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[Quête] Les Ombres de Sothoryos - Partie 2
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

L’immense fleuve qui parcourt le continent sauvage de Sothoryos s’ouvre enfin devant vous tous.

Plusieurs semaines après le dernier séjour de certains d’entre vous en ces terres, Valyria est de retour pour continuer son exploration de ce continent. Les plus folles rumeurs ont parcouru les cercles spécialisés dans les ports et à la capitale des seigneurs-dragons. Les perspectives prometteuses de ressources ont alléché les appétits des familles les plus riches et les plus mercantiles de Valyria. La République n’a eu aucun mal à faire financer une nouvelle expédition, d’une ampleur bien plus importante que la précédente. Les émeraudes rapportées par le précédent groupe y sont d’ailleurs pour beaucoup. Ainsi, les Haeron de Tolos et les Vaelarys d’Oros ont fait savoir leur volonté de participer au financement de l’expédition qui reste, malgré tout, sous le patronage des puissants Arlaeron qui contrôlent et le port d’attache de l’expédition, et les gisements d’argent avoisinants. Si les Haeron sont reconnus pour leur emprise sur le port fortifié du nord de Valyria, tous savent que derrière la jeune et pétillante Naema Velarys se tient les richissimes Tergaryon, rare famille noble de la République à présentement contrôler deux sièges au Sénat.

Vous avez quitté Aqos Dhaen sur un fier dromon flambant neuf de la marine valyrienne, l’Inébranlable, qui relègue la Vierge Foudroyante du voyage précédent au rang de coquille de noix. Comportant trois mats et un double-pont de rameurs, l’imposant navire compte parmi ce qui se fait de meilleur et d’imposant dans les chantiers navals de Mhysa Faer. À son grand mat flotte fièrement la flamme de la République valyrienne tandis qu’au-dessus de sa poupe, un vaste étendard aux couleurs de Valyria proclame haut et fort l’appartenance du navire. La figure de proue du navire atteste de l’opulence du chantier qui l’a construit : un soldat valyrien tenant un vaste bouclier de bois taillé protège le navire des flots et des vagues scélérates. Il dispose d’une vaste cabine pour son commandant qui peut ainsi réunir son état-major aussi souvent que nécessaire pour discuter de leur façon de mener à bien la mission du navire. Pour cette expédition, toutefois, l’homme en charge du navire, Raekar Barlaris, vous a largement cédé l’usage de l’endroit pour que vous puissiez établir une stratégie et disposer d’un endroit où vous retrouver à l’abri des oreilles indiscrètes. L’équipage est excité de partir à la découverte de Sothoryos, l’esprit empli de promesses de richesse et de découverte. Nul doute que l’atmosphère sur les trois autres navires de votre flottille est similaire. Au-delà du dromon, deux lourds navires de transports aux flancs arrondis transportant chevaux, soldats et ravitaillement, et une trirème agile complètent votre dispositif.

La République a été généreuse et malgré l’échec relatif ressenti par la première expédition, Valyria croit au potentiel de cette quête. La présence de Iason Valralys et de Rhaenys Haeron dans cette affaire l’a convaincu de confier au légat la première colonne de sa troisième armée : 400 vétérans de la guerre contre Ghis vous accompagnent avec pour mission de sécuriser Yéen et, le cas échéant, la revendiquer pour Valyria. Leur organisation et les officiers qui l’accompagnent ont été laissé libres à choisir par le légat en personne. Ils sont tous entassés sur l’un des transports et attendent avec impatience de pouvoir débarquer et commencer leur mission. L’autre navire de transport compte surtout du ravitaillement pour vos hommes, les esclaves et prisonniers enchainés aux bancs de nage et vos dragons. Pourtant, si toutes les chances semblent de votre côté, les participants à la première expédition n’ont pas oublié les dangers de Sothoryos… et la présence de Ghis n’est pas pour arranger les choses.

Vous êtes en train de vaquer à vos occupations en ce début d’après-midi. Peu après le lever du soleil, la vigie a annoncé « terre ! » et depuis, les côtes de Sothoryos émergent peu à peu de l’horizon. En cette fin d’après-midi, le soleil commence à décliner doucement et la muraille de végétation emplit désormais tout le champ de vision à l’exception de l’embouchure du grand fleuve qui est votre objectif. Le commandant Barlaris, toutefois, vous a fait chercher les uns après les autres pour vous inviter à le retrouver sur le chapiteau arrière du navire, près de la barre du navire. Vous le retrouvez là, en compagnie de son second et de leurs lieutenants. Ils vous montrent du doigt ce qui les inquiète. En regardant par-delà le bastingage du dromon, vous comprenez aisément le problème.

Deux quinquérèmes et une hexarème lourde sont stationnées de manière à empêcher toute entrée sur le fleuve. Autour d’elles, une multitude de navires de pêche locaux évoluent comme si de rien n’était, leurs petites voiles blanches si proches de l’eau semblant dérisoires face à l’énorme navire orné d’une harpie dont la surface cuivrée jette des éclats menaçants sur l’eau. Bien que tout semble calme à bord des navires de Ghis, il est évident que ceux-ci ont été positionnés pour vous faire faire demi-tour.

Sothoryos n’a jamais été revendiqué par Ghis au-delà des colonies que le Vieil Empire y maintient déjà. Si la plus grande d’entre elles, Zamettar, n’est pas très loin, il est impossible de pouvoir soutenir que le fleuve fait partie de cette dernière. Il s’agit selon toute vraisemblance d’une tentative d’intimidation, au pire d’une façon de protéger les ressources de Sothoryos pour une prochaine exploitation par les Ghiscaris.

Cela dit, les navires de Ghis restent là, sur votre chemin.

Un débat s’ensuit. Certains proposent de continuer et de maintenir la trajectoire, arguant que jamais la marine ghiscarie n’osera provoquer un incident avec Valyria si tôt après la conclusion du conflit et que, si cela devait être le cas, ces trois navires brûleraient bien vite sous le feu-dragon. D’autres proposent une approche plus diplomatique : mettre en panne, et faire déguerpir les Ghiscaris en leur rappelant qu’ils n’ont aucune espèce de prétention à bloquer le fleuve. Incertain et surtout largement surclassé par vos positions dans la hiérarchie sociale et militaire valyrienne, le commandant Barlaris s’en remet à vous pour décider d’un plan d’action.




Ordre de passage


Règles générales

Et nous revoici parti pour une nouvelle aventure o/

Comme la dernière fois, la mission reste risquée et vous avez cela en tête. N’hésitez pas à utiliser l’univers autour de vous, les connaissances de votre personnage ou d’autres idées qui vous passeront par la tête. Je reste bien entendu dispo sur la convo Discord pour vous aiguiller !

Pour ce premier post, je vous laisse donc avec vos personnages et un premier dilemme à résoudre. Vous avez la possibilité de suggérer une nouvelle façon d’agir, mais à la fin, je sélectionnerai l’issue qui récoltera le plus de voix !

Vu que nous sommes encore plus nombreux qu’auparavant, je vous propose que nous gardions le même rythme que pour l'évent dans la mesure du possible, afin que les tours ne durent pas 40 ans. Partons du principe de quatre jours par personne pour répondre. Si vous ne pouvez pas le faire, vous avez la possibilité de demander à sauter votre tour afin que nous perdions pas quatre jours [Quête] Les Ombres de Sothoryos - Partie 2 888921720



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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

Le temps n’avait pas été compté depuis que la promesse de venir en aide à Iason Valralys avait été émise dans l’enceinte privée de la demeure de ce dernier. L’expédition était sous le puissant patronage des Arlaeron et cela n’avait guère empêché la sang-mêlé de participer au financement de ce qui serait une opération d’envergure. Si les noms les plus réputés ne lui étaient pas étrangers, elle fut agréable surprise de découvrir la présence de Naema Velarys dont les liens du sang avec les Tergaryon n’étaient pas un secret pour qui que ce soit à Valyria.

Le temps n’avait pas non plus été compté depuis que l’Inébranlable avait quitté le port d’attache d’Aqos Dahen. Véritable prouesse architecturale vantant le savoir-faire valyrien en maçonnerie, la cité étincelante et ses mines d’argent n’étaient plus qu’un lointain souvenir alors que voguait le navire sur cette étendue qu’était la mer d’Eté. Comment était-il encore possible de laisser son esprit songer à la beauté de la ville alors que derrière la ligne d’horizon se cachait le vert infernal du continent de Sothoryos. Tournée vers l’avant, c’était bien la position que tenait Rhaenys malgré ce qu’elle savait de ces terres mystérieuses qu’elle foulerait.

Le navire sur lequel elle se tenait était probablement l’un des plus imposant qu’il lui avait été donné de voir, imposant et flambant neuf il émettait de nombreuses promesses que la native de Tolos souhaitait aussi bien observer que ne jamais les mettre en pratique. Les trois mats et le double-pont de rameurs garantissaient une certaine allure malgré la composition imposante du navire. Un coup d’œil au sommet de l’un des mats et il était impossible d’ignorer l’appartenance du bâtiment et des âmes qui le composait. Il y avait aussi cette figure de proue qui attestait des fonds qui avaient été investis dans ce chantier titanesque et la flotte composée de trois autres navires voguait sans peine cet objectif qu’elle se devait d’atteindre.

Accoudée à la proue du navire, Rhaenys observait les flots venir se briser contre la solide coque de bois. Peu importait son humeur, le lieu où elle se trouvait, l’eau lui était une source d’apaisement alors même qu’elle était de ce peuple béni des dieux chevauchant les dragons et préférant la chaleur du feu à la caresse de l’eau salée. Une présence qui lui manquerait sans nul doute alors qu’elle devrait longer le fleuve Zamoyos et s’enfoncer dans cette impénétrable jungle regorgeant de plantes et de créatures toutes aussi mortelles les unes que les autres. Une appréhension nourrie par l’instinct de survie qu’elle ne se permettrait de ressentir qu’une fois le moment venu, à cet instant elle préférait se focaliser sur le roulis du navire et le son des vagues contre la coque.

Terre ! L’exclamation retenti sur sa droite et par réflexe elle tourna la terre vers la tour de guet sur laquelle un marin indiquait une direction. Se détournant de lui Rhaenys, dont l’esprit laissait flotter l’importante information dans son esprit, se tourna pleinement vers la proue et ses yeux pers se posèrent sur cette forme qui émergeait peu à peu de l’horizon. Enfin, pensa-t-elle alors que le soleil déclinant embrasait de sa lumière les eaux mais offrait une atmosphère sans pareille en révélant cette muraille de végétation qui s’était devant la flotte et emplissait de plus en plus le champ de vision de la Haeron. Mais elle n’eut guère le temps de se laisser aller à la moindre contemplation qu’elle fut mandée par un marin de se rendre à la poupe du navire, sous le chapiteau dressé près de la barre du navire.

-Commandant, que se passe-t-il ?

Ayant ordonné que l’on vienne la chercher, le commandant Barlaris était bien évidemment présent flanqué de son second et de leurs lieutenants mais il y avait aussi le Légat, Naema Vaelarys, le dynaste Vaekaron, l’héritier Arlaeron, la mage Valgaris ainsi qu’Adhara Nahram. Elle observa les réactions de chacun d’entre eux avant que le commandement du navire, le visage inquiet, ne pointe une direction. Fronçant légèrement les sourcils, Rhaenys suivit du regard la direction indiquée par-delà le bastingage et ses yeux se posèrent sur trois lourds navires dont la flamme cuivrée était ornée d’une harpie. Ses mâchoires se crispèrent alors qu’elle reportait son regard sur les valyriens. Il était indéniable que les ghiscaris leur bloquaient l’accès au fleuve alors même que ce continent n’avait encore jamais été revendiqué par l’Empire… Il ne fallut guère longtemps avant que les voix ne commencent à s’exprimer quant à la marche à suivre.

Rhaenys n’était pas dupe concernant les intentions de ghiscaris, leur intérêt était non seulement d’empêcher les valyriens de prendre des ressources pour ses renforcer mais aussi de protéger leurs propres intérêts en s’assurant que ces-dites ressources leur soit uniquement accessible. Les solutions n’étaient guère nombreuses, si une approche plus diplomatique leur évitait des pertes, elle douterait que leurs ennemis ne cherchent pas à se battre coûte que coûte. Si toutefois ils maintenaient leur cap, les ghiscaris seraient-ils assez fous pour batailler alors même que la guerre s’était conclue quelques mois plus tôt ? Si tel était le cas, elle ignorait la rapidité avec laquelle Matavon répondrait à son appel malgré le travail effectué avec Naema.

-N’y a-t-il pas une embouchure du Zamoyos qui ne serait point gardée? demanda-t-elle alors que le débat se poursuivait. Zamettar était proche et elle doutait que les navires ne s’éloignent des embouchures qui bordaient la ville, celles-ci étaient fermement gardées alors peut-être devaient-ils tenter leur chance ailleurs qu'aux abords de Zamettar ?




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Les Ombres de Sothoryos.Les explorateurs et les exploratrices.

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos  & An 1066, mois 9.

Le regard perdu dans le vague, les mains crispées sur le bastingage de bois du navire, Naema guettait avec une légère moue, crispée, la silhouette fine et svelte d’Hyndrill. Fort était de constater que si le voyage lui avait causé quelques troubles, la jeune femme n’avait guère un pied marin prononcé comme bien des Valyriens, sa sœur d’écailles en avait davantage profité. Il ne s’était pas passé une journée sans que sa dragonne se joue des vagues, effrayant nuées de mouettes et de goélands sur son passage, chassant bancs de poissons et plus grosses créatures sous-marines seules ou avec les autres dragons qui composaient leur équipée. Dans ces moments, Naema les suivaient volontiers, à l’aide de sa longue-vue. Il n’y avait guère que ce remède pour lui faire passer ces vestiges qui la prenaient alors qu’elle tentait de se diriger sur le navire.


Poussant un soupir, Naema porta sa main à sa ceinture, en dégageant la longue-vue qui se trouvait là. Alors que sa main droite restait crispée sur la structure du bois, telle une serre, sa main gauche s’était enroulée sur la lunette. Il s’agissait du deuxième objet de ce type que la jeune femme s’était procurée depuis le début de l’année, le précédent ayant été perdu alors qu’elle se trouvait au sol, pour calmer l’une des créatures de leur famille qui s’était retrouvée blessée. Dès lors, la Vaelarys veillait sur son bien avec la plus grande des prudences, ne doutant pas de son utilité future, au vu de la mission qui était la leur. Observer les dragons ne fut cependant pas sa seule activité, alors qu’elle portait sa longue-vue au niveau de l’une de ses prunelles violines. De nombreux navires s’égrainaient ici et là, paisiblement sur les flots. De là où elle se trouvait, ils lui semblaient être minuscules. Une minuscule nuée de mouettes blanches.


Hélas, il n’y avait pas la moindre trace d’Hyndrill ou de Matavon. Les deux dragons semblaient s’être accoutumés l’un à l’autre, de part les entraînements réguliers auxquels ils participaient tous deux. Malgré ce fait, Naema n’appréciait pas de savoir sa dragonne seule en de telles circonstances. Le mâle aux écailles de fer pouvait se montrer violent et agressif, que cela soit envers les Hommes ou envers ses propres congénères. Fort heureusement, jamais Hyndrill n’était revenue blessée ou ne s’était montrée apeurée en la présence de l’autre Dragon. La force de l’habitude, sans doute. Il était vrai que sa sœur aux écailles crépusculaires avait rencontré bien pire créature, au cours de son existence à ses côtés.


Perdue dans ses pensées et dans ses observations, Naema sursauta et ne rattrapa que de justesse sa longue-vue lorsqu’un cri retentit. Levant les yeux en direction de la vigie, bien qu’elle ne pouvait apercevoir la personne qui s’y trouvait, la jeune femme secoua la tête. Terre ? Ainsi, leur voyage touchait à sa fin ? Repliant sa lunette et la glissant à nouveau à sa ceinture, la jeune femme jeta un dernier regard en direction de l’étendue de saphir qui s’écoulait sous eux. Hyndrill n’était pas réapparue malgré cela. Les eaux avaient sans doute davantage d’intérêt pour elle que la jungle toute proche. Des pas empressés sur firent entendre sur les planches, faisant grincer certaines d’entre elles. Naema accueilli le nouveau venu avec une moue interrogative, s’étonnant du fait que leur embarcation se soit arrêtée en si bon chemin. Les explications furent tout d’abord succinctes. Le commandant les demandait, la Harpie ayant fait son nid non loin. A ces mots, Naema sentit un frisson lui parcourir le dos de haut en bas. Elle suivi cependant celui qui était venu la quérir, d’une démarche quelque peu hésitante. L’eau n’était guère l’élément qu’elle préférait, en bonne fille de l’air qu’elle pouvait être.


Lorsque Naema arriva derrière le chapiteau, elle avisa Rhaenys d’un léger mouvement de tête, aussi bien pour la saluer, que pour prendre une légère inspiration. Sa tête lui tournait encore, bien que la jeune femme s’estimait heureuse de voir le phénomène s’apaiser au fil des jours. Le voyage de retour ne devrait lui poser aucun problème. Le regard violine de la Vaelarys se posa sur les membres de l’équipage présents. Tous faisaient grise mine, il ne fallait pas se glisser dans leurs pensées pour s’en rendre compte. Portant ses prunelles au loin, Naema serra les dents. Ainsi, les propos de celui qui l’avait guidé jusqu’ici se confirmaient. Ils étaient attendus par la Harpie, et de pied ferme, semblait-il. Trois navires pour quatre dragons. Le calcul semblait si aisé. Si la guerre suivait toujours son cours, voilà bien longtemps qu’il n’aurait resté que des cendres de ces trois coques de noix.


« … Si cette autre embouchure existe, les ailes de nos dragons suffiraient pour la découvrir. Nous pourrions survoler le Zamoyos assez aisément, à  nous quatre. Naema se tut quelques instants. Je doute cependant qu’elle soit aussi aisément praticable, si toutefois elle existe, que celle que nos chers amis gardent en ce moment. Instinctivement, la main de la jeune femme glissa jusqu’à la garde de son fouet, visiblement songeuse. Pensez-vous que nos dragons ont été aperçu ? »


Naema laissa sa phrase en suspens. Elle-même avait perdu de vue Matavon et Hyndrill depuis un moment. Quant aux deux autres créatures qui les avaient accompagné, la jeune femme n’aurait su dire. Toujours est-il que les Fils de la Harpie ne pouvaient savoir avec certitude que leur équipage était bien protégé par des dragons. Peu de commerçants valyriens pouvaient s’octroyer pareille protection, tout comme peu de Seigneurs et Dames Dragons s’abaissaient à jouer le rôle de gardes du corps. Portant une dernière fois son regard au loin, sur les trois navires, Naema secoua légèrement la tête. La paix était trop récente, trop précieuse pour songer ne serait-ce qu’un instant à la rompre. Tous et toutes avaient bien trop souffert pour cela.


« Nous avons quatre dragons qu’ils ne semblent pas avoir aperçu. Sans quoi, je doute que nos invités imprévus n’auraient dépêché que trois navires pour nous accueillir. reprit finalement Naema. Quatre dragons qui pourraient suffire à les effrayer et à nous ouvrir un passage sans user de violence. Il suffirait qu’Hyndrill, Matavon, Vaemor et Valkorion de se montrer pour leur causer un émoi certain et pour les rendre plus accommodant à notre égard, si nous décidions d’entamer quelques discussions. »


Mieux valait conserver le feu dragon en dernier recours. Malgré son habilité à ce sujet, Naema ne souhaitait guère prononcer ce mot en ce jour. Au-delà des navires, Sothoryos était toute proche. Mieux valait éviter de déclencher un incendie, il y avait bien là trop de choses dont un feu pourrait se nourrir. Qui plus est, la guerre était restée dans tous les esprits. Mieux valait ne point souffler sur des braises à peine éteintes, tous Valyriens et toutes Valyriennes pouvaient-ils être.




( Gif de eternalroleplay. )
Herya Valgaris
Herya Valgaris
Mage

Les Ombres de Sothoryos.Les explorateurs et les exploratrices.

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos  & An 1066, mois 9.

La première expédition avait été un échec, même si tout l'équipage était revenu vivant, ils avaient tout de même échoué. Pourtant, Valyria avait décelé tout le potentiel de Sothoryos et avait pris la décision de financer grassement une seconde expédition. Cette fois-ci, bien plus préparée et... armée. C'est ainsi que la trentenaire avait décidé de repartir, une seconde fois. Néanmoins, afin de ne pas répéter les mêmes erreurs que la première fois, elle avait embarqué tout son matériel divinatoire, s'était entrainée au maniement de l'épée avec son frère, et s'était décidée à se préparer mentalement à la gestion de ses angoisses. La voix n'avait pas aidé, comme à son habitude, à l'inverse elle lui mettait des bâtons dans les roues plus qu'à l'accoutumée. Peu avant le départ, la mage s'était quotidiennement rendue au temple et avait fait des offrandes aux dieux, les priants de les protéger et de l'aider à trouver une solution pour son problème d'envahisseur. Elle s'était également sentie rassurée de savoir que Laedor fasse une fois de plus partie de l'expédition.

Ils avaient alors embarqué sur le fier Inébranlable. Jamais Herya n'avait voyagé sur une navire aussi luxueux et elle s'était soudainement sentie privilégiée. Mais rapidement, l'euphorie du départ avait laissé place aux nausées et à la fatigue qu'engendrait le mal de mer. Elle avait lu, beaucoup lu, pour essayer de se concentrer sur son envie de vomir permanente, et même l'air marin n'y changeait rien. Pourtant, la douce brise qui s'engouffrait dans ses cheveux et ses vêtements aurait dû lui faire le plus grand bien. Mais rien n'y faisait, son corps entier voulait passer par-dessus bord. La jeune femme s'était également quelques fois glissée discrètement dans la cabine de son comparse blond, profitant une fois de plus de leur proximité inattendue. La voix, depuis son départ, s'était peu manifestée mais il était certain qu'elle referait surface dans les moments critiques. Puis enfin, après un temps qui lui avait paru interminable, on cria "Terre !"

Enfin heureuse de sentir le sol sous ses pieds, Herya se précipita sur le pont. Mais son excitation retomba immédiatement lorsqu'elle comprit ce qui se tramait plus loin. Des navires ghiscaris bloquaient l'embouchure par laquelle les valyriens devaient absolument passer. Ce n'était que folie de tenter une action pareille si peu de temps après la victoire valyrienne. Herya écouta les suggestions de ses deux camarades et acquiesça tout particulièrement aux propos de Naema.

- "Je suis du même avis que Naema, mais le plus sage serait d'entamer une discussion. Il s'agit peut-être d'un malentendu, mais je n'y crois guère. "

Elle observait les navires et la voix se réveilla soudain, si bien qu'Herya sursauta. "Brûlez-les tous ! TOUS AUTANT QU'ILS SONT ! " C'était certainement la décision la plus expéditive et, de l'avis de la mage, la plus risquée, pour ne pas dire stupide.

- "Néanmoins, les ghiscaris ne sont pas naïfs et je pense qu'ils ont une idée derrière la tête, et très certainement un plan. Je pense qu'il faut avancer avec précaution. Ma crainte est qu'ils aient tout prévu, y compris la présence de dragons... N'est-il pas possible de leur faire parvenir quelque chose pour essayer d'apaiser la tension environnante ? "

Elle se concentrait sur les mouvements des navires et depuis leur départ, bizarrement, la nausée s'était évaporée...


Laedor Arlaeron
Laedor Arlaeron
Lames d'Argent

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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

Cette humidité. Elle n’était pas aussi présente qu’en pleins cœur de la forêt, mais tout de même bien plus intense déjà que partout dans Valyria. Laedor s’en souvenait bien et en gardait un goût tout aussi amer que pour tout ce qui se rapportait à leur dernier échec, car, oui, pour lui, cela ne pouvait être autre chose qu’un cuisant échec. Si, à leur retour chez eux, ils avaient été accueillis en héros, le jeune homme savait bien que leur découverte n’était qu’une poussière dans l’immensité de la cité découverte et cette fois-ci, il comptait bien revenir avec bien plus que de bien belles et grosses émeraudes. Yéen avait encore tant de mystère à dévoiler et de ressources à exploiter. S’il pouvait considérer la première expédition comme un coup de pratique, à présent, ils n’avaient plus droit à l’erreur.

Le bateau dans lequel il se trouvait reflétait d’ailleurs toute la confiance qu’avait Valyria en eux et en leur expédition. Il était imposant, magnifique, dominait la mer et rendait leur voyage plus aisé que le précédent. C’est tout enorgueillit que le regard de Laedor se posait autour de lui. Il éprouvait, malgré tout, pour la première fois un léger malaise au vu de tous les moyens déployés par sa famille. Si, auparavant, il avait aimé fanfaronner, se faisant valoir par la richesse familiale, tout cela lui sonnerait faux lorsqu’il était en présence de son amie. Il avait charmé Herya sans l’aide de son patronyme et s’il lui était maintenant bien impossible de le nier où de chercher à le cacher, il lui était tout aussi inutile d’y mettre maintenant l’emphase. Était-ce la présence de la Mage, de plus en plus souvent auprès de lui, ou bien l’âge qui tendait ainsi à l’assagir ? Il restait bien sûr toujours aussi téméraire et insensé, par contre, il avait à présent tendance à chercher à vivre pour lui-même et à se créer une gloire en son nom, plutôt qu’en se contentant de celle qui déversait sur lui le nom qu’il portait. Être Laedor, uniquement Laedor, était nouveau pour lui. En dehors de Naerys, il ne croyait pas qu’il avait un jour laissé ainsi tomber ses barrières avec quelqu’un. Les quelques moments qu’il réussissait à dérober, ceux où il pouvait être seul avec Herya, lui faisaient vraisemblablement un bien fou. Il se retrouvait ressourcé bien que si loin de chez lui.

Ils n’avaient pas connu de véritables embûches depuis leur départ et le jeune guerrier fut surpris d’entendre déjà crier terre. Il aurait dû se douter que cette bonne fortune ne durerait pas, comme le confirmait d’ailleurs la présence des navires Ghis, leur bloquant le passage. Il avait été cherché et comme les autres se trouvaient maintenant devant cette impasse. Peu importe la raison qui les avait conduits ici, que ce soit par désir d’étendre d’avantage leurs terres, ou bien une volonté nouvelle d’exploration, il n’y avait aucun doute qu’ils ne voulaient pas d’eux dans les parages pour leur marcher sur les pieds. Néanmoins, la paix était bien jeune et si Laedor, qui lui était malgré tout revenu victorieux, s’en souvenait, alors il était indéniable qu’eux aussi avait encore bien gravé en tête les dernières années.
Il écouta silencieusement d’abord les idées lancées par les femmes avant de prendre la parole, répondant à Naema.

« S’il existe en effet un autre passage, je doute fort qu’il soit aussi praticable que celui-ci, d’autant plus avec des navires de taille comme les nôtres. Non, visiblement, s’ils ont décidé de se positionner ici, c’est qu’il y a une raison, c’est la seule bonne voie navigable et ils le savent. »

Ils n’avaient d’autres choix que de passer, mais alors quelle tactique employer ?

« Bien sûr, » approuva-t-il, « commençons par la diplomatie. Si cela échoue, même si je n’aimerais pas un nouvel affrontement, nous avons ici bien des hommes qui ne demandent pas mieux qui de mettre une nouvelle raclée à ces vermines »

S’il était exact que les hommes qui formaient leur troupe étaient des vétérans de la guerre, Laedor ne tenait pas plus que ça à déclencher une bataille navale pour prouver qu’ils étaient encore capables de les surpasser.



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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

La solution diplomatique a été retenue.

Vous convenez tous qu’une approche conciliante est sans doute la meilleure chose à faire pour débuter. Le Sénat et le peuple de Valyria ne prendront sans doute qu’assez mal une nouvelle guerre causée par vos personnes. Malgré les dragons qui tournoient haut dans le ciel, les navires de guerre de l’Empereur n’ont toujours pas bougé. Décision est prise d’envoyer une délégation monter à bord de la lourde hexarème. En sa qualité de légat de la troisième armée, Iason accompagnera le commandant Barlaris et Adhara sera responsable de leur sécurité rapprochée en cas de coup fourré.

Tandis que votre flottille met en panne à une distance raisonnable du blocus de Ghis, un canot est mis à la mer et vos trois émissaires quittent le bord sous vos regards et ceux des marins qui vous accompagnent. De loin, vous pouvez les voir monter à bord du navire amiral. Vous devinez un grand chambardement sur le pont de l’hexarème alors que toute une garde d’honneur a été rassemblée à la hâte pour rendre les honneurs aux émissaires valyriens. Vous pouvez voir les couleurs éclatantes des riches étoffes des officiers ghiscaris tournoyer autour de vos compagnons qui finissent par disparaître sous un dais de soie. L’entretien semble durer des heures et le crépuscule n’est plus loin lorsque vos amis reviennent à bord, l’air maussade. Ils vous expliquent rapidement leurs échanges avec les officiers de Ghis.

Leur constat est sans appel : les officiers de Ghis ont une mission stricte de sauvegarder la neutralité du territoire de Sothoryos et l’Empereur lui-même ne souhaite pas que Valyria militarise les environs. Les ordres du blocus sont clairs et son état-major tient suffisamment à sa tête pour le tenir envers et contre tout. Votre flotte, avec ses navires de guerre et son transport de troupes, n’est vraiment pas la bienvenue. Ils vous expliquent qu’après des heures de négociations, ils sont parvenus à un compromis. Le transport de troupe devra rester ici, rejoindre Zamettar ou rallier Valyria mais ne remontera pas le fleuve plus loin. Le légat et sa garde du corps resteront également « invités » de la Harpie afin d’assurer que le comportement des autres sera irréprochables. Bien que certains soient réticents, c’est cette option qui est privilégiée. Le transport de troupes se déroute vers la colonie ghiscarie tandis que Iason et Adhara repartent à bord de l’hexarème. Bien que vous disposiez toujours du ravitaillement et que vous ne devriez plus souffrir d’aucun problème de nourriture, il est évident que la force de votre expédition a été sévèrement amputée.

Commence alors la remontée du fleuve. Il est large et puissant mais vous avancez vite, gardant la rive sur votre droite en vue. Vous n’apercevez même pas l’autre rive, tant l’étendue d’eau est vaste. Vous devez pourtant bientôt vous arrêter car la nuit tombe et on dit les eaux du Zamoyos pleines de traîtrise. Les navires sont amarrés le long d’une berge sécurisée par des marins et gardée pour éviter de mauvaises surprises. Au matin, dès l’aube, vous reprenez la route. Le vent ne souffle guère et il faut bien les rameurs pour vous permettre de remonter plus rapidement le cours du fleuve. Vous passez en milieu de journée devant les ruines de Qaxar, la cité en ruines que certains ont aperçu lors de leur premier voyage. On y reconnaît les ruines du chantier de la pyramide qui devait dominer cette nouvelle colonie ainsi que le charnier à ciel ouvert qui recouvre ses rues jadis pleines de promesses. Herya, seule mage présente, peut sentir sans peine le même picotement et la même odeur de mort qui afflue jusqu’au navire.

Le soleil commence à décliner lors de cette deuxième journée de navigation sur le fleuve lorsque certaines ruines de Yéen commencent à apparaître au loin, visibles au-dessus de la cime des arbres. Votre voyage naval touche à sa fin : d’ici demain, vous pourrez explorer avec prudence les ruines de la mégapole abandonnée. Autour de vous, le fleuve se resserre et la deuxième rive est maintenant très proche. Yéen est bâtie sur un point où les deux rives du fleuve sont très proches, permettant à des ponts et des aqueducs de relier les deux parties de la ville.

C’est au même moment que l’un des deux transports qui vous accompagnent s’échoue.

Vous entendez jusque sur votre navire le son rauque de sa coque qui racle contre le fond du fleuve. Fort heureusement, le navire n’avançait pas vite, et si son mât tremble et plie, il ne se brise pas. Du fond de la cale, vous entendez les hennissements des chevaux transportés à l’intérieur qui protestent contre ce traitement. Alors que le reste de la flottille met en panne pour attendre et essayer d’aider le navire échoué, vous pouvez voir son équipage à la manœuvre pour se libérer au plus vite. Certains poussent vers le fond avec de longues perches pour essayer de renvoyer le navire en arrière et lui faire contourner ce qui est sans doute un affleurement rocheux ou un haut-fond sablonneux. Les marins sont compétents, et avant que quiconque n’ait eu besoin d’intervenir, le navire retombe soudainement dans l’eau, libéré de la prise du sol.

Le soulagement aurait été général sans que un immense dos écailleux affleure soudainement à la surface de l’eau, légèrement en travers du navire. Vous ne voyez guère autre chose que des écailles et une queue puissante fouettant l’eau boueuse pour propulser un corps immense. Pourtant, certains d’entre vous ont sans doute en tête les paroles du regretté Krazdan : le fleuve est infesté de crocodiles géants. Et vous venez de croiser l’un des représentants de cette espèce. Aussitôt, un sillon d’écume apparaît plus loin et se dirige droit vers le transport des chevaux. Est-ce les cris des chevaux, leur odeur ou simplement les perches avec lesquelles les marins ont poussé leur navire qui ont aiguisé la curiosité du saurien ? Voilà une question pour les mages et experts en faune sauvage.

Pour les chevaux, par contre, la question est sans doute un tantinet secondaire. Avant même que vous ne puissiez réagir, vous constatez une tête hideuse et un œil jaune émergeant de l’eau pour percuter de plein fouet le navire de transport. La coque expose comme une brindille et alors même que le navire bascule sous l’effet de l’impact, vous entendez les cris de détresse des hommes et de chevaux alors que l’eau envahit tout. Le navire est tellement endommagé qu’il commence à se briser en deux parties alors que certains chevaux nagent déjà vers la rive mais la plupart est encore piégée sous l’épave qui menace de les engloutir. Ce rôle est finalement dévolu au crocodile qui revient à la charge et se lance dans une attaque en règle de tous les êtres vivants dans l’eau, ne faisant aucune différence. Vous voyez la gueule immense et hérissée de dents engloutir entier deux chevaux et un homme. Bientôt l’eau se teinte de rouge et vous devez décider quoi faire car arrivant de l’autre rive, quatre autres crocodiles passent à l’attaque, alléchés par l’odeur du sang et les cris des victimes. Trois d’entre eux se dirigent vers l’un de vos navires, y compris le vôtre. Le dernier, plus fainéant, souhaite visiblement se joindre à la curée de son collègue en rejoignant le naufrage en cours.

Qui sait combien d’autres de ces créatures rôdent encore dans les parages ?



Ordre de passage


Règles générales

Et bon courage [Quête] Les Ombres de Sothoryos - Partie 2 2467439181

Vous avez donc plusieurs cibles qui n’ont pas le gabarit de la vouivre d’avant mais qui restent dans leur élément naturel. Vous pouvez essayer de faire venir vos dragons et de générer un bonus de +2 pour ce combat, mais gardez à l’esprit que si vous réussissez, d’autres créatures pourraient entendre la confrontation et se ramener !

Pour faire venir le dragon, vous devrez lancer un D10 et faire un score supérieur à 5 pour les sangs-purs et à 7 pour les sangs-mêlés.

Ensuite, tout le monde devra lancer un D10 qui identifiera votre performance face à la créature que vous attaquez !

La règle restera la même pour tous les combats : plus l’amplitude entre votre score et celui de votre cible est grand, plus votre réussite – ou votre échec – sera grand !

Pour ce combat, vous pouvez vous concerter avant et ajouter +1 de bonus à vos lancers pour chaque personne s’ajoutant à vous pour une cible. Exemple : si Laedor et Herya attaquent ensemble un croco, ils auront chacun +1 à leur jet. Si Rhaenys les rejoint, ils auront tous trois +2 de bonus à leur jet.

Selon les dés tirés à l’instant :

Rhaenys doit donc faire mieux que 5
Naema doit faire mieux que 1 (ça devrait aller)
Ragaenor doit faire mieux que 1 (normalement on s’en tire aussi)
Laedor doit faire mieux que 8 (navré)
Et Herya doit faire mieux que 7


BON CHANCE [Quête] Les Ombres de Sothoryos - Partie 2 238207597



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'D10' : 5, 1, 1, 8, 7
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

Après que la flotte ait longuement navigué sur les eaux séparant Valhria de Sothoryos, la ligne d'horizon était désormais remplacée par les prémices de ces terres mystérieuses. Il avait fallut qu'un marin signale cette vision pour Rhaenys puisse se sortie de la contemplation de ces vagues venant se briser sur la coque du navire. Une voix prenant se saisissant avec force de sa curiosité pour lui faire lever les yeux vers Sothoryos. C'était à portée de mains, encore bien éloigné mais presque saisissable et son esprit glissait d'ors et déjà sur ces lignes naturelles qui attisaient autant la curiosité qu'elles n'installiaient une crainte latente. Une profonde inspiration fut prise avant qu'une autre voix ne lui demande de rejoindre le capitaine Baelaris.

La curiosité était autant une nécessité qu'un défaut et lorsque la native de Tolos pénétra sous la tente du capitaine, elle rendit compte qu'il s'agissait d'un défaut tant elle n'avait pas été à même de noter la présence des navires ghiscaris qui s'étaient positionnés entre les valyriens et l'embouchure du Zamoyos. Ils étaient un ennemi séculaire dont la rivalité ne pouvait être tue et il n'était qu'une question de temps avant que de nouveaux affrontements n'aient lieu. En ce jour d'exploration teintée de revanche pour ceux qui avaient été marqués par leur premier voyage, il était certain que la moindre décision aurait son importance pour la suite de leur expédition. Plusieurs solutions s'offraient aux valyriens et toutes présentaient leur part de risque dans leur mise en place.

Rhaenys hocha la tête lorsque Naema évoqua la possibilité d'user de leurs dragons pour explorer les alentours, car après tout s'ils étaient présents pour obtenir des réponses, la cartographie des lieux devait être un point a ne pas negliger. Mais il était certain qu'avec si peu de connaissances de ce continent, il pouvait être difficilement admis de perdre du temps en cherchant une autre embouchure du fleuve. Un temps qui serait définitivement perdu si ce bras d'eau se révélait impraticable pour les navires, si cette partie du fleuve les éloignait de leur objectif. Les sourcils de la Haeron se froncèrent lorsque la Vaelarys aborda la question de la visibilité des dragons. Avaient-ils été effectivement aperçus par les marins ennemis ? Une question à laquelle Rhaenys ne pouvait guère apporter de réponse tant son lien avec Matavon était des plus complexes et que malgré sa contemplation de la surface aqueuse qui les entouraient, elle ne l'avait pas aperçu dans le ciel depuis bien des heures. Elle commence à tirer sur ce lien invisible qu'elle entretenait avec son dragon et qu'elle travaillait avec Naema, cherchant à appeler Matavon.

Son regard se posa ensuite sur la mage non loin d'elle qui appuyait les propos de la Zaldrīzes Giēñatī avant que l'héritier Arlaeron ne s'exprime à son tour en faveur d'une voix plus diplomatique. Le doute n'était pas une variable à prendre à légère, en tant que marchande si elle devait user de son esprit Rhaenys devait aussi écouter son instinct et en cela elle ne pouvait que se ranger du côté de ses compatriotes tout en gardant dans un coin de son esprit l'exploration des alentours. Car si une autre expédition devait avoir lieu, ils ne pourraient être auréolés d'une quelconque chance, l'existance d'une autre embouchure pourrait leur être salvatrice.

- Vous avez raison, la diplomatie est préférable, dit-elle.

Rhaenys sentit une légère tension dans ses entrailles avant que le battement des ailes des dragons se fassent entendre au-dessus de leurs têtes. Avec la vision des dragons les ghiscaris pouvaient se montrer imprévisibles et la Valgaris avait raison de songer au fait qu'ils aient pu prévoir leur présence auprès des valyriens. L'instinct de la mage ne lui faisait pas défaut car après une attente raisonnable chacun d'entre pu constater de l'immobilité des ghiscaris, semblant ne pas craindre une quelconque attaque de leur part. Nous n'avons pas d'autre choix que de connaître la raison de leur présence. Un point qui ne l'enchantait guère car non seulement ils perdraient des éléments précieux pour le déroulement de leur expédition, ils prenaient au risque le risque de définitivement les perdre et malgré les risques que représentait Sothoryos Rhaenys préférait poursuivre cette route entamée que de se retrouver entre les mains de ceux fait tant verser les sang. La décision d'envoyer une ambassade fut prise et le captaine Barlaris monta ainsi sur un canot en compagnie du légat Valralys et de la guerrière Adhara.

Des heures durant les valyriens durent attendre le retour de leurs ambassadeurs tandis que le soleil ne cessait de poursuivre sa course, les baignant dans sa lumière de feu. Lorsqu'enfin ils posèrent à nouveau le pied sur le pont ne ce fut pas une mauvaise nouvelle et alors que Iason énonçait les rudes conditions des ghiscaris, Rhaenys posa un regard dur sur cet horizon rendu inaccessible par les hommes de Ghis. Mais l'heure n'était à la colère, ils devaient paser. La décision fut donc prise d'accepter les conditions et ainsi ils purent emprunter l'embouchure du Zamoyos, laissant ainsi leur navire de transport de troupes rejoindre Zamettar et deux des leurs entre les mains de l'ennemi...

***

Si toutefois les deux premiers jours se révélaient être calmes, Sothoryos ne faisait pas mentir les rumeurs à son sujet et offrait une atmosphère étouffante de chaleur et de danger latent. La cité en ruine devant laquelle ils étaient passés en milieu de journée rajoutait de ce mystère déjà bien ancré autours d'eux. Le soleil commençait à décliner lorsque s'offraient à leurs yeux certains vestiges de la ville de Yéen au-dessus de la cime des arbres, dès demain leur exploration débuterait... L'observation de Rhaenys se stoppa brusquement lorsque le bruit assourdissant d'un navire s'échouant lui parvint. Que se passait-il ? La native de Tolos se déplaça de l'autre côté du navire afin d'observer les marins du navire echouer se démener pour le remettre à l'eau alors que le hennissement des montures enfermées se faisait entendre. Un soupir se soulagement se bloqua cependant dans la gorge de la Haeron lorsque ses yeux se posèrent sur une forme apparaissant puis disparaissant rapidement à la surface de l'eau. Plissa légèrement les yeux, se demandant si son esprit ne la trompait pas, avant qu'un sillon d'écume ne se forme et ne se dirige à vive allure vers le navire de transport. Estomaquée, Rhaenys assista à ce terrible assaut mené par une créature à la taille si incroyable, détruisant le navire, teintant les eaux du rouge carmin du sang.

- Par Aegarax... murmura-t-elle pour elle-même alors que d'autre créatures tout aussi imposantes se dirigeaient vers les autres navores tandis qu'une dernière rejoignait la première afin de poursuivre l'œuvre débutée. Rhaenys, le cœur battant, se dirigea vers les autres valyriens avec empressement, tirant une nouvelle fois sur ce lien magique partagé avec son dragon.

- Comment allons-nous procéder ? Ils allaient devoir se coordonner et s'ils voulaient réduire les pertes, elle ne pouvait se permettre de rester en retrait. Elle ignorait si Matavon daignerait l'écouter et s'il se présenterait raipidement à elle mais ce doute presque toujours persistant s'évanouit lorsqu'elle entendit le rugissement si reconnaissable du dragon aux écailles grises. Elle se retourna vivement, juste à temps pour le voir descendre en piqué et s'attaquer au crocodile le plus proche du navire. Le soulagement l'envahit alors que ses yeux observaient les mouvements du dragon et que son esprit la voyait procéder à des attaques aériennes.



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#1 'D10' : 10

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#2 'D10' : 5
Herya Valgaris
Herya Valgaris
Mage

Les Ombres de Sothoryos.Les explorateurs et les exploratrices.

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos  & An 1066, mois 9.

Après quelques discussions et le choix de laisser en retrait un certain nombre des leurs, ils étaient finalement parvenus à rejoindre la jungle qui leur avait tant donné de peines lors de leur premier voyage. Sans doute la mage était-elle mieux préparée mais le trajet lui sembla moins pénible, et surtout, elle et ses coéquipiers étaient plus alertes. En revanche, Qaxar lui provoquait la même sensation que la première fois. Cette cité empestait la mort et la magie, quelque chose qui n'augurait rien de bon. L'odeur était si âpre qu'elle porta sa main à son nez, tout en fronçant les sourcils. Les autres membres de l'expédition étaient bien chanceux de ne pas avoir à sentir une telle puanteur. Elle fut bien heureuse de ne pas s'attarder dans le coin. Au fond d'elle, la curiosité était vive : qu'était-il arrivé aux habitants, et surtout, que se trouvait-il au fond de ces temples en ruine ? Après leur retour, la mage avait retourné la question dans tous les sens et elle était arrivée à une hypothèse probable, celle qui voulait que quelque chose avait été caché dans l'un des bâtiments et que sa protection aurait coûté la vie à toute une cité. Elle n'aurait sans doute pas de réponse à sa question pour le moment.

Ils avaient continué de progresser sur le fleuve et rapidement, la moiteur et la chaleur étouffante commença à se faire ressentir, malgré la relative fraîcheur que pouvait apporter l'eau. Les tissus collaient à la peau, les fronts perlaient et les respirations étaient plus profondes. Ils n'étaient plus sur l'océan mais la mage continuait à avoir le mal de mer. Nauséeuse, elle se concentrait pour ne pas perdre de vue l'objectif. La luminosité commençait à baisser petit à petit et les ruines au loin laissaient présager le retour sur la terre ferme, arrachant à la jeune femme un soupir de soulagement. Mais celui-ci fut vain. L'un des deux navires s'arrêta net, et au bruit que celui fit, il était évident qu'il s'était accroché au fond. Les efforts déployés permirent de l'en dégager et si chacun semblait s'apaiser un peu en s'imaginant reprendre le voyage, cela fut de courte durée.

Les événements qui suivirent firent dresser les poils de bras de la mage. A la vue du sang qui se répandait dans les eaux, elle s'imaginait le pire. Et face aux crocodiles monstrueux qui se précipitaient sur eux, elle ne put s'empêcher de repenser aux avertissements de Krazdan. Ils auraient dû être plus vigilants. "Peut-être pourrais-tu servir d'appât ?"

Ne se laissant pas déconcentrer par les inepties de la voix, elle observa attentivement la marre sanguinolente et les restes des pauvres chevaux et du pauvre homme ayant été dévorés. Peut-être qu'en déviant le tout vers la rive opposée, les bêtes finiraient par suivre leur instinct. De plus, demander aux hommes qui manquaient de couler de se calmer était impossible.

- "Essayons d'abord d'éloigner tout ce sang et les cadavres ! Les crocodiles sont attirés par toutes ces chairs. Si nous parvenons à nous débarrasser de tout ça, alors nous aurions peut-être le temps de sauver ce qui peut encore l'être." fit-elle.

Herya s'approcha alors du bord du navire, elle se tourna vers l'un des soldats.

- "Restez derrière-moi et au moindre mouvement dans l'eau, tirez-moi en arrière s'il vous plaît." - fit-elle, assez sûre d'elle.

Le soldat s'exécuta, et malgré sa terreur, se plaça à bonne distance de la mage pour l'attrapa si quelque chose venait à se mouvoir. "Je me demande ce qui se passerait si tu te faisais dévorer...". La jeune femme tenta de chasser cette parole de son esprit, et se concentrant, posa ses mains à la surface de l'eau, bien dans l'axe de la marre de sang. Alors, elle fit jaillir une boule de feu qui avait pris assez de puissance pour ne pas se consumer dans l'eau dans l'immédiat. Celle-ci embarqua dans son sillage, grâce à la vitesse, débris de chaire et marre de sang qui s'éloignèrent progressivement. Si la mage était parvenue à suffisamment concentrer son geste et sa magie, alors tout ce qui pouvait potentiellement attirer les crocodiles devait prendre assez de distance avec le groupe.


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Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos  & An 1066, mois 9.

Le sang des Enfants des Dragons et de ceux de la Harpie ne coulerait pas en ce jour.


Naema aurait pu se réjouir d’une pareille nouvelle. La jeune femme arqua cependant un sourcil, son air soulagé se muant en une moue froide et grise, lorsqu’il fut mention de laisser soldats et émissaires derrière eux. Plus encore entre les mains de leurs ennemis d’hier dans le dernier cas. La Dame Dragon ne prononça cependant pas le moindre mot à ce sujet. Les Dieux avaient parlé et si leur décision ne lui convenait que peu, elle se devait de le respecter. Lentement, leur embarcation reprit son chemin, glissant sur les eaux verdâtres du large fleuve. Leur voyage s’arrêta cependant bien vite. Les eaux étaient dangereuses, un fait que les Valyriens ne connaissaient que trop bien. La nuit fut courte, pour la Vaelarys, à son grand dam. Hyndrill n’était pas reparue, ce qui n’avait pu que lui causer un certain trouble.


Aussi, l’aube arriva donc bien trop vite, selon Naema. L’occasion était bien trop belle pour ne pas se remettre en route. La jeune femme resta à la proue du navire, ne se séparant point de sa lunette. Elle devait retrouver Hyndrill. Sa dragonne ne pouvait pas être bien loin et la jeune femme ne pouvait pas imaginer qu’elle ait décidé de suivre son propre chemin. Jamais la Dame Dragon ne discerna les écailles de sa Sœur de Feu, tant et si bien que ses prunelles d’améthyste trouvèrent finalement un certain intérêt aux ruines toutes proches. Naema ne détourna sa lunette qu’au moment où un craquement lugubre se fit entendre, surprise par un tel son. Faisant volte-face, la jeune femme braqua sa longue-vue en direction du navire qui les accompagnait. Si une ombre passa sur son visage,  craignant qu’il ne s’agisse-là de la fin de leur voyage aux yeux de Caraxes, Naema laissa échapper un soupir de soulagement alors que les marins achevaient leurs manœuvres pour remettre leur embarcation à flots.


« Caraxes soit loué, nous pouvons reprendre... » songea la jeune femme, en repliant délicatement sa longue-vue.


Une longue-vue que Naema remonta bien rapidement, alors que des silhouettes écailleuses se glissaient contre les flancs du navire tout juste remis à flots. Un petit cri s’échappa des lèvres de la jeune femme, alors qu’un immense crocodile faisait voler en éclats la coque de leur second navire. Serrant sa lunette dans sa main droite, la jeune femme dévala les marches qui menaient jusqu’au pont intermédiaire. Après quelques minutes d’une course effrénée, durant laquelle la Dame Dragon manqua plusieurs fois de trébucher, Naema retrouva finalement les autres membres de leur équipée. Le souffle court, la jeune femme eut juste le temps d’entendre Rhaenys s’enquérir de la meilleure manière de prendre en main la présente situation. La Zaldrīzes Giēñatī n’eut pas l’occasion de répondre, coupée par un rugissement qu’elle ne connaissait que trop bien.


« Matavon. » murmura la jeune femme, qui n’en croyait pas ses yeux.


Ainsi, leurs entraînements avaient porté leurs fruits ! Naema aurait sans doute pu s’en réjouir davantage, si la situation n’était pas aussi pressante. Les prunelles lilas de la jeune femme survirent quelques instants les attaques en piqué du dragon gris, un soulagement certain se lisant sur ses traits. Hyndrill manquait cependant toujours à l’appel. Alors, la Dame Dragon ferma les yeux, se concentrant sur les battements de son propre cœur. Un battement. Deux battement. Un souffle léger. Hyndrill était tout proche. Il semblait désormais à Naema d’entendre le cœur de son autre sœur. Un autre rugissement se fit alors entendre. Alors, la jeune femme rouvrit les yeux, un grand sourire ornant ses lèvres. Elle avait été entendue !


Hyndrill avait l’avantage de la vitesse. Un avantage dont la créature avait parfaitement conscience, alors qu’elle se précipitait à la suite de Matavon, attaquant le crocodile le plus proche à coup de serres et de queue. La créature écailleuse grogna, tenta de se saisir de son assaillante ailée et volante, sans pour autant parvenir à la saisir. La dragonne crépusculaire n’en était pas à son coup d’essai et esquiver les coups de ses congénères, fussent-ils aquatiques, était parfaitement à sa portée. Elle glissait aisément entre les gerbes d’eau qui étaient soulevées par son adversaire, y répondant à qui mieux mieux sans la moindre hésitation. Rassurée par ce fait, Naema détourna le regard, avisant le soldat qui se trouvait non loin d’Herya, prête à lui porter secours à son tour si la situation dégénérait. Sa main posée sur la garde de son fouet, la Dame Dragon se permit même quelques pas de plus, contrairement au soldat qui se trouvait là.


Dragons et crocodiles étaient des créatures cousines. Dès lors, Naema n’avait pu que s’intéresser à eux, comme aux autres reptiles. Aegarax n’était pas seulement le créature des Dragons. Il était aussi le père de toutes les créatures rampantes, nageantes ou volantes qui peuplaient ce monde. Fort était de constater cependant que jamais la jeune femme n’avait vu de spécimens aussi imposants. Muette, la jeune femme observait la Mage mettre son sort à exécution, alors que son esprit tâchait de réunir ses connaissances au sujet de ces gros reptiles. Le sang et la nourriture n’étaient pas les seules choses qui attiraient de telles créatures. Un seul mouvement pouvait leur permettre de déterminer la présence d’une proie ou d’un objet quelconque. Attaquer les yeux et la tête… Cela, leurs dragons pouvaient s’en charger, sans doute.


« Les crocodiles sont aussi attirés par les mouvements dans l’eau ! ajouta la jeune femme, aussi bien à l’attention d’Herya, qu’à celle des autres personnes se trouvant à proximité. Il faut que nous trouvions un moyen de les détourner de cette zone en faisant du tapage ailleurs. Naema secoua légèrement la tête. Et viser la tête et les yeux ! Leur carapace est bien trop épaisse pour imaginer une attaque ailleurs ! Cela nous permettra de gagner quelques précieux instants pour sauver ces pauvres âmes ! »


Loué soit Oncle Taemon pour lui avoir offert ces parchemins écrits par ce Prêtre d’Aegarax dont elle ne retrouvait plus le nom ! Durant une seconde, Naema s’assura qu’Hyndrill se jouait toujours de la créature écailleuse qu’elle avait pris pour cible. Voyant que c’était le cas, les prunelles lilas de la Dame Dragon se posèrent à nouveau sur l’eau qui environnait Herya. Sa main toujours serrée sur la garde de son fouet, davantage pour se rassurer que pour l’utiliser, Naema se tenait prête à bondir pour tirer la Mage à elle. Si la Magie était une chose que la Zaldrīzes Giēñatī ne connaissait que trop peu, les choses étaient bien différentes pour ce qui était de la force physique.




( Gif de eternalroleplay. )

Dés:
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

@Lornaelon Haeron et @Alyrea Lyseon rejoignent la partie.

Vous postez dans l'ordre que vous le souhaitez à la suite des autres membres de la mission. Vous vous trouvez tous les deux à bord du navire attaqué et à moitié coulé par le crocodile.

Comme deux dragons ont rejoint le combat, vous pouvez apercevoir deux autres crocodiles approchant entre deux eaux depuis l'autre rive du fleuve.

Règles générales

Chaque mage doit lancer un D10 qui identifiera votre performance face à la créature que vous attaquez !

La règle restera la même pour tous les combats : plus l’amplitude entre votre score et celui de votre cible est grand, plus votre réussite – ou votre échec – sera grand !

Pour ce combat, vous pouvez toujours décider d'attaquer la même cible avec le bonus de +1 incrémental pour chaque croco que vous tatanez.



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Les Ombres de Sothoryosft les explorateurs et les exploratrices

Sothoryos, an 1066, mois 9

Tout mage avait une tendance naturelle à être attiré par la découverte de nouveaux savoirs, et pas uniquement par ambition. Qu’on le croie ou non, mais la plupart des praticiens des arcanes valyriennes finissaient, à force d’études, par développer un goût prononcé pour ces dernières, et des années à arpenter le Collège avaient en outre le don de conférer une certaine appétence pour l’aventure, afin de changer son ordinaire et de voir autre chose que ces murs si connus. Alors, évidemment, quand les archimages avaient discrètement fait passer le mot parmi les cercles supérieurs qu’une seconde expédition vers Sothoryos se montait, et qu’un accompagnement magique, outre la jeune Herya Valgaris, qui avait gagné sa place de haute lutte en participant à la première, était vivement apprécié par le Collège, compte tenu des récompenses potentielles, mais également des risques, Alyrea avait laissé ses oreilles traîner et avait transmis l’information à son acolyte de toujours. L’opportunité était tentante, surtout que la nièce du Haeron participait, ce qui entrait tout à fait dans leurs plans. Bien entendu, ils essayeraient de rester discrets pour minimiser l’implication des mages, les Seigneurs-Dragons étant toujours terriblement susceptibles, mais pour autant, quand le besoin s’en ferait sentir, ils sauraient être utiles. De cela, aucun d’entre eux ne doutait. Montés sur un autre navire que les nobliaux – ce dont Alyrea se serait, en temps normal, formalisée, car après tout, aucun d’entre eux n’était issu d’une dynastie de Fondateurs, et qu’à tout le moins, un rien de préséance eut été appréciable – les deux mages avaient trouvé un certain agrément au roulis de la mer, et accessoirement à la cabine partagée, officiellement pour la préparation de leurs sortilèges, et officieusement, pour de toutes autres affaires, nettement plus charmantes. Qui eut cru que le mal de mer passât aussi vite, quand on était soi-même nichés dans le creux de la vague … de draps froissés ?

Les ennuis avaient commencé à l’arrivée, avec le blocus ghiscari, et si les deux mages auraient, compte tenu de leur parfaite maîtrise de cette langue et des us et coutumes du Vieil Empire, pu servir d’interprètes et d’intermédiaires, ils jugèrent plus prudent de laisser les négociations se dérouler sans leur apport, surtout qu’à partir du moment où la solution diplomatique était privilégiée, il n’y avait pas besoin de trop pousser. Et donc, quand le compromis avait été trouvé, ils avaient continué leur périple … pour se retrouver au milieu d’une cacophonie indescriptible, essentiellement due à une attaque de crocodiles massifs. Décidément, cette région était vraiment délicieuse, si on ajoutait à la flore invasive les plaisirs d’une faune qui, entre insectes divers et prédateurs affamés, semblait n’avoir pas d’autre but dans l’existence que de croquer tout imbécile suffisamment fou pour oser pénétrer sur leur territoire – et en guise d’imbéciles, manifestement, ils étaient toute une palanquée, à en croire l’ardeur avec laquelle les sauriens prenaient d’assaut les embarcations. Là, pour le coup, il n’y avait pas à tergiverser. Pas parce que l’expédition était en danger, non – enfin si, mais là, y avait plus pressant. Parce qu’eux-mêmes étaient sur le point de se noyer, ou de finir dévorés, au rythme ou leur embarcation coulait. Or, Alyrea Lyseon avait certaines ambitions dans la vie, et finir dans l’estomac d’un crocodile de Sothoryos n’en faisait pas partie. Avisant Lornaelon, elle déclara, sourcils froncés, déjà concentrée :

« Le plus urgent est de nous mettre hors de portée. »

Et, évidemment, c’était de son ressort. La lévitation était un talent particulier des incantateurs runiques, et à l’instar des maîtres de cette spécialité magique, la dynaste avait appris les runes adéquates avec délectation, se disant qu’à défaut de dragon, elle pourrait aussi titiller les cieux, et de sa propre initiative, pas en se basant sur la force d’une autre créature vivante. La supériorité de la magie était parfois évidente. Se mordant le pouce gauche, elle sentit le coût ferrique du sang, et sourit avec satisfaction. A l’aide du liquide carmin, elle traça sur sa main droit un premier pentacle runique, entailla davantage son doigt, et orna la main de Lornaelon d’une inscription similaire. Puis, concentrée à l’extrême, elle invoqua les mots de pouvoir canalisant l’énergie mystique à travers le conduit ainsi créé, forçant les réminiscences de la Toile à s’accrocher à ses runes, pour la contraindre à se modifier au rythme qu’elle avait décidé, et ainsi exécuter sa volonté. Sentant avec une légère inquiétude la Toile se tordre mais résister, ce qui était peut-être attendu compte tenu de la force nécessaire pour soulever deux humains adultes, Alyrea chercha en quelques secondes une source de magie à proximité, et la trouva grâce aux cris désespérés de certains marins en train d’être déchiquetés. Qu’ils soient soulagés : ils avaient entendu, leurs souffrances allaient bientôt prendre fin. Etendant sa main, la magicienne dirigea le conduit de pouvoir vers leurs énergies vitales, déjà chancelantes, pour l’absorber afin de nourrir son sort. Après tout, quitte à ce qu’ils meurent, autant que ce soit pour quelque chose d’utile. Et puis, in fine, elle leur épargnait une douleur indicible entre les crocs des prédateurs. C’était presque une bonne action. Presque.

Enfin, elle sentit ses pieds décoller du sol pour s’élever dans les airs, sensation particulièrement étrange. Au moins furent-ils rapidement à distance des combats. Et tandis que son œil se posait à nouveau sur la mêlée, une idée subite la traversa. Une expression retorse se dessina sur son visage, tandis qu’elle étalait fiévreusement le sang encore non coagulé sur la paume de sa main. Un crocodile fut arraché de l’eau où il se trouvait, ses pattes battant l’air de façon purement ridicule. Elle l’éleva aussi haut que son pouvoir le permettait sans devoir puiser trop profondément dans ses réserves … et l’envoya valser avec virulence d’un ample mouvement de la main, espérant que le choc serait suffisamment violent pour que la bête ne se relève pas de son écrasement. Les lois de la physique, à cet instant, était probablement plus précieuses que toutes les règles magiques. L’air satisfait, la magicienne commenta vers son compagnon :

« J’ai toujours aimé l’odeur du crocodile écrasé au petit matin. »


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Les Ombres de Sothoryos
Les explorateurs et les exploratrices




Toute leur vie durant les mages essayaient de percer le secret des arcanes, pour acquérir un pouvoir qui semblait hors de leur portée et, finalement, quand ils avaient assimilé la somme de savoir qui se trouvait entre les murs du Collège, leur pouvoir ne pouvait que se tourner vers l’extérieur. À titre personnel ce n'était pas l'aventure qui excitait réellement le Haeron que ce qu'il pouvait éventuellement trouver au terme de celle-ci, aussi ne put-il que tendre une oreille attentive lorsque sa partenaire de toujours l'informa d'une nouvelle expédition en direction de Sothoryos. Comment pouvait-il décemment refuser pareille opportunité ? Certes ils ne seraient tous les deux là qu'en soutien, car leurs seigneurs dragons avaient leur fierté et ce serait mal vu que deux mages expérimentés leur vole la vedette, mais qu'importe ? Certes Lornaelon appréciait l'idée de travailler avec sa nièce, mais la recherche de gloire était secondaire face aux reliques, artefacts et autres réceptacles de savoir qu'il pourrait récupérer, au cours de cette expédition.
Mais que pouvait bien faire un guérisseur si loin de chez lui, si loin de la guerre et de la maladie, là où ses talents seraient réellement utiles ? C'était ce qu'il avait entendu trop de fois pour les compter et, à chaque occasion il faisait son possible pour dissimuler un sourire satisfait. Alyrea et Lornaelon n'étaient pas des novices, ils étaient deux des plus grands experts dans leurs domaines respectifs et, à ce titre, ils avaient eu le temps d'explorer la guérison et la maîtrise runique de fond en comble, si bien qu'ils serait illusoire de penser un guérisseur désarmé, simplement parce qu'il ne portait pas de dague à sa ceinture.
Son arme à lui, elle était simplement plus fourbe et plus insidieuse qu'une lame dans le ventre, car son pouvoir s'attaquer à ce qui ne pouvait être vu. Il avait beau sourire et maintenir ce masque de bienséance, Lornaelon était un salopard et un vicelard de première, n'hésitant pas à montrer que ce qu'il pouvait guérir, il pouvait aussi le détruire. Mais pour le moment ces considérations étaient bien loin de lui, car il profitait d'être sur un navire séparé des autres pour passer une délicieuse traversée avec sa camarade de toujours, car ils avaient beaucoup de choses à....hum...préparer.

Malheureusement leur idylle ne fut que de courte durée car, à peine s'étaient rhabillés qu'un blocus pointait déjà le bout de son nez. Les deux mages maîtrisaient la langue du Vieil Empire sur le bout des doigts mais, puisqu'ils n'étaient surtout là que pour aider, ils restèrent en retrait alors que la diplomatie était mise à l’œuvre pour tenter de trouver un compromis.
C'était assez rigolo de voir les ennemis de jadis  essayer de ne pas s'étriper, pour ne pas briser un accord rédigé sur un vulgaire bout de parchemin. Assurément, si aucun risque ne pesait dans la balance alors le sang aurait déjà  coulé, mais c'était là une toute autre histoire. Un accord fut trouvé et les deux navires purent reprendre leur traversée, jusqu'à ce que la faune locale ne décide de faire une apparition remarquée, sous la forme de plusieurs crocodiles aux proportions gargantuesques.
Oh des marins pouvaient crier et se débattre mais Lornaelon, lui, en avait trop vu et trop étudié sur ce monde pour être désarmé face à une telle...anormalité. En voyant cette forme à travers les flots, il fut simplement pris de curiosité face à l'idée de pouvoir dépecer, décortiquer et étudier le corps sans vie de ce reptile, sous toutes les coutures. Mais avant de pouvoir mettre cette idée en application les deux mages allaient devoir survivre et, pour cela, le Haeron tendit la main vers sa partenaire de toujours, ayant une confiance absolue en sa maîtrise runique.

Il savait que l'exercice était complexe et épuisant, fort heureusement elle avait une source de pouvoir juste en-dessous d'elle, sous la forme de ces pauvres marins qui se débattaient pour se substituer à une mort certaine. Quitte à mourir, autant mourir pour quelque chose, non ? Lornaelon retint donc un sourire en sentant sa camarade se servir de ces corps, de ces vies, de ce sang pour les faire léviter et, par la même occasion, envoyer valser l'un de ces gros reptiles un peu plus loin.

« Je préfère encore le crocodile cuit, si tu veux mon avis. Bon  allez, à mon tour.  »

L'avantage d'être un expert dans sa matière, c'était qu'on pouvait se permettre de plaisanter, ou faire deux choses à la fois même dans les pires des situations. Prenant une profonde inspiration, Lornaelon sentit les fils de la toile tout autour de lui et, respirant pour faire courber ces fils face à sa volonté impérieuse, il ferma les yeux alors qu'il tournait son attention vers l'un des gros reptiles à sa portée.
Tout ce qui pouvait être réparé pouvait être brisé à nouveau, il ne le savait que trop bien pour l'avoir expérimenté jadis et, fort de ce constat, ce fut autour du cerveau du reptile géant que Lornaelon voulut diriger les fils de sa toile. Il ne pouvait pas le retourner contre les autres reptiles, certes, mais il pouvait au moins viser quelques artères et provoquer une puissante rupture d'anévrisme qui le neutraliserait à coup sûr. Une seconde après l'autre, un pas après l'autre il referma son emprise sur ce cerveau, commandant la rupture mentionnée un peu plus tôt, alors que son poing se refermait comme pour attraper quelque chose se trouvant juste devant lui.

Il ne pouvait peut-être pas vaincre la bête, épée à la main mais il pouvait la neutraliser d'un claquement de doigts, pourvu qu'il y mette les formes et l'énergie. Lui aussi allait avoir besoin de puiser dans l'énergie des pauvres malheureux, dans l'eau, mais n'était-ce pas là leur rôle, d'être sacrifiés pour apporter une victoire bien plus grande qu'eux ?


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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

Pilonné par les attaques des dragons et de leurs maîtresses Rhaenys et Naema, soutenues par la mage Herya, le premier crocodile rend l’âme bien vite. Bien que géant, le saurien aquatique ne peut guère lutter contre la fureur embrasée de deux dragons adultes bien décidés à lui faire la peau. Alors que la manœuvre de la fille des Valgaris a contribué à calmer le jeu et ralentir l’approche des autres crocodiles, son travail est momentanément gâché par les flots de sang s’écoulant des écailles arrachées au premier crocodile à s’être attaqué au navire amiral de votre flottille. Bientôt, il disparaît sous l’eau pour ne réapparaître qu’un peu plus loin, le ventre à l’air, mort pour de bon. L’autre crocodile, échaudé, s’est un peu éloigné le temps de paramétrer son attaque en fonction des dragons.

Ailleurs, le combat reste difficile. La puissance du sort lancé par la fière descendante de Lyseon apporte un certain réconfort aux naufragés qui se débattent au milieu du fleuve… avant que leur énergie vitale ne soit aspirée en un clin d’œil, les tuant sans douleur ni avertissement. Le crocodile, le premier à vous avoir attaqué, se retrouve happé dans les airs et se retrouve projeté si loin qu’il finit par aller s’emballer sur un grand arbre qu’il fait s’effondrer sous son poids. La magie valyrienne est peut-être étrangère sur ce continent, mais elle ne perd rien de son efficacité quand elle est manipulée par une membre d’une dynastie fondatrice.

Pour son compagnon d’infortune, hélas, les choses ne se passent pas aussi bien. Cela peut être lié à l’étrange atmosphère de Sothoryos, à son sang loin d’être aussi pur et puissant que celui de la Lyseon, ou bien simplement à un manque de chance. Toujours est-il que Lornaelon fait face au deuxième crocodile à s’attaquer aux naufragés, et que celui-ci est fortement énervé. Plus gros encore que les autres, il semble être l’alpha de la meute qui vous harcèle, et la mort subite de tous ceux qui étaient dans l’eau semble l’enrager. Il tourne sans trouver de quoi s’amuser à mâchouiller. La tentative de prise de contrôle et de blessure du crocodile provoque l’effet inverse. Comme si un esprit malin se joue du mage Haeron, le sort se retourne contre son lanceur. Par un instinct furieux nouvellement acquis, le crocodile oblique brusquement sa course, s’arrêtant pour fixer Lornaelon de ses deux yeux jaunâtres répartis de part et d’autre de son hideux museau balafré d’une longue vie dans la jungle de Sothoryos.

Plus loin sur le fleuve, vous pouvez apercevoir la trirème qui vous accompagne dans cette expédition, dernier vestige de votre flottille à part votre dromon amiral, qui continue à tenir tête à non pas deux mais bientôt trois crocodiles alors que l’un des retardataires, ameuté par la proximité des dragons, se joint à la tactique de harcèlement. Bien que frêle et agile, rapide et bien manœuvrée, la trirème ne tiendra pas indéfiniment contre pareils adversaires. Déjà, ses rameurs se fatiguent et l’absence de vent se fait ressentir. Bientôt, les violents coups de barre d’évitement et les accélérations subites ne suffiront plus à la sauvegarder.

Le dernier crocodile retardataire rejoint son compagnon le long de votre navire amiral, peu impressionné par les dragons. Arrivant soudainement avec une grande vitesse, il bondit même hors de l’eau et manque de peu de refermer sa puissante gueule hérissée de crocs sur la cuisse du dragon de Naema pour l’entraîner au fond du fleuve. Il retombe lourdement dans une immense gerbe d’écume saumâtre et disparaît pour planifier sa prochaine attaque.

Vous vous retrouvez soudainement dans une position compliquée.

Deux crocodiles attaquent votre navire amiral, trois d’entre eux harcèlent votre autre navire et le plus gros d’entre tous, dopé par le sort manqué de Lornaelon, fait un cas personnel de toute cette affaire.





Ordre de passage


Règles générales

Modificateurs spécifiques :
+3 au score du crocodile alpha contre tout attaquant
+2 supplémentaires contre Lorn [Quête] Les Ombres de Sothoryos - Partie 2 2467439181

Informations supplémentaires :
Sans nouvelles données, Ragaenor n'est plus considéré actif dans la quête.

La trirème est dans un cas particulier car plus il restera de crocodiles à l’attaquer, moins son sort sera assuré. Vous êtes libres de vous séparer ou de continuer à vous concentrer sur un croco à la fois ! Les conséquences de l’issue de la bataille en dépendront huhu

Vous avez donc plusieurs cibles qui n’ont pas le gabarit de la vouivre d’avant mais qui restent dans leur élément naturel. Vous pouvez essayer de faire venir vos dragons et de générer un bonus de +2 pour ce combat, mais gardez à l’esprit que si vous réussissez, d’autres créatures pourraient entendre la confrontation et se ramener !

Ensuite, tout le monde devra lancer un D10 qui identifiera votre performance face à la créature que vous attaquez !

La règle restera la même pour tous les combats : plus l’amplitude entre votre score et celui de votre cible est grand, plus votre réussite – ou votre échec – sera grand !

Pour ce combat, vous pouvez vous concerter avant et ajouter +1 de bonus à vos lancers pour chaque personne s’ajoutant à vous pour une cible. Exemple : si Laedor et Herya attaquent ensemble un croco, ils auront chacun +1 à leur jet. Si Rhaenys les rejoint, ils auront tous trois +2 de bonus à leur jet.




Scores à battre et nombre de crocodiles:

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'D10' : 9, 2, 5, 3, 3, 5
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