de Sarnor doivent nous guider. » Elena posa sa main sur le cœur, comme pour témoigner de sa loyauté inébranlable envers sa princesse. « Votre sagesse éclaire notre chemin, Votre Altesse, et nous sommes prêts à affronter les épreuves à vos côtés, » déclara-t-elle d'une voix empreinte de dévotion. Amaya sourit, reconnaissante pour la présence fidèle de son garde. « Nous devons demeurer fermes dans nos convictions et nos valeurs, Elena, car c'est dans ces moments de tourmente que notre loyauté sera véritablement mise à l'épreuve. » Elle savait que l'avenir était comme une toile vierge, attendant que les actes nobles et courageux de ceux qui avaient le pouvoir de le façonner viennent y inscrire l'histoire. « Maintenant, Elena, je te prie de me conduire chez Valerion Qoherys. J'ai besoin de discuter de l'avenir avec lui, » dit Amaya d'un ton empreint de détermination. Elena acquiesça avec respect et se mit en marche aux côtés d'Amaya, telle une ombre protectrice, guidant sa princesse à travers les dédales de la capitale en ébullition. Les rues animées se déployaient devant elles, témoins des changements et des défis qui attendaient les valyriens.


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On ne sait jamais remords ⚖ posthume  238207597
Enoria Zahor Amai
Enoria Zahor Amai
Étrangère

Bienvenue belle compatriote remords ⚖ posthume  3452972663
Quel plaisir de voir ce merveilleux personnage être incarné ! Je suis impatiente de lire la suite de ta fiche remords ⚖ posthume  871372357
Maekar Tergaryon
Maekar Tergaryon
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Muy caliente tout ça remords ⚖ posthume  871372357 bienvenue une fois de plus parmi nous ! On espère que tu te plairas !
Vaenyra Menaleos
Vaenyra Menaleos
Mage

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t1376-vaenyra-menaleos
Y'a vraiment des gens qui utilisent l'annuaire forumactif ? remords ⚖ posthume  4287692158 remords ⚖ posthume  4287692158

Bienvenue anyways ! remords ⚖ posthume  2043654651
Arrax
Arrax
Admin

https://rise-of-valyria.forumactif.com

Bienvenue Amaya Huzhor !validation, douce validation
C'est bon, c'est fait. Te voici validé(e). Bravo ! Ce petit picotement que tu ressens est celui du début d'une aventure où tu rencontreras des personnages et des créatures incroyables. Te sens-tu prêt(e) à nous rejoindre ? On espère que oui car le grand moment est arrivé !

Ton personnage, Amaya Huzhor, va désormais rejoindre les Étrangers de notre belle Valyria pour devenir l'un de ses membres les plus illustres, espérons-le !

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Le Mot du Staff
par Valou'
Voilà enfin la terriblement mystérieuse Amaya enfin incarnée dans ROV ! remords ⚖ posthume  4077433769 ça s'annonce époustouflant et bravo pour cette longue et belle fiche remords ⚖ posthume  2043654651  

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