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[Quête] Les Ombres de Sothoryos - Partie 2
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Herya Valgaris
Herya Valgaris
Mage

Les Ombres de Sothoryos.Les explorateurs et les exploratrices.

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos  & An 1066, mois 9.

La pierre était froide, inerte, et si...sombre. Tout était étrange autour d'eux. Le silence et l'abandon étaient sans doute responsables mais l'atmosphère qui y régnait semblait peser lourd. La noirceur qui s'était emparée des murs de la cité perdue rampait petit à petit dans le cœur de la mage et celle-ci semblait peu à peu se laisser emporter par la voix qui ne cessait de parler depuis trop longtemps maintenant. La mâchoire crispée, la jeune femme voulu hurler mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit propice. A la place, son visage se ferma et elle n 'adressa pas la parole à ses compagnons de voyage, de peur de faire preuve d'aigreur à leur encontre, alors qu'ils n'étaient responsables de rien. Pourtant, elle glissa une main dans ses affaires et le contact avec un récipient fermé la rassurant. Herya avait prévu de quoi taire la voix quelques heures, même si cela pouvait la mettre en danger.

Le groupe avançait avec prudence et parvint à une grande esplanade. L'immensité de la ville surprit encore une fois la mage qui était pourtant déjà venue auparavant. Elle imaginait l'effervescence qui devait régner sur cette place, mais aussi la grandeur et la splendeur des célébrations religieuses qui s'étaient certainement déroulées ici. L'immense escalier de marbre blanc devait illuminer tout le lieux lorsque le soleil venait à se refléter sur sa surface. Cela devait être d'une beauté à couper le souffle... La jeune femme en vint à penser alors qu'ils avaient dû commettre un crime sans précédent pour que la providence les abandonne. Elle priait chaque jour les dieux valyriens et jamais elle n'osait penser à leur faire un quelconque affront. Alors... que s'était-il passé ici ? Ses yeux parcouraient tout ce qui l'entourait cherchant à comprendre l'incompréhensible.
"Arrête de rêver." - la voix la rappela.

Alors qu'ils rentrèrent dans le temple, Herya fut frappée à nouveau par sa grandeur, mais aussi par les vibrations qui la parcouraient de part en part. Une forte magie régnait ici et il était évident que cela venait de la pierre verte posée sur le piédestal. Son cœur s'emballa. Ils étaient venus, deux fois, avaient connu la mort et les blessures pour elle. Mais bien vite, Herya déchanta lorsque de la lumière vint jaillir du sol, suivie de voix venant des tréfonds du temple. "Même Belarion ne voudra pas de toi.". La mage tenta de décrypter aussi rapidement que possible les écritures qui s'étaient dessinées face à eux mais rien ne vint à son esprit. Elle ne connaissait pas ce dialecte. "Je me demande ce tes frères penseront de toi quand ils apprendront que tu n'es leur sœur qu'à moitié". Puis, d'un tout, le silence retomba. C'était étrange, à la fois inquiétant et rassurant.

En revanche, ce que chacun d'entre eux n'aurait pu prévoir, c'était l'arrivée d'un individu, ou plutôt d'une chose présentant quelques caractéristiques humaines. "Peut-être vas-tu mourir aujourd'hui ? Ou peut-être demain ? Mais demain me semble déjà fort corrompu." La mage grinça des dents. Elle écouta, inquiète, l'arrivant qui lança une brimade de mauvais goût. Mais ce qui lui sembla de plus mauvais goût encore fut lorsqu'il la pointa du doigt, ainsi que Laedor. Cette chose avait été témoin de tout. "Il n'a pu que constater votre échec et votre faiblesse.". Une question lui brûlait les lèvres : depuis quand les observait-il ? Mais elle n'en eut pas le temps. "Ton impotent d'amant, si j'ose dire, semble avoir décidé à lui seul de l'issue de vos vie. Je n'aurais pas à le faire moi-même.". Laedor venait de s'emparer de la pierre alors qu'il lançait un affront à la chose. Elle eut envie de l'étrangler pour son imprudence mais son inquiétude à son sujet se faisait grandissante. Il était temps d'agir. "Je me demande si les imbéciles qui te servent de frères seront émus lorsque tu mourras ?"

C'en était trop. Les mains tremblantes, Herya attrapa la fiole dans son sac et d'un geste rapide en bu l'intégralité d'une traite. Son œsophage se mit à brûler et une envie de vomir monta aussi vite que l'alcool était descendu dans son gosier. "Tyraxes t'a abandonnée mon enf...". Le regard flouté, l'équilibre impacté, la mage était enfin libérée de son fardeau pour 1h ou 2 tout au plus. Son esprit pourrait au moins se concentrer un peu le temps de trouver de quoi les sortir de ce pétrin. Mais les vagues constantes de magie qui émanaient de la pierre ne la rassuraient pas et ses doigts se mirent à picoter à leur extrémité, rendant la concentration plus ardue qu'elle l'avait espéré. Elle fit rapidement le tour de l'immense pièce et se tourna vers ses camarades.

- "Alyrea et Lornaelon devraient pouvoir le confirmer, mais il n'y a pas de piège." - fit-elle.

Elle vint se mettre à côté de Laedor.

- "Tu as intérêt à ce que ton inconscience ne te coûte ni ta vie, ni la nôtre. - chuchota-t-elle à son oreille.


Voix de l'Ombre
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9



Laedor a saisi la pierre et vous engagez la conversation avec votre mystérieux interlocuteur.

Alors que votre guide local ne semble guère disposé à vous donner beaucoup de crédit, Alyrea puise dans la force de son sang et dans sa connaissance de la magie pour sonder l’endroit. Il est évident que cette mystérieuse créature a usé de magie si elle est vraiment âgée de plus de deux millénaires : presque autant que cette vieille peau de Saelyra Vaelgaris, diraient certains vilipendeurs à Valyria. A chaque fois que votre interlocuteur s’exprime, toutefois, Alyrea parvient à capter d’infimes vibrations de la Toile magique. Il est évident que chaque parole provoque un écho dans le continuum. Reste à savoir si la créature devant vous est bien réelle ou juste une illusion, à peine une sensation. Prudente, la mage la plus puissante prépare discrètement des runes de protection, craignant pour vos vies.

Lorsque Laedor se saisit de la pierre avant que la mystérieuse ait pu régir, Alyrea lui adresse un regard exaspéré. Pourtant, la silhouette ne bronche pas. La pierre, par contre, réagit. De puissantes ondes magiques en émanent depuis que l’Arlaeron l’a récupérée, à une fréquence toujours plus rapide. Une étrange lueur anime son cœur translucide, jetant des reflets autour de vous. L’artefact, quelle que soit son utilité, est puissant et réactif. Laedor ne lâche pas la pierre et les mages commencent à se sentir mal à l’aise.

C’est finalement Lornaelon Haeron qui, le premier, comprend ce qui se prépare. Il beugle à Laedor de laisser la pierre de côté mais ce dernier est comme happé par la beauté de la Pierre de Vie qu’il ne parvient pas à lâcher. Après tout, c’est lui qui a pris le risque. Elle est à lui, elle va lui donner la vie éternelle. Elle va ressusciter Mère et Lucerys pourra voir combien son fils est devenu un héros légendaire. La Pierre de Vie a sa volonté propre et elle a perpétuellement soif. Ou faim, selon l’analogie que vous préférez. C’est pourtant le commandant Raekar Barlaris, bien plus proche de Laedor que Lornaelon, qui peut réagir le premier et qui arrache d’autorité la Pierre des mains de Laedor. Le cristal s’éteint alors et les vibrations cessent aussitôt.

Pour reprendre de plus belle. De lueur verdâtre, ce qui brillait au cœur de la Pierre devient un jet lumineux d’un vert vif éblouissant. Si les mages n’entendent pas grand-chose, submergés par un véritable torrent d’ondes magiques, les non-initiés ne peuvent qu’ouïr et voir le triste sort du commandant. Hurlant d’une douleur inhumaine, l’officier fixe avec terreur la Pierre qui semble lui montrer quelque chose. Subitement la peau de ses mains tenant l’artefact commence à se consumer dans une fumée âcre. La lumière diminue en intensité et l’officier se transforme en une vitesse affolante d’un solide gaillard dans la force de l’âge à un pauvre vieillard se ridant plus à chaque seconde qui passait avant de finalement se décomposer devant vous et s’effondrer dans un tas d’os et de résidus d’organes. Plus dérangeant encore, ses vêtements eux-mêmes ont vieillis et moisis et sont à peine discernables. La Pierre, elle, chute au sol dans un son rauque. Deux jets de lumière en émanent ensuite ; l’un fonce vers la mystérieuse figure avec laquelle vous discutez et l’autre… disparaît au travers d’un mur. Vous n’avez aucune idée d’où cela a bien pu partir jusqu’au moment où vous entendez un rugissement furieux, lointain, faisant vibrer les fondations-mêmes de l’énorme édifice où vous vous trouvez. La figure reprend.

« J’ignore où vous avez pu concevoir que j’étais votre guide alors que je suis le Consignataire. La Cité est éternelle ; pas la vie. La vie, par son essence, est suivie de la mort. Les dieux-empereurs de jadis l’avaient bien compris : ce qui compte, c’est l’héritage. Le peuple, mon peuple, peu importe son nom car il ne vous signifierait rien, n’est que de passage. Nous avons construit une cité éternelle, que ni le temps, ni la vie ne peuvent altérer. Ils ont tous donné leur vie pour pérenniser Yéen. Votre ami a donné la sienne pour que je veille sur Yéen une vie de plus, pour que la Cité continue à traverser les âges, protégée par la Sentinelle. Certains d’entre vous l’ont, il me semble, déjà rencontrée. »

Un nouveau hurlement, bien plus proche, se fit entendre. Par l’un des miroirs créé plus tôt dans la journée, vous avez des nouvelles du camp. Les dragons, qui sont restés autour, sont extrêmement nerveux, ce qui n’est guère pour rassurer la troupe. De plus, l’énorme grondement qui a été poussé deux fois ne les rassure pas alors que le sol tremble autour d’eux. La figure, elle, vous toise, toujours interposée entre la sortie et votre groupe.

« La Sentinelle est plus récente que moi, bien plus récente. Elle a trouvé sa place à Yéen bien après le grand départ de ma civilisation. Elle est devenue indispensable. Votre ami aussi, lui a donné une vie de plus à vivre. Mais méfiez-vous ; elle n’a jamais perdu de combat avant la dernière fois que vous l’avez rencontrée. Elle est assez rancunière. »

Il se met soudainement à souffler un vent puissant, comme si vous vous trouviez dans un courant d’air.

« Au moins avez-vous vu, et compris, le pouvoir de cet objet. Nul doute que vous saurez l’apprivoiser si vous partez avec. Elle n’est pas nécessaire à la sauvegarde de Yéen, pas plus que la Sentinelle ou moi ne le sommes. Yéen est immortelle et éternelle. Rappelez-vous mes paroles, car je vous invite une nouvelle fois à la sagesse vis-à-vis de la Pierre de Vie. Vous pourrez prendre vos décisions en toute connaissance de cause. Bonne vie, Valyriens. »

Et la silhouette se fondit dans l’obscurité pour disparaître. Figure éthérée ou personnage à la longévité prolongée de plusieurs millénaires par une magie obscène, la réalité était bien intrigante sur votre interlocuteur. Il s’agissait en réalité de l’un des sorciers qui avaient mis au point la Pierre de Vie plus de six millénaires auparavant. D’abord utilisée comme outil de puissance pour les dieux-empereurs de Yéen, prolongeant leur vie indéfiniment en échange de sacrifices, elle avait finalement servi lors d’un ultime sacrifice de masse, entraînant l’entièreté de la population de la ville et d’une majorité de la civilisation. Imprégnant les murs et sa propre personne, car craignant la mort, de cette énergie vitale pratiquement illimitée, le Consignataire s’était ensuite mis en tête de protéger la cité contre les intrusions, tout en les utilisant pour s’acheter davantage de temps avant que les effets de la Pierre ne cessent pour de bon.

En sortant du temple, vous traversez rapidement la grande esplanade lorsque celle-ci vole en éclats. Ce n’est pas une explosion mais bien la Sentinelle. Et certains la reconnaissent : il s’agit de la vouivre géante, à la longévité déjà exceptionnelle dans le règne animal, mais encore plus étendu grâce au pouvoir de la Pierre de Vie. Impossible de savoir depuis combien de temps elle se trouve ici mais elle vous a tendu une embuscade.

Alors qu’elle s’extrait pesamment du sol pavé éventré, la vouivre jette sur votre groupe ses yeux jaunes vifs scindés en deux par une pupille reptilienne noire. Fouettant l’air, la queue de la vouivre vous prend par surprise alors que vous êtes encore déstabilisés. Touché de plein fouet, Lornaelon Haeron s’envole sur plusieurs mètres avant de violemment percuter un mur et de chuter au sol, inanimé. Toujours aussi surprenament rapide pour un animal de cette taille et de cet âge, la vouivre vous charge, tous crocs et griffes dehors, sans parvenir à toucher le reste du groupe qui est obligé de se scinder en deux partie. Rhaenys, Naema et Alyrea sont coincées entre la vouivre et le grand temple tandis que Laedor et Herya sont de l’autre côté de la place. Le prédateur ultime de Sothoryos est au centre de la place, furieux et son attention se porte sur Laedor et Herya, qu’il reconnaît.

La partie de chasse vient de débuter.



Ordre de passage


Règles générales

Nouveau combat, nouvelles règles !

Cette fois, vos dragons sont alertés et ne sont pas loin. Vous pouvez les ajouter à votre jeu dès le prochain tour. Battre la vouivre demandera du travail et des coups réussis. Nous jouerons sur une base de D100 cette fois.

Je lance les dés qui correspond aux jets que vos personnages devront faire pour lutter contre la Sentinelle. Comme toujours, il faut égaler ou battre le score de la vouivre pour lui enlever un Point de Vie. Elle dispose de 10 PV. Un coup réussi enlève 1 PV, un coup critique 2 PV. Une mauvaise utilisation de la Pierre de Vie, si vous souhaitez prendre le risque, peut lui redonner 10 PV.
Issues possibles :
• Dé au moins deux fois inférieur à la vouivre : échec critique et blessure grave ;
• Dé inférieur à la vouivre : échec et blessure légère ;
• Dé égal à la vouivre : échec sans conséquences ;
• Dé supérieur à la vouivre : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Dé au moins deux fois supérieur à la vouivre : coup critique et blessure grave à la vouivre.



Objectifs de dé

Rhaenys : 61
• 30 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 61 ou moins : échec et blessure légère ;
• 61 : échec sans conséquences ;
• 61 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Coup critique et blessure grave à la vouivre impossible pour ce tour.

Naema : 52
• 26 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 52 ou moins : échec et blessure légère ;
• 52 : échec sans conséquences ;
• 52 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Coup critique et blessure grave à la vouivre impossible pour ce tour.

Laedor : 89
• 44 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 89 ou moins : échec et blessure légère ;
• 89 : échec sans conséquences ;
• 89 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Coup critique et blessure grave à la vouivre impossible pour ce tour.

Herya : 1
• Echec critique et blessure grave impossible pour ce tour.
• Echec et blessure légère impossible pour ce tour ;
• 1 : échec sans conséquences ;
• 1 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• 2 ou plus : coup critique et blessure grave à la vouivre.

Alyrea : 4
• 2 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 4 ou moins : échec et blessure légère ;
• 4 : échec sans conséquences ;
• 4 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• 8 ou plus : coup critique et blessure grave à la vouivre.


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'D100' : 61, 52, 89, 1, 4
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

Est-ce qu’elle se sentait en confiance des lieux si intrigants par le mystère qu’ils dégageaient ? Non, ce n’était absolument pas un terme à utiliser et qui convenait à Rhaenys en cet instant. Il y avait tout d’abord cette ville dépourvue du moindre signe de vie humain, ou qui pouvait y ressembler à présent qu’elle avait sous les yeux cette créature grande bien trop velue pour être tout bonnement humaine. Il y avait ensuite cette pierre noire d’aspect huileux, qui poussait à se poser de nombreuses questions mais qui faisait craindre dans le même temps un quelconque mal qui affecterait profondément quiconque osant la toucher. Mais la présence de cette pierre au beau milieu de ce hall gigantesque était probablement l’apothéose de leur avancée depuis qu’ils avaient remonté le fleuve Zamoyos. Les connaissances se révélaient donc importantes pour Rhaenys qui éprouvait souvent un certain malaise, une appréhension lorsqu’une information ne lui était pas dévoilée et en cet instant nombreuses étaient les réponses qui pouvaient être fournies à tout ce groupe qu’il formait. Avec Naema, elle avait alors choisi d’engager une conversation avec ce mystérieux interlocuteur qui leur faisait face, ayant confiance en son oncle, Alyrea ainsi que Herya pour mettre à contributions leurs compétences pour percer des secrets.


Si elle ne se retourna pas un seul instant pour surveiller ce que pouvais faire le jeune Arlaeron, elle se crispa cependant lorsqu’elle comprit le sens des paroles qu’il avait prononcées et auxquelles elle n’avait prêté que peu d’attention, bien trop concentrée sur l’entité qui lui faisait face : le jeune homme venait de s’emparer de la pierre. Si le mystérieux interlocuteur ne cilla pas, quelque chose semblait cependant se produire derrière la Haeron et ce ne fut que lorsqu’elle entendit Lornaelon ordonner à Laedor de laisser la Pierre de Vie, qu’elle se retourna pour observer ce qui était en train de se passer. Une étrange lueur émanait de ce cœur translucide et jetait des reflets autours d’eux mais le jeune Arlaeron ne bougea pas d’un cil, comme hypnotisé par la pierre. Rhaenys observa tour à tour les mages, cherchant à déterminer s’ils considéraient cela comme dangereux et lorsque son regard se posa à nouveau sur le natif d’Aqos Dahen, le capitaine Barlaris lui arrachait le cristal des mains. Bonne solution ou non, la Pierre de Vie sembla s’endormir alors que sa lumière s’était éteinte et que les vibrations cessaient.


Elle retint son souffle, appréhendant ce qui pouvait se dérouler par la suite, puis elle lâcha un hoquet de surprise lorsque les vibrations reprirent de plus belle et dû mettre une main devant son champ de vision alors que la Pierre devenait un jet lumineux d’un vert vif éblouissant. Battant rapidement des cils pour tenter de retrouver cette vision amenuie durant quelques instants, un hurlement de douleur vint lui vriller les oreilles, la saisir jusque dans ses entrailles alors que subitement la peau du capitaine se consumait dans une fumée irritante qui fit tousser la jeune femme. Quand elle pu reprendre le contrôle de sa respiration, la lumière avait perdu en intensité, lui permettant ainsi d’assister avec surprise puis horreur au rajeunissement puis au vieillissement de Barlaris en quelques secondes avant qu’il ne continue à vieillir et se décomposer pour ne plus être qu’un tas d’os et de résidus d’organes. Était-ce là le véritable pouvoir de la Pierre de Vie ? Faire vivre aussi bien que de faire mourir ? La pierre tomba au sol dans un choc rauque et deux jets de lumières en émanèrent, l’un passant juste à côté de Rhaenys pour venir toucher la créature humanoïde et le second vint disparaître dans un mur opposé. Que venait-il de passer ? La jeune femme observa les restes du capitaine puis leur interlocuteur avant qu’un lointain et puissant rugissement ne la fasse sursauter. Il ne manquait plus que cette Pierre soit capable d’appeler le monstre qu’ils avaient tenté d’éviter de rencontrer…


Lorsque l’être humanoïde reprit la parole, Rhaenys se tourna à nouveau vers lui, faisant tout son possible pour apaiser ses craintes et d’éloigner les hurlements du capitaine loin dans son esprit, pour se concentrer sur les paroles prononcées. Ainsi donc il n’était point un gardien mais un témoin consignant tout ce qui pouvait se dérouler en ces lieux. Ses mots étaient énigmatiques et pourtant certains points pouvaient être compréhensibles par l’esprit de Rhaenys, inculte en matière de réflexion magique : une vie ne pouvait être éternelle. Ils avaient tous été créés pour mourir un jour et ce qui importait était la trace laissée dans le marbre, l’héritage des décisions prises. En tant que marchande et sénatrice elle savait cependant que tout avait un prix et pour que ce Consignataire puisse vivre aussi longtemps il lui fallait que des vies lui soit transmises, la Pierre semblant en être l’outil. Elle jeta un regard aux mages puis un nouvel hurlement se fit entendre, bien plus proche et au vu de ce qu’ils pouvaient voir grâce à leurs morceaux de miroir magiques : les dragons sentaient la menace s’approcher. Ils allaient manquer de temps pour fuir. L’inconnu poursuivit ta tirade, un vent puissant venant ébouriffer les cheveux de tout un chacun. La vouivre était plus jeune que lui mais profitait tout autant des bénéfices qu’offrait la Pierre de Vie. La ville semblait immortelle et il les incitait une fois de plus à la sagesse avant de se fondre dans l’ombre. Que conseillerait Tyraxes ?  Posant les yeux à nouveau sur la pierre, Rhaenys s’avança prudemment jusqu’à venir s’agenouiller près de la dépouille Raekar Barlaris -du moins ce qu’il en restait -.

- Nous devrions chacun couper un morceau d’étoffe afin d’en envelopper la pierre, ainsi le porteur ne devrait pasfinir comme le capitaine Barlaris. Elle ne savait pas si cela fonctionnerait, si la barrière que constituerait les tissus serait suffisante pour que les pouvoirs de la pierre ne se déclenchent pas. Attendant les suggestions de ses pairs, Rhaenys usa du miroir pour déchirer dans sa tunique une bande de tissus aussi large et longue que sa main.


Une fois que la décision fut prise, ils sortirent tous du bâtiment, Lornaelon, Herya et Laedor plusieurs pas devant Rhaenys, Alyrea et Naema, et ils commencèrent à traverser l’esplanade avant que cette dernière ne vole en éclats. Jaillit du sol cette Sentinelle dont ils avaient pu entendre l’arrivée imminente, cette vouivre qu’ils avaient tenté d’éviter et qui désormais était présente. Rapidement la créature mortelle s’extirpa des débris, scrutant les valyriens de ses yeux jaunes perçants, et elle fouetta l’air de sa queue, prenant au dépourvu chacun d’entre eux. Avec horreur Rhaenys vit son oncle être touché de plein de fouet, parcourant plusieurs mètres dans les airs avant de percuter un mur avec violence.

- Non ! s’écria-t-elle avant de découvrir, les yeux écarquillés d’horreur, que la vouivre se mettait à charge le reste de leur groupe. Faisant volte-face, la Haeron couru aussi vite qu’elle pu afin de se mettre hors d’atteinte de l’attaque. Elle trébucha et s’écrasa au sol. Par tous les deux, était-ce la fin ? Poussée par l’instinct de survie, elle se releva précipitamment et se mit à l’écart au côté de Naema et d’Alyrea. A présent le groupe était scindé en deux et ils allaient devoir se battre pour survivre, pour quitter les lieux.

- Comment va-t-on faire ? demanda-t-elle avant d'observer la pierre qu'elle tenait cachée dans les morceaux de tissus.




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96 > 61

-> 61 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre

La Sentinelle perd 1 PV.

9 PV restants.
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Les Ombres de Sothoryos.Les explorateurs et les exploratrices.

Cité de Yéen & An 1066, mois 9.

Une abomination.


Il n’y avait pas là d’autres termes. La bouche sèche, sur la défensive, ne pouvant prononcer le moindre mot, Naema avait écouté le discours de l’être qui se trouvait là. Refuser l’idée même de la Mort… Même les Mages Valyriens n’avaient pas osé dépasser une telle frontière. Tout cadavre réanimé n’avait que pour seule vocation de retomber dans les limbes de Balerion, une fois le sort achevé. Inlassablement, comme un flot putride, les paroles de la créature, pouvait-il encore prétendre au titre d’être vivant en refusant la finalité même de son existence, s’écoulaient. La Dame Dragon ne détourna son regard lilas de lui qu’au moment où une intense lumière fut projetée dans toute la pièce. Ses prunelles se posèrent alors sur Laedor, une lueur ardente brillant au creux de celles-ci. Et dire que le Arlaeron avait une Mage dans son lignage proche… Ne lui avait-elle point appris à ne pas jouer avec des artefacts dont l’effet n’était que peu connu ?


Naema n’eut cependant pas le temps de formuler la moindre remontrance à l’égard de l’autre Seigneur Dragon. L’envie ne lui en manquait pas, loin s’en faut. A cet instant, la jeune femme avait la certitude que si l’abomination lui avait demandé de mettre la main dans la gueule d’un dragon sauvage, le jeune homme l’aurait fait sans hésiter. Son regard était planté sur Raekar Barlaris, ou plutôt, ce qu’il en restait désormais. Quant à son cri, il sembla persister dans l’air encore quelques instants avant de s’évanouir tout à fait, plongeant le lieu dans un lourd silence. Un cri qui figea la Vaelarys dans cette contemplation morbide. Un sacrifice. Voilà ce qu’il s’était produit. L’un des pires qui soit, la victime n’étant point celle qui avait initié le mécanisme tissé sur la gemme.


A l’extérieur, Hyndrill s’agitait. Une agitation que Naema ne ressentait que trop bien. Et pourtant, il fallait qu’elle la fasse taire. Que la jeune femme garde l’entièreté de son contrôle sur ses pensées tant qu’ils n’avaient pas quitté ce lieu maudit. S’agenouillant à côté de Rhaenys, la soigneuse n’hésita pas à se délester de sa cape, la tranchant en deux d’un coup de glaive. Personne ne devait toucher cette horreur. Le premier morceau d’étoffe fut délégué à la protection de la pierre, tandis que la jeune femme conserva le second. Bien trop de Valyriens avaient péri loin de Valyria, ces quatre dernières années. Leur capitaine n’en était qu’un de trop, surtout au vu des circonstances de son trépas. Délicatement, Naema se saisit alors de son crâne, adressant une prière muette à Balerion. Ceci fait, la jeune femme le déposa au creux du restant de l’étoffe, l’empaquetant avec précaution avant de l’enfouir dans sa besace, parmi ses autres possessions. Ils étaient venus ensemble, ils repartiraient ensemble.


Les minutes suivantes ne furent qu’une succession de craquements, de fissures et de cris. Du coin de l’œil, alors que la Vouivre perçait le sol, Naema aperçu l’oncle de sa camarade être projeté par le choc généré. Hélas, aller s’enquérir de son état était une chose de l’ordre de l’impossible. Après les immenses crocodiles, ils devraient faire face à l’une des cousines directes de leurs fidèles Dragons. Malgré la peur qui lui tenaillait les entrailles, la Vaelarys voyait en cela comme une porte de salut. Vouivres et Dragons étaient des créatures très proches. Aegarax en soit remercié, elle avait emporté avec elle de quoi dompter certains de ses enfants, dans le cas où l’un de leurs Dragons leur échappait.


« Écoutez-moi, vous autres ! rugit la jeune femme à l’attention des personnes qui lui étaient les plus proches, son fouet désormais à la main. Dragons et Vouivres sont des créatures très proches ! Leur différence notable est le fait que les Vouivres ne crachent pas de feu, pour ce que nous savons. L’air grave, Naema se tut quelques instants, avant de reprendre. Ne visez pas sa gueule, visez ses yeux et sa queue ! Ses ailes également ! Si nous l’immobilisons, nous pourrons l’achever, ou tout du moins, la blesser suffisamment pour nous replier ! »


Plongeant sa main libre dans sa sacoche, les phalanges de Naema frôlèrent bientôt une boule de verre épais, qui contenait une substance violine. Le Souffle de Gaelithox, un bouclier redoutable contre les dragons. Si le dosage était suffisant pour désarçonner des dragons tels que Matavon, le dosage était par ailleurs fait pour lui, la jeune femme ne doutait qu’il pourrait sonner la Vouivre. Pour combien de temps ? C’était bien là le seul doute que la Vaelarys avait. Il suffisait qu’elle arrive à viser les yeux de cette immonde créature et l’affaire serait jouée. Trois chances. Elle n’avait que trois chances pour réussir son coup, si toutefois elle voulait en user.


« Si la situation se présente, j’ai également de quoi l’assommer ! Il me faut l’atteindre aux yeux ! Hélas, si ces mélanges ne sont pas faits pour nous atteindre, il n’en va pas de même pour nos Dragons ! Si vous acceptez que je tente ma chance, nous ne pourrons pas faire appel à eux avant quelques minutes, si la sphère venait à se briser au mauvais moment ! Je n’ai pu emporter que trois de mes sphères, cependant. Il faudra que cela suffise ! »


Il fallait qu’elle s’approche, si cette idée était retenue. Fort heureusement qu’elle avait une certaine expérience en la matière. Qui plus est, leur groupe était également composé de deux Mages, trois si l’oncle de Rhaenys retrouvait ses esprits. A cela s’ajoutait trois dragons. Avaient-ils leurs chances face à une Vouivre dont les forces avaient été amplifiés par une magie pour le moins obscure ? Il le faudrait. Malgré la peur, Naema voyait en cela une sorte de défi. Des Dragons, elle en avait affronté fort fréquemment. Des Vouivres ? C’était une autre histoire. Une histoire qu’elle espérait bien pouvoir raconter à ses cousins et ses cousines en revenant à Valyria.




Résumé:

( Gif de eternalroleplay. )
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9
Dès qu’il avait posé ses mains sur la Pierre de Vie, celle-ci s’était tranquillement immiscée dans son esprit, sans qu’il ne la voit venir. Tout doucement, elle lui avait susurré toutes les belles choses qu’il pouvait faire à présent. Tout était possible, il avait le pouvoir, il allait faire de grandes choses, de belles choses. Laedor n’entendait pas, plus loin, les cris du Haeron ou même les chuchotements d’Herya à son oreille, pas plus qu’il ne remarquait la gêne et les regards irrité de ses compagnons. Il était imperméable et sourd à tout ce qui était étranger à la Pierre qu’il tenant entre ses mains. Lucerys sera si fier de lui lorsqu’il entrera victorieux de leur conquête au port de Valyria. Mieux encore, le regard que Naerys posera enfin sur lui, empreint de toute l’admiration et l’amour qu’elle éprouve et dont pourtant elle le prive depuis les derniers mois. Ses pensées étaient entièrement tournées sur ses désirs les plus profonds. La pérennité de son nom, la grandeur de sa famille et tant d’autres choses encore qui pourraient lui être assuré grâce à la Pierre.

Puis le choc. La connexion se coupe brutalement, mais son esprit embrumé ne le remarque pas tout de suite. Il est aveuglé sans comprendre pourquoi. Il revient à lui au moment où le commandant Barlaris, devenu vieillard, retombe en poussière et en résidus organique à ses pieds. La Pierre, qu’il aurait pu jurer tenir l’instant d’avant, résonnait bruyamment en tombant au sol parmi les restes de leur camarade. L’horreur le saisit. Il avait causé cela, son imbécilité avait causé cela. Il avait renforcé la cité avec la vie de l’un des leur, pour ce qu’il en sait, il en était passé d’un cheveu pour que ce soit lui qui se retrouve au sol, désintégré et désincarné de toute vie.

C’est finalement Rhaenys qui s’approche de la Pierre et propose d’utiliser un morceau de tissus comme barrière protectrice. Laedor doute, mais ne proteste pas. Il a senti cette puissance, cette volonté propre à la Pierre de Vie, cette faim à assouvir qui ne semble jamais pouvoir être calmé. Ils ont tous été les témoins de sa force destructrice, ils connaissent les enjeux. Plus encore, il connaît leur adversaire. Avant même qu’elle ne soit apparue sur la place, il savait déjà. Il l’avait déjà affronté et comme l’avait dit le vieux singe « elle était rancunière ». Soit, il l’affronterait à nouveau et si les Quatorzes veillaient encore sur lui, alors il devrait s’en tirer.

Aussitôt devant eux, la vouivre fait voler Lornaelon au travers la place. Oui, rancunière est le bon mot, visiblement. Rapidement, le groupe de se retrouve divisé par la créature, celle-ci braquant ses petits yeux perfides sur l’héritier Arlaeron ainsi que sur cette autre Mage qu’elle avait déjà croisé. Il n’aime définitivement pas ce regard. Il préfère de loin ce qui l’attend plus tard et espère même étrangement être toujours en vie au moment de cette dispute où il laissera à loisir Herya lui crier à quel point il n’est bien qu’un de ces nobles sans cervelles, un crétin de première, sal bâtard égocentrique et encore ! D’ailleurs, il le méritait bien amplement.

Naema leur crie son plan de derrière la créature. Cela ne le réjouit pas des masses, mais il doit faire avec. Il aurait aimé avoir son dragon comme allié face à cette vermine, il se souvient comme Vaemor avait été utile la dernière fois, par contre, avec les dernières bonnes idées qui avaient été les siennes, il ne veut pas risquer en plus la vie de son plus fidèle ami. Puis, si les choses avaient à tourner au vinaigre, il sait très bien qu’il ne résistera pas au besoin de lui venir en aide.

« Vaemor ne nous rejoindra pas pour l’instant, quant à moi, je vais tenter une distraction. J’espère que cela sera suffisant ! »

Comme Laedor se souvient de son dernier affrontement avec la Sentinelle, il sait comme sa queue est redoutable. Lentement, il dégaine son épée et, profitant d’un léger moment de distraction, s’élance vers le bout de la créature. En la blessant à cet endroit, il espère leur donner un net avantage, même s’il sait que cela est risqué. Au point où il en est, il fera tout et encore davantage pour protéger au mieux leur groupe. Il espère également que cela la mette assez en colère pour leur donner une belle fenêtre d’attaque.  



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'D100' : 48
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Pour Naema : 56 > 52

-> 52 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre

La Sentinelle perd 1 PV.

8 PV restants.

Pour Laedor : 48 < 89

-> 89 ou moins : échec et blessure légère ;

Laedor est légèrement blessé dans sa tentative.

8 PV restants.
Herya Valgaris
Herya Valgaris
Mage

Les Ombres de Sothoryos.Les explorateurs et les exploratrices.

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos  & An 1066, mois 9.

La situation se présentait mal. Terriblement mal. Et les retrouvailles avec leur vieille amie était loin d'être un moment festif. Lorsque la vouivre s'était manifestée à eux, la mage sentit la boule au ventre revenir tel un poignard dans l'estomac. La dernière fois qu'elle s'était frottée à elle, Herya avait failli y passer. Il était hors de question qu'une telle chose ne se reproduise et le temps divin avait joué en sa faveur : en faisant taire la Voix peu de temps avant, la jeune femme allait pouvoir un peu mieux réfléchir et se concentrer que la dernière fois. Si tout du moins elle parvenait à tenir debout...

Lorsque la bête avait accouru, son poids et sa force furent tels que Laedor et Herya furent projeté par son atterrissage monstrueux sur l'esplanade, et pire encore, ils furent séparés du reste du groupe. Se retrouvant nez à nez avec une vouivre qui sembla avoir fort bonne mémoire, il ne restait plus qu'à prier les dieux que la providence tourne en leur faveur. Et s'ils s'en étaient sortis indemne la première fois, la chance pouvait ne pas leur sourire une seconde fois. Soudain, la voix de Naema se fit entendre, et au grand soulagement d'Herya, elle avait un plan qui tenait la route et qui représentait, actuellement, leur seule issue de secours. Viser les membranes des ailes, la queue ou les yeux ne devait pas être bien compliqué, enfin tout du moins lorsque l'on était sobre et que l'animal était peu mouvant.

- "Je vais tenter de viser les yeux Naema ! Tenez-vous prêts !" - hurla la mage à son tour.

Que dirait Vahaerion dans une telle situation ? Quelle serait son approche ? Comment avait-il fait pendant la guerre ? Elle se rappelait d'une discussion avec son frère un soir peu de temps après son retour. Éreinté, amoché, et animé d'un imperceptible trauma, il avait raconté à sa sœur les atrocités du champ de bataille et comment il avait dû y faire face. Avec calme avait-il dit. Ou encore avec de la distance, et du discernement. Mais Herya savait qu'il mentait et qu'en situation, les choses étaient loin d'être aussi évidentes à affronter qu'il voulait le faire croire. Au fond, Vahaerion avait été détruit et toute volonté de se sortir de cet état traumatique, annihilée. Face à la vouivre, les doutes de la mages furent à nouveau nourris. Son cœur battait jusque dans ses tempes et la montée du stress fut difficile à contrôler.

Puis, Laedor s'élança pour faire distraction. Herya ne s'y attendait pas et une salve de jurons montèrent en elle mais ne dépassèrent pas le seuil de ses lèvres. Il était un imbécile inconscient qui cherchait sans doute une manière de racheter sa bêtise. Son attaque échoua et la vouivre le blessa. La mage ravala son inquiétude. Ce n'était pas le moment de se laisser submerger par des émotions déjà bien amplifiées par son alcoolémie notoire. Son voisin ne sembla que légèrement blessé et cela permis à la Valgaris de se concentrer. Ses yeux fixèrent ceux de l'immense bestiole et son esprit s'accrocha à cet endroit. Désormais, son regard ne quitta plus les globes oculaires rougis par la haine. La jeune femme tendit la main droite et une boule de feu s'y forma, de plus en plus grosse, de plus en plus ardente. Puis la boule de feu fut projetée droit dans les yeux de la vouivre, prête à faire fondre n'importe quel tissu organique.

-"Brûle."


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'D100' : 94
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Les Ombres de Sothoryosft les explorateurs et les exploratrices

Sothoryos, an 1066, mois 9

Alyrea aurait dû éprouver un véritable maelstrom d’émotions. Elle aurait dû ressentir la peur, tout d’abord, voire la terreur, celle qui submergeait tout, prenait aux tripes, altérait la respiration et troublait la vision, qui rendait les mains moites et l’air soudainement plus lourd, plus moite, plus tremblant. Elle aurait dû également, quoique ce soit moins avouable, éprouver cette curiosité caractéristique des mages les plus expérimentés, et par conséquent les plus déshinibés aux dangers du monde, car si elle avait toujours été d’une nature prudente, comme l’attestait son manque évident d’entrain face à l’artefact mystique qu’ils avaient déniché, et plus encore son horreur en voyant l’imprudent Arlaeron le saisir, comme s’il s’agissait de la dernière catin dont il fallait trifouiller les jupons qu’il explorerait de ses grosses mains idiotes. Décidément, si elle avait essayé toute son existence de se détacher des préceptes les plus ordinaires des dynasties, peut-être que le mépris affiché par les siens envers les descendants des Dragons Verts n’était pas entièrement de la mauvaise foi de vaincu. Mais en voyant ses effets – effrayants – il était normal d’éprouver une once d’attrait pour le mystère magique que cela représentait. Déjà, son esprit vagabondait dans la Toile, à bonne distance des ramifications d’énergie mystique propulsées par la chose verdâtre, mais l’enserrant doucement dans un enchevêtrement complexe pour en mesurer les effets et tenter d’en démêler les causes. Oui, tisser une rune de contention magique, puis d’identification, aurait été une saine occupation.

Mais ni la peur, ni la curiosité ne la dominait. A la place, la Lyseon était entièrement, uniquement, atrocement dominée par un unique sentiment : la rage. Pure, brutale, rouge, amère, acide, vengeresse, haineuse, entière, dominatrice, impitoyable. Son être entier était pénétré de cette colère profonde, abominable, de ces élans de hargne que seuls ceux qui aiment secrètement et à la folie connaissent lorsque l’objet de leur affection cachée est mis en danger. Une grande partie de la vie d’Alyrea avait tourné autour de sa passion pour Lornaelon. Le voir choir et retomber, inanimé, pauvre poupée désarticulée, avait été un choc sans commune mesure avec la vision du commandant se desséchant, ou même de l’arrivée de la vouivre. Cette dernière lui paraissait presque anecdotique, un élément annexe l’empêchant de se précipiter au secours de son amant. Sourde aux imprécations, aux cris, aux bruits de combat et aux plans de bataille jetés au vent à la hâte, la dynaste restait immobile, toute son attention concentrée sur le Haeron gisant plus loin, son esprit projeté à travers la Toile aussi vite que la magie le lui permettait, pour vérifier qu’il vivait encore, et tenter de faire en sorte qu’il en soit ainsi le temps qu’elle l’atteigne. A distance, sa magie n’avait pas la même résonnance, mais elle tenta tout de même d’utiliser ses runes de protection, qu’elle avait bien fait de préparer, pour entourer l’homme d’un champ de force qui repousserait un éventuel nouveau prédateur. Elle sentait sa respiration se faire erratique, et chaque souffle heurté était un nouveau coup de poignard dans son cœur. Et la rage enflait, brûlante, envers l’Arlaeron pour avoir mis en danger son amant, et envers tout ce qui pourrait menacer son compagnon et l’empêcher de se remettre.

Son regard halluciné, flamboyant d’une tempête qui aurait fait rougir Vaghar en personne, se porta vers la vouivre qui oblitérait ses chances de déplacement. Elle se moquait éperdument que ses compagnons perdent la vie, à cet instant précis – et encore plus Arlaeron, à l’endroit duquel elle éprouvait une fulmination qui ne trouva qu’une tempérance temporaire en voyant la vouivre faire fi de ses tentatives de diversion – et espérait simplement qu’ils sauraient occuper suffisamment longtemps la créature. Elle tenta de longer le mur, mais les mouvements de la créature l’empêchait de pousser plus avant, et donc d’abandonner ses comparses. Soit. A nouveau, ses yeux se posèrent sur l’obstacle géant. Et Alyrea fit ce qu’elle avait toujours déconseillé à tous ses élèves : elle puisa dans sa colère et sa douleur pour former son sort.

Comme elle aimait à le répéter, la science-magie était affaire d’orfèvrerie, là où la sang-magie tenait davantage de l’ouvrage brut, et un rien malhabile de son point de vue. La sang-magie était puissance, mais à la maîtrise hasardeuse, qui embrassait tout et embrasait encore davantage. Les sang-mages étaient à la magie ce qu’un Dracarys était à la monte de dragons : une vitrine de destruction, qui oubliait les usages autrement plus raffinés de l’art. Les partisans de la science-magie avaient pour eux une certaine délicatesse, un amour des tissages tortueux au sein de la Toile. Ils jouaient avec elle, plutôt que de la plier à leur volonté grâce à la puissance de leur sang. C’était cela qui l’avait attiré vers l’art des runes, plutôt qu’une autre discipline à laquelle sa pureté dynastique la désignait si facilement. Alyrea aimait les jeux de l’esprit, travailler contre quelque chose et en triompher par la ruse, sentir l’amour du travail bien fait. A cet égard, la science-magie était donc affaire de précision, d’intelligence, et de minutie, ce qui demandait un esprit logique et une approche méthodique, froide, de la magie. Se laisser mener par ses sentiments, c’était, outre l’assurance d’un travail grossier, prendre un risque immense de ne pas percevoir ces petites inflexions qui faisaient tout, dans le tissage d’une rune, et pouvait changer un sortilège entièrement. C’était, en quelque sorte, trahir l’esprit de la science-magie.

Ce fut donc précisément ce qu’elle fit. Ivre de cette rage qui la rendait folle, son sang bouillonnait à ses tempes, oblitérant son jugement. On disait que les maîtres des runes pouvait réduire des citadelles en poussière. Ils allaient se rendre compte que ce n’était pas qu’une légende. Ses pieds commencèrent à tracer, sans qu’elle ait à réfléchir, un pentacle au sol, tandis que ses mains plongeaient dans les réactifs à sa ceinture. Agissant comme un automate, son esprit entièrement focalisé sur la Toile, la mage sala le sol tracé de sels divers, des saphirs réduits en poudre, qu’elle n’utilisait que pour des causes tout à fait exceptionnelles, compte tenu de leur coût. Sans un seul tremblement, elle sortit son fidèle coutelas et, relevant sa manche, s’entailla le bras à hauteur du coude, laissant tomber le sang dans les creux du pentacle. Puis elle traça les mêmes signes cabalistiques sur son bras, ses doigts, son cou, une partie de son visage, le mêlant aux éclats pilés qui lui restaient. Avec un sourire mauvais, elle fixa la bête. Pourquoi viser une partie seulement, quand on pouvait tout attaquer ? Ses deux mains pleines de sang se posèrent sur le mur derrière elle, au pied duquel se trouvait le pentacle. Elle enfonça ses ongles poisseux entre deux pierres, s’y arc-boutant, tout en continuant à marmonner, comme possédée – ce qu’elle semblait être, en toute objectivité, vu son état général – ses formules magiques, entièrement immergée dans la Toile et sourde au monde extérieur.

La chambranle trembla. Ce fut d’abord un grondement sourd, venu des tréfonds du sol, puis un rugissement qui emplit l’air, avant d’être un éclair qui traversa la terre. Mais le danger ne venait pas de cette dernière. Avec un craquement sinistre, ou plutôt un vacarme assourdissant, des fissures apparurent dans le mur, et les restes de maçonnerie, à moins que ce ne soit la poussière et la terre mêlées de l’antique lieu, se disloquèrent et s’écoulèrent en une fine pluie éthérée de particules boueuses qui chut tout autour de la mage. Ses poings se refermèrent.

Puis brutalement, Alyrea arracha ses mains du mur et s’accroupit, plaçant ses doigts au centre du pentacle pour former le même signe cabalistique que celui dessiné. Son coude toujours sanglant forma une flaque qui s’étendit. Et quand la rigole de sang toucha le centre, une partie de l’édifice s’arracha au reste de la structure, avant d’être propulsé avec une force titanesque sur la vouivre. La rencontre entre ces deux mastodontes, l’un vivant, l’autre simple construction, provoqua une onde de choc, tandis qu’un imposant nuage de poussière recouvrait l’arène, et que des débris volaient. Se tournant vers Naema, la mage à l’air halluciné se contenta de déclarer d’une voix étrangement morne :

« J’avais plus rapide pour l’assommer, mais je n'ai pas particulièrement visé. »



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'D100' : 35
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Pour Herya : 94 > 1

-> 2 ou plus : coup critique réussi et blessure grave à la vouivre

La Sentinelle perd 2 PV.

6 PV restants.

Pour Alyrea : 35 > 4

-> 52 ou plus : coup critique réussi et blessure grave à la vouivre

La Sentinelle perd 2 PV.

4 PV restants.
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9



Vous avez choisi d'emporter la Pierre de Vie hors du temple et d'affronter la Sentinelle. Bon chance.

S'il est clair que la cité perdue de Yéen n'a pas connu une telle agitation depuis... jamais, à vrai dire, il en faut plus pour décourager la Sentinelle. Monstre d'écailles et de puissance, la vouivre gigantesque est un ennemi formidable, comme il en existe peu. Laedor est sans doute le seul à pouvoir se targuer d'un tantinet d'expérience face à un monstre semblable, s'il se souvient de sa rencontre avec le wyrm géant dans les tréfonds valyriens.

Mais cette fois, Valyria est lointaine. Sothoryos est un continent majoritairement inexploré, non cartographié, et qui recelle visiblement de nombreux trésors et encore plus de dangers. Quant à savoir si Ghis parviendra à dompter seule l'enfer vert, c'est une question qui n'a pas vraiment sa place ici. La Sentinelle est excessivement agressive envers vous. Pourtant, vous êtes un groupe soudé et compétent. Un monstre aussi gros reste seul alors que vous êtes cinq. Et vous êtes des Valyriens, les enfants sacrés des dieux. Vous marchez aux côtés des dragons et vous puisez dans les arcanes de toutes les magies pour faire plier le monde selon votre volonté. La Toile ne saurait vous arrêter. La Nature ne saurait vous contenter. Il appartient à Valyria de commander à tout l'Univers. Et vous êtes ses meilleurs outils pour y parvenir.

Sauf Laedor ?

Il est de loin le guerrier le plus expérimenté de votre groupe, mais il est encore jeune et parfois un peu exalté : n'est pas un sang-pur Arlaeron qui veut. La Sentinelle l'aurait-elle senti ? Porte-t-il sur lui l'odeur de la Pierre de Vie ? Les reptiles ne sont guère connus pour leur odorat mais la Sentinelle défie tout ce que vous pouvez connaître sur les vouivres classiques, déjà rares. Il bénéfice d'une expérience rare, celle d'avoir déjà affronté la bête. Lorsque celle-ci le charge, il est effectivement capable d'éviter une attaque sournoise de sa queue fouettant l'air, mais c'est sans compter sur les griffes de la créature. Si la lame d'acier valyrien a ouvert une plaie dans le flanc de la Sentinelle, celle-ci a contre-attaqué en griffant Laedor au biceps de sa main désarmée. S'il peut encore combattre, la douleur et le sang qui coule le long de son bras sont handicapants.

Vous avez un vaste arsenal à votre disposition : des dragons, des billes d'une potion à l'utiltié inconnue, la Pierre de Vie, des armes d'acier valyrien... et des mages.

Herya et Alyrea sont toutes deux compétentes et décidées. Herya dispose elle aussi de l'expérience de la rencontre précédente. Plus calme, elle doit cependant se concentrer plus longuement pour préparer son sort. Quand la boule de feu jaillit de ses mains, elle file à une vitesse stupéfiante, si vite qu'elle laisse une trainée de flammes la suivre. Herya vient de projeter une véritable étoile filante vers la Sentinelle. Cette dernière est trop pataude pour éviter le tir précis et direct qui la touche en plein oeil droit. Une explosion fait suite à l'impact et un rugissement d'une puissance ancestral rugit du fond des âges : la vouivre hurle sa colère et sa douleur. Lorsque le feu et la fumée se dissipent, vous pouvez constater que l'oeil a disparu et a fait place à une orbite noire vide de laquelle ruisselle un magma fumant et gluant de sang et de cornée. La Sentinelle se cabre avec hystérie, fouette l'air de sa queue tout en tournant sur elle-même pour ne pas rester immobile à votre merci.

C'est à ce moment que le bâtiment projeté en l'air par Alyrea la percute.

La créature chute sous l'impact et la masse de l'édifice. La pierre noire se disloca et, un temps, la Sentinelle disparait sous l'amas. Vous n'avez pas le temps d'apprécier le calme que celle-ci émerge de nouveau, pulvérisant encore un peu les ruines et projetant des blocs de pierre de la taille d'une maison valyrienne à des dizaines de mètres dans tous les sens. Haletante, sonnée, la Sentinelle hurle de nouveau avec défiance, sifflant de fureur bestiale.

Et finalement, elle pose son oeil unique restant sur Naema Vaelarys. Les cris de cette dernière l'ont attirée tout à l'heure et elle retrouve cette petite blonde qui hurlait tout à l'heure. La Sentinelle se souvient encore de sa voix impérieuse, comme si c'était elle, l'alpha de cette meute qui dérange son terrier. Retroussant ses babines et dévoilant ses canines, la Sentinelle fait un pas, puis un autre, vers Naema. Et avec une rapidité stupéfiante, elle ouvre la gueule et un liquide jaunâtre en sort, dirigé droit sur la Valyrienne. Venin, acide, ou autre fluide gastrique ? La Sentinelle est peut-être blessée, son sang peut bien ruisseler, mais elle a toujours de nouvelles armes à vous opposer.




Ordre de passage


Règles générales

Nouveau combat, nouvelles règles !

Cette fois, vos dragons sont alertés et ne sont pas loin. Vous pouvez les ajouter à votre jeu dès le prochain tour. Battre la vouivre demandera du travail et des coups réussis. Nous jouerons sur une base de D100 cette fois.

Je lance les dés qui correspond aux jets que vos personnages devront faire pour lutter contre la Sentinelle. Comme toujours, il faut égaler ou battre le score de la vouivre pour lui enlever un Point de Vie. Elle dispose de 10 PV. Un coup réussi enlève 1 PV, un coup critique 2 PV. Une mauvaise utilisation de la Pierre de Vie, si vous souhaitez prendre le risque, peut lui redonner 10 PV.
Issues possibles :
• Dé au moins deux fois inférieur à la vouivre : échec critique et blessure grave ;
• Dé inférieur à la vouivre : échec et blessure légère ;
• Dé égal à la vouivre : échec sans conséquences ;
• Dé supérieur à la vouivre : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Dé au moins deux fois supérieur à la vouivre : coup critique et blessure grave à la vouivre.



Objectifs de dé

Rhaenys : 60
• 30 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 59 ou moins : échec et blessure légère ;
• 60 : échec sans conséquences ;
• 61 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Coup critique et blessure grave à la vouivre impossible pour ce tour.

Naema : 99
• 49 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 98 ou moins : échec et blessure légère ;
• 99 : échec sans conséquences ;
• Blessure légère à la vouivre impossible pour ce tour ;
• Coup critique et blessure grave à la vouivre impossible pour ce tour.

Laedor : 3
• 1 : échec critique et blessure grave ;
• 2 ou moins : échec et blessure légère ;
• 3 : échec sans conséquences ;
• 4 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• 6 ou plus : coup critique et blessure grave à la vouivre.

Herya : 81
• 40 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 80 ou moins : échec et blessure légère ;
• 81 : échec sans conséquences ;
• 82 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• Coup critique et blessure grave à la vouivre impossible pour ce tour.

Alyrea : 43
• 21 ou moins : échec critique et blessure grave ;
• 42 ou moins : échec et blessure légère ;
• 43 : échec sans conséquences ;
• 44 ou plus : coup réussi et blessure légère à la vouivre ;
• 86 ou plus : coup critique et blessure grave à la vouivre.


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'D100' : 60, 99, 3, 81, 43
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Les Ombres de SothoryosPartie 2

Embouchure du fleuve Zamoyos, continent de Sothoryos - An 1066, mois 9

Le souvenir de ce qu’il était advenu du capitaine Barlaris était encore vivace alors que Rhaenys avait quitté la relative sûreté du grand hall, la Pierre de Vie qu’elle conservait savamment enveloppée dans des couches de tissus, en compagnie de ses camarades valyriens. Cet objet était capable d’une grande prouesse comme avait pu le démontrer l’inconnu du fait de cet âge avancé dont il s’était argué mais il était capable de faire preuve d’une violence inouïe qui semblait avoir son effet tant sur le Consignataire que sur la Sentinelle.  Le premier avait pour fonction de conserver ce qui lui avait été confier tandis que la seconde devait protéger la Pierre de Vie de quiconque souhaitant s’en emparer et sans le vouloir Barlaris avait donné sa vie pour que ces gardiens veillent une vie de plus sur la Pierre. Mais le temps ne se prêtait guère à une réflexion plus poussée sur la question car le danger se rapprochait, ce hurlement poussé par le monstre avait su glacer le sang de la jeune femme. Au dehors tout s’enchaîna bien trop vite : la vouivre surgit du sol, prêtre à l’assaut et ne tardant pas à mettre le mage Haeron hors d’état de lui nuire, positionnée de sorte à ceindre leur groupe en deux.

Survivre. Tel était le mot d’ordre dans les instants qui suivirent l’apparition de la vouivre et de ses premières attaques auxquelles ils échappèrent tous de justesse. A présent aux côtés de Naema et d’Alyrea, Rhaenys se retrouvait avec pour seule arme la Pierre de Vie, son dragon étant encore bien trop loin pour pouvoir s’attaquer à la menace. Je t’en pries Matavon, māzigon se nābēmagon se dyni, implora-t-elle silencieusement à l’attention de ce dragon avec lequel elle avait travaillé à renforcer ce lien qui leur avait été offert par Aegarax, grâce à l’aide apportée par Naema. Ce fut d’ailleurs à cette dernière et à la dynaste qu’elle s’adressa pour leur demander quel plan serait mis en œuvre afin de combattre le monstre. La Vaelarys fut la première à répondre, mentionnant la proximité en termes de caractéristiques que partageaient les dragons et les vouivres, les yeux, la queue et les ailes seraient donc des points sensibles que tous se devraient de toucher afin de l’immobiliser puis de l’achever -dans le meilleur des cas-.

Tandis que Naema sortait de sa sacoche une boule d’un verre qui semblait épais au premier coup d’œil et contenant une substance violine, Rhaenys recula de plusieurs pas afin de se mettre en retrait : ne possédant aucune arme tranchante et ne disposant pas du don de magie, elle devait se mettre en retrait pour ne point importuner celles et celui qui porteraient les premiers coups. Laedor était jeune mais il restait le guerrier le plus expérimenté de ceux qui s’étaient embarqués dans cette expédition, ayant d’ores et déjà affronté la vouivre. Cette dernière le chargea, comme si sa volonté était animée par le souvenir de cette cuisante première rencontre, le jeune Arlaeron évita une attaque sournoise de la queue de la bête mais ses griffes ne manquèrent pas leur cible car si la lame de son épée sembla ouvrir une plaie dans le flanc de la Sentinelle, la vouivre le griffa à son bras désarmé.

Les mages entrèrent en action et la jeune matriarche ne pu s’empêcher d’observer avec une curiosité et une crainte mêlée le déchaînement de leurs pouvoirs. Herya dû se concentrer avant qu’une boule de feu ne jaillisse de ses mains à une vitesse tout bonnement incroyable et se projette sur l’un des yeux de la vouivre. L’explosion à l’impact figea Rhaenys sur place, surprise, avant qu’elle que le rugissement profond et puissant de l’animal en colère et blessé ne vienne à nouveau lui glacer le sang. Une fumée enveloppa momentanément l’air, laissant une odeur peu enviable flotter, et lorsqu’elle se dissipa la native de Tolos pu voir une vouivre à l’orbite vide, se cabrer et tourner sur elle-même en fouettant l’air de sa queue. Par les dieux. Venaient-ils de rendre sa colère d’autant plus forte ? Le sol trembla sous les pieds de Rhaenys alors qu’un grondement sourd venu des tréfonds de la terre se faisait entendre et il ne fallut pas plus de quelques secondes supplémentaires avant qu’un bâtiment entier ne soit projeté sur la vouivre qui chuta sous l’impact et la masse qui venait de s’écraser sur elle à l’aide d’une magie nourrie par un sang puissant.

Le calme régna durant quelques instants mais cela resta anecdotique, voyant rapidement la vouivre émerger avec force de l’amas, le pulvérisant et projetant ainsi sur la grand place des blocs de pierre noire si grands que Rhaenys dû courir sur plusieurs mètres pour en éviter un. Essoufflée, elle finit par s’arrêter pour observer les alentours, pour s’assurer que nul n’avait été tué. La vouivre quant à elle émettait encore ce sifflement si horrifique alors qu’elle semblait jeter son dévolu sur Naema et la voyant commencer à se rapprocher, d’horreur elle écarquilla les yeux. Il fallait qu’elle agisse, qu’elle prenne un risque pour venir en aide aux autres. Le cœur battant à tout rompre contre sa poitrine, ce fut avec les mains tremblantes que Rhaenys découvrit la pierre.

-Je t’en pries, fais ton œuvre. Reprends ce que tu as donné à la Sentinelle, dit-elle à l'attention de la Pierre de Vie alors qu'elle la dirigeait en direction la vouivre qui crachait une sorte de liquide jaunâtre dans la direction de Naema.





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