Ascendance des Tyvaros - Bien malin qui peut dire d’où viennent les Tyvaros et à combien de siècles remontent leur histoire, eux-mêmes en sont incapables faute de traces écrites. Le nom de Tyvaros – « serpent » en Haut-Valyrien – n’apparaît qu’une génération auparavant, avec Maegor Poings de Bronze, grand-père de Daemon. Aventurier sans envergure notable dans sa jeunesse, il acquiert une réputation grandissante durant la seconde moitié de sa vie en étant l’un des six fondateurs de la compagnie mercenaire des Fils du Feu. Habile de ses mains et de sa tête, il a rapidement su assurer à son fils Aekar la mainmise sur le commandement de la compagnie.
Aekar fit des Fils du Feu une véritable armée privée d’élite allant rassembler jusqu’à huit cents hommes et douze éléphants de guerre au faîte de sa puissance. La compagnie avait servi avec brio dans plusieurs conflits régionaux aux côtés de princes rhoynars, de rois sarnores et de potentats ghiscaris. Entre deux guerres, il n’était pas rare de croiser les hommes aux boucliers rouge et orange escortant les caravanes des puissants marchands valyriens.
De famille insignifiante de roturiers venant de la ville de garnison d’Anogaria, les Tyvaros sont devenus de petits notables dont le nom n’était pas tout à fait inconnu de la noblesse régionale. Ce fut sous la main de Daemon, toutefois, que le nom de Tyvaros pénétra pour la première fois dans les cercles de l’aristocratie de la capitale, lorsque ce dernier fit fortune durant le sac de Meereen.
D’aucuns disaient que les Fils du Feu s’invitèrent d’eux-mêmes dans les rangs des légions valyriennes, d’autres qu’ils furent payés (par la République selon certains, par des familles angoissées selon d’autres). La réalité consiste en la dernière hypothèse : la dynastie Vaekaron embaucha les Fils du Feu pour renforcer la légion où servait leur chef de famille afin que ce dernier disposât toujours de troupes suffisantes pour faire face à l’ennemi.
Lors de la seconde bataille de Bhorash, le contrat fut perdu lorsque les Fils du Feu abandonnèrent Daelor Vaekaron qu’ils devaient protéger lorsque ce dernier s’avança trop en avant. Daemon refusa de risquer ses hommes et préféra les faire se retirer, laissant le dynaste et ses soldats se faire tailler en pièces par les troupes de la Harpie. Restés dans la troupe, les mercenaires continuèrent le conflit sans faire de vague, conscients d’être surveillés de près par un état-major pourtant toujours en besoin de soldats aguerris. La conscription fut évitée de peu par des négociations menées tambour battant par Daemon et sa seconde Sozlana qui reçurent le soutien intéressé de certains nobles qui avaient apprécié la qualité des Fils du Feu comme unité intégrée. Quand la question du paiement se posa, la compagnie demanda à être rémunérée sur le pays de Ghis lorsque la frontière serait franchie et l’armée valyrienne accepta. Dès que Bhorash fut anéantie, la compagnie mercenaire débuta un pillage en règle des hameaux et villages sur la route des armées valyriennes marchant vers le joyau du Nord du Vieil Empire : Meereen.
A la chute de la cité au terme d’un long siège, vint la récompense tant espérée. Alors que l’armée valyrienne pillait sans expérience la plus riche cité du Vieil Empire après Ghis elle-même, les Fils du Feu purent faire toute la démonstration de leur expertise en matière de pillage. Ils amassèrent bien plus de richesses que n’importe quelle unité de l’armée régulière de Valyria, et repartirent avec un impressionnant chargement de richesses et un encore plus impressionnant contingent d’esclaves en tous genres. Une fois à Valyria, la vente de tout ce bétail humain rapporta à la compagnie une fortune conséquente dont une part importante alla à Daemon lui-même en sa qualité de chef. Maegor avait formé la compagnie, Aekar l’avait professionnalisée et développée, Daemon la fit entrer à la postérité.
Cousus d’or mais rustres à souhait, les Tyvaros s’attaquèrent à se bâtir une réputation et à se faire une place au soleil de Valyria. Pour ce faire, Daemon entreprît de conjuguer sa connaissance du monde martial à son expérience de contrôle d’une vaste foule. Il envisageait de briguer la charge de responsable d’une prison pour la transformer en actif rentable. Pour cela, il se fit soutenir par plusieurs sénateurs de familles influentes dont les Tergaryon et les Vaelgaris pour qu’ils fassent pression auprès de l’administration valyrienne pour le faire nommer.
Chargé d’édifier une prison d’un genre nouveau pour le compte de la République, Daemon racheta une petite tour dans le Quadrant Sud, à la limite du Quadrant Ouest, berceau de la noblesse hérissé de tours des grandes familles. De là, il fit en sorte de rénover cette tour et ses souterrains en un ensemble pénitentiaire d’un genre nouveau, destiné aux prisonniers du commun comme aux hôtes de marque. Il avait notamment eu la charge de centraliser les prisonniers de haut-rang d’origine ghiscarie.
Chef de famille : Daemon le Tortionnaire Tyvaros
Généalogie détaillée :
• Maegor Poings de Bronze Tyvaros † (Mort de vieillesse en 1034)
∞ Rhaelys † (Morte de vieillesse en 1038)
Daemon est né en l’an 1024.
Aekar fit des Fils du Feu une véritable armée privée d’élite allant rassembler jusqu’à huit cents hommes et douze éléphants de guerre au faîte de sa puissance. La compagnie avait servi avec brio dans plusieurs conflits régionaux aux côtés de princes rhoynars, de rois sarnores et de potentats ghiscaris. Entre deux guerres, il n’était pas rare de croiser les hommes aux boucliers rouge et orange escortant les caravanes des puissants marchands valyriens.
De famille insignifiante de roturiers venant de la ville de garnison d’Anogaria, les Tyvaros sont devenus de petits notables dont le nom n’était pas tout à fait inconnu de la noblesse régionale. Ce fut sous la main de Daemon, toutefois, que le nom de Tyvaros pénétra pour la première fois dans les cercles de l’aristocratie de la capitale, lorsque ce dernier fit fortune durant le sac de Meereen.
D’aucuns disaient que les Fils du Feu s’invitèrent d’eux-mêmes dans les rangs des légions valyriennes, d’autres qu’ils furent payés (par la République selon certains, par des familles angoissées selon d’autres). La réalité consiste en la dernière hypothèse : la dynastie Vaekaron embaucha les Fils du Feu pour renforcer la légion où servait leur chef de famille afin que ce dernier disposât toujours de troupes suffisantes pour faire face à l’ennemi.
Lors de la seconde bataille de Bhorash, le contrat fut perdu lorsque les Fils du Feu abandonnèrent Daelor Vaekaron qu’ils devaient protéger lorsque ce dernier s’avança trop en avant. Daemon refusa de risquer ses hommes et préféra les faire se retirer, laissant le dynaste et ses soldats se faire tailler en pièces par les troupes de la Harpie. Restés dans la troupe, les mercenaires continuèrent le conflit sans faire de vague, conscients d’être surveillés de près par un état-major pourtant toujours en besoin de soldats aguerris. La conscription fut évitée de peu par des négociations menées tambour battant par Daemon et sa seconde Sozlana qui reçurent le soutien intéressé de certains nobles qui avaient apprécié la qualité des Fils du Feu comme unité intégrée. Quand la question du paiement se posa, la compagnie demanda à être rémunérée sur le pays de Ghis lorsque la frontière serait franchie et l’armée valyrienne accepta. Dès que Bhorash fut anéantie, la compagnie mercenaire débuta un pillage en règle des hameaux et villages sur la route des armées valyriennes marchant vers le joyau du Nord du Vieil Empire : Meereen.
A la chute de la cité au terme d’un long siège, vint la récompense tant espérée. Alors que l’armée valyrienne pillait sans expérience la plus riche cité du Vieil Empire après Ghis elle-même, les Fils du Feu purent faire toute la démonstration de leur expertise en matière de pillage. Ils amassèrent bien plus de richesses que n’importe quelle unité de l’armée régulière de Valyria, et repartirent avec un impressionnant chargement de richesses et un encore plus impressionnant contingent d’esclaves en tous genres. Une fois à Valyria, la vente de tout ce bétail humain rapporta à la compagnie une fortune conséquente dont une part importante alla à Daemon lui-même en sa qualité de chef. Maegor avait formé la compagnie, Aekar l’avait professionnalisée et développée, Daemon la fit entrer à la postérité.
Cousus d’or mais rustres à souhait, les Tyvaros s’attaquèrent à se bâtir une réputation et à se faire une place au soleil de Valyria. Pour ce faire, Daemon entreprît de conjuguer sa connaissance du monde martial à son expérience de contrôle d’une vaste foule. Il envisageait de briguer la charge de responsable d’une prison pour la transformer en actif rentable. Pour cela, il se fit soutenir par plusieurs sénateurs de familles influentes dont les Tergaryon et les Vaelgaris pour qu’ils fassent pression auprès de l’administration valyrienne pour le faire nommer.
Chargé d’édifier une prison d’un genre nouveau pour le compte de la République, Daemon racheta une petite tour dans le Quadrant Sud, à la limite du Quadrant Ouest, berceau de la noblesse hérissé de tours des grandes familles. De là, il fit en sorte de rénover cette tour et ses souterrains en un ensemble pénitentiaire d’un genre nouveau, destiné aux prisonniers du commun comme aux hôtes de marque. Il avait notamment eu la charge de centraliser les prisonniers de haut-rang d’origine ghiscarie.
Chef de famille : Daemon le Tortionnaire Tyvaros
Généalogie détaillée :
• Maegor Poings de Bronze Tyvaros † (Mort de vieillesse en 1034)
∞ Rhaelys † (Morte de vieillesse en 1038)
- → leur fils unique, Aekar le Rude Tyvaros † (Tué au combat en 1059)∞ Valaena Nosyris
- → leur fils aîné, Daemon le Tortionnaire Tyvaros∞ Visenya Qohiar † (Morte en couches en 1062)
- → leur fils mort-né, Taeryon Daemon † (Mort en 1062)
→ leur fils cadet, Aelyx Tyvaros † (Tué au combat en 1051)
Daemon est né en l’an 1024.
Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Daemon voit l’esclavage d’un œil plus que satisfait. L’introduction de l’asservissement des vaincus à Valyria lui a permis d’engranger une fortune conséquente qui lui a donné la possibilité de pouvoir s’élever toujours plus haut dans la société valyrienne.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Le Tortionnaire sait que ses méthodes et son passé ne jouent pas en sa faveur. Il n’a pas l’intention de briguer un pouvoir politique quelconque ou d’être adulé des nobles ou du peuple. Il se sait avoir une fonction que nul autre ne remplit actuellement à Valyria : celle du personnage détestable mais utile, et in fine, nécessaire.
Voyez-vous d’un bon œil l’influence de l’armée à Valyria ? Pour un mercenaire, plus l’armée est influente, plus la situation est difficile à prévoir. Cela peut signifier plus de conflits et donc plus d’opportunités. Ce peut également être le risque de voir les dirigeants valyriens développer leur armée et augmenter ses effectifs permanents, réduisant le besoin du recours aux mercenaires.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Le Tortionnaire sait que ses méthodes et son passé ne jouent pas en sa faveur. Il n’a pas l’intention de briguer un pouvoir politique quelconque ou d’être adulé des nobles ou du peuple. Il se sait avoir une fonction que nul autre ne remplit actuellement à Valyria : celle du personnage détestable mais utile, et in fine, nécessaire.
Voyez-vous d’un bon œil l’influence de l’armée à Valyria ? Pour un mercenaire, plus l’armée est influente, plus la situation est difficile à prévoir. Cela peut signifier plus de conflits et donc plus d’opportunités. Ce peut également être le risque de voir les dirigeants valyriens développer leur armée et augmenter ses effectifs permanents, réduisant le besoin du recours aux mercenaires.