Hôtel particulier des Haeron, Valyria & Année 1066, mois 8
La guerre contre Ghis était terminée, le Triomphe et ses festivités avaient pris fin aussi et la Grande Prêtresse de Tyraxes s’était retirée dans son temple pour reprendre ses activités sacerdotales. La vie au temple était rythmée par les rites, l’apprentissage des novices et les offrandes faites à la déesse de la sagesse et de la stratégie militaire. Maerys recevait aussi beaucoup de membres de guerriers ayant survécus ou non à la guerre. Elle les écoutait avec tendresse et tentait de réconforter celles et ceux qui en avaient besoin. Elle était la voix de la déesse et agissait comme si c’était la déesse elle-même qui se tenait devant les Valyriens et Valyriennes. Elle avait vécu de loin le grand effondrement lors du discours du sénateur Baelor Cellaeron. Elle le connaissait comme elle connaissait tous les sénateurs malgré le fait qu’elle ne se mêlait nullement de politique. Mais ce n’était pas lui qui préoccupait la Grande Prêtresse en ce jour où le soleil ne brillait guère par sa présence. Non, aujourd’hui Maerys Qorhaenos avait pour ambition de rendre visite à la sénatrice Rhaenys Haeron convalescente après le drame. La prêtresse de Tyraxes connaissait bien la jeune femme. Elle était d’ailleurs très proche de la famille Haeron. Et pour cause, Maerys avait pu compter parmi ses amants l’oncle de la jeune femme. Depuis des années et bien avant son suicide, leur relation s’était arrêtée mais la femme de la maison Qorhaenos avait gardé de bonne relation avec la famille Haeron et ses matriarches. Elle avait eu beaucoup d’affection pour Aera Haeron et en avait tout autant pour sa fille Rhaenys.
Maerys Qorhaenos regardait la grande statue de la déesse au cœur du sanctuaire lorsqu’une novice l’extirpa de ses pensées. La Grande Prêtresse se retourna et la regarda avec bienveillance. La jeune fille lui tendit une nouvelle tenue de tissu rouge et noir. Maerys esquissa un sourire de remerciement et quitta les lieux, la novice à sa suite. Dans ses petits appartements où elle vivait, elle étendit le tissu sur son lit sobre. Eraenys s’approcha avec douceur et pudeur de celle qui tenait d’une main de fer le temple de la onzième flamme. Elle posa ses mains sur les épaules de la femme et fit glisser à terre les vêtements de Grande Prêtresse qu’elle portait. Maerys revêtis sa robe rouge et noir et laissa ses longs cheveux blonds au bons soins d’Eraenys qui les coiffa en une tresse lâche. La Dame remercia la jeune novice qu’elle avait pris sous son aile il y avait de cela un an tout juste. Eraenys était arrivée au temple avec la candeur et l’insouciance de son âge. Son regard clair, ses cheveux d’un blond éclatant témoignait de la pureté de son sang. Maerys ne savait toujours pas réellement pourquoi elle s’était prise d’affection pour cette jeune fille. Pourquoi elle plus qu’une autre ou un autre mais c’était ainsi et Eraenys la suivait et l’assistait dans beaucoup des rituels qu’elle présidait. Mais cette fois c’était différent et la plus jeunes des deux ne chercha pas à savoir où la Dame des Qorhaenos se rendait précisément. Elle avait juste donné quelques instructions à des prêtresses de confiance pour garder le temple. Elle offrit un sourire rassurant à l’enfant et finalement quitta son antre.
Maerys Qorhaenos, Grande Prêtresse de Tyraxes marcha d’un pas décider dans les rues de Valyria. Elle connaissait le chemin sur le bout des doigts et ne souffrit d’aucun détour. Maerys arriva bientôt aux portes de la demeures Valyrienne de la dame-Dragon et attendit avec impatience qu’on lui ouvre. Son regard se fit plus dur lorsqu’on tenta de lui expliquer qu’il n’était pas certain qu’elle puisse être reçu par la sénatrice. Le rendez-vous était prévu, elle avait écrit à Rhaenys Haeron pour la prévenir de sa visite. La Grande Prêtresse voulait s’assurer que la jeune femme se portait mieux depuis le Grand Effondrement et elle ne pouvait tolérer pareil discours. Elle ne remercia d’ailleurs pas l’homme à l’entrée qui finit par la laisser pénétrer dans la demeure des Haeron à Valyria. On la guida jusqu’à un petit salon où elle trouva Rhaenys Haeron. Une fois seules, Maerys approcha d’un pas lent et posa une main chaleureuse sur l’épaule de la sénatrice et Dame-Dragon du Nord. « Heureuse de te revoir Rhaenys. Comment te sens-tu depuis ce jour-là ? » entama la Grande Prêtresse dont le timbre de voix était presque maternel. Rhaenys avait finalement l’âge d’être sa fille. « Comment se porte le reste de la famille Haeron ? Le Nord ne te manque pas trop ? » reprit la Qorhaenos après un court silence. . En bonne et sage diplomate, à l’image de la déesse Tyrxes, Maerys prenait soin d’évoquer aussi la famille Haeron et de questionner la jeune femme sur son ressentit en étant loin des siens. Elle fit ensuite quelques pas jusqu’à une assise et y pris place sans attendre la moindre permission de son hôte. Il faut dire qu’elle avait le privilège de l’âge et de toute façon Maerys se souciait guère des convenances. « Tu devrais venir plus souvent au temple. Je ne te vois que trop peu. » ajouta la Dame qui déplorait sincèrement cette distance. Maerys tenait à garder un œil sur Rhaenys. Parce qu’elle était sénatrice, parce qu’elle était femme, parc qu’elle était une Haeron et parce qu’elle venait elle aussi du Nord de la vénérable république valyrienne.
Maerys Qorhaenos regardait la grande statue de la déesse au cœur du sanctuaire lorsqu’une novice l’extirpa de ses pensées. La Grande Prêtresse se retourna et la regarda avec bienveillance. La jeune fille lui tendit une nouvelle tenue de tissu rouge et noir. Maerys esquissa un sourire de remerciement et quitta les lieux, la novice à sa suite. Dans ses petits appartements où elle vivait, elle étendit le tissu sur son lit sobre. Eraenys s’approcha avec douceur et pudeur de celle qui tenait d’une main de fer le temple de la onzième flamme. Elle posa ses mains sur les épaules de la femme et fit glisser à terre les vêtements de Grande Prêtresse qu’elle portait. Maerys revêtis sa robe rouge et noir et laissa ses longs cheveux blonds au bons soins d’Eraenys qui les coiffa en une tresse lâche. La Dame remercia la jeune novice qu’elle avait pris sous son aile il y avait de cela un an tout juste. Eraenys était arrivée au temple avec la candeur et l’insouciance de son âge. Son regard clair, ses cheveux d’un blond éclatant témoignait de la pureté de son sang. Maerys ne savait toujours pas réellement pourquoi elle s’était prise d’affection pour cette jeune fille. Pourquoi elle plus qu’une autre ou un autre mais c’était ainsi et Eraenys la suivait et l’assistait dans beaucoup des rituels qu’elle présidait. Mais cette fois c’était différent et la plus jeunes des deux ne chercha pas à savoir où la Dame des Qorhaenos se rendait précisément. Elle avait juste donné quelques instructions à des prêtresses de confiance pour garder le temple. Elle offrit un sourire rassurant à l’enfant et finalement quitta son antre.
Maerys Qorhaenos, Grande Prêtresse de Tyraxes marcha d’un pas décider dans les rues de Valyria. Elle connaissait le chemin sur le bout des doigts et ne souffrit d’aucun détour. Maerys arriva bientôt aux portes de la demeures Valyrienne de la dame-Dragon et attendit avec impatience qu’on lui ouvre. Son regard se fit plus dur lorsqu’on tenta de lui expliquer qu’il n’était pas certain qu’elle puisse être reçu par la sénatrice. Le rendez-vous était prévu, elle avait écrit à Rhaenys Haeron pour la prévenir de sa visite. La Grande Prêtresse voulait s’assurer que la jeune femme se portait mieux depuis le Grand Effondrement et elle ne pouvait tolérer pareil discours. Elle ne remercia d’ailleurs pas l’homme à l’entrée qui finit par la laisser pénétrer dans la demeure des Haeron à Valyria. On la guida jusqu’à un petit salon où elle trouva Rhaenys Haeron. Une fois seules, Maerys approcha d’un pas lent et posa une main chaleureuse sur l’épaule de la sénatrice et Dame-Dragon du Nord. « Heureuse de te revoir Rhaenys. Comment te sens-tu depuis ce jour-là ? » entama la Grande Prêtresse dont le timbre de voix était presque maternel. Rhaenys avait finalement l’âge d’être sa fille. « Comment se porte le reste de la famille Haeron ? Le Nord ne te manque pas trop ? » reprit la Qorhaenos après un court silence. . En bonne et sage diplomate, à l’image de la déesse Tyrxes, Maerys prenait soin d’évoquer aussi la famille Haeron et de questionner la jeune femme sur son ressentit en étant loin des siens. Elle fit ensuite quelques pas jusqu’à une assise et y pris place sans attendre la moindre permission de son hôte. Il faut dire qu’elle avait le privilège de l’âge et de toute façon Maerys se souciait guère des convenances. « Tu devrais venir plus souvent au temple. Je ne te vois que trop peu. » ajouta la Dame qui déplorait sincèrement cette distance. Maerys tenait à garder un œil sur Rhaenys. Parce qu’elle était sénatrice, parce qu’elle était femme, parc qu’elle était une Haeron et parce qu’elle venait elle aussi du Nord de la vénérable république valyrienne.