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Ragaenor Vaekaron
Ragaenor Vaekaron
Sénateur

Ragaenor Vaekaronft. Mads Mikkelsen
Pseudo/surnom : Zou
Âge : 32
Pays/région : française nomade
Comment as tu connu le forum ? Je connais des gens puissants, et ils sont très forts pour convaincre... Ragaenor Vaekaron 871372357
Un parrain ou marraine ? Alynera Vaekaron & Valou (voir réponse précédente Ragaenor Vaekaron 793189343 )
Crédit avatar et gifs : Arté
Quelle est ta pâtisserie préférée ? La pizza
Un dernier mot pour la route ? Bien sûr que si c’est une pâtisserie, y a de la pâte!
avatar
Titres : Seigneur-Dragon et Sénateur
Âge : 46 ans
Lieu de naissance : Tour Vaekar, Valyria
Situation maritale : Marié
Statut du sang : Pur
Type de personnage : PV
Groupe : Nobles • Faction religieuse • Jaunes

Caractère : Froid • Patient • Imperturbable • Ambitieux • Intelligent • Calculateur  •  Loyal • Droit •  Intransigeant •  Fier •  Maniaque • Hypermnésique •  Traditionnaliste • Cynique • Pieux

La grandeur prend presque toujours ses origines de l’humilité, et la famille Vaekaron ne fait pas exception à cet état de fait. Son origine remonte à celle-même de Valyria, celles de bergers et de paysans sans autre ambition que celle de leur survie.

Les écrits ne mentionnent pas ce qui a poussé le choix des Dieux d’élever ce peuple, ou les raisons du choix de trois de ces bergers pour poser les fondations de la glorieuse civilisation que nous connaissons tous, seule la spéculation, ou peut-être la prière fervente pourrait permettre d’effleurer la réponse à cette question désormais. Les faits, cependant, sont indéniables, et les faits sont que les Vaekaron descendent directement de l’un de ces trois Fondateurs de légende.

Contrairement à ses deux pairs, Vaekar a toujours privilégié le savoir et la compréhension au faste et à la force qui semble  trop souvent prévaloir, même jusqu’à aujourd’hui. Comme lui, ses descendants ont cherché sans cesse à agrandir leurs connaissances du tangible et de l’intangible, et à s’assurer qu’aucun savoir ne soit jamais complètement perdu. Du temps où les trois dynasties commandaient encore au destin de Valyria, les Vaekaron représentaient la sagesse, la voix calme mais intransigeante venant tempérer celle des deux autres, et éclairer la vision de tous à travers des souvenirs, des moments que tous à part eux pouvaient avoir oublié, ou même des détails qu’aucun n’avait pensé à prendre en compte, mais que l’on trouvait rapidement décisifs une fois étudiés.

Cette époque est aujourd’hui révolue, et la gloire familiale se reflète aujourd’hui dans son propre domaine, comportant une collection de livres et parchemins avec lequel seul le Collège peut, dans une certaine mesure, rivaliser. Là où les Vaekaron exerçaient autrefois un pouvoir direct, c’est aujourd’hui depuis leur chaise sénatoriale et les nombreux débats qu’ils mettent leur savoir au service de la République. Sous une forme ou une autre, les Vaekaron servent Valyria, et oeuvrent à la tâche que leur ancêtre s’est vu confiée : créer, maintenir, développer une civilisation amenée à régir tous les autres, pour qu’un jour, il n’y ait plus qu’à s’asseoir, et contempler l’aboutissement du Grand Dessein divin.

Comme toutes les familles cependant, les Vaekaron ont connu leur lot de difficultés et de revers, non des moindres la situation actuelle. Après la mort des héritiers directs de la famille, le dernier patriarche en date décida de faire fi des traditions, et nomma sa soeur-épouse à la tête de la famille plutôt que son oncle qui, selon la loi, aurait du en devenir le maître. Cette décision a sans doute été la dernière d’une pente glissante, créant tant conflits et divisions au sein même du clan qu’inquiétude quant à son avenir. Et s’il semble qu’un compromis ait été trouvé à travers le mariage de l’oncle et de la nièce, rien ne dit que les dommages créés et les rancoeurs mises au jour ne sont pas trop nombreux, ou trop profonds, que pour être soignés ou même mis de côté.

Nom du Dragon : Valkarion
Age :  46
Couleurs :  De premier abord, Valkarion peut paraître entièrement noir, ses écailles ne renvoyant que peu de lumière. Mais, peut-être en accord avec la personnalité de son maître, plus complexe qu'il n'y parait, l'oeil attentif pourra trouver quelques lignes rouges irisées formées par des écailles différents, un rappel que parfois l'oeil peut être trompeur.
Brève description :  Plus petit que la plupart des dragons de son âge, Valkarion n'en possède pas moins un instinct de prédateur prononcé, et la musculature nécessaire pour répondre à celui-ci. A l'image de son compagnon de vie, il a appris à analyser la situation instinctivement, préférant jauger son adversaire et trouver un point faible, plutôt que de simplement se jeter sur lui dans un futile concours de celui qui mordra, griffera, ou frappera le plus fort. Esquiver, observer, esquiver encore. Parfois même se laisser prendre, et, lorsque le moment est venu, frapper. Une fois, mais de façon décisive. Deux fois, mais de façon mortelle. Il y aura toujours un ennemi plus fort, plus rapide, plus agile. Un ennemi plus malin, c'est moins sûr, et il semblerait que comme Ragaenor, son dragon le sache instictivement.

A l'instar du Sénateur, Valkorion est une créature qui préfère la solitude, et a trouvé refuge dans une caverne isolée, qu'il ne quitte que pour chasser, ou retrouver son chevaucheur. Tout deux partagent un lien fort, développé depuis leur naissance et renforcée par une sorte de compréhension mutuelle: tout deux sont différents des autres de leur race, meilleurs en un sens, et ils le savent. Sans doute est-ce là un cadeau des Dieux, sachant qu'un jour il faudrait bien pareil duo pour sauver la Famille Vaekaron.
Autres dragons de la famille :Hormis Valkarion, l'autre dragon notable de la famille est celui de sa nièce et épouse Alynera, Yraenarys. Celui-ci est probablement l'antithèse de Valkarion en terme d'apparence, peut-être moins au niveau de leur façon de penser, mais la chose est difficile à prouver... Autre dragon d'importance, celui du défunt frère de Ragaenor, Zharys, qui reste à la Tour, comme attendant le retour de son maître qui pourtant, ne reviendra jamais. Les deux filles de Ragaenor, ainsi que son ex épouse, sa soeur et le fils de celle-ci sont également toujours en possession d'un dragon.
Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Que ce soit à Valyria ou ailleurs, l'esclavage est une aberration, tant au niveau politique que religieux. Politiquement, il ne s'agit que d'une facilité à court terme, permettant uniquement aux classes plus riches de s'enrichir tout en en faisant payer le prix aux autres. Les nobles se demandent "Pourquoi payer quelqu'un quand je peux recevoir le même travail d'un autre qui serait ma propriété, sans avoir à payer autre chose que sa subsistance, et dans les meilleurs cas, un bon traitement?", alors ils asservissent, ce faisant bafouant les principes fondateurs mêmes de la République. Car même si les hommes ne sont pas égaux entre eux, c'est une certitude, chaque citoyen se voit garantir des droits, dont celui de vivre libre, et dans des conditions lui permettant d'entretenir cette liberté. Mais chaque esclave vendu est un citoyen qui ne pourra assurer une partie de sa subsistance, le condamnant petit à petit aux affres de la misère... Et que ferons nous une fois que nos rues ne seront plus qu'un immense taudis, que nos soldats seront trop pauvres que pour nous protéger d'une horde d'hommes en colère ou d'esclaves revanchards? S'il n'est pas contrôlé, ou simplement interdit, l'esclavage pourrait, au mieux, nous abaisser au niveau de Ghis et de son empereur décadent, au pire, détruire ce paradis que nos ancêtre ont construit, et condamner ce qui restera de Valyria à n'être qu'une autre troupe de barbares décadents.

Et que dire du point de vue religieux sur celui-ci? Le rôle des Valyriens n'est-il pas de démontrer la supériorité du peuple élu sur les autres? Les Dieux nous ont choisi et nous n'avons pas démérité, notre Code moral le prouve, et nous nous avilissons maintenant à faire d'autres hommes une classe à part, à peine plus considérée que les animaux, voire moins dans certains cas. Est-ce réellement une manière de traiter la création divine? D'ainsi distordre l'ordre des choses telles que voulue par Arrax en personne? Non, décidément l'esclavage n'est rien d'autre que le produit de la paresse et de l'immoralité, du vice humain, et notre devoir est de savoir le vaincre et en faire abstraction.  Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Ragaenor se l'est promis, il ne sera plus jamais relégué au second plan. Il a cherché l'honneur dans la servitude imposée par sa naissance au sein de sa famille, et n'a pu qu'être témoin de la réponse des Dieux face à son inaction devant les écarts et la stupidité de son neveu. Le prix a payer a été grand, sa famille presque éradiquée, elle qui pourtant descendait d'un Elu, un Fondateur!

Une vie de sacrifice, récompensée par ce que Ragaenor a d'abord vu comme un ultime affront, ensuite comme la première épreuve sur le chemin qu'il devait emprunter pour réhabiliter sa famille devant le divin. L'ultime moquerie de son incapable de neveu, nommer son épouse à sa place comme cheffe de famille! Mais cette épreuve là est derrière eux, un accord a été trouvé, l'heure est maintenant redresser une République proche de la guerre civile, et à remettre les descendants de Vaekar au premier plan. Sous sa houlette, Ragaenor compte bien instaurer un nouvel âge d'or pour sa famille, pour la République et pour les Dieux!
Que pensez-vous de la division de la société valyrienne en factions ? Des enfantillages indignes des élus divins. La République est éternelle, absolue, et seuls les Dieux devraient avoir le droit de la remettre en question. Aussi infantile qu'elle soit, Ragaenor sait cependant qu'il faut y prendre part, ne fut-ce que pour s'assurer que cette division n'engendre pas la fin de ce que son devoir lui dicte de protéger, mais également car il faut une voix pour ramener ces fous dans la voie de la Vertu valyrienne. S'il joue leur jeu, Ragaenor compte bien dicter ses propres règles, et sait qu'il peut maintenant compter sur le soutien de sa nouvelle épouse pour ce faire.

Les partisans de l'occupation militaire? Des opportunistes s'appuyant sur une victoire pour clamer une part du pouvoir qui ne leur revient pas, à la première défaite subie leur influence fondra comme neige au soleil. Ceux qui pensent qu'il faut tout conserver d'un système ayant démontré une fois de plus ses faiblesses? Uniquement interessés par leur propre fortune, cherchant désespérément à se raccrocher à des privilèges qu'ils ont trop peur de voir disparaître. Même les partisans d'un pouvoir unique ne sont guidés que par l'appât du gain, celui de l'or ou de l'influence. Ils veulent céder à la tyrannie, et pas restaurer la vertu. Cette voie là ne passe que par le divin, lui seul est capable de concilier tous les intérêts, de préserver le mode de vie, la morale, la supériorité valyrienne. Le divin est le lien entre chaque citoyen, le ciment de la République, et Ragaenor a ses propres plans à ce sujet. La République perdurera, et par le divin elle conservera toute sa gloire.

Ragaenor Vaekaron
Ragaenor Vaekaron
Sénateur

Ragaenor VaekarionL'oeuvre d'une vie
L e soleil venait à peine de poindre sur la cité que déjà, dans la Tour Vaekar, on pouvait voir des supérieurs s’affairer à déplacer meubles, toges et documents le long des couloirs. Depuis le mariage de Ragaenor et sa nièce, celui-ci avait reporté le moment où il aurait fallu qu’il transfère ses biens les plus usuels ou importants jusqu’à la chambre principale de la Famille. Non qu’il rechigne, par nostalgie ou sentiment, à quitter les quartiers qu’il avait occupé avec son ancienne soeur-épouse le plus clair de sa vie, mais par simple commodité: ici, il connaissait l’emplacement de chaque chose, jusqu’au moindre détail, et il avait su instaurer un ordre que nul ne venait jamais déranger. Dans cette pièce, son domaine, nul autre que lui n’avait son mot à dire, les choses avaient été claires dès le départ avec Daenesa, il n’était nullement question qu’elle tente, d’une manière ou d’une autre, de s’approprier l’endroit autrement que de la manière que son frère lui avait imposée.

Leur mariage n’avait pas été le produit de l’amour ou du désir, simplement du devoir, imposé par Lorgor en son temps, et dont le puîné se serait bien passé. Une convenance, donc, dont il fallait pouvoir tirer le maximum de confort encore possible. Bien sûr, Tagaenor ne s’était pas montré ingrat, et avait fait aménager une pièce plus petite où sa soeur épouse avait pu s’installer comme elle le souhaitait, cette pièce là, il n’y avait presque jamais mis les pieds. Ce déménagement marquait définitivement la fin d’une ère pour le désormais Sénateur, et il savait en son for intérieur qu’en plus de quitter le confort d’une situation établie, sa nouvelle épouse et nièce ne serait peut-être pas aussi concicliante que la précédente: après tout, elle avait gouté au pouvoir, et avec lui était peut-être venu l’arrogance de ceux qui se croient donc supérieurs à leurs pairs, ou à ceux qui les dépassent, à lui.

*Toute ta vie, tu as attendu ce moment, te l’interdisant pourtant à chaque instant. Il est temps de prendre la place que tu aurais du avoir*


Cette pensée fugace dans l’esprit de l’Erudit s’attarda un dixième de seconde, aussitôt remplacée par ces années de service pour sa famille, ces humiliations subies, ces actions qu’il avait vues se dérouler comme un témoin, sans toujours les approuver. Chaque souvenir était aussi vivace que s’il les avait vécu la minute d’avant, de même que chaque détail, jusqu’au dernier mot du dernier parchemin lu avant que son incapable de neveu ne lance une énième pique à cet oncle qu’il méprisait, probablement parce Ragaenor n’avait jamais caché ce qu’il pensait de la moitié d’homme qu’il était. Un rappel constant de l’inaction dont Ragaenor avait fait preuve devant le déclin de sa famille, par devoir avait-il alors pensé, alors que les dieux lui soufflaient une autre voie. Il avait fallu la dernière humiliation pour comprendre leur dessein pour lui, et chaque souvenir y étant lié était désormais un criant appel, une harangue qui lui rappelait sans cesse les mêmes mots: Plus jamais. Plus jamais il ne se retirerait dans l’ombre pour le bénéfice des autres, désormais était venu le temps pour Ragaenor des Vaekaron de prendre sa place dans la lumière, son devoir était de ramener sa famille à la place qui lui était due, de réparer les dégats causés par l’aveuglement de son frère, la stupidité de son neveu, et d’aller plus loin encore.

“Seigneur?”

“Il me semble avoir établi une liste claire de ce qui devait rester ici, et être emporté pour rapatriement à la Bibliothèque ou dans mes nouveaux quartiers. Je doute fortement que celle-ci laisse place à la moindre question.”

Ragaenor n’avait même pas daigné tourner la tête vers l’homme qui s’était approché de lui. La cinquantaine passée, celui-ci était au service de l’Erudit depuis sa majorité, et connaissait les attitudes et habitudes de son maître mieux qu’aucun autre. Comme tous ceux qui servaient Ragaenor, c’était un homme libre, quoiqu’inférieur en statut, pourtant il n’y avait ni agacement, ni colère ou question dans la voix du seigneur dragon, et là où d’autres auraient pu y voir l’air hautain du noble croyant tout savoir, le serviteur savait que le sénateur ne faisait qu’énoncer un fait, ni plus ni moins. A raison sans doutes, car la liste était bel et bien exhaustive, allant jusqu’à inventorier le contenu de chaque tiroir jusqu’au moindre détail: Ragaenor ne laissait jamais place à l’incertitude ou à l’incompréhension. Cependant, se tenir aux côtés d’un homme de la stature de l’Erudit durant tant d’années avait également appris quelques détails de sa personnalité au serviteur, qui tendit un paquet de parchemins à celui-ci.

“C’est exact Seigneur, cependant, elle mentionne que ceci devait être brûlé immédiatement, j’ai pensé que peut-être vous voudriez le relire, et qu’alors vous changeriez d’avis.”

Cette fois, le nouvel homme fort des Vaekaron tourna la tête vers son suivant, tendant machinalement la main alors que l’apparence même du parchemin lui apprenait tout ce qu’il y avait à savoir sur les écrits qu’il contenait. Jamais, de toute sa vie, Ragaenor n’avait eu besoin de lire deux fois le même document pour se rappeler de quoi il traitait, celui-là ne faisait pas exception, d’autant moins peut-être qu’il l’avait rédigé lui-même. Le serviteur, lui, avait déjà remarqué que son maître pouvait parfois se montrer trop dramatique dans ses décisions pour des questions de symbolisme, et dans de rares occasions, s’attachait à remettre certaines choses en question. Dans ce cas, il lui semblait évident que la demande de l’Erudit découlait d’un pic d’humeur, le document qu’il lui confiait n’étant rien d’autre que les mémoires de l’homme, encore cependant inachevées.

“Crois-tu vraiment que je ne sais que faire de mes propres bien? Que toi, mon serviteur, tu as une meilleure vue de ce qu’il faut conserver, et ce qu’il faut détruire? Te crois-tu donc si intelligent, ou moi si prompt à oublier ce que j’ai moi-même couché sur ce papier? Mais soit, tu as été longtemps à mon service, je peux bien te laisser, cette fois, le bénéfice du doute alors je vais me relire, et rendre ma décision. Tu peux retourner au travail, ce ne sera pas long.”

Sans attendre de réponse, l’Erudit posa les yeux sur le document, ceux-ci le parcourant à une vitesse anormale pour un autre lecteur, les passages se succédant rapidement à sa vue aussi rapidement que dans sa mémoire.

Les écrits disent que lorsque je fus plongé dans les flammes, il n’y eut ni pleurs, ni rires, rien que le silence. Qu’avant même que ma mémoire ne puisse prendre le pas sur les événements que l’on me racontait, je fus un enfant observateur, impassible, dont certains craignaient la froideur, et je n’ai aucun mal à croire que cela n’est que pure vérité. Là est le cadeau, et le fardeau qui m’a été donné par les dieux, car chacun de leur don s’accompagne toujours d’une épreuve. Je suis doté d’une mémoire plus grande que celle de n’importe lequel de mes concitoyens, mais ce faisant je suis condamné à revivre chaque douleur, chaque épreuve comme si elle m’avait été infligée quelques secondes auparavant à peine. Je peux réciter par coeur les prières de chaque procession religieuse aussi bien qu’un prêtre de chaque congrégation, ainsi que chaque insulte, chaque frustration que j’aie jamais eu à endurer. Quant au silence de l’Epreuve, je ne peux désormais le voir que comme un avertissement divin: aussi grandes puissent-être mes aptitudes, je suis condamné au silence par ma naissance, et ce devant d’autres qui pour le bien de notre Famille et de la République, auraient dû être réduits au mutisme et à l’inaction que je m’impose depuis bien longtemps.

Un premier jet, bien sûr, trop empreint de la frustration que pouvait ressentir Ragaenor lorsqu’il avait commencé à écrire cet ouvrage, quelques jours après son retour du front de guerre, renvoyé par son neveu fatigué de ne pas entendre son oncle lui dire à quel point il était héroïque et qu’il gagnerait cette guerre à lui seul et en quelques jours. Pourtant, malgré les émotions, il ne s’agissait là que de la dure réalité endurée par un puîné, toujours destiné à rester sur le coté de la destinée familiale commandée par son père, puis son aîné, et les descendants de celui-ci. Mais si la prémisse était correcte, les conclusions tirées, elles, devaient très certainement être revues. Rapidement, ses yeux reprirent leur danse, jusqu’à ce qu’un autre paragraphe ne s’impose dans l’esprit de son lecteur.

Ma vie a été dédiée à la République et à la famille, tant par choix de mon père que par moi-même, lorsque j’eus l’âge de l’exprimer. Rien ne compte plus à mes yeux que le devoir, et j’ai rempli celui-ci au mieux de mes capacités tout au long de ma vie. Je suis le deuxième enfant, et en tant que tel mon devoir a toujours été de rester auprès de mon frère, de le conseiller et de le guider quand il le fallait, corriger ses erreurs et ses errements quand je le devais. De tous les membres de mon sang, Lorgor a toujours été celui dont je me sentais le plus proche, et mon affection pour lui était une aide salutaire qui m’aidait à contenir mes ambitions immorales. Je n’ai pas peur de l’écrire ici, j’ai toujours voulu le pouvoir, mais mon devoir n’était pas là: comme je l’ai écrit dans un précédent ouvrage, l’honneur et la vertu se trouvent dans le devoir accompli à la place que les dieux nous ont accordée, un précepte prédominant dans la vie de tout valyrien qui se veut digne des dons qui nous furent accordés. Dès lors, ce n’est pas une immoralité de dire tout haut ce que notre intérieur clame désirer, pour autant que l’on soit capable, dans nos actes et nos décisions, de les taire pour le bien commun des sphères auxquelles nous appartenons. Laissons le paysan rêver d’être un seigneur, mais luttons contre ses tentatives de le devenir de toutes nos forces: s’il doit ainsi réussir malgré tout, cela ne pourra être dû qu’à la volonté divine. Quoiqu’il en soit, les années partagées aux cotés de mon frère comptent parmi les plus agréables, quand bien même nous ayons toujours été très différents. Et, malgré le respect mutuel qui nous habitait, il fut l’une de ses décisions que jamais je ne pourrai lui pardonner, pas parce qu’elle m’a lésée, mais parce qu’elle a causé une crise sans précédent pour notre famille. Pourtant, au nom du devoir, j’ai enduré sa décision, et j’ai fait ce qui était en mon pouvoir pour tenter d’en minimiser les conséquences.

Lorgor avait été un bon chef de famille, à sa manière. S’il ne disposait pas des qualités que l’Erudit avait à offrir, et ne pouvait rivaliser avec ses capacités d’analyses ou ses stratégies, il était cependant capable d’une chaleur et d’une empathie qui était encore trop étrangère à son cadet. Ensemble, ils avaient été inarrêtables, l’un compensant les manquements de l’autre, pour le bien du nom des descendants de Vaekar et de la République. Même s’il pouvait ressentir une certaine frustration de ne pas récolter directement les lauriers de leurs efforts, Ragaenor s’en était accomodé, se satisfaisant de leur réussite en elle-même. Il avait même cédé aux demandes de son frère le concernant, qu’il s’agisse d’épouser une soeur dont il ne voulait pas ou d’aider à éduquer les enfants de son aîné, ce qu’il vit rapidement comme une perte de temps tant ceux-ci étaient peu réceptifs à ses préceptes et conseils à son goût. Trop jeunes pour les comprendre pour la plupart, mais parmi eux Daelor, l’héritier, était encore plus lamentablement remarquable. Irrespectueux, insolent, convaincu que sa position seule rendait ses opinions meilleures que celles d’un oncle qui pourtant avait bien plus fait ses preuves, avait vu et accompli plus qu’il ne le ferait jamais. Ragaenor avait tenté de prévenir son frère à maintes reprises, lui répétant que son fils serait la fin des Vaekaron, qu’il n’était qu’un inapte, incapable ne fut ce que de vivre de façon vertueuse, encore moins de mener sa famille sur cette voie, mais sur ce point, Lorgor resta sourd, convaincu que son cadet aggravait les choses pour le pousser à le nommer lui, et pas son fils, comme son héritier.

Jusqu’au lit de mort du Dynaste, la question de Daelor avait été un sujet de discorde entre les deux frères, un fossé qui les séparait là où, pour tout autre sujet, Ragaenor avait reculé, laissant son frère décider. Mais là, il ne pouvait pas, jusqu’à cette dernière conversation où Lorgor lui avait fait promettre de veiller sur ses descendants comme il avait veillé sur lui toutes ces années. L’Erudit avait bien tenté une dernière fois de le convaincre, en dernière minute, de déshériter son fils, mais il savait bien que son frère était aussi borné que lui sur la question, et que la mort finirait bientôt par faire taire ce différend à jamais. Aussi, il jura, les mots qu’il avait prononcés gravés comme les autres dans son esprit.

“Tu ne te rangeras pas à mon avis, je le sais. Alors, pour l’amour que je te porte malgré ce désaccord, pour l’amour que je t’ai toujours porté, je te fais le serment d’offrir mon aide à ton héritier, et ma protection à tes autres enfants. Sache ce que cela me coûte, car tu me condamnes à une vie d’humiliations, de moqueries et de frustrations, tu me condamnes à devoir encore et toujours taire mes ambitions, en sachant désormais que notre famille est entre les pires mains que l’on aurait pu choisir, qu’elle ne sera jamais que l’ombre de ce qu’elle a été sous ta houlette, et ce qu’elle aurait pu être sous la mienne. Mais pour toi, je jure que j’endurerai, comme je l’ai toujours fait. Emporte ce serment de mon affection avec toi mon frère, tu me remercieras lorsque je te rejoindrai, nous verrons alors lequel de nous deux avait raison.”

Ragaenor avait toujours pensé que si un jour il devait pleurer, ç’aurait été à la mort de cet homme dont il avait toujours été si proche, que d’une certaine manière il avait même admiré, et pourtant, il ne pleura pas plus qu’il ne le fit jamais lorsqu’il toucha la main froide de son aîné. A la place, il y avait cette même frustration, et cette résignation de l’homme devant lutter contre ses pulsions au nom de son devoir, qui devait taire les cris intérieurs lui intimant de prendre les choses en main pour éviter le désastre qu’était son neveu.

Et ces dernières paroles à Lorgor, telle une prophétie, se révélèrent exactes, sa proposition d’entrer à son service ne fut accueillie qu’avec mépris et moqueries. Pourtant, Ragaenor continua à le faire, sacrifiant à chaque fois un peu plus sa fierté à l’autel de ce serment qu’il avait prêté. Le Sénat, la guerre, autant de champs de bataille où l’Erudit voyait son neveu salir son nom et son honneur, aveugle qu’il était à ses échecs, qu’il avait même parfois la stupidité de voir comme une victoire. A cela était désormais réduite la maison Vaekaron: une parodie de ce qu’elle devait être et représenter, un sujet de plaisanterie. Mais les Dieux n’en avaient pas fini de tourmenter l’oncle avec le comportement du neveu: et par les batailles contre Ghis, où une fois encore Daelor s’attira le regard désapprobateur des grands généraux avec une assurance et une témérité qui n’avait pas lieu d’être, ce fut une lignée entière d’hommes des Vaekaron qui s’éteignit.

Les parchemins se succédaient toujours entre les mains du Sénateur, avec eux des tranches de vie que, pour certaines, il ne voyait certes plus du même œil qu’au moment de les relater. Quelques minutes à peine avaient du passer, que le dernier document se trouvait entre ses mains, les autres soigneusement posés sur une table non loin. Sur celui-ci, un seul paragraphe, rédigé juste après qu’on lui ait appris la dernière infamie blasphématoire de son neveu, la nomination de sa propre soeur-épouse comme héritière de la charge de chef de famille et du siège sénatorial, positionnant ainsi la famille sensée incarner le respect de la foi et des traditions en porte à faux total de celles-ci. Là où Ragaenor n’avait que survolé les autres passages, ses yeux se fixèrent sur les mots qu’il avait immortalisé à l’encre, pensant alors qu’ils pourraient être ses derniers.

Aujourd’hui, alors que mon honneur a été entâché une fois de trop, alors que ma famille sombre dans la dépravation et l’irrespect de ce qu’elle a toujours été destinée à porter haut et à transmettre, je me trouve assis devant l’échec qu’a été cette vie que j’ai menée. Mes neveux sont morts, alors que j’avais promis de les protéger, je n’ai su les protéger d’eux-mêmes et de l’influence néfaste de leur aîné. Cet aîné que j’ai tout fait pour conseiller, cela mon frère ne pourra me le reprocher lorsque nous nous retrouverons, mais qui s’est trouvé être tout ce que j’avais prédit qu’il serait, je ne peux me résoudre à porter le deuil en sa mémoire. Jusqu’à sa mort, il n’a été qu’une parodie de ce qu’un Dynaste devait être, et aujourd’hui même, par delà la mort, en nommant une femme à notre tête, en lui offrant un siège au Sénat, il salit notre nom et notre héritage. Je ne sais de quoi les Dieux ont voulu nous punir, mais je ne peux plus ainsi supporter tant d’affronts et la honte qui pèse sur notre famille, en simple témoin, dans une inaction qui m’a été imposée. Ces mots, à eux seuls, marquent peut-être la fin des Vaekaron, ou du moins de ce qu’ils ont un jour représentés.

C’était là le seul paragraphe écrit sur le parchemin, laissant encore place pour la conclusion finale du livre. Au moment où il tenait la plume, Ragaenor n’avait pas encore décidé de ce qu’il voulait faire, tenant d’une main un poison salvateur qui lui aurait épargné la honte de voir la déchéance des siens, au prix de la sienne propre, le suicide étant un crime contre les dieux qu’il avait toujours révéré. Dans l’autre, la motion qu’il comptait proposer au Sénat pour annuler le testament de Daelor, et récupérer ce qui lui venait de droit; une chance de peut-être pouvoir sauver l’honneur des siens, mais ce faisant, en risquant de trahir le serment de protection qu’il avait un jour fait à son frère, peut-être même au prix d’une nouvelle humiliation publique, la sienne ou celle de sa nièce. L’Erudit était resté longtemps contemplatif de ces deux objets, conscient qu’il était rare de se trouver devant deux voies si diamétralement opposées, et pourtant toutes deux si proches, dans leur prix, et ce qu’elles lui offraient.

Finalement, l’homme avait décidé de se battre, embrassant pour la première fois depuis des années sa nature profonde, enfin libre de lui donner libre cours sans porter la honte sur sa famille par son simple exercice. Il se battrait, jusqu’au bout, jusqu’à la victoire ou l’anéantissement, mettrait toutes ses ressources dans la bataille. Ainsi, s’il prévalait, il pourrait le faire la tête haute, et s’il était vaincu, il saurait enfin que cela ne pouvait signifier autre chose que la volonté des Dieux mêmes, et serait alors libre de rejoindre son frère dans l’honneur.

Ceux-ci, pourtant, décidèrent d’une troisième fois, à travers la proposition d’Alynera lorsque son oncle vint la voir pour lui offrir la courtoisie d’une proposition de se retirer dans l’honneur, et il finit par l’accepter, car au fond, quel meilleur moyen d’obtenir ce qui lui revenait tout en protégeant la seule enfant restante de son frère qu’en l’épousant, et en devenant ainsi le premier des protecteurs de son honneur? Peut-être était-ce là le message qu’il aurait toujours dû entendre à travers les épreuves: si aucune option ne te convient, change les règles, et crée la tienne.

Posant le dernier parchemin au dessus des autres, Ragaenor resta un moment immobile, se demandant si finalement son serviteur n’avait pas raison, si cet ouvrage, même s’il n’exprimait plus la vérité, ne pouvait servir d’avertissement à d’autres qui seraient un jour à sa place. Finalement, les écrits en main, l’Erudit se entra à nouveau dans ses anciens quartiers, à moitié vidés de ses meubles et des nombreux livres qui en avaient fait la représentation parfaite de l’âme de son occupant. Le vieux serviteur supervisait les derniers déménagements, mais s’inclina dès qu’il aperçut son maître.

“Oui, seigneur?”

“Comme je te l’ai dit, brûle-les. Ils sont un reflet de ce qui n’aurait pas dû être, une erreur qui doit être corrigée. Un jour, ces vérités seront écrites, cette histoire sera racontée. Mais ce ne sera fait qu’à la fin, lorsque nous en connaîtrons l’issue. Tout… ne fait que commencer.”

A ces mots, Ragaenor s’éloigna, sans se retourner. Il ne reviendrait jamais ici, se promit-il. Il restait encore de nombreuses pages à écrire, et trop de travail que pour se laisser aller à regretter ce qui était révolu.

Jaenera Valineon
Jaenera Valineon
Mage

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Mon cher amant !!!
Bienvenue sur ROV et bon courage pour ta fiche !!!!
Jacaerys Velaryon
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Seigneur-Dragon

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t1399-jacaerys-velaryon-a
On m'a teasé ton arrivée et ta plume aussi maléfique que magnifique Ragaenor Vaekaron 871372357

J'ai hâte de découvrir encore plus de ton personnage si attendu !

Tu fais une heureuse d'ailleurs même si elle tarde à t'accueillir Ragaenor Vaekaron 238207597 Ragaenor Vaekaron 2995236538
Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t661-epreuve-du-feu-d-aly
ZOUUUUU !!! Ragaenor Vaekaron 871372357 Ragaenor Vaekaron 3686388144 Ragaenor Vaekaron 3063046672 Ragaenor Vaekaron 1491939867 Ragaenor Vaekaron 1103754796 Ragaenor Vaekaron 690563736 Ragaenor Vaekaron 47398709 Ragaenor Vaekaron 1260238716 Ragaenor Vaekaron 2375185754 Ragaenor Vaekaron 4169029909 Ragaenor Vaekaron 3271569861 Ragaenor Vaekaron 2898026494 Ragaenor Vaekaron 187658200 Ragaenor Vaekaron 3864994219 Ragaenor Vaekaron 961773606

Je suis si heureuse, et encore j'ai l'impression que c'est un euphémisme, que tu retrouves le chemin du RP parmi nous, sur ROV et avec ce PV qui débotte. Ta plume, ton intelligence, ton esprit imbattable vont le rendre encore plus exceptionnel qu'il ne l'est déjà ! Tu ne peux pas savoir comme j'ai hâte, et j'ai encore l'impression que c'est un euphémisme, de le redécouvrir sous ton imagination Ragaenor Vaekaron 871372357 Ragaenor Vaekaron 1491939867

Bon courage pour tout, tu sais où nous trouver si tu as des questions Ragaenor Vaekaron 3350919650

NOUS ALLONS DOMINER LE MONDE !!! Ragaenor Vaekaron 2656854689 Ragaenor Vaekaron 1150986550 Ragaenor Vaekaron 3686388144
Hum. Hum. Hum.
Elineor Taellarys
Elineor Taellarys
Dame

Oooh ! Mon ravisseur d'une autre vie... Ragaenor Vaekaron 880200951 pars en courant à l'autre bout du forum

En vrai, quel plaisir de te retrouver ici ! Nous n'avons pas eu l'occasion de beaucoup jouer ensemble par le passé, mais j'espère qu'on aura la possibilité de remédier à tout cela Ragaenor Vaekaron 2043654651 Ragaenor Vaekaron 2991234872
En attendant, pose bien tes petites valises par-ici et installe-toi confortablement ! Si hâte de voir ce personnage évoluer sous ta plume Ragaenor Vaekaron 871372357

Bref, bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche Ragaenor Vaekaron 408511402
Aerys Maerion
Aerys Maerion
Seigneur-Dragon

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t44-aerys-maerion
Bon retour en des terres qui ne te sont pas familières, mais où certaines plumes te feront dire que tu es de retour à la maison Ragaenor Vaekaron 2991234872

Hâte de lire ta version de Ragaenor !

A très vite en RP Ragaenor Vaekaron 2656854689
Ragaenor Vaekaron
Ragaenor Vaekaron
Sénateur

Merci à tous pour cet accueil, ça me fait chaud au coeur! Ragaenor Vaekaron 1491939867

J'espère ne pas vous décevoir, et vous retrouver bientôt en RP Ragaenor Vaekaron 871372357 Ragaenor Vaekaron 871372357
Voix de l'Ombre
Voix de l'Ombre
Admin


Bienvenue Ragaenor Vaekaron !validation, douce validation
C'est bon, c'est fait. Te voici validé(e). Bravo ! Ce petit picotement que tu ressens est celui du début d'une aventure où tu rencontreras des personnages et des créatures incroyables. Te sens-tu prêt(e) à nous rejoindre ? On espère que oui car le grand moment est arrivé !

Ton personnage, Ragaenor Vaekaron, va désormais rejoindre les Nobles de notre belle Valyria pour devenir l'un de ses membres les plus illustres, espérons-le !

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Le Mot du Staff
par Valou'
Zou, tu sais déjà tout le bien que je pense de ton retour au RP et à nos côtés alors un simple bravo pour cette fiche brillante : bon jeu sur ROV, j'espère que tu t'y plairas Ragaenor Vaekaron 2991234872

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