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[Event 3] - La mort sonne toujours deux fois
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Event : La Mer Déchaînée
La mort sonne toujours deux fois

Mhysa Faer, an 1066, dernier jour du mois 9

Quand ils reviennent à eux, les membres de la seconde équipe engagée dans les profondeurs des abysses désormais dévoilées constatent qu’ils sont au milieu d’un véritable cimetière sous-marin. La vision est aussi impressionnante qu’effrayante. Autour d’eux, la mer est retenue par le dôme d’énergie créé par les mages, qui leur permet de respirer et qui empêchent les eaux de se déverser sur cette bulle qui défie la nature et les lois ordinaires de cette dernière. Ils peuvent apercevoir la faune des fonds marins les observer à travers cette dernière ou croiser au loin, dans un ballet aussi féérique qu’inquiétant, suivant la taille des bêtes et de leurs crocs … Parfois, des arcs électriques s’échappent du dôme, preuve de son instabilité et de la surcharge énergétique qu’il a créé en défiant ainsi la logique. C’est probablement une de ses sautes d’énergie magique qui les a touchés et a provoqué leur évanouissement. Ils ne peuvent qu’espérer ne pas avoir pris trop de retard sur leur concurrent dans cette chasse au trésor qui leur promet normalement gloire et richesse.

Débarqués au centre des vestiges de la bataille navale de Mhysa Faer, ils ne peuvent que contempler les ravages de cette dernière. Trirèmes et quadrirèmes valyriennes percées de part en part ou réduites en morceaux côtoient les galéasses ghiscaries envoyées par le fond. L’eau, déjà, a entrepris de saper le bois, et les algues tapissent doucement le bastingage et les coques éventrées. Des vestiges de la vie à bord rouillent dans le sable à proximité, ou se décomposent doucement. Des ossements dévorés par le sable émergent, démontrant que les principales victimes furent avant tout humaines : matelots valyriens, conscrits pour certains parmi les pêcheurs des zones côtières préférant encore rester en mer plutôt que prendre les armes et rejoindre les légions au combat à la frontière, et esclaves du Vieil Empire, de toutes origines, damnés des cales et condamnés à une morte lente accrochés à leurs bancs de supplice. Peut-être que, pour eux, cette mort a finalement été un soulagement. Hugor Arryn, l’ambassadeur d’Andalos, peut contempler en silence les blessures que les deux puissances se sont infligées. Les leçons à en tirer sont évidentes.

Saelyra Vaelgaris sent un frisson la parcourir, en dépit du calme trompeur qui règne sur les lieux. C’est peut-être dû à cette impression d’être dans un endroit qui est normalement interdit aux mortels, ou alors, c’est le reflet de cette sensation étrange que la magie crépite anormalement. Tout est beaucoup trop saccadé, trop fort, trop erratique. Ses longues années de pratique et d’études interdites lui ont appris à repérer les signes. A cet endroit, le dôme est affaibli et supporte mal la pression qu’il endure. Des volutes de magie s’en échappent. Et nul ne peut ignorer qu’il s’agit d’une très mauvaise chose, à n’en pas douter. La réponse vient sous la forme d’un cri de stupeur.

Maera Bellarys a mis un peu de temps à se relever, légèrement sonnée. Lorsqu’elle tente d’avancer, son pied est retenu en arrière. Pensant être enlisée dans le sable, la jeune femme tire … et constate avec horreur que des doigts osseux la retiennent. Lentement, un bras – enfin, ce qu’il en reste – émerge du sable, puis un corps entier. Quelques ultimes restes de vêture habillent le squelette qui s’anime avec difficulté. La Grande Prêtresse de Vermax, Maesella Nohgaris, essaye de s’approcher … et subit la même contrainte. Cette fois, ce sont les restes d’un rameur ghiscari qui se sont refermés sur son pied. Sa tête sort du sable, et ses orbites vides la fixent avec avidité.

Tout autour d’Aerys Maerion et Maerys Qohraenos, dont les mouvements ne sont pas encore entravés, les morts se relèvent, avec une raideur caractéristique. Le cimetière maritime est éveillé. Maera et Maesella sentent les os les griffer. La douleur irradie. Il faut se dégager et fuir. Vite.

Les morts ont faim, même dans les profondeurs des abysses.



Ordre de passage


Règles
Ce RP un peu spécial est une course-poursuite entre vos personnages et le MJ. A chaque tour, vous devrez lancer un dé à six faces, en pariant sur le résultat.

Si vous pariez entre 1 et 4, et que vous tombez juste, vous recevez 2 points.

Si vous pariez entre 5 et 6, ce qui est plus risqué, et que vous tombez juste, vous recevez 4 points.

Le MJ joue avec les mêmes règles que vous, mais lance 3 dés – un contre chacun d’entre vous. Pour éviter un énorme lancer, le MJ fera 2 passages par tour.  

Vous pouvez décider de fuir ensemble, ou séparément. Dans le premier cas, vos  scores s’additionnent, dans le second, vous êtes seuls … mais vous n’aurez pas à compter sur la malchance - ou la chance - des autres.


Règles générales

Vous êtes répartis dans ce sujet précis, avec sa situation et ses enjeux.  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 3452972663

Pour cet évent dynamique et forcément un peu stressant, l'avantage sera donné à la rapidité d'exécution. La gloire est à portée de mains, le danger aussi : il est urgent d'agir   [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 1103754796

Vous n'aurez donc que quatre jours - 96 heures - pour poster votre réponse à chaque tour. Si vous ne pensez pas avoir le temps, pas de problème ! Vous serez PNJsés par le MJ pour ce tour et vous pourrez rattraper votre coup au prochain tour  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 871372357

Il n'y a donc aucune pression, manquer un tour ne sera pas pénalisant  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 894420505

Nous vous demandons simplement de bien vouloir prévenir dès que possible vos partenaires de jeu si vous ne pensez pas pouvoir tenir le délai. Très exceptionnellement, vous pouvez demander à la Voix de l'Ombre un délai, après accord de tous vos partenaires. Ce ne sera évidemment pas possible à tous les tours, et on ne doute pas que vous comprendrez pourquoi  !  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 871372357

D'ici là, bon jeu ! Et que le sort vous soit favorable  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 2326446878




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La Mer Déchaînée.La Mort sonne deux fois.

Mhysa Faer & Dernier jour du neuvième mois de l’année 1066.

« Es-tu sûre qu’il s’agit-là d’une bonne idée ? »


Maesella avait préféré chasser ces mots d’un mouvement de main, alors que Rhaedor émettait cette hypothèse. Il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise idée à avoir. Le clergé de Vermax et celui de Caraxes étaient étroitement liés. La Grande Prêtresse portait d’ailleurs une certaine affection au Grand Prêtre de ce même Dieu. Et pourtant, Rhaedor avait insisté. Non pas une fois. Non pas deux fois, mais bien trois fois, avec plus de vigueur dans sa voix à chaque fois. Alors, la Nohgaris avait froncé les sourcils, s’agaçant du manque de clarté dans ses paroles. Son époux n’avait pas immédiatement cédé, songeant sans doute que ses simples craintes auraient suffit à retenir son aimée à ses côtés. Il n’en avait rien été.


« Vois cela comme un pressentiment… s’était contenté de dire le Mage, une lueur de crainte brasillant dans son regard. Tu sais bien que je ne me trompe guère souvent, à ce sujet. L’homme s’était tut, poussant un soupir. Si je ne peux te retenir, promets moi au moins de faire preuve de toute la prudence dont tu es capable, Maesella. Tu as déjà trop souvent joué avec Balerion, depuis que nous nous connaissons. »


La Grande Prêtresse aurait pu répliquer. Sans doute l’aurait-elle même du. Mais l’inquiétude de Rhaedor la moucha. Aussi se contenta-t-elle d’acquiescer, silencieusement. Son époux l’avait alors attiré contre lui. Une étreinte qui semblait bien éloignée des blandices et des caresses qu’ils échangeaient souvent. Maesella se laissa pourtant faire, se défaisait délicatement de l’étau qui s’était formé autour d’elle d’un baiser. Il ne fallait pas qu’elle tarde. Une partie du clergé de Vermax avait fait le déplacement jusqu’en ces lieux pour participer aux premiers rituels de la journée, alors que l’aiguail n’avait pas encore été terrassé par la chaleur qui se faisait encore sentir durant la journée. C’est donc avec après avoir bu quelques gorgées d’un vin gouleyant, rabattu sa cucule sur sa chevelure argentée, que la Grande Prêtresse avait suivi un garde au nez camard jusqu’au lieu où les premières prières seraient échangées. De Rhaedor n’accepta-t-elle qu’un dernier regard et le poignard que tous les hauts membres du clergé de Vermax emportaient avec eux, aussi bien pour leurs offices, que pour assurer leurs protections sur les routes.


***


Rhaedor avait eu raison.


Quatorze fois raison.


Maesella resta ainsi figée de longues minutes, alors que son regard se posait sur l’abomination qui entravait sa cheville. Bon nombre de ses voyages ne s’étaient pas passés avec la quiétude qu’elle avait pu attendre d’eux. Mais cela… Cela, la Nohgaris ne pouvait s’y attendre. La douleur qui imprégnait sa chair, au niveau de sa cheville, semblait irradier dans ton son membre. Et pourtant, la Grande Prêtresse resta là. Balerion avait décidé de la poursuivre jusqu’ici, ainsi. Après tant de fois à l’éviter de justesse, à retenir désespérément les lambeaux de vie qui lui échappaient à chaque grossesse, tel était le nouveau piège qu’il lui avait tendu.


Plusieurs secondes s’étaient écoulées, lorsque Maesella replongea dans son propre corps, comme réveillée par le cri de la jeune Maera qui se trouvait non loin. Elle avait déjà frôlé la Mort trop de fois. Trop de fois pour ne pas se battre en cet instant. Un combat de plus à mener. Était-ce sa raison qui parlait, en cet instant ? Ou son simple instinct ? La Grande Prêtresse ne savait le dire. Elle ne se souciait guère, dans les faits. Glissant sa main sous sa stola, Maesella en sortit cette lame qui lui avait été remise à la mort même de son prédécesseur. Si brigands et hommes enivrés n’avaient pas pu avoir sa peau, ces créatures revenus de l’antre Balerion devraient acheter sa Vie au prix fort !


« Vermax ne t’as donc pas guidé jusqu’à l’antre de Balerion ? marmonna Maesella, brandissant sa lame. A moins que ta Harpie ne t’aies oubliée ? »


Raffermissant sa prise sur son couteau, Maesella donna un premier coup dans le crâne de l’immondice qui la retenait, ne voyant guère d’autre endroit où l’attaquer. Un premier coup qui ne suffit pas. La Nohgaris ne se laissa cependant point arrêter par ce fait. Un autre coup vint. Puis un troisième. Et d’autres encore, au point que, si ces choses avaient encore eu du sang dans leurs veines, sa stola comme son poignard en auraient été tâchés. Et pourtant, cette chose ne la lâchait pas, en dépit de tous ses efforts.


« Que Vermax nous vienne en aide. souffla la Grande Prêtresse, alors qu’elle brandissait une fois de plus sa lame, faisait étinceler l’acier valyrien qui la composait. Allez aider cette pauvre enfant ! s’époumona la Nohgaris, au sujet de Maera qui tentait de se défaire de l’emprise de l’immonde chose qui la retenait. Je doute que nous ayons beaucoup de temps ! »


Alors que les derniers mots perlaient de ses lèvres, la Grande Prêtresse asséna un nouveau coup à son adversaire, espérant s’en défaire cette fois. La lecture des Flammes ne lui était pas un fait inconnu, au contraire. Son sang crépitait légèrement, alors qu’elle s’évertuait à fuir son adversaire. De la Magie. Ce dôme avait-il donc la capacité de réveiller les morts ? Qui avait donc eu la folle idée de faire venir jusqu’en ces lieux des nécromanciens ?!



Dé:

( Gif de andromedagifs. )
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Maera Bellarys
Maera Bellarys
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La Mer Déchaînée.La Mort sonne deux fois.

Mhysa Faer & Dernier jour du neuvième mois de l’année 1066.

Son regard portait loin vers l’horizon, là où le rouge vif du sang se confondait rencontrait le ciel. Maera n’était pas là par choix, mais à vrai dire, elle avait rarement le choix de quoi que ce soit. Alors que ses deux frères, son fiancé ainsi que son amant, était à Rhyos, chez eux, elle se retrouvait envoyée à Mysa Fhaer avec sa mère. Le plan du patriarche n’était pas du tout inattendu, et même assez prévisible. Il démontrait à tous leur fortune, dans leur ville, mettant son héritier en avant-plan, mais envoyait les Dames de la famille ailleurs, étendant ainsi son influence. Jaegor était si heureux de présenter Maera, sa nouvelle fille chérie, sa dernière chance d’union entre ses enfants. Oh, bien sûr, elle n’était pas moins incompétente, mais elle était plus utile qu’auparavant.
On lui avait introduit l’idée en lui parlant de vacances. Elle était si stresser avec tous les préparatifs et n’était pas énormément sortie dernièrement. De plus, elle serait avec sa mère et participerait à de magnifiques célébrations. Les moments passés seule en sa compagnie étaient rares. Même si cette dernière s’impliquait beaucoup dans le mariage de sa deuxième et dernière fille tout était teinté par la présence de chef de famille lorsque celui-ci était présent. C’est l’idée de la chasse au trésor qui lui avait, finalement, vraiment fait apprécier l’idée. Étant d’un naturel curieux et joueur, la demoiselle avait été charmée à l’idée d’explorer des lieux inconnus. Peut-être, en effet, que tout cela lui changerait les idées.

Il était vrai que la belle n’était que peu sortie dernièrement. Si cela n’était pas déjà assez anxiogène de devoir organiser un mariage, Maera avait aussi hérité de la nouvelle tâche d’assurer la descendance de Jaegor Bellarys en lui donnant ce petit fils, viable, qu’il attendait tant et cela pesait lourd sur ses épaules frêles. Il était donc tout à fait compréhensible qu’elle n’ait pas eu envie d’aventure, mais cela pourrait bientôt changer.
Elle avait un petit doute dernièrement, doute qu’elle s’était empressée de partager à Daemor. Il était encore trop tôt pour faire quelques suppositions, mais peut-être qu’après 7 mois d’essai, ils allaient enfin avoir de la chance. Il était hors de question d’en faire part au paternel, pour le moment du moins. En cas d’échec, Maera ne saurait supporter le regard accusateur qu’il lui porterait.

Lorsque Maera reprit conscience, elle était quelque peu désorientée. Elle se souvenait d’être descendu sous l’eau, du spectacle magnifique que ce fut puis, une lumière. Était-ce un éclair ? Elle n’en était pas sûre.
Enlisée légèrement dans le sable, elle prit appui sur ses avants bras et tenta de se soulever, sans pour autant y parvenir. Se retournant, elle remarqua que sa jambe était entravée et tira davantage. Une main squelettique, suivie d’un bras puis d’un torse émergea alors du sable. Le cri qui suivit résonna sans qu’elle ne puisse l’empêcher. La demoiselle était submergée par l’horreur. Elle agita les jambes dans tous les sens, espérant que l’être cadavérique lâche prise. La douleur irradiait de sa cheville, intensément, et se répandait dans toute sa jambe. Maera entendait vaguement les paroles de Maesella non loin, elle pouvait aussi apercevoir un groupe et distingua rapidement ses partenaires d’aventure.

« Mais lâche-moi ! »

Elle attira ses jambes près d’elle et agrippa les os qui la retenait toujours fermement. Ses doigts fins étaient faits pour la musique et était plus agile sur une lyre que dans ce combat épique. Elle était désarmée et désemparée face à l’ennemi le plus insolite qu’elle n’a jamais vu.

« S’il vous plaît, aidez-moi ! »

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La mort sonne toujours deux foisJust look at the world around you, right here on the ocean floor. Such wonderful things surround you, what more is you lookin' for?

Port de Mhysa Faer - An 1066, dernier jour du Mois 9

Elle doit bien le reconnaître, Mhysa Faer est une ville magnifique. Ostentatoire, certes, mais magnifique. Même si elle lui préfère l’élégance minérale pure (certains disent austère) de Gelios, elle doit admettre que les richesses étalées et l’architecture raffinée de la cité sont superbes. L’or des statues et les pierres incrustées dans chaque mur reluisent sous le soleil implacable de la fin du neuvième mois valyrien. L’air est toutefois frais sur le front de mer, où se tient la matriarche Vaelgaris, hiératique et silencieuse comme à son habitude.
Une brise marine chasse vers la ville l’insoutenable fumet de poiscaille que produisent immanquablement les festivités rituelles. Assise sur la dernière rangée de gradins, seule, Saelyra observe la foule qui se presse pour solliciter les faveurs du dieu Caraxes. Personne ne s’approche toutefois de la Dame du Vaelgamon : peu osent même lever les yeux vers son siège. Déférence ou peur ? Bien malin qui saurait distinguer les deux, mais peu importe à Saelyra.

La Mage est toute entière concentrée sur les esclaves que l’on offre au colérique dieu des mers. Impassible, elle assiste au sacrifice rituel. Seuls ses yeux améthyste trahissent sa colère : cette année, les familles du Sud ont décidé de remplacer les marins valyriens par des corps sans valeur, des corps impurs, sales. Un choix que les plus orthodoxes, Saelyra au premier rang d’entre eux, ont déploré, mais la majorité l’a emporté. Sauf que Saelyra Vaelgaris, fille du grand Salaezar, mère du héros de guerre Gaenor et grand-mère du prometteur Edarion, n’a pas dit son dernier mot.
Alors que les premiers vivats retentissent pour saluer l'œuvre conjointe des prêtres et des mages, sa main fine et pâle s’agite soudain, tandis que ses lèvres s’entrouvrent pour prononcer les mots anciens. Ses longs doigts s’agitent, tissant la Toile, pliant la magie au dessein désiré. Simple tour de passe-passe, rien de bien difficile pour la Mage habituée aux complexités des potions et des philtres. Cela suffit toutefois à impressionner les badauds, qui s’ébahissent devant l’épaisse colonne d’eau pourpre qui s’élève puis retombe dans un fracas théâtral. Elle sent quelques regards inquisiteurs se poser sur elle, et laisse un sourire sibyllin étirer ses lèvres. La voix des Vaelgaris se passe de mots : tous l’ont entendue aujourd’hui. À l’avenir, sa volonté sera respectée, songe la Mage avec satisfaction.

***

Voilà la Dame du Vaelgamon, réputée pour sa discrétion et son effacement de la vie publique, au centre de toutes les attentions. Ou, pour être exacte, juste à la périphérie. La joute des Vaekaron déchaîne les passions, mais elle n’en a cure. Elle qui d’ordinaire ne sort pas de sa sombre tour de verredragon a accepté de se plier aux traditions pour représenter sa famille dans cette autre lutte. Edarion est à Rhyos, et joue sans doute à la perfection son rôle de Lumière de Sagesse nouvellement nommée. Comme à chaque fois qu’elle pense à son petit-fils, le cœur de la Vaelgaris se gonfle de fierté. Elle a tant de projets pour le jeune homme, tant d’espoirs placés en lui…

Mais son attention est bientôt attirée par un spectacle plus fascinant encore que les perspectives d’avenir de sa progéniture. Sur le plancher des bateaux, les mages tracent des formes ésotériques qu’elle ne reconnaît pas. Elle comprend cependant rapidement la teneur des mélopées incessantes qu’ils incantent. Elle sourit, plus franchement maintenant. Les aurait-elle inspirés avec sa colonnade aquatique ?
Bientôt, les flots s’écartent, et elle accède avec d’autres aux fonds marins. Le sable est chaud et sec sous ses pieds, mais ces sensations physiques sont loin des préoccupations de la Sorcière de Valyria, qui observe avec intensité le dôme qui les protège des eaux de la baie. Quelque chose ne va pas, la Toile est agitée… Telles sont les dernières pensées qui traversent son esprit avant qu’un arc d’énergie ne la frappe de plein fouet.

***

Lorsqu’elle revient à elle, tous ses sens sont en ébullition. Elle voit tout, entend tout, sent tout. Goûte tout, vérifie-t-elle en effleurant ses lèvres du bout de sa langue. Le sel, le sable, et un goût métallique, comme celui du sang, qu’elle ne reconnaît que trop bien. Sa peau frémit, réagissant au contact d’un air si chargé de magie qu’il en devient presque tangible. Ses yeux sont écarquillés devant tant de puissance accumulée. Elle en oublierait presque où elle se trouve, et pourquoi.
Dédaignant la chasse aux trésors qu’on leur a promise, la Sorcière de Valyria s’approche du dôme parcouru d’éclairs, restant toutefois à distance des arcs luisants. Le coup de semonce lui a suffi. Ses sens aiguisés, affûtés encore par la décharge magique, repèrent rapidement un défaut dans la cuirasse qui retient les flots furieux.  Elle tend les doigts, oubliant toute prudence, obnubilée par tant de puissance et tant de faiblesse tout à la fois. Lorsqu’une volute de fumée s’échappe de la formation spectrale, toutefois, ses instincts reprennent le dessus.

« Quelque chose ne va pas... » murmure-t-elle d’une voix inquiète.

Elle s’apprête à répéter ses dires de manière audible, pour prévenir les autres, mais un cri couvre sa voix peu habituée à être élevée. Une demoiselle, âgée tout au plus d’une vingtaine de printemps, s’évertue à dégager sa cheville des doigts osseux qui l’enserrent. Idiote, crache Saelyra sans toutefois prononcer le mot. Avant de laisser ses pensées rattraper la réalité. Des doigts osseux. Qui appartiennent à un bras squelettique. À un corps dépourvu de chair.

Quelle horreur ont-ils réveillée ? Fascinée plus que terrifiée, la Vaelgaris détourne son attention de la paroi aqueuse pour se tourner vers ses compagnes, aux prises avec les cadavres qui s’élèvent des fonds marins. Deux solutions se présentent à une Mage du calibre de Saelyra Vaelgaris : fuir, et laisser les autres subir les conséquences de l’incompétence manifeste des prêtres de Caraxes ; ou tenter de prendre le contrôle de la situation, de percer le secret de la magie qui est ici à l'œuvre, et l’utiliser à son avantage. Son cerveau tourne à plein régime, analysant les possibilités et les chances de survie.

« Que Vermax nous vienne en aide » entend-elle soudain.

Voilà qui bouleverse ses réflexions. N’est-ce pas Maesella Nohgaris elle-même qui implore ainsi les dieux ? Mais si, c’est la Grande Prêtresse elle-même qui plaide auprès de sa divinité pour une aide qui ne semble pas venir. Saelyra révise brièvement ses options : fuir est impossible, au-delà du dôme les flots n’attendent qu’une occasion pour briser les os et envahir les poumons des fiers Valyriens. Quant à tenter de prendre le contrôle, même elle n’est pas suffisamment folle pour oser une telle manipulation.

Les morts doivent rester morts. C’est une loi d’airain de la magie, n’importe quel Collégien débutant sait cela. Personne ne doit faire revenir les morts. Personne. Jamais. On pourrait croire que la Vaelgaris approuverait de ces actes, comme des autres manipulations insensées qu’elle intente chaque soir dans son sombre donjon pour repousser toujours plus loin les frontières du savoir… Mais, même dans les tréfonds du Vaelgamon, les trépassés restent là où ils sont. Elle a envoyé suffisamment de membres de sa famille rejoindre leurs ancêtres pour craindre comme la peste leur retour, merci pour elle.

Obéissant aux ordres de Nohgaris, Saelyra se tourne vers la pauvre enfant désignée par la prêtresse et incante un bref mot de pouvoir. Quelques syllabes et une torsion rapide du poignet, les doigts croisés. Une formule basique, mais efficace, du moins en théorie.

« Cessez donc de geindre » marmonne-t-elle, exaspérée « vous m’empêchez de me concentrer ! »

Elle reprend l’incantation, d’une voix plus forte. Une voix qui révèle son âge plus avancé que ne le laisse deviner son visage. Une voix décidée, aussi, habituée à décider, et à être obéie. Ses gestes sont plus amples, et elle les destine cette fois aux corps sans vie qui se dressent lentement mais sûrement autour des autres silhouettes effrayées de ses compagnons d’infortune. Un peu d’aide ne serait pas de refus…


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Arrax
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Aerys Maerion
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La mort sonne toujours deux foisA la pêche aux moules

Port de Mhysa Faer - An 1066, dernier jour du Mois 9

Lorsqu’il revint à lui, Aerys constata que la magie valyrienne était encore capable de prouesses dont le monde n’avait pas encore idée. Se relevant sur ce sol trempé, le sable blanc de Mhysa Faer collant à ses jambes, le cadet des Maerion resta un long moment interdit, scrutant le dôme retenant les flots et le cimetière maritime qui s’offrait à eux.

Les épaves étaient encore récentes et on distinguait sans mal les couleurs, peintures et bannières qui avaient accompagné les navires lorsqu’ils avaient sombré avec corps et biens. Il y avait une forme de tristesse poignante à reconnaître des trirèmes représentant ce que l’architecture navale valyrienne faisait de mieux et à les considérer brisées, gisant là où elles avaient été englouties par les flots en défendant la République dans une bataille désespérée. Les navires ghiscaris, eux, étaient pour la plupart méconnaissables. Quelques mandriers noircis avaient conservé une forme suffisamment massive pour que l’on reconnaisse la proue ou le bastingage d’un important vaisseau du dispositif naval de la Harpie.

L’exploration des lieux sous-marins s’arrêta là alors que des cris commençaient à se faire entendre.

Autour d’eux, les morts se levaient et Aerys constata avec une horreur indicible que les cadavres en putréfaction des anciens marins, Valyriens et Ghiscaris, se levaient peu à peu pour cerner les visiteurs dans ces lieux interdits. Profondément dévot, Aerys ne put s’empêcher d’y voir une facétie de Balerion qui souhaitait ravir à Caraxès son Rêve. Son attention se tourna rapidement vers Maera Bellarys, qu’il connaissait de loin. Elle était la sœur de l’un de ses frères d’armes et Aerys constata avec consternation qu’une main l’agrippait, émergeant du sable encore détrempé. Regardant autour de lui, le cadet Maerion reconnût la silhouette sombre de la Sorcière : Saelyra Vaelgaris était une mage reconnue, peut-être l’une des plus puissantes de Valyria. La chance était avec eux pour qu’elle se retrouvât avec eux. À proximité de Maera et à distance de Saelyra, Aerys beugla à la maîtresse du Vaelgamon de se concentrer sur les cadavres ambulants tandis qu’il se chargeait de la prisonnière.

Tirant l’épée courte qu’il portait généralement sur lui en sa qualité d’éclaireur de la troisième armée, il se porta vers la sœur Bellarys et trancha d’un coup net le bras qui la retenait encore, l’acier valyrien mordant sans problème les tendons rongés par le sel et les os fragilisés. Lui jetant un regard assuré, il la prit par le bras sans ménagement et tâcha de la faire avancer vers les autres personnes présentes. Blêmissant à vue d’œil alors que de plus en plus de morts se levaient avec raideur et se dirigeaient lentement mais sûrement vers eux, Aerys constata qu’ils étaient plusieurs personnages capables. Si les Dieux étaient avec eux, les morts allaient passer un sale quart d’heure. Ils étaient pourtant bien nombreux et le cadet Maerion craignait fortement qu’ils ne fussent rapidement dépassés. Seul représentant de l’armée valyrienne et unique vétéran de la guerre venant de s’achever, Aerys considéra la situation et émit une suggestion, bien que formulée différemment.

« Nous ne pouvons pas rester là. Nous sommes trop exposés. Trouvez un endroit où nous pourrons leur échapper et les tenir en respect. Vaelgaris, tu es la plus expérimentée parmi nous. Reste à mes côtés pour les retenir. Ambassadeur, puis-je suggérer que vous soyez l’épée protégeant nos prêtresses vers des lieux plus sûrs ? »

Bien qu’ayant grandi en qualité de cadet et l’étant toujours aujourd’hui, l’éternel second de la famille Maerion avait, lui aussi, grandi dans une grande famille aux portes du pouvoir et son éducation visant à le préparer à jouer un rôle dans l’empire souterrain de sa famille lui avait donné une disposition assez naturelle à donner des ordres et prendre la main. Quant à voir si cela finissait par être accepté et effectué… C’était là une partie où Aerys pêchait encore.

L’armée valyrienne elle-même n’avait guère daigné lui donner trop de responsabilités durant les années de guerre, le cantonnant à des rôles d’éclaireur et d’attaquant ponctuel. Même le légat Valralys, qui avait pris la main sur l’armée depuis plusieurs années, avait senti cela et s’était permis de le congédier comme un vulgaire pion.

Brandissant son épée devant lui pour se préparer à l’assaut des morts, Aerys surveillait surtout du coin de l’œil si le groupe bougerait ou non, et si Saelyra l’abandonnerait seul pour faire face aux cadavres se dirigeant vers eux.

« Arrax, je T’en conjure. N’abandonne pas Tes enfants maintenant. »


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Arrax
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Maerys Qohraenos
Maerys Qohraenos
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Event 3 – La mort sonne deux fois Maerys Qohraenos & les autres

Mhysa Faer & Année 1066, ders jours du mois 9
Maerys Qohraenos avait discuté un peu sa cousine Maesella avant que le rêve de Caraxès ne commence réellement. Elle avait apprécié ce moment rare où les deux femmes ne se lançaient pas de piques. Et puis la cérémonie avait commencé et la Grande Prêtresse de Tyraxes avait bien évidement regardé le sacrifice de tous ces esclaves pour la plupart Ghiscaris avec un petit air de délectation. La paix devait perdurer, l’équilibre des forces devait perdurer et si pour cela des êtres devaient périr alors qu’il en soit ainsi. Maerys avait beau servir la déesse de la paix, elle ne dédaignait pas la vue du sang ou les cris des pauvres sacrifiés. La Qohraenos le savait ailleurs d’ancien marin se suicideraient pour garantir la protection de Caraxès. Son regard se posa avec méfiance sur la Sorcière de Valyria qui se trouvait seule, assise à un rang complétement vide des gradins, lorsque la mer se para d’une teinte magnifiquement pourpre. Elle le savait, là était l’œuvre de Saelyra. Maerys se méfiait d’elle autant qu’elle l’admirait pour sa puissance et les dieux savaient à quel point sa puissance était grande. La Vaelgaris était un être dangereux, Maerys le sentait à chaque fois qu’elle croisait la Sorcière. Les prunelles de la Grande Prêtresse observa la construction s’effriter dans la mer et reporta son attention sur le reste de la cérémonie. Le nom de ceux qui allaient participer à la grande bataille navale. Lorsque Maerys entendit le nom de Rhaenys Haeron, la Qohraenos chercha rapidement du regard cette femme qu’elle appréciait beaucoup. Entre Maerys et la famille de la matriarche l’histoire remontait à loin maintenant. Affection et respect voilà ce qui liaient désormais les deux femmes du Nord. Alors instinctivement, Maerys envoya une prière à Tyraes pour porter chance à la nièce d’un veille amant décédé depuis.  

Lors que tous les participants à la bataille navale furent annoncés, les mages et les autres prêtres du culte de Caraxès mirent au jour un nouveau spectacle, une chasse au trésor. Et aussi insolite que ce soit, on cria son nom pour y participer tout comme celui de la Sorcière de Valyria. Une fois de plus, la tête aux boucles blondes se tourna vers la silhouette de la Vaelgaris. Elle la regarda se lever et finalement en fit tout autant. Son pas lent, dût à sa légère boiterie la mena bornant mallant jusqu’à la trirème qui devraient les amener au large. Parmi les occupants elle fut heureuse de constater qu’il y avait aussi sa cousine Maesella. Elle reconnut aussi facilement le cadet des Maerion, Aerys. « Jeune Maerion, ravie de te savoir parmi nous. Ta mère doit être enchantée. » salua-t-elle avec un sourire. Elle connaissait bien Vhaenyra Maerion pour la voir régulièrement venir déposer des offrandes au temple. Il y avait aussi la jeune Bellarys qu’elle salua d’u signe de tête. Le dernier à embarquer était l’ambassadeur d’Andalos. Le navire les mena au large et bientôt le petit équipage en descendit. Là dans les profondeurs de la mer, la chasse au trésor pouvait commencer. Du moins, c’état ce qu’ils croyaient tous. Un crépitement, un bruit sourd et une sensation désagréable, c’était tout dont elle se souvenait lorsque Maerys Qohraenos reprit enfin conscience.

La Grande Prêtresse de Tyraxès se releva avec peine et regarda tout autour d’elle pour évaluer les dégâts. Le dôme qui empêchait les flots de les noyer tenait bon mais il y avait toujours cette sensation de mal être qu’elle ressentait jusque dans ses veines. Instinctivement, elle porta rapidement sa main droite sur le pan de sa robe qui abritait la lame tranchante qu’elle ne quittait jamais, même la nuit le fer valyrien était avec elle. Ses cheveux ondulés voltaient autour de son visage, électrisés par les forces magiques qui les entouraient. La prêtresse s’apprêtait à avancer vers l’ambassadeur lorsque des cris la stoppèrent net dans son mouvement. D’un seul mouvement, elle pivota sur elle-même pour voir ce qui se passait. Des squelettes retenaient sur place la jeune Bellarys et Maerys constata avec stupeur qu’il en était de même pour sa cousine. « Qui a osé ! Pauvre fou ! Les morts sont morts, c’est une vérité qui ne doit changer. » lâcha avec rage la Grande Prêtresse. Personne ne devait aller contre la volonté de Ballerion. Même la Sorcière ne s’y risquait pas. Voyant que la Vaelgaris s’occupait déjà de la jeune Maera Bellarys, la Grande Prêtresse se concentra sur sa cousine et se dirigea vers elle tout en jouant de sa lame contre ces pauvres marins et victimes de la folle bataille de Mhysa Faer pour les empêcher de l’entraver elle aussi. Elle fut légèrement déconcentrée dans son œuvre par les propos du jeune Maerion. Ses prunelles dardèrent en sa direction alors qu’il proposait à l’ambassadeur Andal de les protéger, elles, les Grandes Prêtresses. Il suggérait aussi de se replier dans un lieu moins exposer. « Merveilleux… voilà que les militaires enfoncent des portes ouvertes. » siffla la Qorhaenos d’un ton sévère. D’un geste rageur, elle envoya valser au loin le bras osseux du mort loin de sa cousine ce qui eut pour effet de la dégager définitivement. « Nous ne pouvons pas nous séparer, Aerys Maerion. Nous nous replierons ensemble ou nous resterons ensemble. Nul enfant de Tyraxes rejoindra Balerion une fois de plus ici, pas en ma présence en tout cas. » répliqua d’une voix forte la servante de la déesse de la sagesse et de la stratégie militaire. Elle se rapprocha alors de la Vaelgaris et leva devant elle sa lame en acier valyrien. Elle fixa la lame devant elle et se concentra sur un lieu de replis qu’elle pourrait trouver ici. Mais alors que la prêtresse s’apprêtait à prier, la voix puissante de la Valegaris la fit changer d’avis. Elle posa un bref coup d’œil sur la Sorcière et enfin sa voix entonna les prières sacrées  à Tyraxes. Elle le savait, si la déesse répondait favorablement, la magie de la sorcière pouvait être renforcée.




Hrp:
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'D6' : 3
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Saut du tour d'Hugor

Deux dés (pour égaliser avec les deux participations) entre 5 et 6

EDIT :

Joueurs : 6

MJ : 8
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'D6' : 5, 2
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Event : La Mer Déchaînée
La mort sonne toujours deux fois

Mhysa Faer, an 1066, dernier jour du mois 9

Lentement, les rameurs d’un camp ou de l’autre s’animent, certains sautillant sur les membres qu’il leur reste dans une parodie grossière de vie. Les anciens soldats ayant péri sont plus habiles, et si Maesella parvient à se dégager de ses premiers adversaires, elle tombe sur un os – au sens strict – plus important quand ce qui a été un gradé valyrien, reconnaissable à son armure complètement rouillée, se soulève devant elle et tente de la découper avec ses doigts osseux et tranchants. Ils râclent son bras, déchirant le tissu de sa manche et y laissant une marque rougeâtre. Quant à Maera, elle aurait pu se trouver dans une posture encore plus fâcheuse, si la Vaelgaris n’était pas intervenue. Son mot de pouvoir fend l’air, et le squelette aux pieds de la jeune femme arrête temporairement de vouloir lui arracher la jambe. Il paraît hésiter, avant de se tourner vers la sorcière, comme pour attendre ses ordres, tout en semblant combattre son emprise qui défie la magie lui ayant rendu la vie. Deux autres, qui se dirigeaient vers Aerys et Maerys, stoppent leur progression. L’air crépite, saturé de sorcellerie. Saelyra sent que son sort est contré par le réarrangement de la Toile de la réalité qui provient manifestement du dôme bourdonnant d’énergie et complètement surchargé. Le maintenir lui demande beaucoup de force, mais son expérience comme sa concentration d’airain lui permettent de faire face. Pour le moment, du moins. Ses deux affidés font barrage à leurs frères d’os, mettant temporairement Aerys et Maerys hors de portée. Mais ils ne sont pas suffisamment nombreux pour tous les empêcher de passer. Hugor Arryn, l’ambassadeur andal qui a tiré son épée, est un peu à l’écart du groupe. En quelques enjambées rapides, il parvient à la hauteur de la Grande Prêtresse de Tyraxes et du cadet Maerion, mais se trouve attaqué par des morts-vivants désormais entièrement éveillés. L’homme, brave, adresse une prière aux Sept et charge. Il est fort mal accueilli. L’un des zombies est armé, et s’il est malhabile, ils sont à quatre sur lui. Il en tranche un premier en deux, écartèle le second … et se retrouve attaqué par les restes de ses victimes, ce qui le surprend et lui fait perdre pied. Il tombe sur le sol, son épée à la main, entouré de ses adversaires qui avancent. Lardé de plusieurs coups, mordus, il hurle. Un des squelettes retournés par la Vaelgaris s’approche finalement et emboutit un des assaillants, lui permettant de ramper hors de sa souricière. Sanguinolent, il boitille, ayant été cruellement mordu au mollet et au talon d’Achille droit.

Autour d’eux, plusieurs bateaux éventrés émergent du sable. Leur partie haute pourrait fournir un abri temporaire, quoiqu’il est difficile de savoir si les équipages morts – vivants n’auraient pas l’idée de s’y réveiller également. Près de ces derniers, et sans doute dans leurs cales, reposent de nombreuses caisses et coffres qui ont, en leur temps, contenu du matériel indispensable. Certes, l’eau a déjà fait son œuvre sur la plupart, mais quelques scellés doivent encore contenir des reliques diverses de leur splendeur de jadis. Il y a également divers récifs derrière lesquels s’abriter, ou pour en faire un rempart de fortune. Nul doute que des grottes sous-marines doivent aussi y être. Plus loin, des ruines diverses, de maisons et de temples engloutis, sortent avec peine du sable. Beaucoup sont néanmoins proches des frontières du dôme crépitant. Tout en haut, par-delà les vagues, aucune agitation, à croire que les valyriens n’ont pas remarqué qu’une de leurs équipes est dans un tel pétrin … à moins qu’ils ne parviennent pas à rétablir la situation, mais de cela, rien n’est moins sûr.




Ordre de passage


Précisions RP
Si vous décidez de fuir quelque part, n'hésitez pas à décrire InRP l'endroit - tant que c'est évidemment cohérent - ce que vous pouvez y trouver etc ... Au besoin, je reste joignable par Discord ou dans mes MP si vous avez un doute, mais laissez parler votre imagination !



Règles
Ce RP un peu spécial est une course-poursuite entre vos personnages et le MJ. A chaque tour, vous devrez lancer un dé à six faces, en pariant sur le résultat.

Si vous pariez entre 1 et 4, et que vous tombez juste, vous recevez 2 points.

Si vous pariez entre 5 et 6, ce qui est plus risqué, et que vous tombez juste, vous recevez 4 points.

Le MJ joue avec les mêmes règles que vous, mais lance 3 dés – un contre chacun d’entre vous. Pour éviter un énorme lancer, le MJ fera 2 passages par tour.  

Vous pouvez décider de fuir ensemble, ou séparément. Dans le premier cas, vos  scores s’additionnent, dans le second, vous êtes seuls … mais vous n’aurez pas à compter sur la malchance - ou la chance - des autres.


Règles générales

Vous êtes répartis dans ce sujet précis, avec sa situation et ses enjeux.  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 3452972663

Pour cet évent dynamique et forcément un peu stressant, l'avantage sera donné à la rapidité d'exécution. La gloire est à portée de mains, le danger aussi : il est urgent d'agir   [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 1103754796

Vous n'aurez donc que quatre jours - 96 heures - pour poster votre réponse à chaque tour. Si vous ne pensez pas avoir le temps, pas de problème ! Vous serez PNJsés par le MJ pour ce tour et vous pourrez rattraper votre coup au prochain tour  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 871372357

Il n'y a donc aucune pression, manquer un tour ne sera pas pénalisant  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 894420505

Nous vous demandons simplement de bien vouloir prévenir dès que possible vos partenaires de jeu si vous ne pensez pas pouvoir tenir le délai. Très exceptionnellement, vous pouvez demander à la Voix de l'Ombre un délai, après accord de tous vos partenaires. Ce ne sera évidemment pas possible à tous les tours, et on ne doute pas que vous comprendrez pourquoi  !  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 871372357

D'ici là, bon jeu ! Et que le sort vous soit favorable  [Event 3] - La mort sonne toujours deux fois 2326446878




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La Mer Déchaînée.La Mort sonne deux fois.

Mhysa Faer & Dernier jour du neuvième mois de l’année 1066.

L’air crépitait de Magie. Une Magie vive, vive à un point telle qu’elle semblait presque tangible. Maesella n’avait cependant guère le temps de se demander si son injonction avait été entendue, si ses paroles précédentes avaient décidé l’un d’entre eux, ou plusieurs, à agir. Balerion était là. La Grande Prêtresse sentait son haleine fétide, mêlée à l’odeur des embruns, sur sa nuque. Il était tout proche et il ne faudrait sans doute que peu de chose pour qu’eux aussi, se joignent à ces corps qui n’étaient ni morts, ni réellement vivants. Assénant un dernier coup à son adversaire, la Nohgaris fut cependant surprise de voir le bras osseux être projeté plus loin du coup d’une autre lame.


Se redressant d’un coup, le souffle court, la Fille de Vermax remercia sa cousine d’un mouvement de tête et d’un regard, ne pouvant guère prononcer le moindre mot. L’air lui manquait, tandis que le sang battait dans ses tempes. La Nohgaris ne put s’offrir que deux goulées d’air, avant que ces derniers ne se rendent compte qu’elle était désormais libre. Raffermissant sa prise sur la garde de son arme, Maesella évita de justesse un nouveau coup, le parant de sa lame, repoussant finalement son adversaire sans dommage. Cette danse funèbre dura encore quelques instants, la Grande Prêtresse délestant encore deux autres corps d’un bras ou d’une main. Il lui fallait s’éloigner. Son cœur battait à une vitesse folle, au point qu’il lui semblait qu’il se trouvait au niveau de ses oreilles, tant elle l’entendait distinctement. Et pourtant, elle devait réfléchir, sa lame n’étant guère aussi efficace que celle de sa cousine.


Une pensée de trop. Au pire moment, sans doute. Car, profitant de ce moment d’inattention, un autre cadavre s’était approché. Un homme, portant les couleurs, certes délavées, de leur nation. Ainsi, nulle âme n’avait persisté dans ces corps décharnés. Il n’était que des carcasses vides, des assemblages de chairs putrides, d’os blanchis et de nerfs distendus. De conscience, ils n’avaient qu’un simulacre. Conscience que Maesella reprit brusquement, alors qu’une douleur nouvelle irradiait son bras. D’un mouvement vif, la Fille de Vermax vengea cet affront d’un nouveau coup qui atteignit son adversaire au niveau de l’articulation de ce qui aurait du être son coude. Puis, prestement, la Nohgaris se recula de quelques pas, se retrouvant non loin de Maerys. Sa lame ne pouvait rien contre une armure, même rouillée. Rhaedor lui aurai sans doute conseillé le feu, pour venir à bout de telles immondices. Il leur fallait trouver une solution, car ici, rares étaient ceux et celles qui pouvaient se targuer d’être pourvus de capacités guerrières. Et que dire de cet autre avantage qu’avaient leurs adversaires sur eux ? Celui de ne point connaître l’épuisement ? De ne point craindre les blessures et les coups ?


L’espace de quelques secondes, le regard mauve de la Nohgaris observa les structures qui se trouvaient ici et là. Spectres de navires, demeures engloutis, récifs et rochers perçant le sable, grottes inconnues… Il y avait là bien d’autres dangers que celui qui les guettait actuellement. Des lieux qui pouvaient aussi bien être des sanctuaires profitables, que leurs futurs tombeaux. Il leur fallait pourtant tenir leurs ennemis en respect autant que possible. Leur absence ne tarderait pas à être remarquée, une fois que l’autre équipe serait remontée à la surface, bien qu’envoyer un signal de détresse quelconque ne pourrait que leur accorder un répit plus grand encore. Un cri de douleur tira cependant Maesella de ses pensées, de même qu’une écœurante odeur métallique qu’elle ne connaissait que trop bien. L’ambassadeur Arryn avait été pris pour cible et n’avait du son salut qu’au fait que ses attaquants s’étaient détournés de lui. Il leur fallait agir au plus vite !


« … Les navires ne sont pas des abris sûrs ! lança finalement Maesella. Ils sont sans aucun doute la tanière de d’autres de ces créatures ! Nous devons nous rapprocher des autres bâtiments. Ils ont été abandonné il  y a de cela des années, lorsque la ville a été agrandie. Nous cacher ne sera cependant qu’une solution temporaire, bien qu’elle permettra aux blessés de reprendre de leurs forces ! Il nous faut tenir à distance ces choses, le temps que nous trouvions une meilleure solution ou que nous trouvions un moyen de prévenir la surface de ce qui se trame ici ! »


Du feu. Il leur fallait du feu. Cette pensée résonnait encore et toujours dans l’esprit de la Grande Prêtresse. Cette bulle semblait avoir asséché le sol et les vestiges des alentours. Qui plus est, ces morts étaient bien trop nombreux pour qu’ils puissent tous les affronter un par un. Lesdites créatures se rapprochaient par ailleurs de plus en plus, lorgnant sur eux comme des fauves sur une proie qui leur semblerait particulièrement ragoûtante. Avisant des cordes qui se trouvaient non loin et qui provenaient sans doute des cordages d’un des navires, Maesella en trancha une petite partie, comme pour s’assurer de son état. Cela devrait faire l’affaire. Cela devait faire l’affaire.


« Le monde des Mages ne m’ait pas aussi connu que certains d’entre nous. avoua finalement Maesella. Mais tout corps craint le feu, quand bien même il aurait été exposé à l’eau avant d’être séché. Nous devrions pouvoir créer des armes et une protection efficace en réunissant des cordages avant de laisser les flammes s’y écouler. Je crains que nous puissions les tenir à distance autrement que part un artifice de ce type. Ils sont bien trop nombreux pour nous. »


Ces cordages étaient épais. Il fallait bien cela pour résister aux tempêtes que ces navires pouvaient avoir à traverser. Dès lors ne s’enflammeraient-ils pas totalement. Qui plus est, la Magie permettait bien des miracles. En entourant leur refuge d’une barrière comme celle-ci, les morts seraient tenus à distance pour le moment. Il leur fallait cependant prévoir une solution de repli, si leur protection se révélait faillible. Un bâtiment de plusieurs étages, proche d’un navire. Voilà qui pourrait faire l’affaire et qui leur permettrait de se mettre en hauteur, le cas échéant. De lancer un signal d’alarme également, afin qu’on leur vienne en aide ou leur offrir du temps afin qu’ils ne trouvent une meilleure solution.


« Par là ! s’exclama la Grande Prêtresse, en indiquant le bâtiment en question. Si nous nous pressons, nous pourrons y arriver avant eux pour nous mettre à l’abri et construire notre muraille ! Une fois mis à l’abri, nous pourrons trouver une solution de prévenir ceux restés à la surface ! »


Sa lame toujours en main, Maesella avait tranché une autre partie de la corde, bien plus longue cette fois. En quelques mouvements, la Grande Prêtresse enroula la corde, afin que cette dernière n’entrave pas ses mouvements. La Nohgaris adressa ensuite un regard aux autres membres de sa malheureuse équipe, guettant leurs réactions. Leurs possibles idées également, pourvues qu’elles arrivent vite. Balerion se se délectait de chacune de ces secondes qui s’écoulaient, qui les rendaient plus vulnérables encore à son souffle, alors que son armée s’approchait d’eux.



Estimation du dé.:

( Gif de andromedagifs. )
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'D6' : 3
Maera Bellarys
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La Mer Déchaînée.La Mort sonne deux fois.

Mhysa Faer & Dernier jour du neuvième mois de l’année 1066.

La main squelettique qui retenait encore la cheville de Maera fut sectionnée, et la jeune femme emportée tel une plume vers les autres membres du groupe. C’est alors qu’elle put vraiment prendre conscience de la beauté, et de la dangerosité, de l’endroit. Ils n’étayent qu’un petit groupe face à des morts qui se relevaient toujours plus nombreux. La bulle magique autour d’eux les séparait de cet élément, opposé et pourtant complémentaire, du feu brûlant au travers chaque Valyrien. La jeune Bellarys ne savait pas à quoi s’attendre lorsque qu’elle avait plongé dans cette excursion à la recherche des trésors des profondeurs, aussi comme elle pensait que ce ne serait qu’une magnifique promenade à la découverte d’endroits désertés de vie, elle n’avait pas pensé amener avec elle quelconque arme. Toutes ces choses de la guerre lui étaient non seulement inconnues, mais aussi sans grand intérêt. Si Aeganon avaient souvent essayé de lui montrer quelques techniques rudimentaires pour pouvoir se défendre en cas d’attaque, la jeune femme se lassait bien vite et entraînait alors son amant dans des jeux un peu plus horizontaux, ce dernier domaine étant définitivement plus dans les goûts et habiletés de Maera. La belle, malgré son désintérêt flagrant avait tout de même retenu certaines choses et aurait pu utiliser une dague si le cœur lui en avait dit, mais elle n’avait jamais apprécié ces choses, les trouvant trop lourdes, encombrantes et inutiles. En cet instant par contre elle regrettait les leçons de son frère et se sentait plus que démunie face à ces créatures ni réellement morte, ni réellement vivantes.

La jeune femme réfléchissait à toute vitesse, regardant la magnificence des lieux et toute sa dangerosité. Du feu, une barricade ? Oui, l’idée de la prêtresse de Vermax n’était pas bête du tout. Ils pourraient ainsi au moins retenir un instant leurs assaillants. Elle s’approcha d’elle, prenant elle aussi une partie du cordage pour que Maesella puisse aussi lui en couper un bon morceau.

« Je te suis ! »

En même temps, elle n’avait pas vraiment d’autre choix. Les bateaux devaient grouiller de soldats qui, s’ils n’étaient pas déjà réveillés, n’avaient pas besoin de l’être. Les bâtiments en revanche semblaient être un lieu plus sûr, où ils pourraient non seulement trouver refuge, mais aussi peut-être un peu d’équipement. Partout, autours, des morceaux de débris provenant des épaves jonchait le sol. Maera se pencha à nouveau et de son autre main agrippa un bout de bois ainsi qu’un morceau de tissus, venant probablement d’une voile.

« Avec ça, nous devrions être en mesure de faire des torches, cela aussi pourrait les éloigner si nécessaire. »

Mais les éloigner seulement et là était tout le problème. Ils étaient bien trop peu face à ces armées qui se relevaient, toujours plus nombreuses face aux vivants. Il fallait trouver le moyen de prévenir ceux rester en surface, mais comment ? Le feu et la fumée les alerteraient peut-être, mais ce ne serait probablement pas suffisant. La belle eut ensuite l’idée de créer une petite explosion, mais une volute de magie s’échappant de la bulle la ravisa. Ils allaient devoir être prudent, et rapide. La magie ne tiendrait pas éternellement et eux non plus.

Dé:
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'D6' : 4
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