Le retour à la vie, la vrai, n’avait pas été facile pour le Laertheron. Le voyage dans l’antre de Balerion, s’il avait été nécessaire et couronné de succès avec le retour d’Herya avait été une épreuve pour l’homme. Aerymarr était loin d’être un jeune homme et son âge ne lui permettait plus d’aventure aussi fantasque. Les conséquences avaient été nombreuses, le membre de la guilde des contremaitre avait accusé avec difficulté le contre coup, l’obligeant à garder un repos strict pendant plusieurs semaines. Un temps qu’il avait mis à profit pour se remémorer tout ce qu’il s’était passé pendant ce voyage. Il ne savait si cela avait pris des jours ou des semaines ou simplement quelques heures. Son corps réagissait comme s’il avait vécu une épreuves de plusieurs mois, mais pouvait-on réellement connaitre les règles du temps chez Balerion. Tout ce qu’il s’avait, c’était qu’il avait du faire face à son épouse et renoncer à elle pour le bien de sa fille. Il avait aussi entre aperçu sa sœur, cet être aussi désirable que détestable. Il avait senti son cœur se serrer mais une fois de plus, il avait fait passer sa fille avant sa sœur pour ne pas se perdre corps et âme, c’était le cas de le dire. Quant aux personnes qui l’avaient accompagné, un homme attirait désormais toute son attention.
Rhaegar Valienon, l’homme n’était pas totalement un inconnu pour le vieux Laertheron. Malgré tout, il ne connaissait que peu de chose sur lui. Evidemment le nom du jeune homme était connu de tous. La famille Valienon n’était pas n’importe quelle famille. Vielle famille noble, elle comptait parmi ses rangs le Grand Amiral de Valyria et sa sœur n’était nul autre que la nouvelle Magister du Collège des Mages. Quant à Rhaegar, il était dit que c’était un marin averti. Un marin voilà qui était peu commun chez les Valyriens. La plupart d’entre eux craignaient le domaine de Caraxès et lui préférait la chaleurs des Quatorze Flames. Mais à en juger la réaction de sa fille lorsqu’elle était enfin revenue à elle, l’homme était important à ses yeux. Voilà qui était une chose étrange et qu’il voulait tirer au clair avec Herya. Surtout qu’il gardait en tête sa volonté de la marier à son aîné. Après tout, les mariages entre frères et sœurs était chose commune voire appréciée parmi les familles nobles de valyria. Mais pour parler d’un tel sujet, il fallait que la jeune mage soit pleinement remises de son petit séjour chez Balerion. C’était d’ailleurs l’unique raison, avec sa propre covalence, qui expliquait la distance qu’avait mis le vieux Laertheron avec sa fille.
Soucieux de se rapprocher d’elle et de prendre finalement de ses nouvelles, l’homme avait joué de ses relations pour trouver la localisation de cette dernière. Il avait appris qu’elle s’était réfugiée dans une petite demeure du quartier marchand. Alors après une longue semaine de réflexion, Aerymarr s’était finalement décidé à lui rendre visite. Traversant les rues du quartier, se fiant aux renseignements obtenus, Aerymarr finit par s’arrêter devant le pas d’une porte. Hésitant, l’homme se surpris à vouloir faire demi-tour et retourner à son propre quotidien. Le contremaitre n’était pas un être fuyant mais face à sa fille, il y avait toujours une certaine appréhension. Chassant cette crainte indigne d’un valyrien de sa valeur, lui qui s’était joué des nobles familles et qui tenait d’une main de fer ses mines, le Laertheron frappa deux coups secs sur le bois de la porte pour signifier sa venue. Il n’eut guère lngtemps à attendre avant que la porte ne s’ouvre et que son regard ne se pose sur le visage, bien plus vivant que la dernière fois, de la mage herya Valgaris, sa fille. « Herya Valgaris, je suis heureux de te revoir… vivante. » lâcha l’homme sur un ton bien trop neutre et qui ne reflétait pas sa joie immense de la revoir. « Ma fille, me laisseras-tu entrer ? » repris l’homme avant de faire un pas sur le seuil comme pour s’inviter lui-même dans la demeure qu’avait choisi la mage.
Rhaegar Valienon, l’homme n’était pas totalement un inconnu pour le vieux Laertheron. Malgré tout, il ne connaissait que peu de chose sur lui. Evidemment le nom du jeune homme était connu de tous. La famille Valienon n’était pas n’importe quelle famille. Vielle famille noble, elle comptait parmi ses rangs le Grand Amiral de Valyria et sa sœur n’était nul autre que la nouvelle Magister du Collège des Mages. Quant à Rhaegar, il était dit que c’était un marin averti. Un marin voilà qui était peu commun chez les Valyriens. La plupart d’entre eux craignaient le domaine de Caraxès et lui préférait la chaleurs des Quatorze Flames. Mais à en juger la réaction de sa fille lorsqu’elle était enfin revenue à elle, l’homme était important à ses yeux. Voilà qui était une chose étrange et qu’il voulait tirer au clair avec Herya. Surtout qu’il gardait en tête sa volonté de la marier à son aîné. Après tout, les mariages entre frères et sœurs était chose commune voire appréciée parmi les familles nobles de valyria. Mais pour parler d’un tel sujet, il fallait que la jeune mage soit pleinement remises de son petit séjour chez Balerion. C’était d’ailleurs l’unique raison, avec sa propre covalence, qui expliquait la distance qu’avait mis le vieux Laertheron avec sa fille.
Soucieux de se rapprocher d’elle et de prendre finalement de ses nouvelles, l’homme avait joué de ses relations pour trouver la localisation de cette dernière. Il avait appris qu’elle s’était réfugiée dans une petite demeure du quartier marchand. Alors après une longue semaine de réflexion, Aerymarr s’était finalement décidé à lui rendre visite. Traversant les rues du quartier, se fiant aux renseignements obtenus, Aerymarr finit par s’arrêter devant le pas d’une porte. Hésitant, l’homme se surpris à vouloir faire demi-tour et retourner à son propre quotidien. Le contremaitre n’était pas un être fuyant mais face à sa fille, il y avait toujours une certaine appréhension. Chassant cette crainte indigne d’un valyrien de sa valeur, lui qui s’était joué des nobles familles et qui tenait d’une main de fer ses mines, le Laertheron frappa deux coups secs sur le bois de la porte pour signifier sa venue. Il n’eut guère lngtemps à attendre avant que la porte ne s’ouvre et que son regard ne se pose sur le visage, bien plus vivant que la dernière fois, de la mage herya Valgaris, sa fille. « Herya Valgaris, je suis heureux de te revoir… vivante. » lâcha l’homme sur un ton bien trop neutre et qui ne reflétait pas sa joie immense de la revoir. « Ma fille, me laisseras-tu entrer ? » repris l’homme avant de faire un pas sur le seuil comme pour s’inviter lui-même dans la demeure qu’avait choisi la mage.