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Jacaerys Velaryon
Jacaerys Velaryon
Seigneur-Dragon

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A Alynea VaekaronDe Jacaerys Velaryon, Légat de la Veme Armée


Port militaire de Mhysa Faer, An 1067 Mois 2

Ma tendre et chère dynaste,

Tu as honoré le nom des Velaryon ainsi que les miens lors de ta présence lors du Rêve de Carraxès. Puisse les Quatorze, et Arrax, te bénir et embrasser de leur souffle divin la noble dynastie des Vaekaron.

Je t'écris en me remémorant les mots que nous avons échangé pendant la période passée parmi nous. Les récents évènements me font frémir d'horreur en particulier à l'idée de l'ombre qui pèse de plus en plus lourd sur nos épaules. Mon frère, que tu connais bien, ne cesse de prêcher la fin des Quatorze et qu'Arrax prendra bientôt son envol pour nous guider dans ces heures sombres.

Je crois qu'il est temps pour moi de rejoindre Valyria et suivre les évènements de près. Voilà bien trop longtemps, depuis la mort de Lucerys, que je me tiens éloigné de notre cité. Je pense qu'il est temps pour de saisir ma destinée et la prendre en main. Ces heures sombres sont d'autant d'opportunités pour chacun. Je me rappelle de ta gentillesse mais également de ces idées dont tu m'as fais part.

Aussi, Alynera, je t'écris humblement pour avoir ton avis et ton expertise sur les récents évènements. Je cherche à appréhender pleinement le climat délétère qui ronge Valyria et Jagaenon ne saurait m'être d'une aide que lorsqu'il s'agit de défendre la religion de nos Pères.

Bien à toi dynaste,

Jacaerys Velaryon
Légat de la Veme Armée,



Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

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Tour Vaekar, mois 2 de l'An 1067

Jacaerys,

Tes mots sont parvenus à ce que nul autre n’avait jusqu’alors réussi, adoucir le jour cruel. Je te réponds alors que les oiseaux trouvent encore la joie, éphémère et peu sincère, de chanter le petit matin. Ô funeste jour !, où il est impossible de décerner si la ville se musèlera d’un deuil de douleur ou dévorée par un mal invisible. La ville s’est partagée en trois entités différentes, et les amis d’hier ne sont plus. Les jeux du pouvoir dévorent les allégeances historiques. Nul ne peut rester neutre. Et alors que nous, pauvres mortels, décidons s’il est de bon ton de s’entretuer entre frères nourriciers, les Quatorze outragés se sont repliés dans leur silence lapidaire. Et les libations aux Flammes ne semblent pouvoir les calmer. Mais, lorsque ta lettre m’est venue une lumière d’espérance est apparue. Dans cette nuit sombre, pharisienne, nous devons être protégés des conspirateurs et, je le crains, de nous mêmes. Valyria, les Possessions, et, puis-je l’écrire, ta dévouée, ont besoin du Légat de sa Cinquième armée afin que s’éloigne de nous cette calice mortelle ! Hélas !, que puis-je t’écrire que tu ne sais déjà ? J’ai bien peur d’être, plus que jamais, confinée derrière les hauts mur de la Tour. Les Dieux ont anobli ma condition, mais la souffrance de notre terre semble l’affaiblir de jour en jour. Il semblerait qu’avec l’amenuisement de sa sève, je me meurs doucement. Les mages m’entourent et me prodiguent des soins bénéfiques, mais, le poids des âges, cet héritage bafoué par une main ombragée, m’assassine. Puisse ta magnanimité pardonner mes maigres doigts tremblants et le laconisme de mes tournures. Depuis de nombreuses lunes, déjà, le soleil dans mon être ne se lève plus…



Mon ami, la Cité s’est scindée en trois factions distinctes nommées d’après les couleurs de leurs ambitions. Aussi les Rouges en appellent au sang vengeur, les Bleus à une préservation des institutions telles qu’elles préexistent et les Jaunes à un pouvoir concentré dans les mains d’un homme. Tout cela tu dois d’ores et déjà le savoir puisque ton vénérable frère, le Pontife, a rangé son sacerdoce à leurs côtés. Et, à l’heure où je te réponds, ta famille doit également avoir choisi sa voie. Je sais à quel point l’envie de trouver ta propre destinée martèle ton cœur et tes pas, mais, je t’en conjure, prends garde. Les Rouges se sont réunis derrière les plus importantes familles marchandes de la Cité, ce n’est pas étonnant puisque ses initiateurs sont Aeganon Bellarys et Maekar Targaryon. Le palais d’Argent vibre, à nouveau, de la couleur de la vengeance. Il se dit que l’ambassadeur des Îles d’Été, dépêché par son frère le prince de Jahla, s’est rangé dans leurs rangs. Le tambour de la guerre sourd a nouveau et un coup d’État, par l’armée, pourrait arriver avant même que tu reçoives ces mots. Face à eux, Maegon a imposé une réaction de représailles. Il se bat  contre tous ceux qui nourrissent un désir revanchard trop assumé et des visions progressistes sur les instituions républicaines. Il va s’en dire que Ghis lui a donné tout son soutien et que les sbires de la Harpie œuvrent puissamment pour haranguer les foules en sa faveur. J’économiserai mes forces en ne te parlant pas des Jaunes, dont la cause t’est familière.

De ce chaos, notre Mère à tous, Valyria, succombe. J’aimerais qu’il existe une quatrième voie, une voie capable de nous rassembler autour d’une vision plus large plus commune. Il me semble que, en l’état des choses, tout demeure insolvable. Je ne puis te dire qu’elle voie suivre. Les nôtres avons choisi de nous ranger derrière le clergé : demeurer proche des Dieux nous semble être la chose la plus sage à faire. D’autant plus alors qu’Ils ont bénis l’hymen de cette maison. Quand tu viendras en ville, j’ai bien peur que nous soyons dans des camps opposés. Vois-tu, malgré toute ta grandeur d’âme, et la noblesse de ton épée, tu ne pourras te confronter seul à la puissance intransigeante du corps de l’armée. Les portes de la Tour te seront fermées. Mais si il devait y avoir une quatrième voie, te tiendrais-tu aux côtés de la descendance de Vaekar ? Oui, si l’avenir devait venir à nouveau porter la main sur nous, nous protègerais-tu malgré tes allégeances publiques ? Ce n’est ni la Dynaste, ni l’Enfant, ni l’épouse mais la sœur de Maelor qui te le demande. Jaecarys promets-moi que tu œuvreras pour Valyria et que, si ce que je crains devait arriver, tu protègerais mon fils contre les dangers invisibles ?

Que les Dieux te protègent toujours !

Adieu,
Alynera



Jacaerys Velaryon
Jacaerys Velaryon
Seigneur-Dragon

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A Alynea VaekaronDe Jacaerys Velaryon, Légat de la Veme Armée


Port militaire de Mhysa Faer, An 1067 Mois 2

Ma tendre et chère dynaste,

Puisses-tu pardonner ma plume maladroite et le tremblement de ma main.  Je me dois louer ton verbe et verve, les ennemis de Vaekaron devraient craindre voir le sceau béni de tes lèvres s'entrouvrirent. Tessarion a réellement béni cette plume que tu manies aussi sûrement que le guerrier manie l'épée. J'ai saisi ma propre arme dès que j'ai lu tes mots et je te réponds avec mon cœur.  

Je te remercie, ta lumière est pleine de sagesse. Je souffre d'entendre les rumeurs qui enflent parmi les nôtres à Mhysa Faer. Les évènements dont tu me fais part nous sont parvenus, déformés et trahis par l'idéologie de leurs colporteurs. Les sicaires de chacune de ses factions séditieuses devraient se voir la main clouée aux portes de notre belle cité. Je ne saurai pourtant mentir, belle dynaste. Je jubile. L'éclatement de notre société est l'indicateur d'un vent de changement, ou du moins d'un renforcement des traditions pour les Bleus, et nul ne saurait me contredire. Tes propres mots accompagnent mes paroles.

Je jubile de pouvoir trouver ma place dans cette danse macabre. Ne crois pas que je désire vendre mon âme et mon honneur au plus offrant. Les valeurs des Andals et de l'armée m'ont forgé à leur image. Je pleure autant que je jubile. Je suis déchiré. Ma loyauté première ira à l'armée et à la République avant ma propre famille et mon frère. Jagaenon ne devrait pas oublier que c'est grâce à ce même système qu'il décrie qu'il a su s'élever aussi haut dans le Clergé de notre Très Craint Arrax. Je condamne cette même armée pour ses velléités martiales et ses fausses excuses pour s'accaparer du pouvoir.

Hélas, trois hélas, je me devrai alors de servir ceux que tu nommes les Bleus. Maegon Riahenor est un grand stratège et du sang le plus pur que seuls les Vaekaron et Lyseon peuvent égaler. Je n'aime pas le personnage et, pourtant, la République se doit de survivre. Cherches-tu à éprouver mes sentiments en nommant les Ghis comme leur soutien ? Je ne saurai croire de telles inepties et te demandes de tourner quatorze ta divine langue avant de porter de telles accusations envers la République.

Tu as raison de taire tes pensées pour cette dernière faction que tu nommes. Je ne puis comprendre l'engouement des temples et de mon frère pour Qoherys. L'homme est aussi doux que le miel et plus infâme que la ciguë. Belle dynaste, je me jette à tes pieds pour te supplier d de prendre garde à cet homme ! Il saurait accueillir le serpent ghiscari en son sein tout en caressant la tortue Rhoyne de l'autre main pour servir ses intérêts...

L'écriture se brouille, quelques tâches apparaissent

Cette quatrième voit que saurait-elle m'apporter, douce dynaste ? Permets-moi de te poser cette question honnêtement. De tous les chemins dessinés par cette sanglante vigie qui nous guide, je ne suis qu'un outil, un pantin au service de son devoir. Un devoir aimé et pourtant une prison, une prison dont les dorures s'effritent et le clair obscur se fait de plus en plus pesant. Pourtant, il existe des circonstances où le mensonge est le plus saint des devoirs.

Convaincs-moi Alynera que cette quatrième voie est la bonne. Je ne saurai mentir, les Dieux ne désirant plus nous aider, je saisirai mon destin en main par ma seule pensée.

Je ne puis te jurer allégeance, dynaste. Pourtant, je le jure devant les Quatorze, si dans leur miséricorde ils m'accordent leur attention, de protéger ton fils et les victimes d'une guerre fratricide si jamais elle éclatait.

Arrax puisses te bénir comme il a béni tes ancêtres,

Jacaerys Velaryon
Légat de la Veme Armée,



Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t661-epreuve-du-feu-d-aly


Tour Vaekar, mois 4 de l'An 1067

Jacaerys,



Pardonne-moi car de longues semaines se sont écoulées depuis ta réponse. Des maux mauvais m’ont accablés, jour et nuit, ils m’ont tenus alités. Les Mages et les Pontifes disent que la magie de mon sang est tant liée à Valyria que je m’affaiblis avec elle. Sombres ont été les heures ! Mais en ce jour, la sève semble revenir et ces quelques forces retrouvées je te les dédies.



Ami de mon défunt frère, je ne te convaincrais pas que cette quatrième voie est la bonne. Il n’en est nul besoin. Quand viendra l’heure, je sais que tu le comprendras. Si ce que tu écris est vrai, que tu souhaites dicter ta vie au nom de ton devoir et de ta seule pensée alors ce que tu me demandes est parjure à ton âme. L’allégeance à Valyria ne sera jamais à vendre. Nous sommes nés pour servir cette terre divine, d’aucuns ne devraient s’élever au-dessus de ce sacerdoce. Et s’ils sont nombreux ces autres à te promettre de l’or, des pierres et des avancements hiérarchiques, alors tu joues avec la corruption de laquelle notre Cité s’amenuise. Ne leur pardonne pas à ceux qui trouveront les mots pour te dire que le temps des serments anciens sont oubliés. Les Dieux nous observent, veillent et grondent.



Si la foudre humaine devait diviser notre peuple, sache que je garderai ta promesse proche de mon cœur. J’espère que tu retrouveras la voie vers notre Mère à tous. Sache que la Tour, toujours, t’apportera l’aide dont tu as besoin. 


Un jour, nos chemins se croiseront à nouveau. Je prierai pour que les Quatorze te rappellent sur leur voie.

Que les Dieux te protègent toujours !

Adieu,
Alynera



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