"Il n'est d'obstacle que ce que le réel peut nous opposer.
Dans la Toile du monde, nous autres adeptes ne sommes que d'habiles tisserands cherchant à jouer avec les fils du monde.
Nous seuls avons la possibilité de changer le réel, au prix de notre propre destinée."
Voici des décennies, celui qu'on appelle l'Augure est né dans une famille de la noblesse valyrienne dans la riche ville de Tyria, aux portes de Valyria la Grande. Destiné à croître dans le sérail commun aux jeunes des riches familles, l'Augure avait alors un nom. Un nom qu'il a aujourd'hui oublié, et dont seules les archives du Collège des Mages, ainsi que les plus anciens adeptes de la magie, ont encore la connaissance.
Il s'appelait alors Viserion Tyraelys, benjamin de la fratrie régnante des Tyraelys de Tyria. D'un sang pur, il avait toutes les caractéristiques : esprit vif et emporté, chevelure argentée brillant au soleil, yeux d'un violet profond, lien indéfectible avec son jeune dragon Yreas... Les Tyraelys étaient une famille de noblesse moyenne comme il en a tant existé dans l'Histoire de Valyria. Peu enclins à jouer aux jeux politiques de la capitale, ils se contentaient de servir les intérêts des grandes familles de Tyria, sachant compter sur des liens et serments anciens pour garder leur place.
La famille continua de suivre une route semblable à celle qu'elle traçait depuis des siècles lorsqu'une soudaine malédiction sembla frapper ses membres. Un à un, les enfants disparurent, de plus en plus jeunes. Les femmes devenaient de moins en moins fertiles. Et la maladie rôdait dans leur domaine, comme une ombre que même les mages de Tyria ne parvenaient pas à chasser. D'aucuns mentionnèrent du poison, d'autres des ombres malignes ricanant aux murs, et d'autres des mort-nés après avoir dévoré les entrailles de leur génitrice. Rapidement, on évita les dernier Tyraelys et en quelques décennies, ces derniers furent éteints sans que l'on su pourquoi. Leur domaine, à l'extérieur de Tyria, est aujourd'hui évité comme la peste par la paysannerie locale et la disparition de plusieurs mages partis l'explorer acheva de consacrer l'endroit comme maudit. Le Collège des Mages lui-même ne souhaitant visiblement pas élucider ce mystère. L'affaire n'étant que superstitions de province pour beaucoup, elle tomba dans l'oubli.
Et le nom des Tyraelys avec elle.
Dans la Toile du monde, nous autres adeptes ne sommes que d'habiles tisserands cherchant à jouer avec les fils du monde.
Nous seuls avons la possibilité de changer le réel, au prix de notre propre destinée."
Voici des décennies, celui qu'on appelle l'Augure est né dans une famille de la noblesse valyrienne dans la riche ville de Tyria, aux portes de Valyria la Grande. Destiné à croître dans le sérail commun aux jeunes des riches familles, l'Augure avait alors un nom. Un nom qu'il a aujourd'hui oublié, et dont seules les archives du Collège des Mages, ainsi que les plus anciens adeptes de la magie, ont encore la connaissance.
Il s'appelait alors Viserion Tyraelys, benjamin de la fratrie régnante des Tyraelys de Tyria. D'un sang pur, il avait toutes les caractéristiques : esprit vif et emporté, chevelure argentée brillant au soleil, yeux d'un violet profond, lien indéfectible avec son jeune dragon Yreas... Les Tyraelys étaient une famille de noblesse moyenne comme il en a tant existé dans l'Histoire de Valyria. Peu enclins à jouer aux jeux politiques de la capitale, ils se contentaient de servir les intérêts des grandes familles de Tyria, sachant compter sur des liens et serments anciens pour garder leur place.
La famille continua de suivre une route semblable à celle qu'elle traçait depuis des siècles lorsqu'une soudaine malédiction sembla frapper ses membres. Un à un, les enfants disparurent, de plus en plus jeunes. Les femmes devenaient de moins en moins fertiles. Et la maladie rôdait dans leur domaine, comme une ombre que même les mages de Tyria ne parvenaient pas à chasser. D'aucuns mentionnèrent du poison, d'autres des ombres malignes ricanant aux murs, et d'autres des mort-nés après avoir dévoré les entrailles de leur génitrice. Rapidement, on évita les dernier Tyraelys et en quelques décennies, ces derniers furent éteints sans que l'on su pourquoi. Leur domaine, à l'extérieur de Tyria, est aujourd'hui évité comme la peste par la paysannerie locale et la disparition de plusieurs mages partis l'explorer acheva de consacrer l'endroit comme maudit. Le Collège des Mages lui-même ne souhaitant visiblement pas élucider ce mystère. L'affaire n'étant que superstitions de province pour beaucoup, elle tomba dans l'oubli.
Et le nom des Tyraelys avec elle.
Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? La Toile a besoin de matière, de fibres, de fils pour continuellement être construite, noeud après noeud, couture après couture. Quel mal y a-t-il à prendre des inférieurs pour les assimiler à quelque chose de plus grand ? Qu'il soit de Ghis, de la Rhoyne ou de Valyria, du sang reste du sang, et la Toile est insatiable.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? La connaissance seule compte ; et le contrôle sur la Toile. Elle seule peut tordre le réel, elle seule peut permettre de réaliser ce que les règles qui s'imposent aux mortels nous interdisent. Tordre la Toile, retrouver des sensations qui ont aujourd'hui un goût de cendres, voilà tout ce qui compte.
Voyez-vous d’un bon œil l’influence de l’armée à Valyria ? Glaive ou balance, brasier céleste ou sang-magie, fers ou cuivre : peu importe qui règne, peu importe qui croît dominer. Seule la Toile compte, elle seule influence le cours de nos vies, elle seule détermine l'avenir. S'il est écrit que l'armée doit prévaloir, ainsi soit-il.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? La connaissance seule compte ; et le contrôle sur la Toile. Elle seule peut tordre le réel, elle seule peut permettre de réaliser ce que les règles qui s'imposent aux mortels nous interdisent. Tordre la Toile, retrouver des sensations qui ont aujourd'hui un goût de cendres, voilà tout ce qui compte.
Voyez-vous d’un bon œil l’influence de l’armée à Valyria ? Glaive ou balance, brasier céleste ou sang-magie, fers ou cuivre : peu importe qui règne, peu importe qui croît dominer. Seule la Toile compte, elle seule influence le cours de nos vies, elle seule détermine l'avenir. S'il est écrit que l'armée doit prévaloir, ainsi soit-il.