Daenerys Maerion, Dame-Dragon de la maison Maerion, dernière enfant de Arraxios et de sa sœur-épouse Whaenyra avait quitté le bureau de son père avec rage et d’un pas rapide. Le bruissement du tissu annonçait son approche dans les couloirs de Castel Maerion. Elle courrait presque Daenerys tellement elle sentait qu’elle allait étouffer, qu’elle allait s’écrouler. Et elle ouvrit à la volée la porte de ses appartements et finalement de sa porte avant de se jeter négligemment sur son lit. Sa coiffure était presque défaite et les pas d’une servante la firent se relever. Elle réajusta sa robe du mieux qu’elle pu et alla s’assoir lourdement sur son siège pour que la jeune femme puisse dompter sa chevelure. Daenerys se laissait porter par la voix de la jeune femme qui chantonnait une petite chanson valyrienne tout en tentant de démêler ses cheveux. La Dame-Dragon avait les yeux rivés sur son petit coffret à bijoux finement ciselé qu’elle parcourut du bout des doigts. Une grimace se dessina soudainement sur ses lèvres.
« Arrête ! Arrête cela tout de suite ! » hurlait presque Daenerys Maerion a sa servante qui tentait de faire quelque chose de ses nombreuses boucles brunes. « Arrêtez tout de suite ! » cria cette fois la Dame-Dragon passant du tutoiement au vouvoiement tellement son agacement était grand. La jeune fille fit tomber le peigne en corne au décor de dragon ciselé au sol. Elle le reprit avec nervosité et s’inclina devant sa maîtresse. « Toutes mes excuses, Dame Daenerys. Je te laisse. » souffla la jeune femme avant de quitter précipitamment les lieux. Daenerys s’était alors retrouvée seule et elle pu enfin respirer comme bon lui semblait. Elle défit le collier qui parait son cou et arracha presque boucles d’oreille et bracelets. Les gestes étaient rageurs et la jeune femme pestait sa colère qui ne cessait de grandir dans son cœur. Au dehors, Synthara s’agitait. La dragonne aux écailles bleue-ciel volait en cercle et rugissait de colère tout comme sa sœur. Un bruit sourd ébranla la pièce alors que la jeune femme venait d’ouvrir en un grand geste la fenêtre qui donnait sur son petit balcon. Daenerys étouffait et seul l’air frais pouvait la calmer.
« Tu aurais pu dire quelque chose, Aerys. Tu aurais dû dire quelque chose ! » fit la jeune Dame-Dragon en entendant le pas de son frère dans son dos. Daenerys Maerion s’appuya à la rambarde de son balcon, laissant ses cheveux, à peine coiffé se laisser porter par le petit vent qui s’était levé depuis le début de soirée. La jeune femme fixait l’horizon, son regard s’y perdant pour ne pas montrer que les larmes lui montaient aux coins des yeux. Une grimace se dessinait sur ses lèvres. Daenerys aurait tant voulu que Aerys ne soit justement pas Aerys. Que pour une fois il se montre moins docile. Elle, elle, elle était femme et ne pouvait pas se permettre de hausser le ton ou de critiquer ouvertement la décision de leur père ; Mais lui, lui était un homme, il aurait pu au moins émettre un avis, montrer que cela lui faisait quelques choses en plus de ce regard qu’ils s’étaient échangés. Mais Aerys était resté lui-même et si elle lui en voulait pour cela, elle savait aussi que c’était cela qui l’avait attirée. Parce qu’il n’était pas comme les autres membres de la maison Maerion. « Je ne veux pas l’épouser, tu sais. » lâcha alors la jeune femme en se retournant enfin vers son frère et la dame-dragon planta son regard humide dans celui de son frère qu’elle aurait voulu épouser.
« Arrête ! Arrête cela tout de suite ! » hurlait presque Daenerys Maerion a sa servante qui tentait de faire quelque chose de ses nombreuses boucles brunes. « Arrêtez tout de suite ! » cria cette fois la Dame-Dragon passant du tutoiement au vouvoiement tellement son agacement était grand. La jeune fille fit tomber le peigne en corne au décor de dragon ciselé au sol. Elle le reprit avec nervosité et s’inclina devant sa maîtresse. « Toutes mes excuses, Dame Daenerys. Je te laisse. » souffla la jeune femme avant de quitter précipitamment les lieux. Daenerys s’était alors retrouvée seule et elle pu enfin respirer comme bon lui semblait. Elle défit le collier qui parait son cou et arracha presque boucles d’oreille et bracelets. Les gestes étaient rageurs et la jeune femme pestait sa colère qui ne cessait de grandir dans son cœur. Au dehors, Synthara s’agitait. La dragonne aux écailles bleue-ciel volait en cercle et rugissait de colère tout comme sa sœur. Un bruit sourd ébranla la pièce alors que la jeune femme venait d’ouvrir en un grand geste la fenêtre qui donnait sur son petit balcon. Daenerys étouffait et seul l’air frais pouvait la calmer.
« Tu aurais pu dire quelque chose, Aerys. Tu aurais dû dire quelque chose ! » fit la jeune Dame-Dragon en entendant le pas de son frère dans son dos. Daenerys Maerion s’appuya à la rambarde de son balcon, laissant ses cheveux, à peine coiffé se laisser porter par le petit vent qui s’était levé depuis le début de soirée. La jeune femme fixait l’horizon, son regard s’y perdant pour ne pas montrer que les larmes lui montaient aux coins des yeux. Une grimace se dessinait sur ses lèvres. Daenerys aurait tant voulu que Aerys ne soit justement pas Aerys. Que pour une fois il se montre moins docile. Elle, elle, elle était femme et ne pouvait pas se permettre de hausser le ton ou de critiquer ouvertement la décision de leur père ; Mais lui, lui était un homme, il aurait pu au moins émettre un avis, montrer que cela lui faisait quelques choses en plus de ce regard qu’ils s’étaient échangés. Mais Aerys était resté lui-même et si elle lui en voulait pour cela, elle savait aussi que c’était cela qui l’avait attirée. Parce qu’il n’était pas comme les autres membres de la maison Maerion. « Je ne veux pas l’épouser, tu sais. » lâcha alors la jeune femme en se retournant enfin vers son frère et la dame-dragon planta son regard humide dans celui de son frère qu’elle aurait voulu épouser.