La grandeur prend presque toujours ses origines de l’humilité, et la famille Vaekaron ne fait pas exception à cet état de fait. Son origine remonte à celle-même de Valyria, celles de bergers et de paysans sans autre ambition que celle de leur survie.
Les écrits ne mentionnent pas ce qui a poussé le choix des Dieux d’élever ce peuple, ou les raisons du choix de trois de ces bergers pour poser les fondations de la glorieuse civilisation que nous connaissons tous, seule la spéculation, ou peut-être la prière fervente pourrait permettre d’effleurer la réponse à cette question désormais. Les faits, cependant, sont indéniables, et les faits sont que les Vaekaron descendent directement de l’un de ces trois Fondateurs de légende.
Contrairement à ses deux pairs, Vaekar a toujours privilégié le savoir et la compréhension au faste et à la force qui semble trop souvent prévaloir, même jusqu’à aujourd’hui. Comme lui, ses descendants ont cherché sans cesse à agrandir leurs connaissances du tangible et de l’intangible, et à s’assurer qu’aucun savoir ne soit jamais complètement perdu. Du temps où les trois dynasties commandaient encore au destin de Valyria, les Vaekaron représentaient la sagesse, la voix calme mais intransigeante venant tempérer celle des deux autres, et éclairer la vision de tous à travers des souvenirs, des moments que tous à part eux pouvaient avoir oublié, ou même des détails qu’aucun n’avait pensé à prendre en compte, mais que l’on trouvait rapidement décisifs une fois étudiés.
Cette époque est aujourd’hui révolue, et la gloire familiale se reflète aujourd’hui dans son propre domaine, comportant une collection de livres et parchemins avec lequel seul le Collège peut, dans une certaine mesure, rivaliser. Là où les Vaekaron exerçaient autrefois un pouvoir direct, c’est aujourd’hui depuis leur chaise sénatoriale et les nombreux débats qu’ils mettent leur savoir au service de la République. Sous une forme ou une autre, les Vaekaron servent Valyria, et oeuvrent à la tâche que leur ancêtre s’est vu confiée : créer, maintenir, développer une civilisation amenée à régir tous les autres, pour qu’un jour, il n’y ait plus qu’à s’asseoir, et contempler l’aboutissement du Grand Dessein divin.
Comme toutes les familles cependant, les Vaekaron ont connu leur lot de difficultés et de revers, non des moindres la situation actuelle. Après la mort des héritiers directs de la famille, le dernier patriarche en date décida de faire fi des traditions, et nomma sa soeur-épouse à la tête de la famille plutôt que son oncle qui, selon la loi, aurait du en devenir le maître. Cette décision a sans doute été la dernière d’une pente glissante, créant tant conflits et divisions au sein même du clan qu’inquiétude quant à son avenir. Et s’il semble qu’un compromis ait été trouvé à travers le mariage de l’oncle et de la nièce, rien ne dit que les dommages créés et les rancoeurs mises au jour ne sont pas trop nombreux, ou trop profonds, que pour être soignés ou même mis de côté.
Les écrits ne mentionnent pas ce qui a poussé le choix des Dieux d’élever ce peuple, ou les raisons du choix de trois de ces bergers pour poser les fondations de la glorieuse civilisation que nous connaissons tous, seule la spéculation, ou peut-être la prière fervente pourrait permettre d’effleurer la réponse à cette question désormais. Les faits, cependant, sont indéniables, et les faits sont que les Vaekaron descendent directement de l’un de ces trois Fondateurs de légende.
Contrairement à ses deux pairs, Vaekar a toujours privilégié le savoir et la compréhension au faste et à la force qui semble trop souvent prévaloir, même jusqu’à aujourd’hui. Comme lui, ses descendants ont cherché sans cesse à agrandir leurs connaissances du tangible et de l’intangible, et à s’assurer qu’aucun savoir ne soit jamais complètement perdu. Du temps où les trois dynasties commandaient encore au destin de Valyria, les Vaekaron représentaient la sagesse, la voix calme mais intransigeante venant tempérer celle des deux autres, et éclairer la vision de tous à travers des souvenirs, des moments que tous à part eux pouvaient avoir oublié, ou même des détails qu’aucun n’avait pensé à prendre en compte, mais que l’on trouvait rapidement décisifs une fois étudiés.
Cette époque est aujourd’hui révolue, et la gloire familiale se reflète aujourd’hui dans son propre domaine, comportant une collection de livres et parchemins avec lequel seul le Collège peut, dans une certaine mesure, rivaliser. Là où les Vaekaron exerçaient autrefois un pouvoir direct, c’est aujourd’hui depuis leur chaise sénatoriale et les nombreux débats qu’ils mettent leur savoir au service de la République. Sous une forme ou une autre, les Vaekaron servent Valyria, et oeuvrent à la tâche que leur ancêtre s’est vu confiée : créer, maintenir, développer une civilisation amenée à régir tous les autres, pour qu’un jour, il n’y ait plus qu’à s’asseoir, et contempler l’aboutissement du Grand Dessein divin.
Comme toutes les familles cependant, les Vaekaron ont connu leur lot de difficultés et de revers, non des moindres la situation actuelle. Après la mort des héritiers directs de la famille, le dernier patriarche en date décida de faire fi des traditions, et nomma sa soeur-épouse à la tête de la famille plutôt que son oncle qui, selon la loi, aurait du en devenir le maître. Cette décision a sans doute été la dernière d’une pente glissante, créant tant conflits et divisions au sein même du clan qu’inquiétude quant à son avenir. Et s’il semble qu’un compromis ait été trouvé à travers le mariage de l’oncle et de la nièce, rien ne dit que les dommages créés et les rancoeurs mises au jour ne sont pas trop nombreux, ou trop profonds, que pour être soignés ou même mis de côté.
A l'instar du Sénateur, Valkorion est une créature qui préfère la solitude, et a trouvé refuge dans une caverne isolée, qu'il ne quitte que pour chasser, ou retrouver son chevaucheur. Tout deux partagent un lien fort, développé depuis leur naissance et renforcée par une sorte de compréhension mutuelle: tout deux sont différents des autres de leur race, meilleurs en un sens, et ils le savent. Sans doute est-ce là un cadeau des Dieux, sachant qu'un jour il faudrait bien pareil duo pour sauver la Famille Vaekaron.
Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Que ce soit à Valyria ou ailleurs, l'esclavage est une aberration, tant au niveau politique que religieux. Politiquement, il ne s'agit que d'une facilité à court terme, permettant uniquement aux classes plus riches de s'enrichir tout en en faisant payer le prix aux autres. Les nobles se demandent "Pourquoi payer quelqu'un quand je peux recevoir le même travail d'un autre qui serait ma propriété, sans avoir à payer autre chose que sa subsistance, et dans les meilleurs cas, un bon traitement?", alors ils asservissent, ce faisant bafouant les principes fondateurs mêmes de la République. Car même si les hommes ne sont pas égaux entre eux, c'est une certitude, chaque citoyen se voit garantir des droits, dont celui de vivre libre, et dans des conditions lui permettant d'entretenir cette liberté. Mais chaque esclave vendu est un citoyen qui ne pourra assurer une partie de sa subsistance, le condamnant petit à petit aux affres de la misère... Et que ferons nous une fois que nos rues ne seront plus qu'un immense taudis, que nos soldats seront trop pauvres que pour nous protéger d'une horde d'hommes en colère ou d'esclaves revanchards? S'il n'est pas contrôlé, ou simplement interdit, l'esclavage pourrait, au mieux, nous abaisser au niveau de Ghis et de son empereur décadent, au pire, détruire ce paradis que nos ancêtre ont construit, et condamner ce qui restera de Valyria à n'être qu'une autre troupe de barbares décadents.
Et que dire du point de vue religieux sur celui-ci? Le rôle des Valyriens n'est-il pas de démontrer la supériorité du peuple élu sur les autres? Les Dieux nous ont choisi et nous n'avons pas démérité, notre Code moral le prouve, et nous nous avilissons maintenant à faire d'autres hommes une classe à part, à peine plus considérée que les animaux, voire moins dans certains cas. Est-ce réellement une manière de traiter la création divine? D'ainsi distordre l'ordre des choses telles que voulue par Arrax en personne? Non, décidément l'esclavage n'est rien d'autre que le produit de la paresse et de l'immoralité, du vice humain, et notre devoir est de savoir le vaincre et en faire abstraction. Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Ragaenor se l'est promis, il ne sera plus jamais relégué au second plan. Il a cherché l'honneur dans la servitude imposée par sa naissance au sein de sa famille, et n'a pu qu'être témoin de la réponse des Dieux face à son inaction devant les écarts et la stupidité de son neveu. Le prix a payer a été grand, sa famille presque éradiquée, elle qui pourtant descendait d'un Elu, un Fondateur!
Une vie de sacrifice, récompensée par ce que Ragaenor a d'abord vu comme un ultime affront, ensuite comme la première épreuve sur le chemin qu'il devait emprunter pour réhabiliter sa famille devant le divin. L'ultime moquerie de son incapable de neveu, nommer son épouse à sa place comme cheffe de famille! Mais cette épreuve là est derrière eux, un accord a été trouvé, l'heure est maintenant redresser une République proche de la guerre civile, et à remettre les descendants de Vaekar au premier plan. Sous sa houlette, Ragaenor compte bien instaurer un nouvel âge d'or pour sa famille, pour la République et pour les Dieux!
Que pensez-vous de la division de la société valyrienne en factions ? Des enfantillages indignes des élus divins. La République est éternelle, absolue, et seuls les Dieux devraient avoir le droit de la remettre en question. Aussi infantile qu'elle soit, Ragaenor sait cependant qu'il faut y prendre part, ne fut-ce que pour s'assurer que cette division n'engendre pas la fin de ce que son devoir lui dicte de protéger, mais également car il faut une voix pour ramener ces fous dans la voie de la Vertu valyrienne. S'il joue leur jeu, Ragaenor compte bien dicter ses propres règles, et sait qu'il peut maintenant compter sur le soutien de sa nouvelle épouse pour ce faire.
Les partisans de l'occupation militaire? Des opportunistes s'appuyant sur une victoire pour clamer une part du pouvoir qui ne leur revient pas, à la première défaite subie leur influence fondra comme neige au soleil. Ceux qui pensent qu'il faut tout conserver d'un système ayant démontré une fois de plus ses faiblesses? Uniquement interessés par leur propre fortune, cherchant désespérément à se raccrocher à des privilèges qu'ils ont trop peur de voir disparaître. Même les partisans d'un pouvoir unique ne sont guidés que par l'appât du gain, celui de l'or ou de l'influence. Ils veulent céder à la tyrannie, et pas restaurer la vertu. Cette voie là ne passe que par le divin, lui seul est capable de concilier tous les intérêts, de préserver le mode de vie, la morale, la supériorité valyrienne. Le divin est le lien entre chaque citoyen, le ciment de la République, et Ragaenor a ses propres plans à ce sujet. La République perdurera, et par le divin elle conservera toute sa gloire.
Et que dire du point de vue religieux sur celui-ci? Le rôle des Valyriens n'est-il pas de démontrer la supériorité du peuple élu sur les autres? Les Dieux nous ont choisi et nous n'avons pas démérité, notre Code moral le prouve, et nous nous avilissons maintenant à faire d'autres hommes une classe à part, à peine plus considérée que les animaux, voire moins dans certains cas. Est-ce réellement une manière de traiter la création divine? D'ainsi distordre l'ordre des choses telles que voulue par Arrax en personne? Non, décidément l'esclavage n'est rien d'autre que le produit de la paresse et de l'immoralité, du vice humain, et notre devoir est de savoir le vaincre et en faire abstraction. Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Ragaenor se l'est promis, il ne sera plus jamais relégué au second plan. Il a cherché l'honneur dans la servitude imposée par sa naissance au sein de sa famille, et n'a pu qu'être témoin de la réponse des Dieux face à son inaction devant les écarts et la stupidité de son neveu. Le prix a payer a été grand, sa famille presque éradiquée, elle qui pourtant descendait d'un Elu, un Fondateur!
Une vie de sacrifice, récompensée par ce que Ragaenor a d'abord vu comme un ultime affront, ensuite comme la première épreuve sur le chemin qu'il devait emprunter pour réhabiliter sa famille devant le divin. L'ultime moquerie de son incapable de neveu, nommer son épouse à sa place comme cheffe de famille! Mais cette épreuve là est derrière eux, un accord a été trouvé, l'heure est maintenant redresser une République proche de la guerre civile, et à remettre les descendants de Vaekar au premier plan. Sous sa houlette, Ragaenor compte bien instaurer un nouvel âge d'or pour sa famille, pour la République et pour les Dieux!
Que pensez-vous de la division de la société valyrienne en factions ? Des enfantillages indignes des élus divins. La République est éternelle, absolue, et seuls les Dieux devraient avoir le droit de la remettre en question. Aussi infantile qu'elle soit, Ragaenor sait cependant qu'il faut y prendre part, ne fut-ce que pour s'assurer que cette division n'engendre pas la fin de ce que son devoir lui dicte de protéger, mais également car il faut une voix pour ramener ces fous dans la voie de la Vertu valyrienne. S'il joue leur jeu, Ragaenor compte bien dicter ses propres règles, et sait qu'il peut maintenant compter sur le soutien de sa nouvelle épouse pour ce faire.
Les partisans de l'occupation militaire? Des opportunistes s'appuyant sur une victoire pour clamer une part du pouvoir qui ne leur revient pas, à la première défaite subie leur influence fondra comme neige au soleil. Ceux qui pensent qu'il faut tout conserver d'un système ayant démontré une fois de plus ses faiblesses? Uniquement interessés par leur propre fortune, cherchant désespérément à se raccrocher à des privilèges qu'ils ont trop peur de voir disparaître. Même les partisans d'un pouvoir unique ne sont guidés que par l'appât du gain, celui de l'or ou de l'influence. Ils veulent céder à la tyrannie, et pas restaurer la vertu. Cette voie là ne passe que par le divin, lui seul est capable de concilier tous les intérêts, de préserver le mode de vie, la morale, la supériorité valyrienne. Le divin est le lien entre chaque citoyen, le ciment de la République, et Ragaenor a ses propres plans à ce sujet. La République perdurera, et par le divin elle conservera toute sa gloire.