Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Helenys Grafton
Helenys Grafton
Ambassadrice

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t1062-helenys-grafton-amb
Dārilaros andale se dārilaros hen Valyria Helenys Grafton & @Alynera Vaekaron

Tour Vaekar & Année 1068, début mois 1

La fin de l’année 1067 et le début de l’année 1068 avaient été riche en émotion pour la princesse Andale. Les conséquences de la Marche sur le sénat qu’elle avait observé de loin avaient été nombreuses. Mais le plus important pour l’ambassadrice se trouvait au-delà des frontières de Valyria. Helenys Grafton n’avait plus une minute à elle depuis qu’elle avait eu la confirmation que son frère était entré en rébellion contre leur cousin le roi Dareth III en personne. La Dame avait pourtant eu le plaisir de ouï dire que Valyria ne resterait pas sans rien faire. Chose que son amant de cœur, le légat de la Vème armée lui avait confirmé lui aussi. L’homme était un allié précieux en plus de satisfaire le cœur et le corps de la veuve. Si leurs retrouvailles scellaient une relation des plus exquises, d’autres avaient été plus, délicates. Depuis le mois 7 de l’An 1067, lady Grafton avait retrouvé un cousin dont, si elle n’ignorait pas totalement l’existence, ne pensait retrouvé dans la famille d’une lumière de Sagesse. Il n’y avait pas à dire, le sang des Royce savait se lier aux personnes importantes que ce soit en Andalos ou en Valyria. Alors maintenant que le calme revenait un peu en sa demeure du quartier des ambassadeurs, la Dame pouvait enfin envisager de rendre visite à la princesse de Valyria, Alynera Vaekaron pour lui présenter ses hommages après la naissance de ses jumeaux et lui témoigner tout son soutien dans l’épreuve qu’elle devait traverser depuis l’annonce de la maladie étrange dont souffrait son oncle-époux. Laissant les mains expertes de sa servante coiffer ses cheveux, elle posa une main sur son pendentif qu’elle ne quittait pas depuis sa plus tendre enfance. Son regard maternelle se posa ensuite sur le minois de sa fille qui l’observait en silence. La jeune demoiselle n’aurait pas le plaisir de l’accompagner cette fois-ci. Les derniers événements avaient obligé l’ambassadrice à redoubler de vigilance. Malgré toutes les précautions qu’elle avait prise, elle ne pouvait être complètement certaine qu’un espion n’est pas tout découvert.

Fin prête, l’ambassadrice d’Andalos et princesse de ce royaume, Helenys Grafton offrit un sourire reconnaissant à sa servante avant d’embrasser sur le front sa cadette. Elle saisit ensuite un petit coffre renfermant deux écrins finement ouvragé. Là étaient les présents que voulait offrir l’ambassadrice en cadeaux à la naissance des jumeaux Vaekaron. Puis elle laissa sa septa ajuster sur ses épaules sa stola aux couleurs sobres. Une cape faite dans le même tissu couvrait désormais ses cheveux. Jetant un dernier regard à sa septa et sa fille, elle finit par quitter sa demeure du quartier des ambassadeurs pour rejoindre celui des privilégiés et la Tour Vaekar où elle devait se rendre. Conduite jusque devant les portes de Tour Vaekar dans une petite chaise à porteur, l’Ambassadrice posait un regard encore plus observateur sur le peuple qu’elle croisait. Arrivée à bon port, elle descendit à ajustant son voile sur ses cheveux et se présenta à la porte de l’immense Tour. Accueilli et introduite dans un grand hall, les pupilles de l’Andale se posèrent sur des mosaïque en verre absolument magnifique. Amatrice d’art, la Grafton laissa une sincère sourire étirer ses lèvres. Patiente, elle attendrait que la maîtresse des lieux vienne enfin à sa rencontre. Alors d’un pas lent, elle se mit à arpenter la salle, s’arrêtant ça et là sur des œuvres et effleurant du bout des doigts le coffret qu’elle avait apporté avec elle. A n’en pas douter, les Vaekaron avait du goût et quand bien même on murmurait que leur trésor s’amenuisait, Helenys ne pouvait que constater que les membres de la famille dynaste faisaient encore tout pour préserver sur leur prestige et leur rang. Et la princesse d’Andalos ne pouvait être qu’admirative face à une telle volonté. A dire vrai, elle avait un peu l’impression de ce reconnaitre dans cette façon de faire. Après tout, elle avait du gérer seule les affaires de la famille Grafton après la mort de son époux et ce, jusqu’à que son fils aîné soit en âge de tenir les terres familiales. Un rôle de douairière et de régente qu’elle n’aurait jamais cru devoir tenir un jour mais qu’elle avait saisi à bras le corps pour l’avenir des siens.