The sea runs in our blood Les Valineon ont une histoire dont les mystères sont aussi épais qu’un brouillard de pois, qui se perd dans les légendes d’un voyage entreprit afin d’explorer le monde, partant vers l’Est du contient d’Essos. Un nom qui a disparu des registres valyriens durant plus de deux siècles jusqu’à ce qu’un de leur membre ne revienne sur ces terres qui avaient vu naître leurs premiers membres, pour s’établir à Mhysa Faer. Il entreprit une carrière dans l’armée afin d’amasser de l’or et deux générations furent nécessaires pour que les Valineon puissent disposer d’une petite flotte commerciale qui par la suite leur permis d’acheter un petit fief côtier et la terre qui y était rattachée. Deux branches existent à ce jour. Le première est portée fièrement par le leg de Manear, tombé lors de la Première Guerre contre Ghis, avec un Daenar Grand-Amiral de la marine valyrienne et Jaenera archimage de son état mais aussi ayant une place de choix auprès du Conseil des Cinq. La seconde ne cesse d’emprunter mers et fleuves pour commercer des œufs d’une rareté équivalente aux difficultés rencontrées pour les obtenir, une peine mise au service de leur nom.

Branche principale :
֍ Manear Valineon, tombé lors de la Première Guerre contre Ghis †.
∞ Valyna Valineon, sa sœur-épouse, emportée par une maladie †
Leurs enfants :
→ leur fils, Daenar Valineon – 45 ans – Grand-Amiral de Valyria ∞ marié à sa cousine-épouse.
→ leur fille, Jaenera Valineon – 42 ans – Archimage du septième cercle et Grande Inquisitrice.

Branche secondaire :
֍ Visenya Valineon – 50 ans – dame-dragon.
∞ Laegar Valineon – 47 ans – marchand d’œufs de créatures exotiques, capitaine du navire Fumée-des-mers.
Leurs enfants :
→ leur fils, Rhaegar Valineon – 25 ans – seigneur-dragon, capitaine du Chant d’Eté, négociant. Fiancé à sa sœur Aemma.
→ leur fille, Aemma Valineon – 23 ans – dame-dragon, fiancée à son frère aîné, récemment touchée par une sombre maladie incapacitante qui finira par l'emporter durant le mois 8 de l'an 1067.
→ leur fille, Laena Valineon – 19 ans.
• dame Valineon, sœur de Visenya et de Laegar, mariée à son cousin Daenar.

Chroniques de Rhaegar Valineon, mois 2 an 1067

Guide-nous à l’écart des ténèbres, emplis nos cœurs de feu, que nous nous retrouvions à même de fouler ton sentier lumineux.
Tu es la lumière dans nos yeux, le feu dans nos cœurs, l’ardeur dans nos reins. A toi appartient le soleil qui réchauffe nos jours, à toi les étoiles qui veillent sur nous dans la poix des nuits.

Comme à chaque fois qu’il regagnait la terre ferme, l’air devenait plus lourd mais cette relative oppression était comme l’étreinte de sa sœur : chaleureuse et rassurante. Il ne comptait plus les fois qu’il avait parcouru les rues de cette ville à l’enceinte si gigantesque ou encore laissé ses doigts caresser la pierre noire à l’aspect dérangeant et graisseux tout en avançant parmi ce calme ambiant, la capuche de sa cape rabattue sur sa tête. Là où l’Eborgné posait ses pieds, il était comme chez lui. Ô qu’il appréciait cette ville à l’embouchure de ce fleuve dont l’eau se trouvait si noire que même les animaux apportés par les marchands étrangers refusaient de s’y abreuver, un fleuve qui n’était éclairé que lorsque le soleil était à son zénith et lorsque la lune prenait sa place la nuit c’était une lumière d’une phosphorescence verdâtre qui s’en dégageait. Seuls les fous et les ensorceleurs d’ombres étaient capables de manger ce qui vivait dans le Cendre. Ô qu’il pouvait aimer observer les différentes pratiques magiques qui n’avaient rien à envier de celles valyriennes ou rhoynares, de jours pour certains et de nuit pour d’autres.

Il avait vu le jour au cours d’un des voyages de ses parents – Visenya et Laegar – il y avait de ça trois cents lunes auparavant, dans le roulis du Fumée-des-mers qui traversait une mer de Jade démontée, béni par la pluie tombant des nuages sombres et le sel des vagues qui venaient se briser contre le navire. Un jour béni pour ceux qui avait tant attendu la naissance de leur premier enfant, un fils de surcroît, un jour qui voyait alors s’éclairer un chemin que devrait emprunter Rhaegar. Son Epreuve du Feu, elle fut accomplie loin de sa famille, voyant l’un des œufs de la dragonne de sa mère être déposé dans son berceau, faisant ainsi naître celle qui serait une sœur des cieux pour lui : Etoile-du-matin. Bercé par les légendes sur sa famille toute son enfance, il avait très vite développé une certaine curiosité à découvrir ce qui l’entourait et il lui fut donné une éducation à la hauteur des attentes que ses parents nourrissaient pour lui, pour qu’il devienne ce que l’on attendait d’un valyrien de sang pur. Il lui fut donné les moyens d’apprendre à connaître le monde mais surtout sa dragonne, pour la monter et la dresser afin de forger un lien indéfectible entre eux malgré le côté sauvage qui ne cesserait de couver sous son apparente paresse. Et ce fut notamment au cours d’un après-midi de dressage où déconcentration et agacement étaient des tares présentes qu’il perdit son œil gauche. Son éducation s’était par la suite poursuivie au travers des voyages qu’il avait effectué auprès de son père ou de sa mère, découvrant des cités différentes des unes des autres et pourtant sublimes, des peuples aux coutumes parfois étonnantes, et ce jusqu’à sa quinzième année où il fut envoyé à Mhysa Faer auprès de leur patriarche Manear.

Sois remercié pour les âtres et les torches qui nous permettent de tenir en respect la férocité des ténèbres.

Ainsi immergé dans la vie valyrienne, Rhaegar avait pu découvrir ces coutumes dont il avait tant pu entendre parler : ces architectures qui rivalisaient sans peine avec celles des autres puissances de ce monde ; ces soirées si particulières où les relations charnelles étaient plus qu’encouragées, accueillies avec délectation et abnégation seraient probablement des termes plus exacts ; ces mages qui pratiquaient autant de formes de magie que ce qu’il avait pu voir jusqu’alors. Une année où il dû apprendre le fonctionnement de cette société en vivant en son sein, pour s’y habituer, pour apprendre à l’aimer avant qu’il n’accomplisse son devoir de jeune valyrien une fois qu’il eut atteint seize ans : le service militaire. Habitué des procédures marines et de connaissances affiliées, s’il suivi les formations affiliées, il se concentra sur les entraînements et enseignements qui lui furent dispensés. Il y resta trois années, retournant auprès de ses parents en ayant acquis une très bonne maîtrise du combat rapproché avec des dagues ou des épées.

Aujourd’hui encore il connaissait sur le bout des doigts les légendes sur Valineon et il se délectait de les partager auprès de ceux qui ne le connaissait pas ou encore auprès de ces avatars de Meleys qui ne pouvaient décrocher leur attention de lui, malgré l’appréhension dans leur regard dès lors qu’elles posaient les yeux sur son cache-œil. Un sourire en coin vint étirer ses lèvres alors qu’il était assit sur ce rebord de fenêtre, il promenait son regard sur ce qui s’offrait à lui en contre-bas : les rares torches dont la lumière était comme aspirée par la pierre noire des édifices, le Cendre un peu plus loin et le reflet de la lune sur la mer de Jade. Dans ce calme qui régnait, des bruits de pas vinrent interrompre la contemplation dans laquelle Rhaegar s’était laissé aller et ce fut une voix qu’il ne connaissait que trop bien qui s’adressa à lui.

- Une missive de ton père, maître Rhaegar, déclara l’esclave avant de se rapprocher pour lui tendre le morceau de parchemin qui lui fut rapidement pris des mains. Silencieux, le jeune homme brisa le sceau puis s’attela à lire scolairement les lignes qui lui étaient adressées. La guerre l’avait empêché de retourner à Valyria ces quatre dernières et bien des informations n’avaient pu lui parvenir, ce qu’il lisait-là n’était rien de plus qu’un amas de chaos qui venait déstabiliser profondément un pays sorti victorieux de cet affrontement. L’attaque de la colonie de Zamettar avait fait grand bruit parmi les marins, rendant difficile le commerce avec Ghis sous un pavillon affilié à Valyria, et l’on lui révélait que non seulement un ambassadeur andal -frère du roi de surcroît- avait perdu la vie lors d’une célébration en l’honneur du dieu des mers mais aussi qu’un capitaine-général avait été tué devant des centaines de témoins lors du mariage de son héritier ? Définitivement du chaos à l’état pur. L’ordre qui venait conclure la missive était simple, il devait se rendre à Valyria pour accéder aux besoins des siens.

- Draqiros ! appela-t-il d’une voix forte alors qu’il descendait de son perchoir, marchant déjà vers le meuble où étaient exposées ses lames lorsque la porte s’ouvrit. Que les hommes se préparent à appareiller à l’aurore, la flotte doit mettre le cap sur Mhysa Faer ! ordonna-t-il alors qu’il récupérait son nécessaire, prêt à mener sa flotte de quinze navires vers la péninsule valyrienne.

Nous t’implorons, jette ton œil ardent sur nous et garde nous saufs et chauds, car la nuit est sombre et pleine de terreurs.

C'est bon, c'est fait. Te voici validé(e). Bravo ! Ce petit picotement que tu ressens est celui du début d'une aventure où tu rencontreras des personnages et des créatures incroyables. Te sens-tu prêt(e) à nous rejoindre ? On espère que oui car le grand moment est arrivé !

Ton personnage, Rhaegar Valineon, va désormais rejoindre les Marchands de notre belle Valyria pour devenir l'un de ses membres les plus illustres, espérons-le !