Tandis que le tissu glissait sur ses délicates épaules, Vaenyra se demandait ce qu'elle faisait là. La dernière heure se rappelait à elle et elle voyait une faiblesse dans ses gestes. Sa facilité à s'abandonner à accompagner un homme à peine rencontré aux thermes la consterner. Nul ne se leurrait sur leurs véritables intentions dans les eaux torrides des bains. La mage n'était pas prude et elle se donnait volontiers à Meleys. Elle connaissait même les arcanes tabou des amours féminins grâce à sa cousine. Le contexte l'intriguait. Généralement ses partenaires étaient des personnes de confiance, qu'elle connaissait. D'une certaine façon, il lui semblait le connaître intimement en l'espace d'un après-midi. Daelarys dégageait une certaine tendresse dont Vaenyra rêvait de s'emparer et faire sienne.
Nue comme un ver, elle hésita une longue seconde. Seule dans la petite pièce permettant de se changer, elle avait le choix entre deux libertés. Celle de tourner le dos à Daelarys et simplement se détendre parmi les femmes. Elle doutait qu'il la poursuive. Le marin était persévérant, mais loin d'être idiot. Aucun homme ne continuerait sur cette voie après une telle humiliation. D'un autre côté, il était tout autant dangereux de s'attirer l'animosité du fils d'une Lumière de la Sagesse. Vaenyra savait qu'elle n'était probablement pas digne de l'intérêt de Baelor Cellaeron, même en jouant du cœur de son fils. Ce dernier avait malgré tout accès à des secrets et des leviers dont elle ne voulait pas connaître la teneur, à moins d'en être la détentrice. En d'autres termes, elle se retrouvait piégée par son ambition démesurée, ses paroles insensées et... sa propre attirance pour le jeune homme.
Avec un soupir, Vaenyra attrapa une serviette et fit glisser le tissu entre ses doigts. Quitte à céder sous les élans de son cœur, elle ne rendrait pas la partie facile à l'autre joueur. Elle résisterait autant qu'il fallait, peut être même à jamais. Enroulant avec expertise le tissu juste en dessous de ses épaules, elle s'assura de bien le nouer de sorte qu'il ne tombe pas par accident. Ou du moins, elle voulait être sûre d'être à l'origine de cette mésaventure volontaire. Fin prête, elle glissa ses pieds dans les souliers prévus pour les bains et fit passer son épaisse natte par-dessus son épaule. Ses cheveux épousèrent naturellement le contour de son corps, un effet dont elle était généralement fière. Ils cachèrent également l'affreuse cicatrice de son épaule, celle récoltée lors de leur combat contre le Magister.
Elle s'enfonça dans les souterrains des thermes pour rejoindre Daelarys. Il l'attendait avec son allure d'ours prédateur. Son ventre fourmilla de papillons tandis qu'elle l'observait. Avec un léger sourire, elle le salua de la main et voulut jouer de sa natte à nouveau. Celle-ci, déjà alourdie par l'humidité ambiante, retomba mollement. Avec une moue peinée, Vaenyra commença à la détresser tout en s'adressant au marin: Merci pour ton invitation Daelarys. Je crois que j'ai le plus grand besoin de me détendre. As-tu mis ton armure à briquer ? Plissant son petit nez, Vaenyra finit de dénouer ses cheveux qui s'étalèrent aussitôt sur ses épaules tandis qu'elle secouait la tête, découvrant son ossature fine et sa peau presque intacte. Offrant la vision au marin, la mage le regarda droit dans les yeux: Quels sont tes désirs ? Par quoi désires tu commencer ?
Nue comme un ver, elle hésita une longue seconde. Seule dans la petite pièce permettant de se changer, elle avait le choix entre deux libertés. Celle de tourner le dos à Daelarys et simplement se détendre parmi les femmes. Elle doutait qu'il la poursuive. Le marin était persévérant, mais loin d'être idiot. Aucun homme ne continuerait sur cette voie après une telle humiliation. D'un autre côté, il était tout autant dangereux de s'attirer l'animosité du fils d'une Lumière de la Sagesse. Vaenyra savait qu'elle n'était probablement pas digne de l'intérêt de Baelor Cellaeron, même en jouant du cœur de son fils. Ce dernier avait malgré tout accès à des secrets et des leviers dont elle ne voulait pas connaître la teneur, à moins d'en être la détentrice. En d'autres termes, elle se retrouvait piégée par son ambition démesurée, ses paroles insensées et... sa propre attirance pour le jeune homme.
Avec un soupir, Vaenyra attrapa une serviette et fit glisser le tissu entre ses doigts. Quitte à céder sous les élans de son cœur, elle ne rendrait pas la partie facile à l'autre joueur. Elle résisterait autant qu'il fallait, peut être même à jamais. Enroulant avec expertise le tissu juste en dessous de ses épaules, elle s'assura de bien le nouer de sorte qu'il ne tombe pas par accident. Ou du moins, elle voulait être sûre d'être à l'origine de cette mésaventure volontaire. Fin prête, elle glissa ses pieds dans les souliers prévus pour les bains et fit passer son épaisse natte par-dessus son épaule. Ses cheveux épousèrent naturellement le contour de son corps, un effet dont elle était généralement fière. Ils cachèrent également l'affreuse cicatrice de son épaule, celle récoltée lors de leur combat contre le Magister.
Elle s'enfonça dans les souterrains des thermes pour rejoindre Daelarys. Il l'attendait avec son allure d'ours prédateur. Son ventre fourmilla de papillons tandis qu'elle l'observait. Avec un léger sourire, elle le salua de la main et voulut jouer de sa natte à nouveau. Celle-ci, déjà alourdie par l'humidité ambiante, retomba mollement. Avec une moue peinée, Vaenyra commença à la détresser tout en s'adressant au marin: Merci pour ton invitation Daelarys. Je crois que j'ai le plus grand besoin de me détendre. As-tu mis ton armure à briquer ? Plissant son petit nez, Vaenyra finit de dénouer ses cheveux qui s'étalèrent aussitôt sur ses épaules tandis qu'elle secouait la tête, découvrant son ossature fine et sa peau presque intacte. Offrant la vision au marin, la mage le regarda droit dans les yeux: Quels sont tes désirs ? Par quoi désires tu commencer ?