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Daenerys Maerion
Daenerys Maerion
Dame de Castel Maerion

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Le prix à payerDaenerys Maerion & Viserion Tyraelys

l’Antre de Valyria , An 1067, mois 4 après les réjouissances

La Dame-Dragon respirait à peine alors que son regard était fixé sur le plafond de sa chambre. Au cœur de Castel Maerion, aucun bruit ne venait extirper les dormeurs de leurs draps. L’esprit de Daenerys cogitait à tout à allure. Depuis des jours et des jours, elle se remémorait son entrevue avec Alynera Vaekaron, elle revoyait l’assassinat de Lucerys Arlaeron et le chaos qui s’en était suivi. Elle se rappelait qu’elle avait su tenir à tête à ce père si présent et si écrasant à Valyria. L’ancienne Lumière de Sagesse avait perdu de sa superbe à partir du moment où il ne s’était pas clairement positionné comme soutien des Aralaeron mettant en porte à faux sa famille toute entière. Elle se rappelait aussi de l’action qu’avait mené les Rouges il y a quelques jours de cela. Un temps fort et important pour marquer les esprits et prouver aux Valyriens qu’ils pensaient à eux et qu’il agissaient pour eux. Depuis le début de la semaine, Daenerys Maerion avait accompagné avec un peu plus d’enthousiasme sa mère dans sa tournée hebdomadaire des temples valyriens.

La Dame-Dragon voulait y chercher réconfort et courage dans son entreprise. Elle puisait aux près des Quatorze la force nécessaire pour faire face une dernière fois à son père. Pour Aerys, pour Jaehaegaron et pour leur famille, elle agirait seule, elle en assumerait toutes les conséquences seule parce qu’elle était un dragon et que parfois les dragons agissent dans leur coin. Sa famille avait pris l’habitude de souvent la tenir à l’écart de ses actions surtout les plus sordides. Cette fois, cela serait au tour de la cadette des Maerion de cacher à sa famille ses pensées les plus noires. Jamais personne ne devrait savoir pas même Aerys, pas même Vhaenyra et surtout, elle devrait réussir à enfouir assez profond dans son cœur et dans son âme ce geste odieux pour que jamais oh grand jamais son amie Daenyra ne le découvre. La Tergaryon devinait bien trop de chose à son sujet sans que la Maerion ne puisse se l’expliquer. Daenyra, la douce Daenyra, elle avait proféré des paroles bien intrigantes lors des Réjouissances que les Rouges avaient offerts au peuple. Elle avait parlé de leur ventre, Daenerys l’avait alors regardé avec surprise. Elle n’avait rien remarqué la concernant alors pouvait-elle parlé seulement de Naerys Arlaeron ? Certes Daenerys s’était offerte à Jaehaegaron la nuit de leur mariage mais elle ne se croyait pas assez fertile pour déjà porter le fruit de leur nuit dédiée à Meleys. En parlant de Jaehaegaron, la dame ne pouvait nier que son époux était bien différent de ce qu’elle avait toujours pu voir depuis leur enfance. D’une certaine manière, elle comprenait enfin le regard que lui avait lancé Meleys lors du Rêve de Caraxès ou encore la vision qu’elle avait eu lors du rituel los du Rêve de Vermax. Son frère devait être protégé et elle le protègerait à sa manière. Tout comme elle protègerait de lui-même Aerys. Elle n’avait jamais pu oublié la prophétie qu’avait annoncé la prêtresse de Tessarion.

D’un geste lent, la dame-dragon finit par s’extirper de ses draps alors que la lune illuminait le ciel de Valyria. Elle marcha à pas de loup jusqu’à la porte des appartements de son époux et y pénétra silencieusement. En début de soirée, Daenerys avait partagé la couche de son frère avant d rejoindre sa propre chambre. C’était un rituel qu’ils avaient depuis leur union, une volonté qui émanait de la nouvelle héritière des Maerion et que son époux n’avait pas eu d’autre choix que d’accepter. Alors que depuis un mois Daenerys avait pris l’habitude de venir le retrouver avant que toute la maisonnée ne s’éveille, cette fois elle était revenue en pleine nuit pour contempler le visage de cet homme qu’elle apprenait à connaitre avec le temps. Elle déposa délicatement un baiser sur son front avant de se retirer. En silence elle se drapa dans une stola sombre et couvrit ses cheveux d’un voile bleu nuit. Elle irait seule par-delà les rues de Valyria pour le retrouver lui, cet homme qui était si difficile de trouver. Mais elle avait pour elle la connaissance des Maerion. Voilà des jours qu’elle préparait son départ ce qui ne l’empêcha pas de frissonner alors qu’elle franchissait les portes de sa demeure. Instinctivement, elle resserra les pans de sa tenue sur elle et effleura du bout des doigts la fibule que lui avait offerte Alynera Vaekaron.

Daenerys Maerion marchait d’un pas rapide et peu rassuré. Elle ne devait pas se trouver dehors alors que le couvre-feu était encore instauré. Elle risquait beaucoup quand bien même elle était la sœur-épouse d’un Sénateur de la faction Rouge. La positon de Jaehaegaron ne la sauverait probablement pas alors qu’elle bravait les interdits qu’elle approuvait par ailleurs. Plus les heures avançaient et plus la dame-dragon s’enfonçait dans les tréfonds de Valyria. Parfois elle croisait des pauvres gens qu’elle ne regardait que peu de temps préférant poursuivre sa route pour parvenir le plus rapidement possible jusqu’à sa cible. Son pas s’accélérait naturellement comme pour qu’elle en finisse au plus vite, comme pour l’empêcher surtout de faire demi-tour. Car si elle rebroussait chemin maintenant, il était plus que probable que jamais plus elle ne trouve la force nécessaire pour accomplir son grand dessein. Le froid et l’humidité venaient tiraillé ses traits délicats de femme qui ne connaissait que la chaleur et le luxe de la surface. Se perdant dans les tunnels de l’antre de Valyria, seul un ou deux éternuements vinrent rompre le silence qui l’entourait. Ô comme elle aurait aimé que l’un de ses frères ou même un homme de son père viennent l’accompagner. Mais il n’y avait qu’elle ou bien pas tout à fait. Étrangement, elle se sentait observée et elle finit par marquer l’arrêt alors qu’il semblait qu’elle se trouvait face à une grande salle qui ne s’ouvrait sur rien. Son regard parcourut l’obscurité à la recherche d’un indice mais elle ne put contempler le lieux que lorsque des braseros s’allumèrent, sans aucun doute sous l’influence de la magie. Elle manqua de faire marche arrière mais elle crut entendre la voix de sa sœur qui lui intimait de rester. Elle resta alors immobile, attenant que ses yeux le temps que ses yeux s’habituent à la nouvelle luminosité qui s’offrait à elle. Vaguement, une silhouette se dessina enfin devant elle et alors elle osa faire quelques pas en sa direction. Qu’allait-elle faire par les Quatorze ! « Daenerys Maerion, héritière de la famille Maerion et épouse du Sénateur Jaehaegaron Maerion. » finit-elle par lâcher, laissant sa voix briser le silence. La Dame-dragon s’était présentée à la chose qui se tenait devant elle, assise sur un trône de ce qu’elle pouvait voir. Bien sûr, cela était sûrement dérisoire. Daenerys se doutait bien que l’être qui lui faisait face connaissait son identité mais qu’importe.

« Mage, j’ai besoin de ton aide ! » reprit la Dame-dragon d’une voix qu’elle voulait la plus sûre.

Viserion Tyraelys
Viserion Tyraelys
Mage

Le Prix À PayerDaenerys Maerion & l’Augure

Abîme valyrien - An 1067, mois 4

Les loups endormis au milieu des arbres
Les chauves-souris se balancent dans la brise.
Mais une âme gît anxieuse et éveillée
Craignant toutes sortes de goules, de sorcières et de spectres.


La mélodie de cette comptine d’outre-tombe résonnait dans la grotte plongée dans l’obscurité. L’Augure était incapable de dire s’il avait commencé à la fredonner ou si une ombre s’était prêtée à ce petit jeu. Elle résonnait depuis, comme si une mère aimante l’avait chanté à son enfant dans la pénombre d’un crépuscule trop tardif.

Dans une autre vie, il soupçonnait avoir aimé la musique. Une belle expression de génie humain que la structuration de sons jadis aléatoires en un ensemble rythmique cohérent, avec des sons différents et des modulations audacieuses. Ce n’était pas aussi spectaculaire que ce que les Valyriens savaient faire en puisant dans l’énergie de la Toile, mais l’Augure soupçonnait qu’il avait grandement apprécié cela jadis. La caverne était silencieuse, il y avait trop de choses à ne pas troubler. Les ombres, bien entendu, mais également les wyrms et les profonds. Sans oublier ceux qui le cherchaient, et ceux qui l’évitaient. Ils étaient bien trop nombreux à convoiter un tête-à-tête avec lui, peu l’obtenaient. Il fallait s’aventurer dans les tréfonds valyriens pour suivre les chemins invisibles et sécurisés. Les ombres y veillaient, grouillants au plafond ou dans les recoins moins illuminés. Elles sondaient ceux qui parcouraient ce fil rouge qui s’enfonçait sous terre. Ceux aux mauvaises ambitions n’arrivaient jamais. Et pour cela, les profonds le laissaient tranquille. Il les avait jadis combatu, car ils étaient plus anciens que tout ce qui se trouvait sous terre. Il leur avait dérobé un espace, un territoire, emporté de haute lutte. Mais ces créatures chétives et cannibales n’étaient pas de taille face à un mage, et puis elles avaient bien vite senti qu’il n’y aurait pas grand-chose à se mettre sous la dent avec l’Augure. Comme il les nourrissait de temps à autre, elles le toléraient. Cela lui convenait : la symbiose fonctionnait.

Une présence.

Nouvelle.

Elle pénétrait dans son sanctuaire, incertaine de ses choix, hésitante sur le futur de ses actions. C’était une âme décidée, un destin funeste chevillé au corps. L’Augure se redressa dans l’obscurité. Voilà qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Il pressentait une noirceur. Il y avait, dans la Toile qui se tendait autour d’eux, une obscurité qui teintait les fils de soie. La mort rôdait. La mort de qui ? La sienne ? Une tension malsaine se mit à couver dans le cœur du vieil homme se reposant sur son masque pour paraître impassible. N’y tenant plus, il laissa les brasiers s’allumer l’un après l’autre. La jeune femme avait une froide détermination dans son regard. Un fauve. Un rapace. Une prédatrice. Une Maerion. Oh, oui. Il sentait maintenant l’odeur de métal et de sang qui embaumait, excitant les ombres les plus vicieuses. Où qu’allaient les Maerion, le cortège de meurtres et de souffrances les accompagnait. Celle-ci était jeune. Il n’y avait qu’une personne correspondant à cette description. Elle s’annonça d’elle-même.

Daenerys, fille d’Arraxios et Vhaenyra, sœur et épouse de Jaehaegaron, sœur de Meleys la défunte et d’Aerys l’égaré. Il était difficile de passer outre les turpitudes de cette grande famille, en particulier ici. L’Augure se rappelait des Maerion d’antan. Ils étaient les maîtres de ces lieux souterrains et de bien d’autres en surface. Ils clouaient des langues sur des portes et voyaient passer plus d’or que n’importe quel autre temple ou famille. S’ils l’avaient saisi, ils auraient détrôné les richissimes Arlaeron. Mais ce n’était pas le leur, pas en totalité. Ils le faisaient circuler pour qu’on en perde la trace et qu’on ne puisse pas relier les points de leur empire d’ombres. Maintenant, c’était lui, l’Augure, le roi sous la ville, le maître des ombres. La patine des Maerion était usée. Ils avaient perdu leur organisation et leur place au sommet de la politique valyrienne. Bien qu’il n’en fît plus partie, le vieux mage gardait une oreille attentive à la vie de la surface. Et à ses illustres visiteurs. Ainsi, la benjamine Maerion avait besoin de son aide. Sa voix vibrait d’une certitude artificielle mais la froide détermination de son âme excitait certaines ombres qui venaient ramper autour de la jeune femme, effleurant ses tissus. L’Augure se prit à se demander si la jeune femme avait une quelconque idée d’où venaient ces courants d’air froids qui la caressaient.

« Tu es bien comme Naelasys Maerion et son père Balerior avant elle. Tu exiges avant de demander, enfant. Mais es-tu vraiment cela, une enfant ? Tu en as l’apparence, et sans doute la candeur. Mais ton âme a vieilli, Daenerys Maerion, héritière de la famille Maerion et épouse du Sénateur Jaehaegaron Maerion. »

L’Augure croisa les doigts de ses mains au travers de ses gants de soie blanche. Derrière son masque d’argent, ses yeux d’un violet passé et maladif fixaient la jeune femme.

« Tu marches porteuse d’une malédiction que tu imagines irréversible, car la Toile et une prêtresse t’ont joué un tour. Peut-être l’est-elle, peut-être pas. C’est le propre des prophéties. Je ne réponds pas aux prophéties, je ne m’en mêle pas. Mais ce n’est pas directement pour cela que tu es là, je me trompe ? Ce n'est d'ailleurs pas la seule chose que tu portes. »

Un rire crissant résonna derrière le masque. Il se jouait d’elle.

« Il y a toujours un prix, Daenerys Maerion. Et si ce que je soupçonne est vrai, celui pour ce que tu t’apprêtes à me demander te sera terriblement élevé. »

Il soupira, résigné mais intrigué.

« Je t’écoute, enfant qui n’en est pas une. En quoi puis-je t’aider ? »


Daenerys Maerion
Daenerys Maerion
Dame de Castel Maerion

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Le prix à payerDaenerys Maerion & Viserion Tyraelys

l’Antre de Valyria , An 1067, mois 4 après les réjouissances

Daenerys Maerion grimaça à l’énoncer des noms de ses ancêtres. Depuis des années, les noms de sa grand-mère et de son père n’avaient plus été prononcés en cœur de Castel Maerion. Non pas qu’ils étaient honteux mais la famille Maerion ne s’attachait pas tant que cela au passé tant qu’il n’y avait pas de lien avec leur premier dragon. Plus que cela, les Maerion essayaient d’enfuir dans les abîmes du passé certains des gestes commis par leur ancêtre. « Inutile de me comparer à mes ancêtres. Chaque Maerion est différent bien que nous partageons tous le même sang. Naelasys était connue pour son instinct et son caractère et même si je lui ressemble, je ne suis pas comme elle. Je n’ai pas son goût pour la mort. » lâcha la cadette des Maerion alors même qu’elle était ici pour demander de l’aide à ce mage dans son entreprise mortifère. « Demander engendrait possiblement un refus de ta part, Mage. Je n’ai pas le temps de te convaincre ou de négocier pour obtenir ton aide. » répliqua la dame-dragon d’une voix ferme. Oui, elle n’avait pas le temps. Elle n’avait plus le temps d’attendre. Elle avait un frère à protéger de lui-même, une maison à préserver et une réputation familiale à sauvegarder. Plus le temps passait et plus la neutralité de ses parents risquait de coûter leur place au Maerion. Une place pour laquelle Daenerys était prête à se battre si sa mère ne le faisait pas. Ô combien de fois elle s’était demandée pourquoi Vhaenyra ne bougeait pas, pourquoi elle s’obstinait à suivre Arraxios. Daenerys aurait compris beaucoup de chose, que sa mère se range d’elle-même du côté des Rouges ou bien même du côté des Jaunes au vu de son lien si particulier avec les Quatorze et avec la dynastie des Vaekaron. La Maerion le savait, sa mentor Alynera Vaekaron avait choisi le camp des Jaunes, mais la jeune femme ne pouvait croire que cela était dû à la verve du Qohenys. Mais la Maerion ne pouvait juger la Princesse de Valyria, chacun devait jouer la partition que les dieux avaient choisi pour eu.

Un nouveau frisson parcouru l’échine de la dernière-née des Maerion lorsque le mage lui parla de ce qu’elle était ou bien de ce qu’elle n’était plus. « Les apparences  peuvent être trompeuses et tu es bien placé pour le savoir, mage, je me trompe ? » répondit avec un petit sourire Daenerys. « Les morts impactent les vivants. L’ordre des choses change et avec lui les âmes et les vivants évoluent » reprit la jeune femme après un court silence. Doucement, Daenerys Maerion leva les yeux jusqu’à croiser les iris mauves de l’Augure. Son regard était glaçant tout comme l’atmosphère qui imprégnait  les lieux. Alors instinctivement, elle referma sur elle encore un peu plus les pans de sa stola. Et ce fut presque transit de froid alors que la température ne semblait pas avoir baissé que la dame-dragon fronça un sourcil à l’évocation de la prophétie d’Haemera Berenon lors du Triomphe il y a des années de cela. Et ce ne fut pas la seule chose qui attira l’attention de la fille de l’ancienne Lumière de Sagesse. Pour la deuxième fois on sous-entendait qu’elle portai quelque chose. La Tergaryon avait même été jusqu’à dire qu’elle était enceinte tout comme pouvait l’être Naerys Arlaeron. une chose qui était tout simplement impossible. Non pas qu’elle ne partageait pas la couche de Jaehaegaron. Mais les femmes Maerion n’étaient tout à fait ce qu’on appelait des femmes fertiles. Si sa mère avait eu plusieurs grossesses, seules quatre d’entre elles avaient été menées à terme par Vhaenyra Maerion. Quant à Meleys Maerion, elle n’avait pas donné d’enfant à Jaehaegaron malgré toutes les années qu’avaient durées son mariage.

Le rire de l’Augure extirpa de manière assez désagréable Daenerys Maerion de ses pensées. Elle détestait cet endroit, elle détestait ce mage, elle détestait ce qu’elle s’apprêtait à dire et à faire. Elle prit alors sur elle de se contenir, se contenir une dernière fois face à l’attitude du puissant mage qui se lui faisait face. Parce qu’au lendemain de ce jour si funeste, Daenerys aurait vieilli une fois de plus et se serait rapprocher de ce qu’avait pu être sa grand-mère et qu’était sa mère. « Rien n’est jamais gratuit, je le sais très bien. » répondit la Maerion sur un ton qui se voulait des plus déterminé. Un petit soupir s’échappa d’entre ses lèvres alors que le mage lui affirmait qu’il l’écoutait. « Le prix est toujours trop élever ou pas assez élevé, c’est selon. Je sais que ce que je veux est un affront fait aux Quatorze. Seul Balerion peut décider de rappeler à lui les mortels. » commença par dire Daenerys Maerion. Puis elle prit une profonde inspiration pour se donner suffisamment de courage pour que les mots passent la barrière de ses lèvres. Sa gorge était sèche et elle ne savait pas encore ce qui lui en coûterait réellement. « Que demandes-tu en échange d’une vie ? » lâcha enfin la Maerion, la gorge sèche. « Une vie pour une vie ? » enchaina presque instantanément la Dame-Dragon. « Parce qu’une Lumière doit s’éteindre pour que des étoiles puissent briller. » reprit la Maerion alors qu’une larme roulait le long de sa joue. A ces mots, Daenerys crut ressentir un terrifiant courant d’air et voir certaines bougies vaciller dans certains recoins de la salle.

Viserion Tyraelys
Viserion Tyraelys
Mage

Le Prix À PayerDaenerys Maerion & l’Augure

Abîme valyrien - An 1067, mois 4

Ils venaient tous avec un objectif. Il fallait une bonne raison pour s’inviter jusque dans l’antre de l’Augure. Tous ne se ressemblaient pas. Certains venaient plein d’ambition, d’autres venaient l’esprit chargé de colère ou de tristesse. Certains étaient craintifs, d’autres étaient véhéments. Il n’y avait pas une histoire identique, pas un visiteur qui ne ressemblait à celui qui l’avait précédé. Et pourtant, tous s’imaginaient être les premiers à venir en ces lieux et à pouvoir agir différemment des autres.

La façon dont Daenerys Maeriaon répondit au vieux mage était une énième illustration de cette illusion d’unicité. Pensait-elle sincèrement être la seule et la première à répondre avec agressivité ? L’Augure garda le silence. Il n’était pas du genre à se lancer dans ce genre de joute verbale indigne de son temps et de son énergie, lesquels étaient tous deux précieux. Elle ne souhaitait ni négocier, ni savoir ce qu’il lui demanderait. Toutefois, elle comprenait que le service qu’elle s’apprêtait à demander ne serait pas gratuit. Elle se fichait du prix. Elle était prête à le payer, quel qu’il soit.

Si l’Augure n’avait pas porté ce masque qui protégeait ses interlocuteurs de son visage ravagé par un usage intensif de la magie, elle aurait pu apercevoir son sourire en partie édenté s’élargir à chaque instant. Il tenait enfin la combinaison parfaite. Daenerys Maerion n’était guère n’importe qui. Elle était issue d’une illustre lignée et elle était une dame-dragon.

Lorsque la jeune femme mentionna Balerion, l’Augure se demanda si elle était sérieuse dans sa remarque. Toutefois, il se ravisa de poser la question. Les Maerion étaient connus pour être pieux. Voyait-elle en lui un ange de Balerion ? Une émanation du dieu de la mort ? Mais comme elle insistait en lui demandait le prix pour un mort, il ne se fit pas plus de réflexion sur ce sujet. Une vie pour une vie. L’échange était tentant. Et en un sens, c’était ce que lui demanderait l’Augure au moment venu. La voyant verser une larme, l’Augure, sans se lever de son trône de misère, se pencha vers la Maerion pour capter cette larme du bout de son doigt ganté de soie blanche.

« Nul besoin de pleurer, enfant. Personne ne mourra aujourd’hui. Mais quelqu’un mourra. Et le prix sera une vie à naître. Mais il y aura des conséquences. Viens, suis-moi. »

Il se leva avec difficulté, légèrement voûté, comme s’il portait sur ses frêles épaules toute la misère du monde. Il la mena vers une petite galerie taillée dans de la roche noire volcanique. Là, il emmena la Maerion jusqu’à son laboratoire. L’endroit était plein de détails dégoûtants. Un brasero magique brûlait d’un feu d’enfer aux couleurs changeantes, tantôt d’un jaune éclatant, tantôt d’un bleu aveuglant. Des jarres au contenu intrigant étaient disposées sur une étagère en bois, un bloc massif de pierre d’un noir huileux trônait au centre du dispositif, et tout autour le sol était maculé de sang séché. Divers instruments de découpe et de boucherie étaient installés sur un râtelier. Une petite étagère servait de bibliothèque sur laquelle s’empilaient des parchemins cornés. Il fit signe à la jeune femme de prendre siège sur cet imposant roc noir.

« Je dois te prévenir. Ton sang sera souillé, teinté de la marque de Balerion. Il faudra du temps pour que celle-ci se dissipe. Tu n’enfanteras pas durant cette période, et ton dragon ne sera probablement plus autant en phase avec toi… tout cela est théoriquement limité dans le temps. Et cela mettra ta grossesse actuelle en danger. »

Il termina son avertissement en pressant un doigt sur l’abdomen de la jeune femme. Derrière son masque inexpressif argenté, ses yeux lançaient un avertissement clair : celui de ne pas prendre à la légère ses paroles.

« Allonge-toi là. »

Il tendit la main vers le bloc de pierre noire. Ce faisant, il commença à farfouiller dans son inquiétant fatras. De là, il farfouilla jusqu’à trouver ce qu’il cherchait. Il s’agissait d’une petite fiole en verre, emplie d’un liquide vermeil tourbé d’ombres stagnantes. C’était une denrée rare, il n’en avait guère plus qu’une fiole. A terme, il devrait se mettre en quête d’en retrouver. Il déposa la fiole sur une table encombrée et se retourna vers la jeune femme, la toisant d’un regard enfiévré par l’imminence d’un sortilège d’une rare puissance.

« Si tout cela te va, nous allons pouvoir commencer. Et il te faudra accueillir l’ombre que nous allons créer ex nihilo comme un amant désiré, il faudra qu’elle se loge en toi, et je la guiderai. Si tu acceptes tout cela, et si tu comprends ce prix et ce que cela signifie, nous pouvons procéder. »


Daenerys Maerion
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Le prix à payerDaenerys Maerion & Viserion Tyraelys

l’Antre de Valyria , An 1067, mois 4 après les réjouissances

Face au puissant mage, à cet être des profondeurs, la Maion tentait tant bien que mal de se montrer forte. Elle n’avait pas le droit de laisser paraitre ses faiblesses. Pourtant l’endroit n’était pas rassurant et la jeune femme se sentait terriblement observer par des êtres qui pourtant n’existaient pas. Parce que oui, les prunelles de la Maerion ne cessait de chercher une ombre, une silhouette sur laquelle se raccrocher. Mais rien, il n’y avait rien, ou plus exactement il n’y avait nul autre que le mage qui trônait devant et sa propre personne. Alors elle accrochait parfois le visage masqué de l’homme. D’ailleurs pourquoi portait-il un masque ? Son visage était-il si laid qu’il n’ose le montrer à ses hôtes ? Se pensait-il si supérieur à eux pour ne pas daigner se laisser voir tel qu’il était ? Pensait-il faire fuir toutes personnes qui auraient osé s’aventurer jusqu’ici ? Pourtant il devrait le savoir, il fallait déjà n’être plus très sain d’esprit, totalement désespéré ou terriblement obstiner pour venir jusqu’à lui. Alors une fois devant cet être qu’une minorité cherchait alors que beaucoup ne le rencontreraient jamais, à quoi bon s’en retourner. La Maerion faisait partie des premiers et elle ne désirait pas rentrer chez elle avant qu’elle ne se soit assuré que son grand dessein se réalise.

Un court instant, alors qu’elle répondait à l’homme, une larme roula sur sa joue, témoin d’une faiblesse qu’elle n’avait su masquer indéfiniment. Elle renifla légèrement ce qui était proprement indigne de sa personne mais elle ne désirait pas qu’on la plaigne, elle la dernière-née des Maerion. Elle avait fait son choix et l’assumait. Et pourtant, à l’idée qu’une vie puisse être échangée pour ce qu’elle voulait lui arracha un frisson. Un premier frisson qui fut suivit par celui provoqué par le contact de la main gantée du mage sur son visage. Jamais elle n’aurait cru le mage capable d’un tel geste et elle se recula instinctivement. « J’en assume les conséquences. Ton prix sera le mien, tu le sais. » répondit la dame en regardant l’homme se lever et la mener vers une autre petite galerie taillée dans la roche et attenante à la première salle.  La Maerion suivit en silence l’homme pour ne surtout pas se perdre. Et au fur et à mesure qu’elle marchait vers son destin, la fille d’Arraox et de Vhaenyra Maerion tentait de percevoir un objet ou autre chose qui pourrait lui dire ce qui l’attendait réellement. Et puis finalement, le duo atypique s’arrêta dans un lieu sinistre qui ne rassura nullement la dame-dragon. Ce qui ressemblait à un laboratoire était éclairé par un feu magique aux couleurs changeantes. Çà et là des étagères abritaient des fioles et autres contenants dont il ne valait mieux pas connaitre les utilisations et puis surtout un roc imposant d’un noir fascinant trônait tel un autel au milieu de tout cela. Suivant le geste d’invitation, Daenerys Maerion se dirigea vers la pierre tout en refermant sur elle sa stola et sa cape.

Elle s’arrêta un instant alors que l’homme la mettait en garde sur ce qui allait se passer. « Le sang des Maerion est déjà souillé de tant de mort. J’accueillerai la marque de Balerion comme on fait une offrande aux Quatorze. J’irai prié tous les jours au temple d’Arrax s’il le faut pour que cette marque ne dure pas trop longtemps. » répondit tout d’abord  la cadette des Maerion. Elle fixa ensuite de ses yeux améthystes le mage qui se trouvait devant elle. « Quant à ma grossesse, cela suffit, je ne porte pas encore l’enfant de Jaehaegron. » ajouta la dame avec une pointe d’agacement dans la voix. Cela faisait plusieurs fois qu’on lui parlait de grossesse mais elle en était certaine, elle n’avait pas encore eu les signes distinctifs d’un début de grossesse. Elle se sentait bien, elle n’était pas fatiguée. Passablement agacée, elle offrit une résistance nouvelle face à la pression pleine d’avertissement que l’homme exerçait sur son abdomen après ses dernières paroles. Et puis comme si elle l’avait décidé d’elle-même, âme rebelle et revêche qu’elle était, elle alla s’allonger sur l’imposant bloc de pierre noire. En vérité, elle n’aurait pu faire autrement alors que le mage le lui avait intimé. Le contact de la pierre sur sa peau à travers le tissu était froid aussi froid que la mort. Un peu inquiète, elle se retourna sur le dos pour observer ce que l’homme faisait et la Maerion le vit trifouiller et farfouiller çà et là à la recherche d’une chose qu’elle ignorait. Oui, la dame-dragon n’aimait pas être tenue dans l’ignorance et même face au l’horreur, elle préférait encore savoir.

Finalement, au bout d’un instant, le mage s’arrêta et se retourna enfin face à elle la toisant de toute sa hauteur. Allongée sur la pierre, Daenerys Maerion en était consciente, elle était à sa merci et ne pourrait rien faire. Et de toute façon que pourrait-elle bien faire ? Elle avait suivi le mage lugubre jusqu’ici et elle serait bien incapable de repartir seule. Il tenait une petit fiole à la main qu’il déposa sur une table largement encombrée. « Je n’ai guère le choix, mage. Toi seul est détenteur d’un pouvoir que je n’ai pas. Toi seul peut m’aider à accomplir à ce que je veux. Mais pour te répondre, j’accepte tes conditions. » répondit la jeune femme qui à dire vrai n’était pas certaine d’avoir réellement tout compris. « Je ne te demande qu’une chose. Laisse-moi prier Meleys pour m’aider à accueillir ce nouvel amant comme je l’ai fait durant mon Rêve de Meleys. » reprit la dame-dragon qui se retrouvait aussi peu assurée que ce jour où elle attendait, fébrile, la venue de son premier amant. Et sans réellement attendre la réponse du mage, son esprit commença à louer la déesse et à s’excuser auprès de sa sœur de feu qu’elle sentait s’agiter déjà au loin. Est-ce que Synthara comprendrait ? Daenerys l’espérait, après tout la Maerion et la dragonne était faite du même bois et sa dragonne avait soif de ce pouvoir qu’aller toucher du doigt sa cavalière. Inspirant profondément, la Maerion planta son regard dans le masque de l’Augure et attendit telle une vierge s’offrant tout premier que Meleys avait choisi pour elle.

Viserion Tyraelys
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Le Prix À PayerDaenerys Maerion & l’Augure

Abîme valyrien - An 1067, mois 4

Le pouls de l’Augure s’accélérait à chaque pulsation. Le vieux cœur fatigué envoyait un sang d’une pureté absolue, aussi puissant qu’au premier jour. Son corps avait payé le tribut de la magie du sang depuis des décennies. Ses membres étaient entaillés de mille et une ponction effectuées au cours d’une vie de sortilèges clandestins et toujours plus puissants. Il n’y avait aucune échappatoire à une telle vie : un prix devait être payé, à chaque fois. La dégénérescence de son corps était une fatalité à laquelle l’Augure s’était résolue depuis longtemps, à la différence de Saelyra Vaelgaris. Il n’avait guère l’orgueil si puissant qu’il avait consacré sa vie et son sang à rester jeune. Il se fichait comme d’une guigne de son apparence et portait cet accoutrement pour rassurer ses interlocuteurs.

Lorsque Daenerys Maerion lui demanda de prier Meleys, l’Augure ne fit aucun commentaire, se contentant d’un grognement de dépit. Les Dieux étaient morts, ils n’avaient jamais été que des étendards mystiques que promenaient les hommes qui souhaitaient commander aux autres. Il n’y avait ni Dieux, ni magie : que la Toile, dans sa magnificence absolue, celle sur laquelle tout était écrit, ou le serait un jour. Les fils d’or des vies de chacun s’y croisaient en une tapisserie plus que complexe. La voix grave de l’Augure grinça de derrière son masque.

« Prie ainsi que tu le souhaites, Daenerys Maerion. Si tes dieux peuvent t’être d’un réconfort, sens-toi libre de le faire. »

Pendant que la jeune femme priait, l’Augure débuta sa lente incantation. Créer une ombre de toute pièce était un processus très exigeant, le prix était toujours immense. Il fallait pourtant le faire. L’Augure laissa choir la petite fiole de sang tourbé d’ombres dans le brasero de son laboratoire. Elle se brisa en percutant les charbons ardents et le crissement du verre qui fondait fut vite recouvert par une sorte de sifflement alors que le sang bouillait et s’évaporait au contact des flammes. Les couleurs du feu cessèrent de défiler et il se figea sur de longues flammes d’un bleu éclatant qui grandissait à vue d’œil, jusqu’à atteindre le plafond de la caverne rocheuse. Les flammes couraient désormais le long du plafond, comme si celui-ci était un étang embrasé, mais suspendu au plafond. La chaleur était intense. L’Augure intima à Daenerys de prendre part au sordide rituel.

« Appelle ton amant de ce soir, guide-le au travers des plans par ton désir. »

Cette ombre serait guidée par le corps de la jeune femme comme un phare dans une nuit d’encre. De son côté, l’Augure s’était saisi d’une dague longue et effilée. Il s’ouvrit la veine sur son poignet gauche, mutilant encore un peu une peau qui n’avait plus qu’un aspect de vestige. Le sang rouge coula le long de son poignet et il laissa quelques gouttes couler dans le brasero qui crachait toujours cette impressionnante colonne de feu bleu. Il plongea la main sans hésiter dans le feu qui consuma ses chairs et son sang, se repaissant de ce liquide maudit. Continuant ses incantations dans une langue inconnue, l’Augure entrait en transe, sentant son sang nourrir le feu qui changeait de nouveau de couleur, tirant sur un noir profond, mais dont la chaleur ne cessait de croître. On aurait pu croire à des flammes de dragon. L’Augure retira son bras cloqué et à la peau rougie, craquelée, mais au sang coagulé. Il la sentait naître, il la sentait rôder parmi eux, sans encore avoir pris de forme humaine. Il se sentait peu à peu guider son enveloppe corporelle consciente pour se sentir happé par sa créature qui avait besoin de lui pour la guider vers ce plan qui s’ouvrait à elle. L’ombre sentait le désir contraint, presque mécanique, de Daenerys qui s’affairait à générer cela par ses propres moyens. Elle était comme affamée, et suivait à la trace le désir de la Maerion, comme un requin s’enivrait du sang. Malgré cela, l’ombre était rétive, elle émergeait sans volonté de se plier à la volonté de celui qui l’appelait. L’Augure jeta un œil vers la jeune femme dont il pouvait désormais distinguer les formes appétissantes offertes à l’air brûlant du rituel.

« Reste concentrée, elle ne se laisse pas faire. »

Une terrible douleur lui vrilla l’esprit et il perdit l’équilibre, ployant un genou au sol pour éviter de s’effondrer complètement. Son esprit évoluant entre des plans de douleur infinie, entre des odeurs audibles et des émotions physiquement perceptibles, par des froids mordants et des dimensions sans air, l’Augure avança machinalement vers la jeune femme, se saisissant de son poignet pour lui entailler légèrement la peau, recueillant quelques gouttes de sang au bout de la lame. S’il n’aiguillait pas mieux la créature, il allait mourir. Il la sentait, esprit fugace mais combattif, comme une explosion contrôlée et permanente placée dans une petite boite de verre. Elle tambourinait partout, folle et laissée sans perspective. Lorsqu’il laissa choir les quelques gouttes de sang Maerion dans le brasero, la colonne de feu se teinta d’un carmin digne de la plus pure hémoglobine. La colonne de feu s’effondra sur elle-même et la voûte de la caverne cessa de brûler. De la roche noircie par la suie du feu intense, un filament noirâtre se décolla bientôt, chutant dans le brasero éteint, suivi d’un suif à l’aspect gluant qui percuta les charbons éteints. Une odeur indicible se mit à envahir l’endroit alors cette espèce de pétrole maudit et élastique se transformait en ombre vaporeuse au contact du métal et du charbon encore brûlants. Les yeux de l’Augure roulèrent en arrière alors qu’il se sentait désormais dans l’ombre elle-même, il sentait tout son chaos contenu, son appétit de vie et de mort, son désir de s’ancrer dans cette réalité et d’enfin écouter.

« Viens à nous, enfant, guide-toi jusqu’à ton destin. »

Il voyait tout. Deux mains froides courraient le long des pieds de la jeune Daenerys, remontant le long de l’intérieur de ses mollets, écartant sans pitié, longeant les cuisses. Il voyait et il sentait le désir de cette ombre de posséder une Valyrienne de sang-pur, à l’histoire aussi sombre que celui des Maerion. Il pouvait sentir les membres brumeux s’affairer à faire de la jeune femme un vaisseau parfait pour enfin accéder à ce monde. Les mains s’évertuaient à préparer le corps de la jeune femme, suivant des lignes invisibles le long de sa peau, survolant des nerfs et des zones sensibles, cherchant le début d’une réaction. Après s’être adonné à explorer la poitrine de la jeune femme, les mains reprirent le chemin du bas-ventre et combinèrent bientôt leur action dans un savant mélange dosant différents mouvements sur différents endroits, cherchant le bon tempo entre l’endroit si convoité et l’accès si révérée par les adorateurs de Meleys. La chaleur, le désir sous toute ses manifestations excitait la créature qui ne faisait aucun bruit, se délectant des réactions vocales de Daenerys. Bientôt, elle passerait à l’action.

Dans un recoin de son esprit, l’âme endommagée de l’Augure était recroquevillée de peur de perdre le contrôle, de se voir détruite par ce nouvel enfant.

C’était ainsi à chaque fois.




Daenerys Maerion
Daenerys Maerion
Dame de Castel Maerion

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Le prix à payerDaenerys Maerion & Viserion Tyraelys

l’Antre de Valyria , An 1067, mois 4 après les réjouissances

L’autorisation du mage avait fait apparaitre un léger sourire sur les lèvres de la jeune Maerion. Oui, cela la rassurait, elle devait bien le reconnaitre. Elle ne se sentait pas en sécurité ici. Elle ne savait même pas ce qui allait lui arriver et mille questions assommaient son esprit. Pourtant Daenerys Maerion était ici de son plein gré. Elle avait fait son choix après une longue réflexion et elle essayait de se rappeler tous les faits qui l’avait poussée à agir ainsi. Il y avait tout d’abord la prophétie de la prêtresse de Tessarion lors du Triomphe. La Dame-Dragon ne pouvait oublier l’image de la prêtresse en transe parler distinctement de parricide. Elle se souvenait encore du frisson qui avait parcouru tout son corps et ses nuits agités à ressasser ces paroles maudites. Et puis il y avait toujours les visions qu’elle avait eut lors des Rêves de Caraxès et de Vermax. C’était d’ailleurs ces derniers qui avaient fini par décider la dame à agir. Elle ne pouvait laisser ses frères porter toutes les décisions et après l’assassinat de Lucerys Arlaeron, l’inaction de son père lui était devenu tout aussi insupportable que sa volonté de laisser Aerys ressortir seul du cauchemar de la place où le drame avait eu lieu. Depuis le meurtre, les rumeurs allaient bon train et certains disaient même qu’Arraxios ne serait pas étranger à ce crime. Des calomnies ignobles que l’ancienne lumières de Sagesses ne cherchait même pas à contredire. Face à tut cela, la dame avait fait le choix amer mais nécessaire à ses yeux de changer le nom du patriarche des Maerion quitte à se vendre à ce sombre personnage qui s’agitait autour d’elle.

Les yeux de la Maerion ne perdait pas une miette des gestes du mage. Quitte à user de magie, autant suivre le dérouler jusqu’au bout et lorsqu’elle vit les flammes du brasero devenir bleu et monter jusqu’au plafond de la voûte pour lécher les paroi, elle senti son sang s’agiter. Ce pourrait-il que le sang pur de la valyrienne appelle cette magie noir venue des profondeurs de Valyria ? Tout le laissait croire. Et cela se confirma lorsque sans réellement s’en rendre compte, comme dépossédée de tout discernement, trop fascinée sans doute par ces flammes d’un bleu éclatant, elle leva les bras vers le plafond de la caverne. « Viens à moi ! J’en appelle à toi. Réponds à mon désire. » la voix de Daenerys Maerion avait un peu changé, comme si une autre femme avait parlé, peut-être celle qu’elle état réellement. Le dragon oublié de son enfance refusait surface et avec lui, toute la fougue et la force des Maerion. La Dame obéissait au mage et continuait d’appeler à elle cette chose qu’elle ne distinguait pas mais qu’elle devait amener à elle. Et puis du coin de l’œil, elle vit l’homme s’entailler le poignet et le sang jaillir de la blessure. Les flammes du brasero dansaient dans les yeux de la dernière-née de Vhaenyra. Elle ne cilla pas non plus lorsque l’homme plongea son bras dans les flammes, les abreuvant de son sang. Qui aurait pu la croire capable de supporter une telle vision, celle de la chair humaine se faire dévorer par un feu qui virait désormais au noir ténébreux. Elle, celle qui s’était toujours levée contre les crimes qu’elle jugeait inhumain des siens. Toutes ses pensées la déconcentra un instant et alors qu’elle s’imaginait que rien ne se verrait, la voix de l’augure lui fit comprendre le contraire. Daeneys se crispa alors, craignant la suite des événements et surtout la réaction de l’Augure qui s’approcha tel un prédateur vers elle. Un léger tressautement l’envahi lors qu’il fit glisser la lame le long de son poignet.

Ce qui suivit, ce qui suivit, la dame n’était pas sûre. Elle avait vécu le reste du rituel comme en dehors de son propre corps. Elle ne pouvait que sentir le froid envahir l’espace alors que les flammes du brasero s’étaient éteinte. Elle sentit sur son corps un contact froid et désagréable. C’était comme si une chose venait effleurer sa peau sous le voile de sa stola. Elle parcourait son corps comme on lèche un dessert délicieux. La chose, remontait le long de ses jambes et venait frôler son ventre pour venir conquérir ensuite sa poitrine qui se redressa sous ce contacte à la fois excitant et dérangeant. Et s’en qu’elle ne s’en rende vraiment compte, des frissons traversaient son corps. Daenerys serra doucement les poings et ferma alors les yeux comme pour oublier ce qu’il se passait. Elle n’était visiblement plus réellement mettre de son corps et elle sentait pourtant son sang bouillir en elle d’une excitation et d’un plaisir non feint. Pourtant, il lui semblait entendre dans son esprit le râle de sa sœur de feu entre contentement et rage. Et puis tout d’un coup, Daenerys ouvrit subitement les yeux comme surprise par la sensation qui l’envahissait. Cette chose qu’elle avait sentit vers sa poitrine était redescendu vers son bas ventre et l’antre de ses cuisses. Horrifiée par le froid qui semblait vouloir franchir la barrière du plaisir, elle referma les yeux pour prier Meleys de lui venir en aide. Cette fois-ci ce n’était pas la déesse de l’amour qu’elle invoquait mais bien sa sœur. Et le doux son de sa voix lui revint en tête, détendant la jeune femme qui s’offrit enfin pleinement aux froids et à cette brume presque invisible. Elle pouvait ressentir comme des mains venir jouer tantôt plus haut, tantôt plus vers l’objet de toutes les convoitises de ses amants d’orgie.

Alors comme semblant se rappeler de la danse des corps enlacés, sa tête roula de droite à gauche, légèrement bercée par la voix de sa sœur. Ses jambes venaient se replier doucement vers elle pour ensuite s’étendre de toute leur longueur accompagnant une respiration qui s’accélérait. Les muscles de son corps se contractaient et se détendaient par quelques soupirs et gémissements qui pensaient à franchir les barrières de ses lèvres. Et puis finalement, l’acte final se produisit. Le corps de la jeune Maerion se courba légèrement, ramenant à elle ses jambes, pour laisser finalement ses fesses et son bassin reprendre contacte avec le froid de la pierre. Rouvrant doucement les yeux, la fille cadette d’Arraxios ne pouvait que constater l’humidité s’écoulant le long du hauts de ses cuisses et venant coller un peu le tissu de sa stola sur sa peau. Face à cette vision et le sentiment de souillure qui la tenaillait, la dame des Maerion se recroquevilla sur la table comme un nouveau-né. Elle attendit plusieurs longues minutes avant de se redresser et de planter son regard sur l’Augure. Au loin elle le sentait, Synthara semblait furieuse qu’on ait ainsi sali le sang d’une des familles les plus vieilles de Valyria.

« Et maintenant que dois-je faire ? » questionna la Maerion d’une voix un peu chevrotante, tentant de se défaire de ces nausées qui remontaient de ses entrailles.

Viserion Tyraelys
Viserion Tyraelys
Mage

Le Prix À PayerDaenerys Maerion & l’Augure

Abîme valyrien - An 1067, mois 4

Le silence avait englouti la chambre souterraine depuis de longue minute. On n’entendait guère plus les halètements de Daenerys et le souffle rauque de l’Augure. Tous deux récupéraient des forces après cette terrible épreuve qui était pourtant couronnée de succès. Entre eux, se tenant droite comme un i et attendant les ordres, l’ombre invoquée, créée de toutes pièces par la science de l’Augure et le désir de Daenerys, était prête. Le mage déchu avait rarement travaillé avec un sang aussi puissant que celui d’une Maerion et il devait reconnaître que cela avait été difficile à canaliser tout du long. Pourtant, la jeune femme brûlait d’une concupiscence splendide, et elle était en proie à de puissants sentiments contradictoires : de l’amour, de la haine, de la colère et de la peur. C’était délectable pour créer une ombre si puissante, si parfaite.

L’Augure se releva le premier, péniblement, observant la vision cauchemardesque qu’ils avaient mis au monde. La créature avait une vague silhouette humaine vaporeuse. Elle était noire comme la nuit, pourtant presque transparente. Un froid terrible ondulait autour d’elle, il pouvait le sentir malgré la chaleur ambiante de la proximité du volcan. Il entendait sa volonté d’agir, sa rage de se soumettre et son interrogation sur ce qu’on lui demanderait. Prenant appui sur le meuble, l’Augure fit quelques pas hésitants avant de venir se placer aux côtés de la jeune femme. Il fit courir une main le long de la courbe de sa poitrine, se fascinant pour les pouvoirs toujours surprenants du corps féminin, immensément supérieur en tout point à celui des hommes, maudits par leur médiocrité violente. Lorsque Daenenrys lui posa la question sur ce qu’elle devait faire, l’Augure se tourna vers elle, dardant sur âme ses deux yeux fatigués.

« Maintenant reprends des forces. Je vais préparer cette beauté à sa tâche, et lorsqu’elle sera prête, tu devras dire le nom : sans trembler, sans hésiter, sans te dédire. »

Une ombre de cette puissance devrait avoir des ordres clairs, une cible identifiée et un protocole à suivre. L’Augure sentait déjà une tache obscure s’étendre sur la toile autour de Daenerys, souillée à jamais par son acte impie. Cela importait peu, un infime sacrifice pour accéder à un plan supérieur de puissance. Il se tourna vers l’ombre qui le dévisageait d’un air mystérieux.

« Rejeton de l’obscurité, tu as entendu la supplique de ta mère, tu as entendu mes injonctions à t’assembler parmi nous. »

De ses doigts maigres et tremblants, l’Augure projetait sa force et sa conscience vers l’ombre, il parlait d’une voix de plus en plus grave, comme s’il lui parlait d’outre-tombe.

« Écoute maintenant ma voix et qu’elle se fasse le vaisseau de ta mission. Plie-toi à la volonté de ta mère, je te l’ordonne, moi, ton créateur. »

L’ombre était parfaite, l’Augure en aurait pleuré. Elle ne bronchait pas, le dévisageant et le laissant effectuer son sortilège sans l’interrompre, sans renâcler. Voilà qui était digne d’une sang-pure de Valyria. La puissance de son sang était toute prouvée. La violence des Maerion était inhérente à leur ascendance, mais cela ne leur empêchait pas d’avoir une lignée pure, à la qualité indiscutable depuis ces derniers siècles.

« Lorsque ta mère te donnera le nom, tu rejoindras la surface, tu rôderas dans la nuit noire et tu éviteras la journée. Tu te cacheras du soleil comme des vivants. Tu te faufileras partout où cela sera nécessaire et tu frapperas, sans trembler, sans hésiter, sans te dédire. »

Il utilisait les mêmes mots que ceux prononcés avec Daenerys quelques moments plus tôt. Il devait la faire se sentir prête à donner l’ordre. Tout en parlant, il se redressa et se dirigea vers une étagère d’où il prit un gobelet métallique.

« Une fois que tu auras accompli ta tâche, rejeton de l’obscurité, tu reviendras ici et tu vivras dans l’oubli et l’anonymat, ombre parmi les ombres. »

Il tourna le robinet d’un petit tonneau et un liquide ambré emplit rapidement le gobelet alors qu’une forte odeur d’alcool emplissait les lieux. L’Augure amena le contenant directement aux lèvres de la jeune femme, l’obligeant à boire le contenu d’un trait. C’était un alcool fort, qui se conservait longtemps dans un petit tonneau.

« Et alors tu seras mien, rejeton. Et tu obéiras à mes commandements, mais pas avant d’avoir accompli ton office. »

Le vieux mage laissa glisser une main le long de la cuisse de sa comparse de rituel, cherchant sous sa paume à canaliser le peu de luxure qui restait en Daenerys.

« Tue. »

Déposant une main outrancière sur l’entrejambe de la jeune femme, l’Augure administra une pression dépourvue de tout doute sur un endroit bien précis. Il se pencha, laissant son casque d’argent froid à quelques millimètres de l’oreille de la Maerion, ses cordes vocales en ruines résonnant avec une faiblesse implorante.

« Donne-lui un nom. Une ombre a besoin d’un nom. »



Voix de l'Ombre
Voix de l'Ombre
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Conséquences des derniers posts :

- L'Augure glisse un peu plus loin dans la folie et se retrouve encore plus physiquement affaibli, il bénéficie d'une ombre supplémentaire [-18] Le prix à payer (ft Vyserion Tyraelys) 2326446878
- Daenerys aura sa prochaine grossesse compliquée, son enfant actuel naîtra avec une part d'obscurité permanente, elle est considérée de sang-mêlé pour les deux prochaines MAJ [-18] Le prix à payer (ft Vyserion Tyraelys) 3282246142
Daenerys Maerion
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Dame de Castel Maerion

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Le prix à payerDaenerys Maerion & Viserion Tyraelys

l’Antre de Valyria , An 1067, mois 4 après les réjouissances

Daenerys Maerion, dame-dragon de Vayria, dernière fille de l’ancienne Lumière de Sagesse Arraxios Maerion et de Vhaenyra Maerion n’était plus réellement elle-même. Elle était comme ailleurs, ne faisant plus attention à tout ce qui se passait autour d’elle. Elle voyait pourtant l’ombre se dresser devant elle, vague forme humaine fantomatique et si réelle. La Maerion ne voulait pas savoir comment elle était née. Elle savait que la magie de l’homme était puissante, que son sang d’une pureté infini l’était tout autant. Elle savait que les rituels pouvaient être d’une redoutable efficacité. Elle savait aussi qu’il ne fallait peut-être tout simplement pas chercher à savoir comment tout cela était arrivé. Le fait était que cette chose se tenait maintenant devant elle, que le mage se redressait sur ses jambes et s’approchait d’elle d’un pas lancinant et quelque peu effrayant. Si la dame n’avait toujours pas la force de faire quoi que ce soit, elle tenta de repousser la main de l’augure qui s’approchait dangereusement de son entrejambe encore humide par l’excitation et la jouissance qu’elle avait eu quelques instants plus tôt. La cadette d’Arraxios et Vhaenyra Maerion lutta en vain et un frisson parcouru son échine lorsque la main de l’homme se posa et pressa l’endroit stratégique. Laissant ses yeux rouler dans ses orbites, fronçant les sourcils avec rage, la dame retrouva avec stupéfaction le contrôle de son corps et instinctivement, elle resserra ses jambes sur la main du mage pour l’obliger à la retirer. Daenerys avait évidemment déjà connu cette situation avec d’autres hommes qu’Aerys ou Jaehaegaron lors des soirées mondaines données à la capitale, mais cette fois c’était différent. Elle ne voulait plus sentir cette présence à ses côtés, elle n’avait qu’une envie, quitter les lieux au plus vite et aller se noyer dans un bon bain chaud au cœur des ses appartements de Castel Maerion.

Le froid du casque d’argent si proche de sn visage et de ses oreilles révulsait la jeune femme qui fixa le mage d’un coin de l’œil. Étrangement, elle avait intégré les paroles de l’homme et lorsqu’il lui exigea un nom, Daenerys inspira profondément pour se donner le courage de ne pas flancher. Elle avait enduré ce rituel, elle s’était offerte à cette magie et désormais souillée pour de longs mois, elle ne pouvait reculer. Elle avait déjà payé bien cher pour que son désir et son dessein s’accomplisse. « Arraxios Maerion. » prononça alors la jeune femme en articulant chaque lettre, chaque syllable, chaque son pour être certaine que la chose inhumaine ne se trompe pas. Puis détournant le regard, fixant l’opposé du mage, elle sentit sa gorge se serrer et une larme rouler le long de sa joue. Elle le savait, elle le savait depuis qu’elle avait pénétré les entrailles de Valyria. Elle venait de signer l’arrêt de mort de son propre père, fille indigne qu’elle était. Pourtant, elle sentit comme un poids disparaître, maintenant que le nom était donné. Alors elle repoussa d’un mouvement brusque la main du mage et se redressa pour enfin se remettre debout et se tenir de l’autre côté de l’autel improvisé si on pouvait dire les choses ainsi. « Je veux que cela se passe en mon absence. Ce n’est pas une requête mais une obligation. Je dois quitter Valyria dans peu de temps et je ne sais quand je reviendrai. Cela se produira à ce moment-là. Ce n’est pas négociable. »  fit la dame d’un ton déterminé. Elle avait donné ses recommandations sans jamais prononcé le mot « mort » comme si cela la dérangeait malgré tout.

Puis sans dire un mot de plus, la jeune femme resserra les pans de sa cape, soudainement reprise par le froid mordant des lieux. Sans un regard vers le mage qui l’avait aidé à changer le destin de son frère, elle fit en sens inverse le chemin qu’elle avait emprunté à aller pour remonter vers la surface salvatrice de Valyria. Elle traversa d’un pas rapide les ruelles et les rues qui la ramenaient jusqu’à la demeure des siens, priant ne pour ne pas tomber sur une patrouille de l’armée alors que le couvre-feu régnait en maître à cette heure de la nuit. A pas de loup, elle pénétra Castel Maerion et s’engouffra dans le dédale des couloirs pour aller s’enfermer dans ses appartements d’adolescente. Cette nuit elle ne rejoindrait Jaehaegaron qu’au petit matin, comme elle le faisait lorsqu’elle avait décidé de ne pas partager sa couche avec lui. Cela lui arrivait parfois et c’était comme un accord qu’elle lui imposait tacitement. Elle était seule décisionnaire dans cette union pour ce qui était des nuits partagée et des nuits solitaires, du moins pour le moment. Peut-être qu’avec le temps, les mois passant, elle finirait par ne plus se détacher de lui alors qu’elle constatait déjà que le nombre de nuit où elle se trouvait à ses côtés grandissaient de jour en jour. Finalement, c’était Alynera Vaekaron qui avait raison sur ce point.

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