Alaessa Riahenor avait quitté la Tour Vaekar le cœur rempli de rage. La rage qui grondait dans ses entrailles était tout autant dirigée vers la Princesse de Valyria que vers elle-même. Si elle avait senti le souffle du dragon dans son cou alors que Alynera la menaçait, elle avait eu l’envie de lui arracher les yeux à de multiple reprise alors que cette dernière prenait de haut sa famille. Que croyait-elle, qu’avec son visage aux traits de Meleys elle pouvait tout se permettre ? Si, alors que Maegon l’aurait bien trainé dans tout Valyria pour oser défendre une position de femme capable d’honorer la mémoire de son frère, la mīsio zaldrīzes ne s’était rangée à ses côtés que par devoir, désormais elle le rejoignait pleinement. Malheureusement, son cousin lui avait confié une mission et elle avait échoué. Alors c’était d’un pas lent qu’elle avait franchit les portes du Palais Riahenor et qu’elle avait rejoint les siens. La Dame avait tout d’abord embrassé ses enfants avant de s’enfoncer dans les très fonds du palais pour rejoindre les œufs dont elle avait la garde. Elle y était restée de longues heures et ce n’était qu’avec l’arrivée de la nuit qu’elle s’était forcée à les quitter. Une séparation de courte durée puisque dès le lendemain elle y était retournée trouvant un certains réconfort auprès de ces reptiles en puissance.
Pensive, elle dévisageait encore et toujours les œufs de dragon et son regard se perdait sur leur couleur. Ses pupilles tentaient de percer les mystères d’Aegarax et de deviner quel dragon allait un jour en sortir. Au bout d’un certain temps, un soupire s’échappa d’entre ses lèvres et finalement, la dame alla prendre l’air sur les hauteurs du Palais. Le vent soufflait sur son visage lorsqu’un homme de sa cousine se porta à sa hauteur. L’homme s’inclina et lui signifia que Vaelya réclamait sa présence dans les appartements du couple dynaste de la branche principale. Alaessa ne quitta pas tout de suite sa place, préférant sentir encore un peu de temps le vent dans ses cheveux. Resserrant les pan de son peplum sur ses épaules, la cadette des Riahenor se tourna finalement vers l’intérieur du palais pour rejoindre sa cousine. La mīsio zaldrīzes ne savait pas ce qu’avait amené Vaelya à la convoquer de la sorte mais elle ne pouvait pas ne pas y répondre. Cadette des Riahenor, elle ne pouvait ni faire attendre l’épouse de Maegon et encore moins discuter ses requêtes quant bien même elle était toute occupée à autre chose.
Les pas de la fille de la prêtresse d’Aegarax et sœur-épouse du prêtre de Vhagar étaient lent comme si elle rechignait à rejoindre ses cousins. Préférant les dragons reptiliens à ceux aux cœurs chauds, la Dame essayait de retarder le plus possible sa rencontre avec Vaelya. Le bruissement du tissu de son peplum annonçait pourtant son entrée prochaine dans les appartements du couple. Arrivée devant la porte, Alaessa se retrouva nez à nez avec un homme qui semblait l’attendre. Son regard était impénétrable et il s’écarta pour qu’elle puisse entrer sans qu’elle n’ait eu besoin de dire quoi que ce soit. Passant le pas de la lourde porte, son regard fut naturellement attiré par la personne de Vaelya Riahenor. Mais son pas s’arrêta net lorsqu’elle aperçu la stature de son cousin Maegon. La surprise était totale n’ayant pas été informer que ce dernier serait présent lors de la discussion qu’elle aurait avec sa cousine. Un bref regard interrogateur se posa sur la belle Vaelya. Silencieuse, Alaessa reprit sa courte marche avant de s’arrêter de nouveau et d’incliner la tête en signe de respect. « Vaelya, tu as demandé à me voir. » fit la dame en baissant légèrement le regard. Le fait que Maegon soit aussi présent n’annonçait rien de bon, la mīsio zaldrīzes le sentait et son sang commençait à s’affoler. Si peu de temps après sa visite à la Dame de Tour Vaekar, était-ce là le sujet qui serait abordé ? Cette simple question rendait nerveuse la cadette des descendants de Riahenys qui savait pertinemment qu’elle avait failli dans cette mission bien qu’elle estimait que les torts étaient largement partagés.
Pensive, elle dévisageait encore et toujours les œufs de dragon et son regard se perdait sur leur couleur. Ses pupilles tentaient de percer les mystères d’Aegarax et de deviner quel dragon allait un jour en sortir. Au bout d’un certain temps, un soupire s’échappa d’entre ses lèvres et finalement, la dame alla prendre l’air sur les hauteurs du Palais. Le vent soufflait sur son visage lorsqu’un homme de sa cousine se porta à sa hauteur. L’homme s’inclina et lui signifia que Vaelya réclamait sa présence dans les appartements du couple dynaste de la branche principale. Alaessa ne quitta pas tout de suite sa place, préférant sentir encore un peu de temps le vent dans ses cheveux. Resserrant les pan de son peplum sur ses épaules, la cadette des Riahenor se tourna finalement vers l’intérieur du palais pour rejoindre sa cousine. La mīsio zaldrīzes ne savait pas ce qu’avait amené Vaelya à la convoquer de la sorte mais elle ne pouvait pas ne pas y répondre. Cadette des Riahenor, elle ne pouvait ni faire attendre l’épouse de Maegon et encore moins discuter ses requêtes quant bien même elle était toute occupée à autre chose.
Les pas de la fille de la prêtresse d’Aegarax et sœur-épouse du prêtre de Vhagar étaient lent comme si elle rechignait à rejoindre ses cousins. Préférant les dragons reptiliens à ceux aux cœurs chauds, la Dame essayait de retarder le plus possible sa rencontre avec Vaelya. Le bruissement du tissu de son peplum annonçait pourtant son entrée prochaine dans les appartements du couple. Arrivée devant la porte, Alaessa se retrouva nez à nez avec un homme qui semblait l’attendre. Son regard était impénétrable et il s’écarta pour qu’elle puisse entrer sans qu’elle n’ait eu besoin de dire quoi que ce soit. Passant le pas de la lourde porte, son regard fut naturellement attiré par la personne de Vaelya Riahenor. Mais son pas s’arrêta net lorsqu’elle aperçu la stature de son cousin Maegon. La surprise était totale n’ayant pas été informer que ce dernier serait présent lors de la discussion qu’elle aurait avec sa cousine. Un bref regard interrogateur se posa sur la belle Vaelya. Silencieuse, Alaessa reprit sa courte marche avant de s’arrêter de nouveau et d’incliner la tête en signe de respect. « Vaelya, tu as demandé à me voir. » fit la dame en baissant légèrement le regard. Le fait que Maegon soit aussi présent n’annonçait rien de bon, la mīsio zaldrīzes le sentait et son sang commençait à s’affoler. Si peu de temps après sa visite à la Dame de Tour Vaekar, était-ce là le sujet qui serait abordé ? Cette simple question rendait nerveuse la cadette des descendants de Riahenys qui savait pertinemment qu’elle avait failli dans cette mission bien qu’elle estimait que les torts étaient largement partagés.