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Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

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Toi qui sais ce qu'est
le blasphème
feat Elineor

Hospices des femmes, An 1067, mois 2

Ses améthystes carnassières dévisagent la jeune fiancée. Brune. Le voile qu’elle porte haut sur sa chevelure ne peut dissimuler l’immoralité de sa condition. Ce n’était pas une simple affaire scandaleuse, mais un opprobre à tous les fondements de la société. Un crachat venimeux à la face de la Cosmogonie. Outrée jusqu’à la dernière goutte, la pureté intacte de son sang tinte comme le cristal. Elle aurait préféré ne jamais être vue en compagnie de la bâtarde du Seigneur-Dragon Taellarys. Je refuse ! Dans le silence du réfectoire, les mots scandés quelques jours plus tôt au Grand Pontife résonnent. Quelle grotesque idée ! Les pauvres hères de cette hospice, dans toute la modestie de leur caste, étaient bien plus nobles que cette jeune paria, cette souillure. Elle ne peut croire qu’Arrax souhaite voir l’une de ses filles côtoyer l’abomination. Pourquoi, sous prétexte qu’elle était désormais fiancée à Tyvanos, devait-elle la prendre comme pupille ? Après-tout Daemon Tyvanos n’était qu’un sang inapte, une autre espèce de souillure. Bien sûr, la révulsion que provoquait chez Alynera le nom du mercenaire n’était pas étrangère à son refus catégorique d’aider Jaehaegon dans ses manigances politiques. L’homme n’était que félonie. Un meurtrier pétri dans le déshonneur, l’ambition et la brutalité. Un Fils du Feu ? ! Ha ! qu’on le jète donc dans un brasier pour se repaître de ses hurlements ! Malgré toute la déférence qu’elle avait pour le clergé, la Vaekaron avait tenu tête. Elle n’aiderait pas le mécréant à saccager la hiérarchie sacro-sainte de la société valyrienne. Cet homme pensait que l’or pouvait tout acheter. Il observait l’ordre établi avec dédain, oubliant que le cor du dragon jamais ne s’activerait à son contact. La race de ces hommes là n’était bonne qu’à nourrir la roche Tarpéienne. Il était inconcevable de participer à l’élévation de Tyvanos en s’affichant aux côtés de sa future épouse.



« Nous n’avons jamais eu l’occasion d’être introduite. » 


Pourtant Alynera avait cédé ou avait du céder, la différence n’avait aucune importance puisque le résultat était le même. Au lendemain de l’assassinat de Lucerys Arlaeron, la ville s’était déchirée en plusieurs camps. Les factions sénatoriales n’existaient plus — sauf la militaire qui s’était abrogée le droit de s’emparer par la force de la ville. Une loi martiale s’était abattue sur les fastes valyriens : la population vivait désormais cloitrée dans les encablures de ses quartiers, confinée dans la peur et la paranoïa. Si les Vaekaron n’avaient pas encore officiellement offert leur allégeance, ils se tenaient fermement auprès du clergé du Dieu des Dieux. Ce dernier soutenait une troisième voie, en train de se dégager. Cette nouvelle couleur n’enchantait pas Alynera, mais elle savait qu’elle n’aurait probablement pas grand mot à dire dans les évènements à venir. Les Dynasties étaient brisées, en désaccord, et ses amies d’hier seraient ses ennemies de demain. Dans ce nouveau camp, constitué majoritairement d’une bourgeoisie aisée étrangère à son monde, elle n’avait aucun soutien. Jaehaegon lui avait donc suggéré de se rapprocher de cette jeune femme dont la famille, comme la sienne, avait souffert d’un revers de fortune pathétique. À la voir devant elle, Alynera savait pourtant que cette simple comparaison était ténue. Les deux femmes n’avaient rien en commun. Elle était un être honorable de feu et d’air, quels éléments composaient le corps de cette étrange créature chétive ? Si c’était donc pour ce changement d’ordre que la vitalité de sa famille s’amenuisait de jour en jour, elle préférait être passée à la lame ! Même la décadence de Valyria avait ses limites ! 


« As-tu connaissance des tâches que tu devras m’aider à accomplir ? »



Ses yeux, désormais teintés de jaune, la dévisagent toujours tandis qu’une servante l’aide à relever ses manches à l’aide d’une fibule d’or. Sa voix atone ne trahissait aucune émotion, quoiqu’il fut certain qu’elle manquait cruellement de bienveillance. Alynera, depuis près de quinze ans, prenait son rôle à l’hospice avec un sérieux tout religieux. Elle avait hérité la charge, qui n’en était pas vraiment une officielle, de sa défunte mère. La veuve régnait sur ces charités avec une dignité toute sacerdotale. Et ce n’était pas d’un œil bon, ni généreux, qu’elle y voyait pénétrer une anomalie généalogique. Ces lieux étaient un temple pour les dévotions aux pauvres, aux malades et aux femmes perdues. C’était un saint lieu qui nécessitait d’ordinaire une irréprochabilité morale et physique. Pour l’irréprochabilité physique elle ne pourrait rien faire : la jeune Taellarys n’avait que des yeux très pâles pour rappeler son ancienne ascendance. Heureusement, demeurait la moralité. Celle-ci pouvait toujours être corrigée, voire éduquée. Son sang devait bien garder quelques remembrances, tout ne pouvait être perdu. Finalement, après maintes réflexions, Elineor était comme les femmes qui venaient trouver refuge ici : elle avait grandement besoin d’aide, de protection et d'encadrement. Magnanime et charitable, Alynera s’était promise de lui procurer ces soins. Dès lors, céder aux volontés du Grand Prêtre avait été plus aisé. Et une idée secrète, certes sournoise et cauteleuse, s’était immiscée dans son esprit. La jeune femme ne pouvait pas être totalement responsable de la bassesse d’extraction de sa mère… C’était un fait connu de tous : certaines femmes étaient comme des serpents. Elles pouvaient charmer les meilleurs hommes afin de les envoûter de sortilèges. Comment expliquer autrement que le noble Gaeron avait-il pu profaner la mémoire de sa sœur-épouse ? Cette quadruple condition qui était la sienne — sang inapte, brune, bègue et fiancée à un mercenaire de la pire espèce — dont les Dieux l’avaient châtiés était une punition suffisante puisqu’Ils l’avaient voulu. Il n’était pas à Alynera d’établir un autre jugement, du moins pas dans ce monde là. 


« Peu de Dames viennent ici depuis l’attaque terrible qu’a subit notre Cité, mais les femmes et les enfants continuent pourtant d’y mourir tous les jours. Ta présence doit leur être un réconfort, la vertu de ta…, elle marque un temps, presque involontaire, … naissance leur apportera un soutient dans leurs dernièrs instants. Le plus important est de recueillir leurs prières pour que nous puissions les porter aux temples. »



Malheureusement, les femmes de cette hospice n’y restaient pas longtemps. Dans ce sens, Alynera veillait surtout à ce que les pièces mortuaires soient toujours en suffisance afin que toutes aient leur passage dans l’autre monde. Mais à part leur parler, leur procurer quelques réconforts et recueillir leurs peines, il n’y avait rien à faire.

« As-tu des questions ? »



DISCLAIMER:
Elineor Taellarys
Elineor Taellarys
Dame

Toi qui sais ce qu'est
le blasphème
feat Alynera Vaekaron

Hospices des femmes, An 1067, mois 2

Du plus loin que sa mémoire le lui accordait, Elineor avait toujours considéré Alyhrys, son aînée, comme une beauté à nul autre pareil. Sa chevelure d’argent, si choyée et soyeuse, constituait l’un de ses principaux atouts qu’elle ne manquait point d’arborer tel un somptueux ramage. Ses formes voluptueuses et gourmandes ne savaient déplaire non plus, attirant les regards concupiscents et aiguisant l’appétit carnassier de la gente masculine. La jeune femme n’ignorait rien de ses charmes dont elle usait et abusait à l’envie, voilant sa frivolité et la vacuité de son esprit sous un délicat vernis de vanité. Une créature tout juste destinée à étinceler, à être contemplée et vouée à guetter son propre reflet partout où il apparaissait. Malgré tout, pour l’être frêle et misérable que représentait l’oiseau maudit, Alyhrys faisait figure d’entité divine.

Cependant, à présent qu’Elineor affrontait les améthystes redoutables d’Alynera Vaekaron, elle réalisait combien les barreaux de sa cage avaient été rétrécis durant toutes ces années. Du haut de son front majestueux à la courbe gracieuse de son menton, les traits de la princesse affirmaient une majesté indéniable et toute valyrienne qui rendait toutes les allures d’Alyhrys grossières et impropres. L’éclat de sa chevelure d’argent hurlait avec force et honneur la pureté de son sang et de son héritage séculaire. Elineor ne pouvait empêcher son regard pâle de contempler cette merveilleuse créature, le reflet de ce qu’elle ne serait jamais. La honte la transperça d’imposer ainsi sa piètre présence à cette dame de haut rang. Elle et sa chevelure brune. Elle et sa silhouette menue. Elle et sa langue atrophiée… Elle ne provient plus que d’une noblesse désespérée et aux abois. Les Vaekaron sont désargentés, en quête d’un prestige qui leur est jalousement refusé. Ils en sont si affamés qu’ils sont capables de pactiser en dépit de tout orgueil. C’est ainsi que tu vas les approcher, Elineor. Ils ne sont plus assez puissants pour nous refuser. Ne te laisse pas abuser par leurs artifices. Dans ce chaos, nous sommes les seigneurs. Les paroles de Daemon résonnaient dans son esprit, d’une cruauté aussi tranchante que son ambition. Aujourd’hui, aux côtés de cette princesse déchue, elle avait un rôle à jouer dont son promis n’accepterait aucune fausse note.

« C’est un vé-véritable honneur de t-te rencontrer, Aly-lynera. » Le sentiment était sincère, bien qu’elle doutait sans mal de la réciprocité de celui-ci. La Vaekaron était acculée. Et si son visage impeccable s’escrimait à être impassable, les mouvements légers de son épiderme ne pouvaient nier le dégoût qui soulevait son être. Elineor maudit intérieurement cette langue si traîtresse qui lui refusait la moindre prestance. Ses prunelles fuirent sur le pavé de l’auspice, en quête d’un brin de contenance dans les rainures de la pierre usée et froide. C’était en lieu qu’elles devaient être vues et illustrées, dames secourables au service des nécessiteux, tournées vers un peuple à l’agonie qui souffrait des ravages de cet effroyable schisme dynastique. Une aigreur plus violente encore enflait dans ses entrailles en sachant qu’elle n’était guère innocente dans ce cataclysme et que c’était sa propre main qui avait guidé le coffret contenant l’arme vers le corps de Lucerys. Mais les remords s’éclipsaient sous l’intimidante aura d’Alynera. « Je… je crains de ne p-pas savoir qu-que faire. »

Honteusement dissimulée par les siens entre les murs du palais Taellarys, Elineor n’avait été extraite des entrailles de sa demeure que lorsque Daemon était venu l’en arracher. Une entrée tardive dans une vie en société dont les codes ne lui étaient encore que trop théoriques et abstraits. Si les leçons de son futur époux résonnaient comme des menaces redoutables au moindre impair, elle n’en demeurait pas moins profane dans l’art d’apparaître et d’être au cœur de la noblesse, si troublée soit-elle par les récents événements. Son unique tribut à la vie de la cité avait été l’aide qu’elle avait procuré au soir de Rêve de Vermax, en cette nuit funeste où il avait fallu assister prêtres et mages pour soigner les blessés. Des heures d’angoisse et de précipitation où Elineor ne s’était pas sentie briller par l’éveil de capacités ou prédispositions particulières.

Elle laissa docilement une servante lui prodiguer les mêmes attentions qu’à Alynera, relevant ses manches et lui nouant un tissu autour de la taille destiné à protéger sa robe. Et avec une pareille déférence, elle écoutait les enseignements de cette dame de haute extraction, que même les paroles venimeuses de Daemon à son encontre n’auraient pu faire déchoir de son innée royauté. « N’est-il p-point p-possible de leur app-pporter meilleur ré-réconfort ? Cela semble si p-peu… » se désola la Taellarys. Si peu pour racheter l’ignominie de ses actions. Si peu pour laver le sang qui avait été versé. Si peu pour se repentir d’avoir tenu la dague qui avait saigné la fière cité de Valyria. Ce n’était point les élans d’une noble compassion qui la transportaient, mais bien l’expression d’un besoin désespéré de repentance.




Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

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Toi qui sais ce qu'est
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feat Elineor

Hospices des femmes, An 1067, mois 2

Il faut se méfier de l’eau qui dort répètent inlassablement les marchands de la Rhoyne ; il faut se méfier du dragon qui sommeille s’amusent à cantonner les Valyriens. Le proverbe demeure somme tout partout identique. Un être en apparence calme pouvait s’avérer extrêmement dangereux. Aussi était-il inutile de chercher à comprendre ce qui avait bien pu passer par la tête de cette écervelée lorsqu’elle avait bredouillé sa demande à une fille de Vaekar. N’est-il point possible de leur apporter meilleur réconfort ? Comment cette bâtarde de second rang osait-elle réduire le long travail de sa mère, la puissante et vénérée Gaïa Vaekaron ? Elineor Taellarys était dans cet hospice une invitée, à peine tolérable et à peine tolérée. Certes l’établissement était public, financé par la République, mais certaines charges étaient dues à certaines familles. L’hospice des femmes était le sanctuaire des Vaekaron depuis bien des âges. Si les mages n’y étaient présents en continu c’est qu’il ne servait à rien de faire croire à ces pauvres hères que la magie était capable de guérir tous les maux. La magie n’avait pas de réel empire sur les fils des destinées humaines. Ceux-ci étaient coupés selon le bon vouloir des divinités du destin, ni plus ni moins. Certes, lorsque les souffrances étaient trop vives, quelques sortilèges permettaient de diminuer la douleur. Mais, au crépuscule du jour, la magie ne venait pas réconforter les malades. Seule la certitude de savoir que, après leur disparition, leur remembrance serait portée aux Quatorze comptait. 


Meilleur ?



Alors que son corps entre en ébullition, le mot est un sifflement à peine audible entre ses dents. Son visage, d’ordinaire si parfait, se déforme par quelques sortilèges invisibles. Une colère sourd en son cœur. Par quel malice infernal était-elle en capacité de juger que ce n’était pas suffisant ? Un court moment Alynera baisse les yeux. Une vieille leçon de sa défunte mère tente de circonscrire le feu qui s’embrase en elle. Le souvenir de sa première rage draconique afflue à sa mémoire. À cette époque, ses interactions avec l’extérieur étaient encore rares. Les enfants dynastes demeuraient principalement enfermés derrière les hauts murs de la Tour, rigoureusement occupés par leurs précepteurs et les enseignements érudits de leur oncle. Un après-midi, pourtant, sa mère avait invité de nombreuses plébéiennes et Alynera avait été autorisée à jouer avec leurs filles. Lorsqu’une de ses servantes était arrivée pour désaltérer ses compagnes d’un jour, la malheureuse avait servi de l’eau fumante — la seule que la jeune dragonne exigeait alors de boire. Celle-ci brûla la gorge d’une des invitées qui tomba dans des hurlements terribles. Afin de la venger, Alynera avait obligé sa servante à se brûler la gorge avec la même eau. À ce jour encore, elle en gardait grande honte. Sa mère l’avait alors sermonnée d’une violente et implacable leçon, marquée au fer rouge des forges de Vermithor. On ne procure pas à autrui les bassesses que l’on ne supporterait pas. Heureusement pour Elineor Taellarys, bientôt Tyvaros, Alynera Vaekaron aurait préféré mourir que d’être humiliée en public.



« Sache que notre mère était très appréciée, tout au long de sa divine existence. Pour tous les disparus de ces murs, elle n’a pas pas été si peu. »



Elle pince ses lèvres, l’une contre l’autre, avec toute la force de son caractère. Elle prendrait cet outrage pour une bévue, après-tout la fiancée n’était jamais venue à Valyria… n’était-il vrai ? Bien sûr, la réputation de sa mère avait été célèbre dans toutes les Possessions, mais les Quatorze seuls savaient dans quelles conditions cette pauvre femme avait été élevée. Il était évident que son éducation ressemblait plus à celle qu’on attendait d’une petite plébéienne, voire d’une sauvageonne. Il suffisait de voir la manière dont elle se tenait comme gênée d’exister, les épaules lourdes et arrondies ! Après avoir cessé d’aider la fiancée à remonter ses manches la servante recula vers le mur, très peu certaine de vouloir rester dans cette pièce que l’odeur d’oxyde de soufre avait désormais infesté. 


« Instruis-moi, jeune Elineor. »



Vérifiant le linge nécessaire à leurs œuvre, Alynera n’observe plus la bègue. Elle agit de manière méthodique, habituée à cette routine quotidienne. Chaque pile vérifiée, elle l’entasse sur les bras de sa jeune recrue. Un seul coup d’oeil à la jeune fille lui avait permis de confirmer ses réserves. Le Nord était un endroit où la place des femmes était perverti. Elles y jouissaient de bien trop de privilèges et en oubliaient leurs valeurs familiales. À Valyria, le coeur sacré de cet « empire », jamais une union comme celle de Gaeron aurait été tolérée. Hélas, aujourd’hui, Valyria était le dernier temple de la moralité. Et ce temple ne pouvait sauver toutes les âmes égarées qui y venaient trouver refuge. Cet hospice en était la preuve, celle qui était sous yeux une autre encore. 


« Dis-moi, comment procède-t-on dans les hospices de Draconys ? »



Du menton, elle lui fit signe d’emprunter un couloir, sombre, éclairé de quelques rares chandelles. Objet luxueux, elles étaient de plus en difficile à se procurer depuis le début de la guerre secrète. D’ordinaire, celles-ci étaient apportées par les serviteurs des palais alentours aux lendemains des grandes festivités. Les riches de la capitale n’utilisaient jamais deux fois une même mèche, même si celle-ci était à peine consumée. Sur les marchés de Valyria, les plus pauvres s’empressaient d’acheter celles qui avaient été utilisées par les grands de ce monde. Cette petite économie arrondissait les gages et les aristocrates fermaient les yeux. Aussi, lorsqu’elles étaient déposées gratuitement à l’hospice les offrants avaient le sentiment profond de faire une action fort généreuse. Et, par là même, ils étaient certains que leur nom serait retenu par la Princesse. Ces jours-ci, la générosité des nobles était bien avare et la lumière tout aussi vacillante.



« Être en ma présence ne doit pas t’intimider. Le Grand Prêtre Jaeganon m’a affirmé que tu maîtrisais l’art de la conversation à la perfection... j’attends beaucoup de nos échanges. »

Dans la pénombre, reptilienne, Alynera susurre.


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