Retour à Valyria
Quatorze jours de célébrations se profilaient devant les citoyens de Valyria une fois que le défilé du Triomphe du Dragon fut clôturé par la magnifique arrivée des Héros. La grande avenue n’avait pas été aussi bruyante que lorsqu’ils avaient défilé, faisant la fierté de tous et de la Maerion lorsque son regard s’était posé sur l’héritier de leur famille. Les enfants de Valyria n’étaient pas revenus les mains vides et malgré les lourdes pertes ils étaient revenus victorieux dans la péninsule. Sous l’émotion, Vhaenyra avait rapidement cessé de s’érailler la voix pour se contenter de contempler l’allure de Jaehaegaron et de louer les dieux de l’avoir ramené avec son frère Aerys auprès d’elle.
Lorsque la cérémonie fut terminée elle n’avait pu s’approcher de l’aîné de ses fils tant il attirait l’attention et Arraxios s’était déjà chargé de clamer haut et fort la valeur de Jaehaegaron. Quittant les tribunes elle avait alors décidé d’entraîner dans son sillage sa chère Daenerys, qui devait mourir d’envie de revoir son frère autant que sa mère, et lorsqu’elle trouva enfin le visage d’Aerys parmi la foule, elle se dirigea immédiatement vers lui, sans prêter attention aux gardes qui l'escortait. Aerys ! s’écria-t-elle pour l’interpeller avant de venir prendre délicatement le visage du jeune entre ses mains pour établir un premier contact entre eux.
Les quatre dernières années avaient été longues et la mère semblait redécouvrir le grain léger si caractéristique de la peau de son visage. Il n’avait pas autant changé que sa sœur mais elle pouvait voir dans ses traits, son regard, à quel point il avait pu mûrir. Cette fois elle ne réagit pas lorsqu’elle sentit une fois couler le long de sa joue, trop occupée à ressentir ce contact entre ses mains et les joues de son enfant, son regard clair plongé dans le sien.
- Je suis fière de toi Aerys et si heureuse de te revoir parmi nous, dit-elle d’une voix emprunte d’émotion avant de prendre une grande inspiration en relâchant son fils pour proprement inviter sa fille à se rapprocher. Regarde comme Daenerys à tant grandi, la beauté d’une rose ! La mère n’était pas sans savoir que le frère et sa jeune sœur s’aimaient, en introduisant sa fille de cette manière elle n’avait pas un seul instant souhaité créer des tensions mais simplement souligner sa fierté d’avoir vu la beauté de son enfant s’épanouir de la sorte. Votre Père est d’ores et déjà occupé à présenter fièrement Jaehaegaron aux sénateurs, nous allons donc fêter tous trois nos retrouvailles dans le cadran Sud ! finit-elle par annoncer avec un grand sourire aux lèvres lorsque ses enfants eurent échangé quelques mots.
Ils avaient tout le temps du monde pour se retrouver et s’amuser mais en cet instant Vhaenyra ne souhaitait pas se séparer d’Aerys et de Daenerys, sans plus de cérémonie elle les entraîna alors vers le sud de la ville. Ce cadran avait toujours été un bel endroit grâce à la magnifique architecture des bâtiments qui mettait tant en valeur le travail et le talent des artisans et des architectes valyriens. Pour l’occasion les abords de l’amphithéâtre avaient été réaménagés avec légèreté et goût pour que les festivités se déroulent dans un calme relatif au son des voix des poètes qui déclamaient leurs paroles au gré des violes et des flûtes. Le trio de Maerion alla s’installer sur des coussins et on vint leur apporter à chacun une coupe d’hydromel. Ce n’était certes pas le meilleur des endroits pour une mère pour retrouver ses enfants mais c’était le lieu le plus posé auquel elle avait pensé pour profiter de leur présence en toute sérénité. A ton retour Aerys, louée soit Meraxes de t’avoir aidé dans ta tâche d’éclaireur de la Troisième Armée !
Lorsque la cérémonie fut terminée elle n’avait pu s’approcher de l’aîné de ses fils tant il attirait l’attention et Arraxios s’était déjà chargé de clamer haut et fort la valeur de Jaehaegaron. Quittant les tribunes elle avait alors décidé d’entraîner dans son sillage sa chère Daenerys, qui devait mourir d’envie de revoir son frère autant que sa mère, et lorsqu’elle trouva enfin le visage d’Aerys parmi la foule, elle se dirigea immédiatement vers lui, sans prêter attention aux gardes qui l'escortait. Aerys ! s’écria-t-elle pour l’interpeller avant de venir prendre délicatement le visage du jeune entre ses mains pour établir un premier contact entre eux.
Les quatre dernières années avaient été longues et la mère semblait redécouvrir le grain léger si caractéristique de la peau de son visage. Il n’avait pas autant changé que sa sœur mais elle pouvait voir dans ses traits, son regard, à quel point il avait pu mûrir. Cette fois elle ne réagit pas lorsqu’elle sentit une fois couler le long de sa joue, trop occupée à ressentir ce contact entre ses mains et les joues de son enfant, son regard clair plongé dans le sien.
- Je suis fière de toi Aerys et si heureuse de te revoir parmi nous, dit-elle d’une voix emprunte d’émotion avant de prendre une grande inspiration en relâchant son fils pour proprement inviter sa fille à se rapprocher. Regarde comme Daenerys à tant grandi, la beauté d’une rose ! La mère n’était pas sans savoir que le frère et sa jeune sœur s’aimaient, en introduisant sa fille de cette manière elle n’avait pas un seul instant souhaité créer des tensions mais simplement souligner sa fierté d’avoir vu la beauté de son enfant s’épanouir de la sorte. Votre Père est d’ores et déjà occupé à présenter fièrement Jaehaegaron aux sénateurs, nous allons donc fêter tous trois nos retrouvailles dans le cadran Sud ! finit-elle par annoncer avec un grand sourire aux lèvres lorsque ses enfants eurent échangé quelques mots.
Ils avaient tout le temps du monde pour se retrouver et s’amuser mais en cet instant Vhaenyra ne souhaitait pas se séparer d’Aerys et de Daenerys, sans plus de cérémonie elle les entraîna alors vers le sud de la ville. Ce cadran avait toujours été un bel endroit grâce à la magnifique architecture des bâtiments qui mettait tant en valeur le travail et le talent des artisans et des architectes valyriens. Pour l’occasion les abords de l’amphithéâtre avaient été réaménagés avec légèreté et goût pour que les festivités se déroulent dans un calme relatif au son des voix des poètes qui déclamaient leurs paroles au gré des violes et des flûtes. Le trio de Maerion alla s’installer sur des coussins et on vint leur apporter à chacun une coupe d’hydromel. Ce n’était certes pas le meilleur des endroits pour une mère pour retrouver ses enfants mais c’était le lieu le plus posé auquel elle avait pensé pour profiter de leur présence en toute sérénité. A ton retour Aerys, louée soit Meraxes de t’avoir aidé dans ta tâche d’éclaireur de la Troisième Armée !