Rhaenyra Celtigar
Rhaenyra Celtigar
Mage

Rhaenyra Celtigarft. Natalie Dormer
Pseudo/surnom : Lamaa`
Âge : 28 ans
Pays/région : Parigi
Comment as tu connu le forum ? Ma foi... *regarde la PA* hum.
Un parrain ou marraine ? Non merciiii
Crédit avatar et gifs : Droits réservés
Quelle est ta pâtisserie préférée ? Toutes. Ne pas hésiter à m'en offrir.
Un dernier mot pour la route ? Vive ROV Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 2043654651
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Titres : Mage du Quatrième Cercle, officiellement demoiselle de la famille Celtigar, en réalité fille de la famille Tyraelys (famille éteinte).
Âge : 30 ans
Lieu de naissance : Ville de Tyria
Situation maritale : Célibataire
Statut du sang : Pur
Type de personnage : Inventé
Groupe : Mages

Caractère :
Excellente oratrice •  Travailleuse • Sentimentale • Impulsive •  Exigeante • Séductrice • Ambitieuse • Influençable • Instable • Excellente actrice


Que dire de la famille de Rhaenyra, il faudrait être capable de déterminer ce qui constitue une famille : était-ce le sang ? Ou était-ce l'amour et une vie passée ensemble ? De sa famille de sang, Rhaenyra ignore tout, jusqu'à leur existence, nous ne perdrons pas ici de temps à en détailler les branches et les morts. La seule famille que connait la jeune femme est celle des Celtigar, celle dont elle porte le nom, et qui l'ont élevée en fille adorée.  

La famille Celtigar est établie dans le nord de la péninsule depuis l'origine, famille noble et membre de la caste si particulière des seigneurs-dragon, elle ne bénéficie cependant pas de la richesse ni de la gloire des grandes familles. Ses membres sont traditionnellement proches de la faction des civilistes, peu enclins à s'enrichir par le commerce, ni à rechercher la gloire par les armes. Le sang des Celtigar n'a pas toujours été leur préoccupation principale, occupés qu'ils étaient à se trouver des alliés dans une région de plus en plus disputée. Pourtant, comme bon nombre de nobles de cette région, ils se sont astreint à conserver une ligne dynastique pure, visant à protéger la puissance d'un sang destiné à renforcer ce lien si important avec leurs dragons. Chose rare, les deux branches les plus exposées à ce jour, issues de la branche principale pure, ont maintenu deux mariages incestueux, renforçant un peu plus ce sang qu'ils ne pouvaient se résoudre à laisser s'affaiblir.

Branche principale :
• Rhaellor Celtigar, 59 ans, seigneur-dragon
➝ sa soeur-épouse, Naesylae Celtigar - 49 ans - Dame Dragon

Leurs enfants :
➝ Rhaegar Celtigar, 29 ans
➝ Naemya Celtigar, 26 ans
➝ Samaelor Celtigar, 24 ans
➝ Nymae Celtigar, 20 ans
➝ Laenya Celtigar, 16 ans
➝ Maezar Celtigar, 12 ans

Branche secondaire :
• Naegar Celtigar, 57 ans, seigneur-dragon, proche de la faction civiliste
➝ sa soeur-épouse, Laesya Celtigar - 55 ans - Dame Dragon

Leurs enfants :
➝ Rhaenyra Celtigar, 30 ans, mage du Quatrième Cercle
➝ Tomaes Celtigar, 26 ans, seigneur dragon
➝ Maedor Celtigar, 23 ans, seigneur dragon
➝ Viserya Celtigar, 20 ans, dame-dragon

Autres branches mineures


Que pensez-vous de l’esclavage à Valyria ? Le monde n'est pas un monde où les hommes naissent égaux et vivent avec les mêmes espérances. Si elle n'est pas de ces chantres de l'esclavage qui en vantent les mérites, Rhaenyra n'y est pas opposées. Après tout, ne bénéficiait-elle pas du travail de ces esclaves, s'affairant autour d'elle au sein de la villa Celtigar ou du palais Velaryon ? Elevée en dame de la haute société, elle méprise ces vils personnages qui prennent plaisir à maltraiter leurs esclaves, avaient-ils réellement besoin de cela pour se sentir en paix avec eux-mêmes ? Rhaenyra traite les esclaves qui l'entoure avec respect... bien que certains puissent être d'utiles outils pour une magie plus puissante.
Quel futur envisagez-vous pour votre personnage au sein de Valyria ? Rhaenyra est aujourd'hui aux portes d'une décision importante : doit-elle, comme le souhaite le Grand Prêtre d'Arrax, tenter de rejoindre le Cinquième Cercle ? La jeune femme sait que sa magie du feu n'en sera plus que plus puissante. Mais elle sait également que cela représente un renoncement. Rhaenyra suit avec conviction Jaeganon Velaryon, elle le voit comme le génie qu'il est, et lui apporte tout le soutien de son pouvoir pour haranguer les foules. Récemment, Rhaenyra a accompagné Jaeganon lors de ses rencontres avec des sénateurs populistes, elle sait que leur duo est devenu incontournable de par leur influence sur les esprits. Le feu n'est jamais anodin, et Rhaenyra compte continuer à se servir d'une magie qu'elle maîtrise de mieux en mieux pour faire grandir son influence. Mais un autre combat attend la jeune femme... Celle qu'elle voit dans le miroir, Rhaenya Celtigar, n'est en réalité pas sa véritable identité. Rhaenyra ignore tout de celle qu'elle est, tout comme elle ignore que dans les profondeurs sombres de Valyria, un homme partage son sang et son nom...
Voyez-vous d’un bon œil l’influence de l’armée à Valyria ? L'influence est une belle infidèle, elle peut vous bénir le matin avant de vous abandonner sans un regard arrière. Rhaenyra fait bien peu de cas de l'influence de l'armée, elle aime la dévotion qu'il est si aisée à faire naître au creux des pupilles impressionnables de ces soldats. L'armée bénéficie aujourd'hui du soutien des grands et des plus petits, mais la guerre n'est pas loin, et le souvenir de leurs exploits encore frais. Que se passera-t-il lorsque ce souvenir deviendra lointain, lorsque leur gloire deviendra fade, et que le peuple se tournera vers eux pour des réponses ne demandant guère de grand éclats guerriers ? Que fera donc l'armée face au besoin de se nourrir, de se loger, ou d'être rassurée, soulevée, mobilisée ? Elle ne pourra rien faire, mais Rhaenyra, elle, peut-être.

Rhaenyra Celtigar
Rhaenyra Celtigar
Mage

A living fire to lighten the darkness
Tyria An 1036, mois 5
La majestueuse Tyria était endormie. La nuit était noire et semblait avoir recouvert la ville d’un voile imperceptible de silence. Ces rues si animées, bruissant de rires et d’échanges emportés, ne résonnaient d’aucun bruit. Aucun ? A bien y tendre l’oreille, il y avait bien ces bruits de pas empressés, et à bien y regarder, les quelques flambeaux, laissés çà et là, éclairaient une mystérieuse figure encapuchonnée. Aucun visage ne filtrait derrière le lourd et riche tissu du manteau, mais la silhouette, fine, ne parvenait pas tout à fait à se fondre dans la nuit. A quelques mètres d’elle, une autre figure sans visage avançait d’un pas plus calme, semblant tourner la tête à chaque intersection, comme pour s’assurer que personne ne les suivait. Que pouvaient bien cacher ces deux ombres au cœur de la ville des arts ? Venaient-elles de commettre un crime et fuyaient-elles la justice ?

Les minutes s’égrenaient, et l’obscurité semblait se refermer sur elles, comme par le fait d’un sort cruel lancé à leur poursuite. Ou peut-être n’était-ce là que l’effet de leur imagination, elles qui savaient ce qu’elles avaient fui et ce qu’elles emportaient avec elles. Il ne pouvait plus y avoir de retour en arrière, plus rien ne les attendait là-bas, ne restait que la mort et la désolation. Elles débouchaient enfin sur l’une des grandes portes de la ville, elles n’étaient pas si loin de la villa qu’elles venaient de quitter, le danger était si près qu’elles pouvaient sentir son souffle dans le creux de leurs nuques. Rhaella soupira de soulagement, elle s’était presque attendue à ce qu’il ne vienne pas. Pourtant, l’homme était là, et à ses côtés un dragon aussi noir que la nuit la fixait d’un œil méfiant. La bête ne reconnaissait-elle donc pas les serviteurs des Dieux sur terre ? La jeune femme s’approcha de l’homme qu’elle avait fait alerter, il était plus petit que dans son souvenir, mais peut-être que tous les hommes nous paraissaient petits lorsque l’on se dévoue aux Dieux ? Ils n’échangèrent pas un mot, se contentant de se regarder pour se comprendre, et très vite le manteau de la jeune femme s’ouvrit, laissant apparaître ce qu’elle avait volé à la nuit. A peine l’homme avait-il saisi l’enfant que Vaera apparut, rassurée de n’avoir vu personne à leur suite.

« Nous l’avons nourrie, mais elle aura très vite à nouveau faim. Hâte-toi. »

L’homme ne dit pas un mot, hochant simplement la tête en signe de salutation, car il savait ce que l’on attendait de lui. Il monta prestement sur le dragon qui déjà se mettait en mouvement, trop heureux de quitter cette terre inconnue pour retrouver les siens. Avant de s’envoler, le seigneur-dragon pris le temps d’observer l’enfant qu’il tenait contre son cœur. La petite ne dormait pas, il pouvait le sentir au rythme de son pouls, mais elle n’émettait pas un son. Comprenait-elle ce qui se jouait en cette nuit ? Avait-elle déjà saisi le drame qui entachait ses premières heures de vie ? Il ne savait rien de plus que ce que le message de Rhaella lui avait indiqué. Il savait que l’enfant n’avait plus personne en ce monde que celles qui avaient pris le risque de la sauver. Il savait qu’elles avaient pris ce risque car elles avaient… senti. Elles avaient senti en voyant cet enfant la présence de l’élément le plus essentiel de la vie : le feu.

Le dragon s’impatientait, alors l’homme acquiesça, oui, il était temps. Il donna une impulsion, l’animal pris son envol et, à mesure qu’il s’éloignait, les rues de Tyria s’effaçaient, ne restaient plus que les points de lumière des flambeaux. L’homme ne jeta pas un regard en arrière, Tyria n’était rien pour lui. Il eut une pensée pour la petite qui ne bougeait toujours pas contre son torse, elle quittait cette terre qui l’avait vu naître et l’homme doutait qu’elle y revienne un jour réclamer cet héritage dont elle ignorerait tout. Elle grandirait loin de ses racines et de son histoire, mais elle grandirait, n’était-ce pas là l’essentiel ? Ils prirent la direction des terres que l’homme appelait foyer. L’enfant de Tyria deviendrait, sous peu, fille de Draconys, elle porterait le nom de Celtigar.

Laesya et Naegar Celtigar accueillirent le voyageur, ils avaient été informés par un message de la prêtresse qu’une enfant arrivait. Combien d’années avaient-ils attendu et espéré ? Combien d’offrandes et audiences auprès des prêtresses de Aegarax et de Shrykos avant qu’enfin leur soit offert l’opportunité d’être parents ? Il y avait eu une nouvelle grossesse désastreuse, et un nouvel enfant perdu aux portes de la vie, mais leur patience avait été récompensée. Laesya prit entre ses bras le nourrisson qui commençait enfin à remuer et faire entendre sa voix. Elle ne put se contenir et fondit en larmes, cela faisait des semaines à présent qu’elle avait perdu son enfant, et avait failli perdre la vie, et alors qu’elle regardait ce petit être elle parvenait à se convaincre qu’elle était sienne… revenue d’entre les morts. Naegar enroula son bras autour des épaules de son épouse, observant le visage de l’enfant, un sourire tendre grandissant sur ses lèvres pincées de chagrin. C’était un nouveau départ pour eux, pour eux trois. Pour lui, qui n’osait avouer son chagrin, pour Laesya, qui ne parvenait plus à le contenir, et pour elle, cette petite, qui à cet instant cessa d’être l’enfant venue d’ailleurs. En la nommant, ils lui donnèrent vie une seconde fois, la petite Tyraelys n’était plus, place à Rhaenyra Celtigar.  

An 1050, mois 8 – Villa Celtigar, Draconys

Cela faisait de longues minutes que Laesya scrutait le ciel, l’air inquiet. Ce ne fut que lorsqu’une ombre vint voiler le soleil, l’espace de quelques secondes, qu’elle parvint à les localiser. Elle n’aimait pas cette manie qu’avait son frère de voler toujours plus haut, alors lorsqu’il prenait Rhaenyra avec lui elle manquait de devenir folle. Cela faisait quatorze ans à présent et, les mois filant à la vitesse de l’éclair, elle eut peine à croire que sa fille passait déjà ses dernières semaines auprès d’elle. Assise sur la terrasse, elle jetait un regard vers ses trois autres enfants. Des années durant Naegar et elle avaient essayé de fonder leur famille, et ce fut l’arrivée de Rhaenyra qui leur permis de réaliser ce vœux. Eux qui avaient dû affronter la perte de tant d’enfants avant le terme, ils avaient, après l’arrivée de leur première fille, donné naissance à deux fils et une petite fille. Son regard détaillait les petits qui jouaient, innocemment, dans l’herbe. Viserya, la plus jeune, portait encore un léger bandage à l’endroit où le feu avait léché sa peau, rappel cruel d’une épreuve du feu moins glorieuse qu’ils ne l’auraient voulu. Contrairement à leurs cousins, issus d'une longue tradition de mélange de leur sang en dehors de la famille, Naegar et Laesya avaient contractés un mariage incestueux, comme leurs parents avant eux, et tous les ancêtres de cette branche dynastique ainée. Alors comment expliquer cette blessure ? Leur sang était-il, par nature, plus faible ?

Levant le regard vers le dragon qui amorçait sa descente, Laesya se replongea quatorze années en arrière. Elle revit sans peine la petite être jetée dans les flammes. La Celtigar, l’avait accueillie entre ses bras que quelques jours auparavant, s’était imaginé que l’exercice serait plus aisé… elle n’était après tout pas de sa chair ! Il n’en fut rien. Elle cria, rua et frappa, tentant de sauver cette enfant qui était son unique chance d’être mère, croyait-elle. Ils la savaient de sang pur, mais ne sachant rien de sa famille d’origine, ne pouvaient-ils pas craindre que les prêtresses aient menti ? Elle n’oublia jamais ces instants de désespoir lorsqu’elle s’était imaginé que rien ne ressortirait du brasier, et qu’elle devrait, à nouveau, pleurer un enfant. Mais Rhaenyra était ressortie des flammes, indemne, et déjà Naegar s’était imaginé déposant un œuf de dragon au creux de ce berceau qu’ils couvaient chaque nuit. Le prêtre avait cependant levé la main, interrompant le geste précipité de parents avides de retrouver la petite miraculée. Il s’approcha de l’enfant qui reposait entre les bras de Rhaella, prêtresse d’Aegarax, qui, avec Vaera, autre sauveuse de l’enfant, avait tenu à être présente. Durant de longues secondes il ne dit rien, son regard alternant entre l’enfant et le feu, puis il tendit la main, recouvrant le minuscule front de sa paume brûlante. Fermant les yeux, il leva le visage vers les cieux, prenant une grande inspiration alors qu’un sourire naquit sur ses fines lèvres.

« Tu avais raison prêtresse, ils ne font qu’un. »

L’homme ne prit pas la peine, tout d’abord, d’apaiser l’air inquiet et perplexe des parents qui ne pouvaient toujours pas approcher leur fille. Finalement, il se tourna vers eux, le visage fermé, sans expression.

« Le feu coule dans les veines de notre peuple, mais il nourrit la chair, les os et l’esprit de votre fille. Je vois une naissance au cœur de l’obscurité, mais une renaissance par le feu. »

L’homme des Dieux ne dit rien de plus, mais il chuchota quelques mots aux prêtresses qui rendaient enfin la petite à ses parents. Le message, chuchoté plutôt que clamé, leur viendrait bien assez tôt. Rhaenyra Celtigar n’était pas vouée à percer le ciel sur un animal de feu, elle ne serait pas dame-dragon, car son destin était ailleurs. Rhaenyra Celtigar n’était pas vouée à grandir à Draconys, elle n’y resterait que quatorze ans, car son destin se jouerait bien plus au sud de la péninsule. Elle partirait, et c’est au Collège qu’elle apprendrait à apprivoiser et maîtriser les pouvoirs que le feu avait mis au jour aux yeux du prêtre.


Ainsi, Rhaenyra quitta la douceur du foyer pour rejoindre le Collège des Mages. Depuis sa plus tendre enfance, les mots du prêtre lui avaient été répétés, elle était fille du feu, ainsi elle entrait avec confiance dans ce temple du savoir qui devait faire d’elle une mage puissante. La réalité fut d’autant plus violente que ses illusions étaient grandes. La jeune femme au physique délicat et au caractère en apparence discret dut se soumettre, comme tous ses camarades, à l’Épreuve des nerfs. Si elle semblait discrète et réservée, la jeune femme n’était pas un modèle de patience, et sa réserve était toute relative, ainsi la jeune femme manqua-t-elle d’être renvoyée à de nombreuses reprises. Elle n’était pas prétentieuse, mais elle détestait perdre son temps, et il lui semblait que chaque coup de balai représentait une opportunité de vie perdue. Elle se plia cependant à ces travaux, ravalant, non sans peine, les remarques acerbes que l’attitude de leurs ainés faisait naître en son esprit.

Elle parvint à tenir sa langue et ses nerfs, et enfin s’ouvrait pour Rhaenyra tout un monde qui lui promettait d’enfin pouvoir être elle-même. La jeune femme avait, des années durant, attendu le moment où elle serait finalement entourée de ses semblables. Elle qui s’était toujours sentie différente, en décalage avec sa famille qu’elle aimait pourtant profondément, elle se réjouissait d’apprivoiser l’énergie qui la dévorait silencieusement. En dépit des efforts et des grands espoirs qu’elle avait fondé en elle-même, Rhaenyra dut rapidement se rendre à l’évidence : elle n’était pas des plus puissantes. La maîtrise du feu, son exercice de prédilection, lui demandait un effort considérable et échouait régulièrement. Alors, celle qui démontrait un physique avantageux et un esprit plein de ressources, travailla à quelques subterfuges. Chaque démonstration en présence de ses camarades et professeurs était ponctuée d’un discours qu’elle préparait soigneusement, des mots d’esprit et plaisanteries dont le rythme suivait celui des flammes. Elle ponctuait sa magie pyromancienne de quelques mots dont la magie n’était, elle, plus à prouver. Il ne fallait pas se méprendre, il ne pouvait pas y avoir une définition unique de la puissance, et Rhaenyra compris très tôt que son pouvoir de captiver les esprits pouvait rivaliser avec la puissance de certains de ses camarades.

Son entrée dans le Troisième Cercle marqua un tournant pour Rhaenyra. Une chose était de faire démonstration de sa magie face à ses camarades et enseignants, mais c’était une toute autre chose que d’être lancée dans le monde. Leur mission était à présent claire, il fallait faire état de sa puissance, divertir les plus nobles de ce monde, et espérer ainsi être l’élue d’un mécène puissant. Tous regardaient avec envie les mages qui avaient trouvé refuge dans les plus grands palais de Valyria, ceux qui servaient ces noms que tous connaissaient, Vaekaron, Lyseon, Riahenor, mais aussi Arlaeron, Tergaryon, Maerion et tant d’autres. Il ne s’agissait pas seulement de pouvoir, certains mages bénéficiaient de l’influence de leurs familles, parfois membres de cette caste à part, d’autres attiraient pour la pureté et la puissance exceptionnelle de leur sang. Rhaenyra bénéficiait de l’aura du nom, ce nom qu’elle croyait être sien, mais ne parvenait pas à se défaire du peu de prestige dont bénéficiait son nom.

Belle et charmeuse, la jeune femme n’eut guère de peine à se mêler à la bonne société, s’amusant de la fascination de ces gens pour les quelques maigres représentations qu’elle et ses camarades donnaient. Ce ne fut pourtant pas sous les ors des palais des nobles de Valyria que la jeune femme trouva un mécène.

Son destin changea véritablement lors d’une célébration religieuse dédiée à Arrax. Quelques mages avaient été sélectionnés pour y officier, faisant jaillir l’élément primaire de la vie de leurs mains, et appuyant les prières de ceux qui avaient l’oreille du Dieu des Dieux. La jeune Celtigar ne s’était pas attendu à être choisie, n’était-elle pas, après tout, qu’une baratineuse ? N’usait-elle pas des mots pour dissimuler aux yeux de tous sa faiblesse ? C’est que les années n’avaient pas altéré sa capacité à jouer des mots, mais avaient participé à renforcer sa maîtrise de l’art magique du feu. Loin d’être la plus douée, elle était une des plus laborieuses, et c’était par ce travail que Rhaenyra avait gagné l’honneur de faire jaillir le feu le plus sacré qui soit.

Elle s’était avancée, vêtue de rouge comme tous ses camarades, le visage plongé vers le sol, humblement. L’usage voulait que ceux dont la magie honorait les Dieux devaient tout d’abord se montrer humbles, petits, face aux Dieux et à leurs serviteurs. Le Divin n’aimait pas l’orgueil des hommes, et punissait violemment celui des mages qui se laissaient aller à leur désir de grandeur. Ainsi, elle s’était avancée sans rien voir de ce qui l’entourait, et avait pris sa place, visage anonyme parmi d’autre, simple véhicule d’un feu qui était le véritable intérêt. Il fallut relever la tête, ôter la capuche qui dissimulait son visage, et face à elle s’étendait une place immense peuplée de personnes richement vêtues. Il y avait ces grandes familles qu’elle connaissait si bien, la sienne en premier lieu, et les prêtres. Entre l’assistance et les mages avait été disposés d’immenses brasiers qu’il fallait allumer de les emporter jusqu’au volcan pour honorer ce Rêve d’Arrax qui offrait lumière à tous. Rhaenyra ferma les yeux, elle connaissait le rêve d’Arrax pour y avoir assisté avec ses parents, et à présent il lui revenait, à elle, d’embraser l’un de ces amas de bois. La cérémonie était codifiée, et elle regarda avec intérêt ce Grand-Prêtre, que l’on disait fou, haranguer la foule pour porter la gloire du Dieu qu’il servait.

Il était unique, cet homme. Rhaenyra connaissait la tâche qui était la sienne, mais à le regarder, à l’écouter, elle sentait le feu contenu en elle se libérer. Comment expliquer l’effet physique provoqué par de simples mots ? Oh elle en usait bien trop pour remettre en question la puissance des mots. Bientôt son heure viendrait, mais elle détaillait avec curiosité la lueur qui habitait les pupilles de l’homme. A mesure qu’il prenait de la vigueur, qu’il entrait comme en transe, Jaeganon Velaryon s’ancrait dans l’esprit de la jeune femme qui, si elle ne l’avouerait guère, en ressortait subjuguée. Jaeganon se tut, à bout de souffle, son regard redevenant celui d’un homme, un regard qu’il plongea soudain dans les profondeurs de celui de Rhaenyra, coupant le souffle de la jeune femme presque immédiatement. Des années plus tard, elle ne pourrait toujours guère expliquer ce qui se déroula sous les yeux de centaines de témoins et ceux-ci ne virent rien d’autre qu’une mage hésitante… mais elle sut à cet instant que le Grand Prêtre allait changer sa vie. Il la jaugeait, elle le sentait à son regard, et elle refusait de le décevoir, alors Rhaenys ferma les yeux, inspirant longuement pour quitter ce monde et son corps, pour laisser le feu la consumer. Bientôt, entre ses deux mains, naquirent les flammes d’une sphère qu’elle voulait plus grande que toutes celles convoquées auparavant. Ainsi coupée du monde réel, elle se plut à imaginer que la puissance qu’elle ressentait pour la première fois, lui venait d’Arrax, de ce Dieu au nom duquel elle faisait naître le feu. Ouvrant finalement les yeux, elle constatait son œuvre, souriant mais, pour la première fois, ne laissant aucun mot passer la barrière de ses lèvres.

Lorsqu’elle envoya la sphère de feu sur le brasier, lorsque celui-ci commença à se consumer, Rhaenyra ne put se retenir de glisser un regard en direction du Grand-Prêtre. Il la regardait toujours, intensément, et elle aperçut un maigre sourire sur ses lèvres sèches. Elle sourit à son tour, repensant aux paroles du prêtre à ses parents lors de son épreuve du feu :

« Le feu coule dans les veines de notre peuple, mais il nourrit la chair, les os et l’esprit de votre fille. Je vois une naissance au cœur de l’obscurité, mais une renaissance par le feu. »

Rhaenyra en était à présent certaine, elle venait de renaître, et elle le faisait sous le regard du Grand-Prêtre d’Arrax.


An 1068, mois 8 – Villa Velaryon, Cité de Valyria

« Encore »

Le fin bâtonnet s’abattait sur les doigts frêles de Rhaenyra qui sursautait et lâchait un cri de surprise. Cela faisait des heures à présent qu’elle travaillait, sous l’égide d’une Naelyra ayant visiblement épuisé toute patience. Cette dernière connaissait les défis d’une entrée dans le cinquième cercle, cela demandait un travail de longue haleine, une concentration surhumaine et surtout, cela demandait de se résoudre à renoncer. Chose étrange que d’envisager le renoncement lorsque l’on poursuit un objectif plus grand, mais Naelyra en avait fait l’expérience. Mage du cinquième cercle, spécialisée en pyromancie, elle avait accepté d’accompagner Rhaenyra dans sa préparation à la demande du mécène de cette dernière : Raegor Velaryon, frère du célèbre Grand Prêtre d’Arrax, tous deux cousins de Naelyra. Elle avait perçu la fascination des deux hommes pour celle qu’elle devait encadrer. L’un semblait avide de sa chair, l’autre de son âme, et par moments, à les regarder évoluer autour de la Celtigar, la distinction semblait se brouiller. Alors, agacée mais également intriguée, elle astreignait Rhaenyra à un travail écrasant, et usait de méthodes ne laissant que très peu de doutes sur les sentiments de Naelyra pour son élève.

La jeune femme avait beau essayer de se concentrer, la présence de Naelyra agissait comme un harnais sur elle, l’empêchant de prendre son envol et apprivoiser les confins de son pouvoir. Les années avaient passé, et la renommée de la demoiselle s’était répandue dans la ville comme une trainée de poudre. Profitant de l’aura, de plus en plus puissante, d’un Grand Prêtre d’Arrax devenu conseiller des grands, Rhaenyra était devenue celle que tous essayaient d’entendre et de voir. Elle dont les démonstrations avaient été réservées, au départ, au cercle des puissants, offrait à présent la preuve de sa magie du feu aux plus humbles. Ils étaient nombreux à la suivre, à essayer de la toucher, de quémander sa bénédiction, comme à une prêtresse qu’elle n’était pas. Elle avait cru en Jaeganon Velaryon, et il avait cru en elle, jetant un peu de sa lumière sur elle qui aimait tant briller.

A présent, le prêtre, qui avait confié sa protégée au mécénat de son frère, espérait d’elle qu’elle devienne plus puissante encore, et avait mandaté Naelyra pour rendre Rhaenyra suffisamment disciplinée pour atteindre le Cinquième cercle. C’était un choix qu’il lui avait donné, et si elle n’était pas parvenue à accepter, redoutant de renoncer à tant d’autres pouvoirs que celui du feu, elle avait accepté de travailler pour cela. Il serait temps de reculer par la suite, s’était-elle dit.

« Encore ! »
« Aie ! »

Rhaenyra grimaça, le bâtonnet avait frappé ses côtes, durement, et la sphère de feu s’était éteinte misérablement. Laissant la douleur s’évanouir doucement, la jeune femme se surprit à penser à Draconys. Depuis combien de temps n’avait-elle pas rendu visite à ses parents ? Sans doute trop longtemps. Elle se sentait bien trop chez elle à Valyria pour ressentir une quelconque nostalgie à l’égard de sa ville d’origine. Pourtant, alors que la douleur durait, elle se surprit à regretter la douceur du foyer de ses parents. Peut-être avait-elle bénéficié d’une enfance trop douce pour permettre à son pouvoir de prendre toute son ampleur ? Peut-être avaient-ils fait d’elle une enfant préférant se dissimuler derrière de jolis sourire qu’une puissance magicienne ? Elle avait toujours eu la terrible impression de ne pas être à sa place à Draconys, trop différente de ses jeunes frères et sœur, possédée par des forces qu’elle ne parvenait pas à comprendre. Les forces d’un pouvoir dont elle ignorait tout ? D’une naissance oubliée ? Était-ce vrai que ce que l’on ignorait ne pouvait nous blesser ?

« Aïe »
« Concentre-toi ! »
« Je le pourrais si tu cessais de me frapper ! »

Elle s’était exclamée avec vigueur et hargne. Elle n’aimait pas laisser penser à son adversaire, car oui c’était ainsi qu’elle considérait Naelyra, qu’elle n’était qu’une demoiselle en détresse.

« Je te frappe car tu es incapable de faire quoique ce soit, tu as été bien trop gâtée ! »

La colère vint teinter les joues de Rhaenyra, une colère sourde, violente, sombre et destructrice. Que savait cette idiote de ses souffrances ? Que savait-elle de sa vie ? A mesure que montait la haine, Rhaenyra pouvait sentir un bouillonnement incontrôlable naître en son ventre et remonter jusqu’à sa gorge, deux flammes naquirent sans peine au creux de ses mains ouvertes. Si son esprit avait été disponible, sans doute aurait-elle pu questionner la source d’un tel déferlement, mais Rhaenyra n’était plus réellement là.

« Tais-toi ! »
« Petite fille gâtée, tu n’as pas assez souffert pour maîtriser le feu ! »
« Tais-toi, je te préviens ! »
« Regarde-toi, crois-tu qu’il te protège pour ta puissance ? Ah ! Imbécile, il ne fait que se servir de ce qui marche : un joli minois et des formes vulgaires que l’on exhibe sans restriction. »

S’en était trop. Rhaenyra hurla. Elle hurla sa peine, ses doutes, elle hurla au visage de celle qui appuyait là où faisait mal, consciemment, avec méthode et le sourire aux lèvres. La jeune Celtigar hurla à en devenir muette, fermant les yeux pour quitter le monde un instant, dans l’espoir de retrouver ses esprits, mais rien n’y faisait. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, les flammes qui s’échappaient de ses mains avaient doublé de taille, et ce n’est que l’intervention de Raegor, dans son champ de vision, qui parvint à empêcher Rhaenyra de les diriger vers sa tutrice. En un souffle, Rhaenyra s’effondra, les larmes aux yeux et le visage penché vers le sol, comme pour dissimuler l’impact qu’avait eu Naelyra sur elle. Les pas qui s’approchaient d’elle ne parvinrent pas à la sortir de sa torpeur. Elle sentit ses doigts s’emparer avec douceur de son menton afin que leurs regards se croisent. Jaeganon la regardait avec tendresse, fierté peut-être même ? Il resta ainsi accroupi à ses côtés quelques secondes avant d’approcher son visage de celui de la demoiselle, ses traits redevenus plus neutres, presque… durs ? Allait-il la renvoyer ? Serait-il en colère d’une telle perte de maîtrise ? Il ne disait rien, et l’angoisse en venait à étouffer Rhaenyra. Finalement, il se releva, son regard toujours plongé dans celui de la jeune femme.

« C’est très bien… très bien. »

Il tendit une main salvatrice, invitant celle qui était devenue une véritable partenaire à se relever. Puis, sans l’attendre, il tourna les talons pour quitter la pièce. Rhaenyra resta immobile un instant, le souffle court, les sourcils froncés par la contrariété dont elle ne s’était toujours pas défaite. La colère provoquée par Naelyra était passée, c’était autre chose. Elle avait vu les flammes grandir au creux de sa main, elle avait senti bouillir en elle cette colère, et pourtant… elle avait eu l’impression que cette colère n’était pas la sienne. Devenait-elle folle à présent ? Elle avait travaillé et tant appris aux côtés des Velaryon, aux côtés des nouveaux amis que la vie en dehors du collège lui avait apportés. Plus que jamais, Rhaenyra Celtigar avait eu le sentiment d’être enfin elle. N’avait-elle pas construit, pas à pas, cette personnalité qu’ils étaient si nombreux à écouter ? Elle pouvait entendre les murmures admiratifs et les applaudissements de cette foule qu’elle parvenait à soulever si aisément, ces esprits qu’elle charmait et impressionnait tant par le feu que par les mots. Elle avait accepté le fait de ne pas être puissante et avait fait de ses autres talents des avantages, elle avait travaillé sans relâche à sa puissance, elle avait accueilli en elle un feu qui menaçait de la consumer… Et pourtant, il y avait eu cette rage presque surnaturelle, qui n’était pas sienne, qui ne pouvait pas être sienne.

« Arrête de me combattre, ne vois-tu pas que je sais qui tu es et ce qu’il te faut pour obtenir cette puissance ? »

Rhaenyra sorti de sa torpeur, fixant son regard dénué d’expression sur la jeune femme qui lui faisait face. Essayait-elle de lui expliquer qu’elle était finalement de son côté ? Qu’elle n’essayait pas de la briser ? La jeune Celtigar n’était guère naïve, elle avait lu l’animosité au creux des prunelles de sa tutrice, elle avait perçu son ambition, son envie, non pas du pouvoir de Rhaenyra, mais bien de sa position. Alors pourquoi prétendre le contraire ? La jeune femme plongea son regard plus intensément dans celui de son adversaire, restant silencieuse car il n’y avait rien de plus déstabilisant que le silence d’une femme d’ordinaire peu avare de mots. Et elle comprit. Naelyra n’était pas seulement jalouse et envieuse… elle était inquiète. Que pouvait-elle craindre d’une jeune femme moins expérimentée et moins maîtresse d’elle-même que l’était la Velaryon ? Elle craignait son influence. Cette influence que Rhaenyra avait gagnée, sans même s’en apercevoir.

Marchant en direction de Naelyra, qui se trouvait sur le chemin de la sortie, la jeune femme s’arrêta simplement à ses côtés.

« Non, Naelyra, tu ne sais pas qui je suis. Du moins, pas encore… »

Fière de sa bravade, la jeune femme se contenta de reprendre son chemin jusqu’à la porte qui lui permettait de quitter cette pièce et son atmosphère étouffante. Oui, Naelyra allait apprendre à connaître Rhaenyra, elle comprendrait, à ses risques et périls, qui elle était… Et Rhaenyra aussi, avait encore tout à apprendre sur celle qu’elle était. Celle qu’elle était vraiment. Elle devait encore tout apprendre de cette nuit sans lune qui avait vu mourir sa mère en couche, deux mois après la mort de son père, disparu mystérieusement lors d’une sortie à dos de dragon. Le dragon était revenu, mais pas son seigneur. Elle devrait écouter le récit de la mystérieuse malédiction qui avait frappé sa famille, emportant ses membres, un par un. Il lui faudrait regarder son reflet dans le miroir, et y apercevoir celle qu’elle ne connaissait pas encore : Rhaenyra Tyraelys, enfant de Tyria, orpheline des ombres, dernière survivante d’une famille maudite, qui s’était éteinte au plus noir de la nuit.  

Dernière survivante, vraiment ?

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Bienvenue!
Daenerys Maerion
Daenerys Maerion
Dame de Castel Maerion

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Bienvenue ma belle :)
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Par Arrax, ce personnage qui envoie du lourd Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 1103754796

Hâte de te voir en jeu avec Rhaenyra, tu sais déjà ce que je pense de cette fiche Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 238207597
Elaena Tergaryon
Elaena Tergaryon
Sénatrice

Merci les filles Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 871372357
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Dormer Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 408511402

Rebienvenue ^^
J'ai hâte de voir ce que va donner ce personnage ;)
Viserion Tyraelys
Viserion Tyraelys
Mage

Ma petite fillotte Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 871372357

Quelle émotion What a Face

Ce personnage s'annonce à la mesure de ton talent et à la hauteur des deux premiers : j'ai hâte de la voir en jeu Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 238207597
Daenyra Tergaryon
Daenyra Tergaryon
Dame-Dragon

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t520-daenyra-tergaryon-th
Haaaan ce nouveau personnage ! Il a l'air juste merveilleux ! Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 2043654651
Hâte de la voir en jeu ! Puis... Nataliiiiie Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 2991234872 Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 2662366857
Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t661-epreuve-du-feu-d-aly
Génial, quelle écrivain talentueuse tu fais !
Tellement hâte de voir ce nouveau personnage en jeu, avec ta plume délicieuse Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 871372357 Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 1103754796
Aerys Maerion
Aerys Maerion
Seigneur-Dragon

https://rise-of-valyria.forumactif.com/t44-aerys-maerion

Bienvenue Rhaenyra Celtigar !validation, douce validation
C'est bon, c'est fait. Te voici validé(e). Bravo ! Ce petit picotement que tu ressens est celui du début d'une aventure où tu rencontreras des personnages et des créatures incroyables. Te sens-tu prêt(e) à nous rejoindre ? On espère que oui car le grand moment est arrivé !

Ton personnage, Rhaenyra Celtigar, va désormais rejoindre les Mages de notre belle Valyria pour devenir l'un de ses membres les plus illustres, espérons-le !

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Le Mot du Staff
par Valou
Encore un beau personnage qui s'ajoute à ta collection. J'ai hâte de voir comment tu t'approprieras une mage qui est, je crois, ton premier personnage de ce genre depuis qu'on se connaît  Rhaenyra Celtigar ♠ A living fire to lighten the darkness 871372357  

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