La mīsio zaldrīzes de la famille Riahenor se dressait face aux œufs de dragons de la dynastie lorsqu’une servante fit son apparition. Ses yeux observaient chacun d’eux, détaillant les couleurs et les marquent distinctives. Pour l’heure, aucune grossesse n’était annoncée mais pour faire le meilleur choix pour les siens, la mīsio zaldrīzes se devait de connaître par cœur chaque œuf de la famille. Troublant le silence de la pièce, la jeune demoiselle salua d’une profonde révérence la cousine de Maegon et Vaelya. Sans un mot, elle tendit à sa maîtresse un petit parchemin noirci de ligne finement racée. Alaessa reconnut facilement l’écriture de sa cousine et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Depuis des années la Riahenor était une figure incontournable de la dynastie Riahenor. Elle n’était pas certes au niveau de l’épouse du patriarche mais elle tenait son rang. Alaessa n’était pas seulement la mīsio zaldrīzes de la famille, elle était aussi celle qui se dressait face aux curieux et à ceux qui souhaitaient voir le couple Riahenor mais dont le sang n’était pas assez digne pour se présenter directement devant Vaelya. D’un signe de tête, la Riahenor congédia la servante et plia le parchemin avant de quitter elle aussi les lieux. Elle traversa les longs couloirs du Palais Riahenor pour rejoindre ses propres appartements. Elle croisa quelques serviteurs et poussa finalement les lourdes portes de bois. Alaessa retrouva dans ce cocon familiale ses enfants en pleine leçon avec des maîtres réputés. Elle avait beau être la fille de la sœur cadette de Daela Riahenor, elle et ses enfants n’en demeuraient pas moins des dynastes. La mīsio zaldrīzes embrassa sur le front ses fils et déposa de tendres baisers sur les joues de ses filles. Tous ses aînés seraient des puissants seigneurs et dames dragon et sa petite dernière marcherait dans les pas de son père et de sa grand-mère.
Allant s’asseoir à un petit bureau, Alaessa Riahenor coucha quelques mots sur un parchemin pour annoncer sa venue à la Tour Vaekar. Mettant un point final, elle transmis son message à un serviteur qui avait la charge d’aller le porter à Dame Alynera Vaekaron, nouvelle maitresse de la Tour. Le lendemain, elle quittait le Palais Riahenor. Elle aurait pu se rendre chez les Vaekaron à dos de dragon, Bantis avait besoin de se dépenser mais la Dame avait préféré s’y rendre à pied. Elle avait elle aussi besoin de parcourir les rues et ruelles de la capitale valyrienne. Depuis les derniers événements des six derniers mois, la dynaste voulait se mêler plus souvent au peuple et se montrer à lui. Nul ne devait pouvoir dire que les Dynastes n’étaient pas accessibles, qu’ils ignoraient le peuple. Après quelques détours et deux ou trois arrêts pour saluer quelques nobles, la mīsio zaldrīzes parvint aux portes de la Tour Vaekaron. Elle se présenta au serviteur qui se trouvait devant elle et lui précisa qu’elle était attendue par la mīsio lentor des Vaekaron. L’homme inclina la tête et la conduisit dans un petit vestibule avant de s’éclipser. Ka dernière fois qu’elle s’était rendue à la Tour, c’était peu de temps après l’épreuve du Feu des jumeaux du couple dynaste. Elle leurs avait alors présenté ses hommages et ses félicitations pour les naissances et surtout pour les auspices particulièrement propices qui avaient été révélées. Plus encore, l’apparition d’un ancien avait profondément réjouit la descendante de Riahenys. En tant que mīsio zaldrīzes, elle était profondément heureuse de voir qu’un ancien revenait dans sa famille pour protéger et se lier à un fils d’Arrax.
Alaessa observait sans se lasser la décoration du vestibule lorsque des bruits de pas attirèrent son attention. Se tournant dans la direction d’où ils provenaient, son regard finit par se poser sur la silhouette de la princesse de Valyria. Malgré sa grossesse, Alynera n’avait pas changé et restait toujours l’image parfaite de Meleys. « Mīsio Lentor, ma chère Alynera, je te remercie de m’accueillir en ta demeure. » fit Alaessa en couvrant rapidement la distance qui la séparait de sa consœur. « Ñuha cousins Maegon se Vaelya salute ao* Mes cousin Maegon et Vaelya te saluent. » ajouta la Dame de la dynastie Riahenor en prenant dans ses mains celles de l’épouse de l’Erudit.
Allant s’asseoir à un petit bureau, Alaessa Riahenor coucha quelques mots sur un parchemin pour annoncer sa venue à la Tour Vaekar. Mettant un point final, elle transmis son message à un serviteur qui avait la charge d’aller le porter à Dame Alynera Vaekaron, nouvelle maitresse de la Tour. Le lendemain, elle quittait le Palais Riahenor. Elle aurait pu se rendre chez les Vaekaron à dos de dragon, Bantis avait besoin de se dépenser mais la Dame avait préféré s’y rendre à pied. Elle avait elle aussi besoin de parcourir les rues et ruelles de la capitale valyrienne. Depuis les derniers événements des six derniers mois, la dynaste voulait se mêler plus souvent au peuple et se montrer à lui. Nul ne devait pouvoir dire que les Dynastes n’étaient pas accessibles, qu’ils ignoraient le peuple. Après quelques détours et deux ou trois arrêts pour saluer quelques nobles, la mīsio zaldrīzes parvint aux portes de la Tour Vaekaron. Elle se présenta au serviteur qui se trouvait devant elle et lui précisa qu’elle était attendue par la mīsio lentor des Vaekaron. L’homme inclina la tête et la conduisit dans un petit vestibule avant de s’éclipser. Ka dernière fois qu’elle s’était rendue à la Tour, c’était peu de temps après l’épreuve du Feu des jumeaux du couple dynaste. Elle leurs avait alors présenté ses hommages et ses félicitations pour les naissances et surtout pour les auspices particulièrement propices qui avaient été révélées. Plus encore, l’apparition d’un ancien avait profondément réjouit la descendante de Riahenys. En tant que mīsio zaldrīzes, elle était profondément heureuse de voir qu’un ancien revenait dans sa famille pour protéger et se lier à un fils d’Arrax.
Alaessa observait sans se lasser la décoration du vestibule lorsque des bruits de pas attirèrent son attention. Se tournant dans la direction d’où ils provenaient, son regard finit par se poser sur la silhouette de la princesse de Valyria. Malgré sa grossesse, Alynera n’avait pas changé et restait toujours l’image parfaite de Meleys. « Mīsio Lentor, ma chère Alynera, je te remercie de m’accueillir en ta demeure. » fit Alaessa en couvrant rapidement la distance qui la séparait de sa consœur. « Ñuha cousins Maegon se Vaelya salute ao* Mes cousin Maegon et Vaelya te saluent. » ajouta la Dame de la dynastie Riahenor en prenant dans ses mains celles de l’épouse de l’Erudit.