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[Quête] Diplomatie du feu
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Daelarys Nadresyon
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Diplomatie du FeuDaelarys Nadresyon, Aeganon Bellarys, Daenerys Maerion, Laedor Arlaeron et Herya Valgaris

Le château du Roi-Dieu, Port-Ybben - An 1067, mois 4

L'eau ruisselait sur son visage. Ses cheveux étaient plaqués en arrière par les bourrasques de vent et de bruine mêlés. Voilà trois jours que la météo s'était nettement dégradée, rendant toute opération quasi impossible. La mer était houleuse et les vagues auraient pu engloutir n'importe quel navire. Daelarys était parti accompagner certains pêcheurs afin de ravitailler les populations en poisson, ne supportant pas de rester à attendre, mais leurs sorties en mer furent rapidement écourtées, ramenant à peine de quoi nourrir cinq hommes. Quelques sardines, quelques poulpes hargneux mais rien de plus. Ils avaient festoyé à la mode locale, à leur retour de leur première victoire. Mais si le marin avait tendance à aimer ces moments, cette fois-ci, le coeur n'y était pas. Ils avaient perdu trop d'hommes en mer et il avait fallu l'annoncer aux familles. Les disparus seraient érigés en héros. Silencieusement, il avait espéré que cela permette aux femmes et aux enfants de surmonter un peu leur peine.

Ils profitèrent d'un semblant d'accalmie pour s'envoler afin de rejoindre Umanthor. Avec trois fichus jours de retard. Les Andals avaient donc eu suffisamment de temps pour constituer de quoi les écraser. Dépité, Daelarys n'eut d'autre choix que d'accuser le coup. Son épaule le faisait encore souffrir mais celle-ci fut miraculeusement bien plus valide qu'après sa chute. Il allait donc pouvoir se battre. Au vue de l'armée qui les attendait de pied ferme en face, il n'était, de toute évidence, plus question de jouer les infirmes. La météo ne jouait pas non plus en leur faveur. Le Nadresyon avait beau être habitué aux aléas du ciel, il ne pouvait s'empêcher de râler. La réunion de guerre fut l'occasion de se réchauffer un peu.

Maegon était, en dehors de son statut de sénateur, définitivement un homme d'arme et un fin stratège. Daelarys savait manoeuvrer et diriger en mer. Mais sur terre, il préférait largement laisser les rênes à des hommes et des femmes bien plus expérimentés que lui. Il écouta alors le plan attentivement et acquiesça. Sa place serait avec les soldats, comme à son habitude. Une fois la stratégie défensive mise en place, le Nadresyon s'équipa. Il renfila son armure, attrapa son habituel bouclier et ajusta ce qui pouvait l'être. Ces gestes, qu'il avait répété maintes fois lui firent repenser à Tolos. Néanmoins, cette fois-ci, ils étaient désavantagés. Le Tergaryon fit rassembler les hommes dans la cour puis entama un discours qui avait pour but de maintenir le moral au sein des troupes. Ce qui s'avérait fort compliqué, au vue de la situation...

Enfin, ils se séparèrent. Laedor, Maegon et lui rejoignirent leurs points de défense. Comme à Tolos, Daelarys se retrouva à la tête d'une troupe entière. Il eut alors une montée d'adrénaline. Au-delà des murailles, on entendait le fracas des armées en mouvement et des armures qui s'entrechoquaient à chaque mouvement. Il se mit alors face aux soldats et vérifia que tout le monde était prêt.

- "Resserrez les rangs ! Une lance ne doit pas pouvoir passer !" - il se glissa alors sur les flancs des lignes et poussa les hommes afin de les forcer à se serrer - "Nos boucliers nous protégerons. Ne reculez sous aucun prétexte ! Ce serait une ouverture pour enfoncer nos lignes. Si mon jour est venu, sachez que je saurais être fier de mourir à vos côtés."

Des cris retentirent alors. Les premiers andals avaient réussi à passer par-dessus les murailles. La pluie ne cessait pas et les bourrasques rendaient la situation pénible. Il se précipita alors sur l'une des murailles pour voir de lui-même l'ampleur de l'armée qui assiégeait déjà la forteresse et il dût masquer avec difficulté son effroi face à la masse d'homme qui attendait de raser la citadelle d'Umanthor. Il vit alors un andal surgir à côté de lui et ce dernier n'eut pas le temps de sortir son épée que Daelarys l'attrapa et le projeta dans la cour du château, au pied de ses troupes.

- "Celui-ci est pour vous ! C'est votre mise en bouche ! - fit-il en ricanant.

La rage au ventre, l'un des soldats l'acheva sans sommation. Mais plus les hommes parvenaient à monter, et plus il était difficile de gérer en haut des remparts. S'ils venaient à passer, les troupes postées plus bas étaient prêtes à les accueillir. Daelarys assena des coups de bouclier, fracassa des têtes et repoussa des échelles. Le sang vint alors teinter son armure et les gouttes qui s'écrasaient sur son visage n'étaient plus froides comme la pluie mais chaudes comme le torrent qui bouillonnaient dans les veines des ennemis. Pris dans une sorte de transe et sous l'effet de l'adrénaline, il ne sentit plus son épaule. S'il survivait, le retour de bâton de cette dernière serait féroce. Rapidement, le Nadresyon s'approcha du bord des murs et vit arriver une salve de flèches qui passaient en cloche. Il fit volte-face et hurla.

- "Flèches ! A COUVERT !"

Les hommes levèrent les boucliers et les flèches ricochèrent pour la plupart. La bataille ne faisait alors que commencer.


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Laedor Arlaeron
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Diplomatie du FeuDaelarys Nadresyon, Aeganon Bellarys, Daenerys Maerion, Laedor Arlaeron, Herya Valgaris et Maegon Tergaryon

Bourg-Labyrinthe, île de Lorath, colonie ibbénienne - An 1067, mois 4

Si les pertes ennemies avaient été considérables, celles des Ybbéniens n’en étaient pas moins affligeantes et pesaient lourd malgré les festivités de la victoire qui les accueillit le premier soir suivant l’attaque en mer contre les Andals. Les hommes tombés au combat furent honorés comme il le fallait dans ces festivités chaleureuses qui avaient presque réussi à réchauffer Laedor. L’homme du sud était beaucoup plus à l’aise dans ses vastes terres baignées de lumière d’Aquos Dhaen où l’air, même s’il était un peu plus frais qu'à Valyria, aurait pu passer pour un sauna en comparaison à la froide humidité omniprésente qui ne l’avait quitté depuis qu’il avait posé pied la première fois à Port-Ybben. Peu importe le nombre de fourrures, peaux, habits et tout genre et pièces d’armure qu’il enfilait, il lui semblait toujours qu’une couche de froideur venait s’y intercaler. Il se serait bien enivrer des meilleurs vins de la péninsule afin de se réchauffer dans l’ivresse, malheureusement les Ybbéniens semblaient avoir plutôt développé un goût pour une substance infecte et visqueuse qu’il dut tout de même boire à quelques reprises pour faire bonne figure et ne pas froisser leurs hôtes qui les vénéraient encore un peu plus depuis la dernière victoire.

Héros valyriens tout comme leurs quelques dragons mangèrent à outrance et profitèrent d’un repos bien mérité pour être au meilleur de leur capacité le lendemain, n’eut été de la température cauchemardesque qu’ils découvrirent à leur réveil ainsi qu’aux suivants. De longues journées, coincées au sol où il n’y avait rien d'autre de constructif à faire que d’aider les habitants à écoper et à colmater les fuites d’eau qui se créent au fil de l’intempérie. Lorsqu’enfin, il fut jugé sécuritaire de rejoindre Bourg-Labyrinthe personne ne se fit prier, malgré le froid et l’humidité toujours omniprésents, pour embarquer sur les dragons. Ils avaient déjà accusé un retard non-négligeable et chaque minute de plus donnait un avantage à l’adversaire. Les quelques heures de vol afin de rejoindre la citadelle sont des plus chaotiques. Les bourrasques de vent, de plus en plus fraîches comme si elles ne l'étaient pas déjà suffisamment comme cela, ébranlent Laedor qui menace de chuter de son dragon à plusieurs reprises. À un moment, il ne sent pas ses doigts engourdis lâcher les sangles dans un violent coup et se retrouve projeté dans un mouvement incontrôlable. In extremis, il réussit à enrouler son poignet de quelques tours dans l’épais cuir, ce qui lui évite un aller sans retour vers les royaumes de Caraxes et Balerion. C’est dans une position précaire, plus couchée qu’assis sur son dragon, que celui-ci se pose, ou plutôt s’affale sur quelques chariots qu’il jugeait propice à l'atterrissage, Laedor n’ayant pas pu le guider davantage. Cet atterrissage peu délicat lui rappelait ses premiers vols alors que Vaemor et lui étaient deux jeunots bouffis d'orgueil et d’énergie. Ils n’avaient que très peu changés en réalité, apprenant simplement à canaliser et à acclimater leurs ardeurs pour devenir une équipe explosive.

Aussitôt sur la terre ferme et s'être assuré d’avoir encore tous ses morceaux, il se précipita vers la jeune Maerion afin de constater qu’heureusement elle et son dragon se portaient mieux que le mur d’enceinte qu’ils venaient de frapper violemment. Il aurait été peiné de devoir annoncer une tragédie au Maerion ainsi qu’à Naerys qui portait une affection particulière pour Daenerys. Le temps de s’assurer qu’aucun des leurs n'avait été blessé et que le gouverneur ne se calme, un rassemblement s’organisa afin d’établir une stratégie. L’ennemie était bien plus avancée que ce que l’Arlaeron n’avait espéré et il ne trouva rien à redire à la proposition défensive que proposa Maegon, il tiendra la porte contre les Andals avec ce dernier et le Nadresyon, tout en se tenant prêts à intervenir pour abattre le mur endommagé si l’occasion d'utiliser cet brèche à leur avantage s'imposait. Il fallait se résoudre à l’évidence, la prochaine bataille se tiendrait sur la terre ferme et sans support aérien. Bien que Laedor fut tout aussi à l’aise sur ce terrain, en théorie tout du moins, il aurait largement préféré lancé à nouveau une attaque aérienne. Brûler un ennemi d’une large flambé de feu dragon était une chose, transpercer son thorax de sa lame et voir le torrent de sang noir qui s’en écoule alors qu’on la retire en est une autre.

Il pensait à cette éventualité en refusant poliment le bouclier qu’un des hommes de la troupe qu’on lui avait confié lui proposait.

« Il me serait de trop l’ami, mais je compte sur toi pour m’en protéger au besoin.»


Joignant le geste à la parole, il tira de leur fourreau deux lames de qualité qu’il avait bien faites d’emporter avec lui. Ce soir, les andals goûteront au meilleur acier valyrien en entrée et si ce n’était pas assez, ils avaient prévu tout un assortiment d’Ybbeniens bien relevés en plat de résistance. Le Tergaryon avait chauffé les troupes d’un discours fort éloquent, Laedor n’avait pas trouvé nécessaire d’en rajouter sur le moment, mais il donna tout de même quelques consignes d’usage et précaution aux hommes qu’on confia à son commandement.

« N’oubliez pas l'enjeu de cette bataille qui se jouera bientôt. » Et en même temps comment l'oublier, les Andals allaient bientôt atteindre les remparts, on entendait déjà leurs cris au loin. « C’est votre liberté qui est en jeu, celle de vos femmes et de vos enfants. Nous n’avons pas à vaincre l’ennemie aujourd’hui, seulement le repousser et lui montrer votre force imperturbable et le soutien que vous réussissez à aller chercher au-delà des mers. Montrons-leur vos ressources et à quelle huile de cétacé vous vous chauffez.»

Déjà, on criait des ordres pour que les jets d’eau bouillante soient lancés. Plus loin, les premiers hommes atteignent déjà le haut des murs, d’un regard, Laedor enjoignit sa troupe à se lancer dans l’assaut et d’un mouvement fluide trancha la main de l’homme qui tentait de s'accrocher à la muraille. L’entaille nette, les doigts du malheureux toujours accroché à la pierre froide alors que son propriétaire chutait, envoyant des coulées de sang chaud dans le visage, les yeux, le nez de ses camarades, les ralentissant dans leur montée avant de finalement s'écraser au sol. Ce sont des visions comme celles-là qui jusqu’à tout récemment troublaient encore ses nuits. Voilà pourquoi il n’avait jamais voulu d’une nouvelle guerre et redoutait celle qui se préparait inévitablement. Malgré tout, il était encore là, dans une bataille qui n’était pas la sienne et parant les coups avant de les redistribuer. Les andals baignés du sang des leurs avaient maintenant atteint les remparts et Laedor négociait avec deux, puis trois d’entre eux. Il para un premier coup entre ses deux lames, embrocha l’homme à sa droite et allait riposter à gauche d’un coup de pommeau dans les dents du colosse qui s’y trouvait au moment où sa vision fut bloquée par un bouclier. Une pointe de flèche, qu’il n’avait pas vu arrivé, si figea et n’eut été de l’Ybbéen qui l’aida à se relever, elle aurait atterri directement entre ses deux yeux. Un peu sonné malgré tout, il le remercia d’un regard franc avant de reprendre l’affrontement. Il n’y avait pas de temps pour plus de remerciements et d'épanchement, cela viendrait plus tard à leur victoire. Car Laedor avait bien l’intention de défendre sa position et sa vie coûte que coûte, trop de choses attendait son retour à la maison, à Valyria, pour qu’il ne trépasse ici, loin des siens. Jusqu’à présent, ils tenaient bon.


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Daenerys Maerion
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Dame de Castel Maerion

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Diplomatie du FeuDaenerys Maerion & Laedor Arlaeron & Aeganon Bellarys & Herya Valgaris & Daelarys Nadresyon

Le château du Roi-Dieu, Port-Ybben - An 1067, mois 4

L’attaque qu’elle avait réussi à faire sur la flotte andale avait rassuré la cadette des Maerion. Visiblement, son lien avec sa sœur de feu n’était pas complètement mort, anéanti par son sacrifice. Pourtant, la jeune femme perdit rapidement son sourire. L’air était froid et s’insinuait dans le corps de la jeune Dame-Dragon. Daenerys Maerion avait beau se couvrir, rien n’y faisait. La dame avait froid et elle n’arrivait pas à se réchauffer et les événements qui suivirent n’arrangèrent rien. Le groupe des Valyriens avait rejoint le reste des hommes du gouverneur dans sa petite forteresse et l’heure n’était franchement plus à la rigolade. L’atterrissage plus que douteux de Synthara avait fragiliser l’un des murs d’enceinte, offrant un point de défiance face à la prochaine attaque andale qui ne saurait tarder d’après leurs informations. Il fallait bien avouer que la destruction d’une partie de la flotte avait quelque peu agacé le Jarl. Mais agacement ou pas, de leur côté, ils devaient se mettre en ordre de bataille. Si la jaune femme avait démontré, certes laborieusement mais tout de même, ses capacités aux combats, elle n’était ni une oratrice née ni une leader accompli et fin stratège. Pourtant elle essayait tous les jours de prendre exemple sur sa mère Vhaenyra Maerion qui avait bien souvent un ou deux coups d’avance sur tout ce qui se passait à Valyria. Si la matriarche des Maerion restait discrète sur la scène politique, Daenerys en était certaine, sa mère savait influencer certaines décisions de son père, un père auquel elle pensa avec nostalgie. Voilà presque vingt ans qu’elle était née et autant de temps qu’elle avait passé sa vie à ses côtés sans jamais le comprendre.

Lorsque Maegon Tergaryon pris la parole pour exposer un plan, la Maerion ne prononça pas un mot. Elle se contenta d’écouter et de finalement approuver ses dires. Le fait qu’elle reste en retrait pour ainsi dire et non loin du bout de mur qu’elle avait presque totalement anéanti. La mage Herya se tiendrait non loin d’elle mais à l’intérieur pour user de son art dans la bataille. Quant aux hommes, ils mèneraient les troupes aux combat. Evidemment, la Maerion prit avec gratitude les encouragements du cousin de Daenyra Tergaryon. Mais la jeune femme n’était pas rassurée. Elle ne savait si le moment venu, si il venait, sa sœur l’écouterait comme la dernière fois ou si elle n’en ferait encore qu’à sa tête lui faisant payer son choix. Il fallait dire que Synthara n’était pas la dragonne  la plus docile de la maison Maerion. Pourtant, jusqu’ici les deux sœurs avaient toujours su se comprendre. Il fallait alors bien admettre que la pureté du sang avait son importance et à cet instant, Daenerys sût qu’elle avait fait le bon choix. Pas celui de son cœur mais celui qui garantirait la puissance de leur sang. D’autant plus qu’elle ne pouvait ignorer la faiblesse de son frère-époux.

Daenerys rejoignit alors sa place et attendit patiemment que les andales approchent. Elle pria les Quatorze et surtout Tyraxès pour que le plan de Maegaon soit el bon, pour que la déesse lui ait insufflé sagesse, stratégie. Elle pria aussi pour que les attaquants ne trouvent jamais le mur fragilisé et lorsqu’elle comprit que les andales s’étaient jeté comme des morts de faim sur la porte principal, son regard alla se perdre sur les soldats ybéens et les siens. L’attaque était violente mais pour le moment ils tenaient tous pourtant la dame-dragon n’était pas sereine. Tout pouvait changer d’un instant à l’autre. Alors sans réellement s’en rendre compte, la dame murmura quelques mots à sa sœur de feu et se précipita vers la porte principale. Si elle n’avait guère l’habitude de se battre avec une arme, il fallait bien apprendre un jour ou l’autre. Alors elle profita d’un homme mit en pièce par leurs hôtes à la demande de Daelarys Nadresyon pour récupérer l’arme. Evidemment, elle ne serait pas aussi efficace que les hommes et elle ne pouvait trop s’éloigner de sa sœur pour pouvoir lui donner les ordres nécessaires en cas de besoin, mais elle était persuadée qu’elle pourrait au moins en achever quelques-uns, assurant les arrières des combattants et gardant un œil sur chacun des valyriens qui combattaient. Daenerys était prête à anéantir cette place forte pour garantir la survie des militaires et de la mage Herya Valgaris si cela était nécessaire.

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Daelarys Nadresyon
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Diplomatie du FeuDaelarys Nadresyon, Aeganon Bellarys, Daenerys Maerion, Laedor Arlaeron et Herya Valgaris

Le château du Roi-Dieu, Port-Ybben - An 1067, mois 4

La pluie n'avait cessé. Le vent non plus, les contraignants à rester trois jours de plus avec les pêcheurs. Malgré un accueil plus que chaleureux, Herya souffrait en silence. Sentant le froid et l'humidité s'infiltrer jusque dans ses os, elle resta difficilement de bonne humeur. Pire encore, lorsqu'ils parvinrent enfin à quitter ce bourbier, c'était pour s'enfoncer dans un autre bourbier. Les trois jours a rester cloués au sol avaient offert aux andals l'opportunité de reformer leurs troupes et de se préparer à l'assaut de Bourg-Labyrinth. Un vrai cauchemar.

La réunion qui se tint avec Umanthor et ses hommes n'augurait rien de bon. Ils étaient en sous-nombre et la météo jouait contre eux. Si les Dieux les mettaient à l'épreuve, ils ne blaguaient pas. La présence des dragons étaient, évidemment, un atout certain dans cette bataille mais on avait déjà vu des guerres perdues par les valyriens qui étaient pourtant assistés de ces énormes bêtes. La stratégie fut établie et Herya allait pouvoir mettre en application sa pratique. S'étant au préalablement équipée du matériel nécessaire pour une lecture de feu, il lui suffirait juste de trouver un endroit fermé afin de procéder à une divination. Si les Dieux le voulaient bien.

Maegon s'engagea dans un discours typique d'un commandant d'armée, et durant un instant, Herya sembla comprendre la vie qu'avait mené son frère sur le front. Elle était, évidemment, très loin du compte. Tandis que chacun partait se mettre en place selon les directives établies plus tôt, Herya se faufila dans le château d'Umanthor et trouva une pièce vidée de ses habitants. Elle s'installa alors sur un tapis et mis en place son matériel. Elle espérait être capable d'y voir quelque chose.

Les flammes montèrent, s'agitèrent, crépitèrent. Herya, elle, s'enfonça dans une méditation laborieuse. Assise en tailleur et les mains survolant le feu, elle attendait que les flammes parlent d'elles-mêmes. La mage n'avait essayé ce genre de méditation. Jamais celle-ci n'avait servie pour une guerre dont l'issue allait être décisive. Pourtant, cette méditation fonctionna. À travers les flammes, la Valgaris put distinguer le Jarl donner certains ordres d'attaque, puis elle vit des offensives de l'armée ennemie. Une fois que le brasier fut consommé, la mage s'empressa de sortir du château. Il fallait maintenant prévenir Maegon, Laedor, Daenarys et Daelarys. Elle se faufila alors à travers les hommes en armures, certains corps et manqua de justesse de prendre une flèche. Distribuant quelques boules de feu tandis qu'elle longeait les remparts, elle distribua ses missives à chacun. Elle espérait que ses prédictions seraient les bonnes et que cela permettrait d'inverser le cours de la bataille. La mage sentit la fatigue l'assaillir et les épaules devenir lourdes. Cette lecture de flamme avait été compliquée et son corps avait eu du mal à suivre...

Pourtant, elle ne pouvait pas abandonner les troupes maintenant. Elle se devait de les aider autrement que par une prédiction qui pouvait s'avérer fausse. Herya grimpa alors dans l'une des tours et se à couvert derrière une meurtrière pour éviter les projectiles. Elle concentra le feu entre ses mains et déchargea ce qu'elle pu avant de s'effondrer dans les marches de la tour. Un geste de la main lui fit comprendre que son nez saignait. Un signe avant coureur d'un abus de magie..


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'D100' : 89
Tessarion
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Diplomatie du FeuDaenerys Maerion & Laedor Arlaeron & Aeganon Bellarys

Bourg-Labyrinthe, île de Lorath, colonie ibbénienne - An 1067, mois 4

L’assaut puissant et bien orchestré des Andals se heurtent depuis des heures à votre résistance héroïque. Galvanisés par leurs premiers succès, les défendeurs locaux se battent avec une ferveur retrouvée, jetant du haut des murs les quelques hommes d’Ornemont qui parviennent à occuper le rempart pour quelques minutes. Harcelés et bombardés, les différents béliers des Andals furent inutiles. Détruits ou rendus inopérants à peu près tous au même endroit, ils finirent par provoquer un embouteillage qui laissa le champ libre à Herya Valgaris pour les pulvériser à coups de pyromancie de base.

Autour de Daelarys, Laedor et Maegon, les hommes se battaient férocement, scandant les noms de leurs héros valyriens avec d’autant plus de rage qu’ils défendaient leurs foyers. Ils avaient tous perdu des connaissances dans le siège de la cité et la possibilité de châtier par l’acier ces fichus Andals leur donnait du cœur à l’ouvrage. Malgré les pertes importantes et les défaites improbables par endroit, les troupes du jarl conquérant n’avaient pas progressé d’un iota au bout de quatre heures de combat. Un cor retentît dans le vent et la pluie. Les Andals rappelaient leurs hommes. La première victoire était pour vous. La retraite n’était qu’une ruse.

Dès que les rangs se furent clairsemés, tous les archers ennemis apparurent en un bloc compact, monolithique, se tenant à bonne distance des murs. Une première volée, massive, fut envoyée en cloche sur les murs, suivie d’une deuxième quelques secondes plus tard. En moins d’une minute, une véritable grêle de pointe d’acier s’abattît sur le mur, causant des pertes conséquentes parmi les hommes qui se tenaient épaule contre épaule pour le défendre. Le nombre de potentiels tués était toutefois singulièrement diminués par la pluie qui gorgeait d’eau les cordes des arcs et le vent qui ralentissait les projectiles de fer et de bois.

Lorsque les défenseurs relèvent la tête, ils peuvent voir un cavalier s’avançant seul, suivi par un autre, portant une bannière présentant un lion noir sur champ d’or. Derrière lui, vous voyez les troupes andales se réorganiser. Les armes de siège sont pratiquement en place. L’homme qui s’est avancé porte une belle cuirasse gravée et est vêtu de côte de maille tout du long. Un imposant heaume complète sa tenue, à la visière reprenant l’inspiration léonine de son blason, tandis qu’une crinière aussi jaune que l’or de ce dernier semble jaillir du sommet de son crâne pour lui faire comme une traine dans le dos.

« Vous avez vaillamment combattu, gouverneur. Et vos amis Valyriens également. Sans leurs monstres, vous seriez déjà entre nos mains civilisatrices. À l’heure qu’il est, vous avez sans doute pris conscience de l’impossibilité de votre situation. Ouvrez vos portes, et je vous garantie que vous serez tous épargnés. Nous laisserons la garnison retourner en Ibben. »

Derrière lui, vous pouvez désormais voir l’armée andale de nouveau bien formée. De nouvelles colonnes de troupes portaient des échelles et les tours de siège étaient enfin en place. Vous pouvez voir les onagres être chargés de projectiles massifs. Et les archers attendent à mi-chemin, sous la pluie, ayant déjà empenné une autre flèche.

« Je ne demande que l’honneur de votre reddition, messieurs. Inutile de tous mourir ici pour une misérable île si loin de votre archipel natal. Rentrez chez vous et vivez un jour de plus. Le sort de cette île est déjà écrit. Ployez le genou face à moi, ployez le genou en hommage à mon souverain juste et puissant, le roi Darreth, troisième du nom et ployez le genou pour honorer les Sept-Qui-ne-font-Qu’Un. »

Il y a peu de doute sur l’identité de cet homme en cuirasse et en maille qui vous interpelle depuis son destrier sous la pluie. Le jarl Ornemont a décidé de conclure cette journée en évitant des morts qu’il juge inutiles. Comme vous tardez à lui communiquer une réponse, il s’impatiente.

« Je vous laisse un tour de sablier pour réfléchir et me répondre. Passé ce délai, mes armes de siège vous réduiront tous à néant et j’accrocherai les têtes des dragons de cette citadelle aux murs de mon château en Andalos. »

Derrière lui, vous remarquez un spectacle curieux. Plusieurs armes de sièges se déplacent lentement, quittant la zone de combat principale pour se diriger dans la direction générale du mur affaibli par le dragon de Daenerys. D’ici quelques heures, elles seront en mesure de tirer leurs projectiles.





HRP:
Maegon Tergaryon
Maegon Tergaryon
Sénateur

La bataille sur les murs battait son plein. Le chef des Tergaryon, son homologue Arlaearon et le bâtard du Seigneur Soie repoussaient avec vigueur les troupes andales. Leurs alliés, galvanisés par l’ardeur valyrienne, faisaient bonne figure en dépit de leur manque évident de formation militaire. Maegon, malgré une victoire tactique momentané, n’était pas très optimiste pour le reste du combat. Les machines de siège n’étaient pas encore entrée en scène, et le gros des troupes n’avaient pas chargé. Les troupes andales ne faisaient que jauger les défenses et titiller leurs ennemis. Tel un félin s’amusant avec le cadavre d’un surmulot avant de le dévorer, ils pensaient ainsi éprouver la résolution de ceux que les éléments déchainés avaient piégés dans cette forteresse. Au final tout cela ne semblait pas avoir beaucoup d’importance.

La vague d’assaut commença à s’amenuiser. Maegon, maniant son épée, achevait d’une pointe dans le dos un andal qui cherchait à ramper pour s’enfuir. Le reste des troupes ennemies prenait la tangente avec les moyens du bord. Les troupes alliées des locaux exultèrent comme si elles venaient de remporter une grande victoire. Maegon s’approcha des créneaux de la muraille pour observer l’armée ennemie. Son pressentiment pessimiste s’avéra juste, il restait encore une grande partie de la marée humaine. Les andals n’avaient pas réussi à prendre les murs doucement, nul doute qu’à présent, le Jarl, à qui cette guerre venait de couter fort cher, ne chercherait plus à les ménager tant qu’il n’aurait pas anéanti la résistance héroïque de ses ennemis. Outre une question d’argent, c’était à présent une question d’honneur. Laisser à peine deux milles pêcheurs de sardines, alors que les éléments interdisaient l’utilisation de dragons, lui résister de la sorte ne pouvait que jouer en sa défaveur dans la dynamique féodale andale qui reposait sur une dynamique d’honneur et de honte. Bien qu’elle soit petite, l’escarmouche venait de montrer qu’épée à la main, ces Andals n’étaient pas si redoutables qu’on voulait bien le dire. Les Ghiscaris s’avéraient largement plus dangereux et si les Andals devaient un jour faire fa ce réellement à la République, nul doute que la guerre tournerait très court car cette fois-ci, ils n’auraient pas des pauvres ères, mais bien des soldats professionnels, et les éléments ne pourraient pas les sauver à chaque bataille du feu-dragon.

De loin, on put entendre l’armée ennemie se mettre en mouvement. Maegon distinguait les formes bouger. L’affreuse réalité se rappela brutalement à lui. Là, en face, se trouvaient quasiment dix mille hommes fanatiques, persuadés de leur victoire, à raison, qui n’avaient qu’un seul objectif : avoir leur peau. Cette retraite n’était pas une pause dans l’assaut, ce n’était que le second moment. Dans un réflexe de conservation presque reptilien, celui hurla.

-A COUVERT !

Peu de temps après son ordre, il se précipita dans un petit fortin, tandis que les flèches commençaient à pleuvoir. Le rappel à l’ordre était clair, l’ennemi pouvait les tuer de loin, l’ennemi pouvait les affamer en faisant durer le siège, l’ennemi pouvait simplement attendre que ses machines de siège soient en état de pilonner les murs et les ensevelir sous les décombres. Il aperçut Herya Valgaris qui se trouvait accolée à une meurtrière non loin de lui, il la rejoignit au moment où, l’armée ennemie, calme, laissa un cavalier dans une armure bien plus richement ornée que le commun des soldats andals. Etait-ce le Jarl ? Oui, cela ne pouvait être que ça. Le barbare se lança donc dans un discours pompeux qui eu le donc de mettre en furie le sénateur valyrien. Ses « mains civilisatrices » ? Lui qui n’était qu’un barbare ? Comment osait-il ainsi lancer un ultimatum aux représentants d’une race élue par les Dieux. Comment osait-il prétendre décapiter les dragons qui séjournaient en ses murs ? Qu’à cela ne tienne. Le sénateur Tergaryon n’avait demandé ni cessez-le-feu, et le Jarl ne s’était avancé sous la protection d’aucune bannière demandant à négocier. Selon toute les lois de la guerre, l’assaut était toujours en cours. Maegon se tourna vers la mage et lui intima sèchement.

-Crame moi cette vermine, qu’on en finisse avec ce pays pourri et son climat maudit et rejoins-moi vers la porte d’entrée.

C’était bel et bien un ordre. Le sénateur prenait sur lui la responsabilité d’icelui, il était, après tout, le sénateur ayant le plus d’ancienneté, et il avait grandement permis d’élaborer le plan de bataille général de la guerre en cours. De fait, il était donc une sorte de Premier parmi les Pairs, le seul autre sénateur présent étant Laedor qui venait à peine de prendre ses fonctions au Sénat.

L’ordre de tuer le Jarl ne pouvait pas occulter la réalité de la bataille : le siège était perdu, ce n’était qu’une question de temps. Les onagres ne tarderaient pas à les enterrer vivant, et sans l’avantage des murs, les survivants ne pourraient pas faire face. Maegon descendit les escaliers de la tour pour rejoindre Laedor et Daelarys.

-Nous ne tiendrons pas le siège, il faut tenter la sortie à dos de dragon. Herya va tenter de tuer le Jarl, réussite ou pas, nous devrons foncer avec nos dragons sur l’ennemi. Le feu sèmera la mort et la peur, c’est notre seule chance de débander cette armée et de survivre. Je me charge de démolir la porte d’entrée avec Caraxès. Collègue, retrouve la demoiselle de Castel Maerion, et préparez la sortie par le mur fragile.

Puis, spécifiquement à Daelarys.

-La survie du sénateur Arlaeron dans l’évacuation est la priorité essentielle. Sa mort provoquerait des remous politiques que la République ne peut absolument pas se permettre soldat.

Après quoi, il se dirigea vers l’endroit où les dragons attendaient, visiblement nerveusement, l’issue de la bataille. Maegon s’approcha de Caraxès. Il s’assura que son dragon était dans d’assez bonnes dispositions avant de monter prendre place. Les rennes il dirigea la monture gigantesque prêt de la porte d’entrée. Serrant la mâchoire, Maegon grogna pour lui-même.

-Tu vas voir où tu vas pouvoir te les coller tes mains civilisatrice, racaille.

Il n’y avait plus qu’à attendre que tout soit en place pour l’acte final de cette tragi-comédie.
Herya Valgaris
Herya Valgaris
Mage

Diplomatie du FeuDaelarys Nadresyon, Aeganon Bellarys, Daenerys Maerion, Laedor Arlaeron et Herya Valgaris

Le château du Roi-Dieu, Port-Ybben - An 1067, mois 4

S'ils avaient tenu vaillamment plusieurs heures durant, force était de constater que leur infériorité numérique allait poser problème. Et cela ne tarda pas à se manifester. Chacun s'était défendu et avait riposté autant que possible et avec ardeur. Les prédictions d'Herya s'était avérée vraie et avaient empêché aux retranchés de prendre une défaite cuisante dès le début. Mais à présent, les choses se corsaient. Soudain, alors qu'ils s'attendaient à recevoir une nouvelle salve de projectiles, les armées s'arrêtèrent. La mage se releva et aperçu la silhouette de ce qui semblait être leur chef. Voilà donc le Jarl qu'ils attendaient et cherchaient tous. Il s'approcha encore et désormais, il leur était possible d'observer les détails de son armure rutilante. Était-il suffisamment orgueilleux pour prendre le risque de s'approcher aussi dangereusement ?

Le temps se trouva alors suspendu à ses paroles. Les troupes ennemies se trouvaient prête à repartir à l'assaut, mais cette fois-ci, bien décidée à les annihiler. Maegon, qui s'était rapproché d'elle, sembla bouillir de l'intérieur en l'entendant déblatérer ses inepties. La mage écouta également attentivement. Elle ne put s'empêcher d'émettre un rictus lorsqu'il leur imposa un ultimatum. Il lui importait peu de mourir sur le champ de bataille, tant qu'elle n'était pas en position de fuite. La lâcheté n'était pas tolérée. Ainsi, lorsque Maegon se tourna vers elle et lui donna l'ordre formel de le faire brûler vif, la Valgaris acquiesça avec le sourire.

- "Avec plaisir" - fit-elle. - "Je ne ploie pas les genoux devant un homme. Encore moins devant un imbécile.".

Elle se mit alors face à lui, et sans doute, il ne se méfia pas de la présence d'une femme face à lui. Après tout, il n'avait parlé que d'hommes, ce qui avait eu le don d'irriter d'autant plus la jeune femme. Celle-ci se concentra quelques minutes, et laissa sa colère prendre le dessus sur la maîtrise de soi. Cela faisait des jours qu'ils se battaient contre le climat et sa météo, qu'ils tentaient par tous les moyens de vaincre les andals, qu'ils pourrissaient dans le froid et l'humidité et voilà qu'ils étaient de se faire menacer par un chef qui n'avait pas la présence d'esprit de se mettre un minimum à couvert.

La mage leva alors ses mains et une boule de feu se forma, devenant de plus en plus imposante. Lorsque le Jarl se rendit compte de ce qui se tramait, il paniqua. Mais quand il tenta de faire demi-tour, Herya propulsa la sphère ardente. Elle regarda alors son méfait à l'oeuvre, un sourire malsain aux lèvres. Le Jarl hurla de douleur et tomba de son cheval, qui, par miracle, n'avait pas pris feu. Sa chair se consuma et ses cris ne furent bientôt plus qu'un chuchotement dans le vent. Du Jarl, il ne resta plus qu'une armure calcinée, des os noircis et une odeur de viande braisée. Herya ricana. Les soldats ennemis se mirent alors à s'agiter dans tous les sens tels des fourmis à qui on aurait coupé les antennes. Ils venaient de perdre leur commandant et la panique était en train de s'installer. Les chevaux hennissaient de peur, les troupes se désorganisaient et les armures commençaient à s'entrechoquer entre elles.

La mage s'affaira alors à rejoindre l'entrée, comme le lui avait ordonné Maegon, mais la tâche s'avéra plus difficile que prévue. L'usage de tant de magie en si peu de temps lui coûtait beaucoup et elle se sentait tourner de l'œil tandis que son nez et ses gencives saignaient plus qu'à l'accoutumée. Herya attrapa alors un soldat et s'agrippa à son épaule.

- "Aide-moi à rejoindre l'entrée s'il te plaît." - fit-elle, chancelante.

L'homme, un peu bourru, acquiesça et la soutint par la taille pour l'amener à bon port. C'est alors avec fierté que la Valgaris rejoignit la porte d'entrée. Il la déposa doucement sur l'une des caisses en bois et lui fit porter de l'eau. Il lui faudrait désormais récupérer.


Herya Valgaris
Herya Valgaris
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(Le dé que j'ai oublié)
Arrax
Arrax
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Laedor Arlaeron
Laedor Arlaeron
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Diplomatie du FeuDaelarys Nadresyon, Aeganon Bellarys, Daenerys Maerion, Laedor Arlaeron, Herya Valgaris et Maegon Tergaryon

Bourg-Labyrinthe, île de Lorath, colonie ibbénienne - An 1067, mois 4

« Tenez bon ! »

Laedor criait, tentait de surpasser le vacarme des lames qui s'entrechoquent et des hommes hurlant leur mort. Il essuya du sang qui venait de lui être giclé au visage et cracha au sol jusqu’à enlever le goût amer et métallique de l'hémoglobine. C’était facile, c’était même trop facile. Lorsqu’il jetait un rapide coup d'œil alentour, le jeune sénateur pouvait aisément faire l’estimation de leurs pertes et de celles de l'ennemi. Elles restaient bien minces, quelque chose n’allait pas. Lorsqu’il entendit Maegon ordonner le repli, il ne lui en fallut pas plus pour répandre l'ordre dans ses rangs et s’assurer que tous en fasse de même alors que dans un front commun, les hommes reculaient jusque derrière le couvert des murailles avant qu’un torrent de flèches ne s’abattent sur eux.
Dès qu’il aperçut le sénateur et le fils du Seigneur Soie, il se dirigea vers eux afin de faire le point sur la situation et leur chance s’ils poursuivaient l’assaut.

Le Tergaryon avait raison. Non seulement ces braves gens, aussi courageux puissent-ils être ne survivrait pas à un siège, mais lui ne survivrait pas à un jour de plus dans ce froid Ibbénien. Il approuva et c’est bien décidé à en finir, coûte que coûte, que Laedor partie expliquer le plan à la jeune Maerion. Il la trouva près de leur porte de sortie et la mit rapidement au parfum. Ils allaient devoir agir rapidement, efficacement et prier les Quatorze pour qu’ils soient tous de leurs côtés dans cet affront.

« Vaemor est encore en bonne forme, je n’ai pas de doute que nous réussiront à percer le mur. Une fois cela fait, je prendrai à gauche, cela vous donnera accès à toute la droite. Nous devons faire un maximum de dégâts, c’est notre dernière chance. »

C’était un plan risqué, fou et hasardeux, Vaemor allait adorer. Laedor n’avait pas de mal à croire que son dragon, tout comme lui, était plus qu’affligé par le temps horrible de cette partie du monde et ne demandait qu’à en finir.

« Aller mon grand, c’est le moment de donner tout ce que tu as. On va leur montrer de quoi les enfants d’Aegarax sont capables puis rentrer à la maison. »

Il replaça ses épées dans leur fourreau le temps de s’installer et d’aider Daelarys à en faire de même.

« Accroche-toi bien, je sens que ça va secouer !» Lança-t-il à son attention avant de donner le signal à son partenaire. Si certains dragons auraient pu être effrayés d’être ainsi jetés au travers un mur, dans un combat dont ils n’avaient aucun aperçu et dans des conditions météo impossible, Vaemor au contraire était surexcité, son maître pouvait le ressentir. Malgré le froid toujours présent, il sentit une bouffée de chaleur l'envahir et le poil de ses bras se hérisser. Un coup d'œil, il confirma que la Dame Maerion était prête de son côté, ils pouvaient y aller.

« MAINTENANT !»

Sans plus attendre le dragon fonça dans le mur qui se brisa d’un coup sous l’impact. Rapidement, Laedor tentait de discerner, malgré la poussière qui les entourait, les troupes ennemies qui s’étaient mises en marche. Après avoir eu confirmation que son passager était toujours en un morceau, il indiqua la gauche, que le gigantesque reptile entreprit de flamber.

« DRACARYS !»

Le feu dragon ravageait tous ceux se trouvant devant lui. Enfin, un peu de chaleur ! Il sortit de nouveau une de ses lames afin d’achever ceux qui n’en auraient pas eu assez, mais ils étaient bien peu. Tout autour, une odeur de chair et de bois carbonisé emplissait ses narines. La dernière fois qu’il l’avait senti aussi abondamment, c’était quelques années alors que la guerre battait son plein et que la victoire était loin d’être assurée. Sa vision se troubla, il eut un moment de panique. Un mouvement dans son dos le ramena bien vite à la réalité. Un andal seulement en partie rôti gisait un peu plus loin, sans doute frapper violemment par son passager alors que ses peurs l’avaient ramené à des lieux de l'affront actuel. Il se ressaisit et porta le regard vers Daenerys et sa monture afin de voir comment les choses se passaient de leurs côtés.


Daelarys Nadresyon
Daelarys Nadresyon
Citoyen

Diplomatie du FeuDaelarys Nadresyon, Aeganon Bellarys, Daenerys Maerion, Laedor Arlaeron et Herya Valgaris

Le château du Roi-Dieu, Port-Ybben - An 1067, mois 4

Le sang avait coulé. Il s'était mêlé à la boue qui stagnait dans la cour de la forteresse, rendant le sol collant et visqueux. Les soldats peinaient à rester stable durant leurs mouvements, manquant de glisser par moment.  La bataille faisait rage et il sembla à Daelarys qu'ils étaient parvenus à repousser l'attaque pendant un certain temps. Les doigts crispés sur la garde de son épée, il se battait avec autant de hargne qu'il le put, alternant entre les coups d'estoc, les mouvements de tranche et les coups de bouclier; il sentait les chairs se trancher et se déchirer à mesure qu'il avançait. Le courage des soldats était indéniable face à l'oppresseur qui ne les ménageait pas. Pourtant, ils n'étaient pas au bout de leur peine. Daelarys avait vu suffisamment de batailles pour savoir que l'adversaire n'avait pas encore déployé tout son arsenal. Il était inconcevable de s'attaquer à une forteresse sans engins de siège.

Ses craintes se confirmèrent d'autant plus lorsque le Tergaryon leur expliqua la situation. Leurs chances étaient faibles mais pas nulles. Les dragons n'étaient pas encore entrés en scène à cause du temps mais leur frappe de force était largement supérieure à celle des machines qui s'étaient avancées face aux murailles. Nul doute que le feu valyrien ferait un véritable massacre. Si Herya parvenait à exécuter le Jarl en bonne et due forme, ils gagneraient un atout de plus. Maegon s'approcha alors du marin et lui intima l'ordre absolu de maintenir le sénateur Arlaeron en vie. Daelarys acquiesça. Ce serait chose faite.

- "Je t'en donne ma parole." - fit-il en donnant une tape rapidement sur l'épaule droite de Maegon et de repartir.

Accompagné de Laedor, il se dirigea à la hâte vers Vaemor et grimpa sur le dos de la bête. Même s'il avait une entière confiance en l'animal, le souvenir de sa chute au-dessus de la mer lui provoqua une boule à l'estomac. Son camarade le prévint de bien s'accrocher car la charge allait être donnée et le Nadresyon n'avait aucune envie de tomber de nouveau. Il dégaina son épée et cala son bouclier au-dessus de sa tête pour se protéger des pierres et des éventuels projectiles. Puis Vaemor s'élança. Même si le dragon était rapide, les andals qui attendaient juste derrière les murailles et qui n'avaient pas été pulvérisés par l'effondrement du mur, étaient prêts à charger la bête. Tandis qu'un feu des enfers s'abattit sur les troupes ennemies, Daelarys, lui, s'affairait à repousser les quelques hommes qui tentaient de s'accrocher aux écailles de Vaemor.

- "Lâche moi ça, espèce de parasite !" - fit-il tandis qu'il écrasait les doigts d'un soldat avec son pied.

Celui-ci hurla de douleur, sentant ses phalanges être écrabouillées entre les écailles et les spartiates cloutées du marin. Il eut à peine le temps de lâcher prise que le Nadresyon lui fracassa le crâne avec son bouclier. Il s'effondra, raide mort. Un autre tenta également de déstabiliser le passager mais sa tête tomba et roula au sol suite au coup d'épée de Daelarys. Il se retourna alors de l'autre côté en pensant devoir affronter un autre ennemi mais il ne vit que des cadavres difformes et carbonisés par le feu. Tout autour d'eux, le champ de bataille n'était plus que désolation et carnage.

Le visage noirci par la cendre qui retombait doucement, le Nadrasyon ne put que constater de nouveau la force destructrice des dragons. Les cheveux collés contre ses tempes et les yeux rougis par la fumée, il se tourna vers Laedor.

- "Tout va bien ?" - Fit-il tandis qu'il essayait de retrouver une respiration régulière. Il balaya du regard ce qui était à peu près visible - "Espérons que Daenerys et Herya s'en sortent aussi."


Daenerys Maerion
Daenerys Maerion
Dame de Castel Maerion

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Diplomatie du FeuDaenerys Maerion & Laedor Arlaeron & Aeganon Bellarys & Herya Valgaris & Daelarys Nadresyon

Le château du Roi-Dieu, Port-Ybben - An 1067, mois 4

Si les premiers instants des combats pouvaient paraitre en faveur du groupe qui résistait dans la forteresse, plus le temps passait et plus la situation devenait incertaine. La file d’Arraxios Maerion se tenait un peu en retrait n’étant ni une combattante comme pouvait l’être Maegon, Laedor ou encore Daelarys, ni une mage pouvait interagir à distance et faire énormément de dégâts. A ce moment-là, la future Dame du Castel se sentait un peu inutile, désœuvrée alors qu’elle aspirait à faire bien plus. Elle le savait, les dames du Sud n’étaient pas des femmes qui se tenaient sur les champs de bataille. Sa présence ici était une exception, peut-être même une hérésie aux yeux de beaucoup. Pourtant elle était fière de participer à ce combat et d’avoir pu anéantir un bon nombres de navires plus tôt en mer. Mais les réactions quelques peu étrange de sa dragonne inquiétait pour la suite la dame-dragon. Comment ne pas penser à ce qui s’était passé plus tôt ? Comment ne pas songer à ce sacrifice qu’elle avait fait. Son sang n’était plus aussi pur qu’il l’avait été et il semblerait qu’elle en payait plus tôt qu’elle ne l’aurait pensé les conséquences. Daenerys Maerion quitta ses pensées lorsque la voix puissante du Jarl parvint à ses oreilles. Lentement, elle se rapprocha d’un rempart pour observer ce qui se jouait aux pied du mur. La Dame fronça naturellement les sourcils lorsqu’elle vit le Jarl sur sa monture. L’homme était sorti des rangs, venant à leur rencontre et proférant des paroles qu’elle ne pouvait admettre. Elle, se soumettre, comment pouvait-il y croire lui-même. Jamais les Valyriens se soumettraient aux Andales et elle doutait que ceux se trouvant à leur coté et défendant fièrement et farouchement leur position puisse répondre favorablement à la requête du guerrier. Reculant, elle serra les poings et posa ses prunelles améthystes sur chacun des Ybéens se trouvant non loin d’elle. Visiblement, ils attendaient que eux, réagisse d’une manière ou d’une autre. Et la réponse des Valyriens ne se fit pas attende bien longtemps et la Dame-dragon fut des plus satisfaite.

La fille d’Arraxios et sœur-épouse de Jaehaegaron Maerion observa avec un sourire carnassier le Jarl se tordre de douleur et se consumer après que la Mage Herya lui ai envoyé une boule de feu de son cru. Le sang de la jeune femme se mit alors à bouillonner dans ses veines. Le feu appelait le feu et elle ne pouvait que répondre à son appel. Mais elle ne pouvait agir dans son coin. Trépignant d’impatience, elle accueillit avec un enthousiasme à peine voilé la venue jusqu’à elle de laedor Arlaeron et de Daelarys. Un franc sourire se dessina sur ses lèvres après que le frère-époux de Voix d’Argent ne lui ait expliqué ce qu’elle devait faire. Le plan était simple. Elle devait rejoindre le pan de mur fragilisé par sa propre dragonne, attendre que l’homme ne le détruise pour enfin sortir à dos de Synthara pour lancer le feu dragon sur les hommes du Jarl encore présent. D’un pas décidé, la Dame dragon se rapprocha de sa sœur. « Cette fois Synthara, tu vas pouvoir t’en donner à cœur joie. » fit la jeune femme avant de prendre place sur la petite scelle. « Jamais je ne trahirai notre lien, ñuha mandia*ma soeur » ajouta dans un murmure la Dame-dragon en se penchant  vers la dragonne. Puis Daenerys se redressa et attendit le moment où le mur tomberait pour les laisser sortir.

Daelarys prit place avec Laedor et une fois le moment venu, le fils de Lucerys Arlaeron démolit purement et simplement le mur qui se trouvait devant lui. Prenant rapidement à gauche, la dame-dragon laissa sa sœur à écailles prendre sur la droite. Et après s’être assurée qu’il n’y avait plus que des Andals devant elle, elle donna l’ordre. « DRACARYS ! » Sa voix claqua dans le vent et elle sentit le tressaillement caractéristique de sa dragonne avant que les flammes ne jaillissent de sa gueule. Ce que ressentait Synthara, Daenerys le ressentait aussi. La dragonne était heureuse, heureuse de faire déferler sur ces hommes son feu destructeur. L’instinct de la dragonne parlait tout comme son caractère. Synthara n’était peut-être pas aussi imposante que d’autres dragon, mais sa détermination était certaine tout comme sa sauvagerie qui donnait à voir à tous, la véritable âme de la jeune Maerion dont le visage semblait s’illuminé de seconde en seconde face à la danse des flammes des dragons et à chaque fois que la lame qu’elle tenait toujours dans une main venait repousser un assaillant.

Voix de l'Ombre
Voix de l'Ombre
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Bourg-Labyrinthe, île de Lorath, colonie ibbénienne - An 1067, mois 4

Il n’a suffi que d’un simple quart d’heure pour faire basculer la journée.

La mort du jarl Ornemont est regrettable pour les Andals. Sans lui, ils n’ont plus guère intérêt à suivre leur campagne. Leur invasion devient caduque car l’homme n’a aucun descendant avec lui pour prendre la suite des opérations. Lorsque le mur fragilisé par Synthara plus tôt dans la journée explose sous la poussée de Vaemor, c’est le point de bascule.

Sacrifiant votre seul avantage stratégique, vous parvenez à surprendre les Andals qui n’imaginaient pas vous voir effectuer une sortie. Et si les dragons sont bien moins redoutables au sol, ils n’en restent pas moins des créatures mortelles crachant du feu. La surprise alliée à la désorganisation causée par la mort du jarl a raison du dispositif tactique des Andals. Voyant les deux grands dragons réduire à néant les premières lignes qui étaient trop proches des dragons, les cavaliers sont les premiers à tourner bride. D’abord un, ou deux. Et bientôt un régiment. Et c’est finalement l’ensemble de la cavalerie, prise dans un mouvement de panique, qui tourne bride et abandonne là piétons et engins de siège. Seuls quelques chevaliers en armure lourde et aux bannières claquantes continuent d’haranguer leurs hommes, mais c’est peine perdue. Les archers continuent de décocher leurs flèches vers les dragons et les remparts, mais le cœur n’y est plus. La grêle de projectiles s’amenuise rapidement. Les hordes d’archers reculent pas après pas, gardant un œil derrière elles. Les épéistes et les piquiers refluent à leur tour. Les ingénieurs de siège ont discrètement déserté l’endroit. En quelques minutes, c’est une véritable panique au milieu de laquelle les dragons créent une boucherie terrible. Une heure plus tard, le siège est levé.

Les Andals refluent en panique totale. Ils se reprendront sans doute, mais pour le moment, la colonie est sauvée. Des éclats de joie résonnent dans la forteresse bien assez vite, les bannières de Morgen dansent et la population réfugiée dans la forteresse émerge de ses abris pour célébrer votre victoire. Pour vous, ce n’est qu’un distant caillou émergeant d’une eau froide, mais pour eux, c’est la sauvegarde de leur foyer. Vous avez redonné du cœur à l’ouvrage aux hommes du Roi-Dieu. Le gouverneur lui-même vous remercie malgré l’énorme brèche que vous avez percée dans son mur. Il vous est infiniment reconnaissant.

Dans les jours qui suivent, vous apprenez que les Andals refluent sur tous les fronts et que la population locale se soulève partout où elle peut se le permettre. Dévastée par le feu-dragon, la mort d’Ornemont et l’anéantissement de sa flotte, l’armée d’invasion andale se jette à bord des derniers navires lui permettant de revenir sur le continent. Plusieurs convois de retardataires sont massacrés par des paysans furieux. Il y a encore quelques exactions et mesures de rétorsions de la part des Andals mais le traumatisme de leur passage sera bientôt un mauvais souvenir. Les officiers nobles et les responsables de l’armée ne se voient pas continuer le combat, surtout face à vos dragons. La croisade de leur maître s’est terminée avec sa vie, consumées par le feu-dragon.

Lorath sauvée, votre mission est accomplie.

Dans ces conditions, Morgen le Roi-Dieu d’Ybben fera prochainement le déplacement. Un message porté par un harfang arctique vous annonce bientôt la nouvelle que vous attendiez depuis longtemps. Il est transporté de joie par l’annonce de vos résultats et vous remercie chaleureusement pour votre intervention dans ce conflit au nom d’Ybben. Il y aura sans doute des échos jusque dans les couloirs du palais du roi d’Andalos. Vous avez laissé une armée entière s’échapper pour répandre dans tout le royaume vos prouesses martiales. Bientôt, toute cette région du monde craindra le feu-dragon et la toute-puissance de Valyria. Voilà qui devrait donner à Darreth III de quoi mûrir sa décision de s’allier ou non à Ghis contre le Dragon.

A votre retour à Valyria, les développements se confirment. Les réseaux diplomatiques valyriens bruissent d’échos, via les principautés de la Rhoyne, qu’une discussion fort irritée a eu lieu entre le souverain des Andals, Darreth III, et l’ambassadeur de l’Empereur de Ghis à sa cour. La concrétisation d’une alliance entre ces deux nations ennemies de Valyria semble s’éloigner, au moins pour un temps.

Votre retour à Valyria est surtout l’occasion de constater que votre petite aventure n’a jamais été cachée par les anciens membres de la faction rouge. Les milieux militaristes ne bruissent que de vos exploits. Qui disait que l’armée devait maintenant se cantonner aux casernes et laisser aristocrates pompeux et marchands avides d’or diriger seuls la République ? Vous bénéficiez tous d’une attention très accrue et on s’arrache à vous inviter dans les soirées les plus élitistes pour vous demander votre avis sur la conduite des opérations.

C’est l’occasion pour Maegon Tergaryon de confirmer sa prééminence dans les milieux militaristes. Les hommes se tournent vers lui et l’écoutent. Les personnages influents viennent prendre la température de leurs idées à ses côtés, suggérant des conseils ou des idées. Daenerys Maerion revient auréolée d’une gloire nouvelle, celle qu’on ne connaissait que comme une jeune femme se tenant dans l’ombre du reste de sa famille vient de démontrer à tous qu’il faudra également compter avec elle dans la fratrie Maerion. Elle occulte même ses deux frères et son père. Pour une rare fois dans l’histoire d’une famille du Sud, ce sont la mère et la fille qui tiennent le devant de la scène.

Herya continue à faire parler d’elle et on commence à la solliciter de plus en plus pour ses travaux de divination. De grandes familles s’arrachent sa présence, avec la bénédiction des patrons Cellaeron qui deviennent pourtant de plus en plus superflus. Herya est peut-être issue d’une famille relativement modeste, mais elle est désormais l’une des mages en vue au Collège. Daelarys fait la fierté de son père qui peut clamer à mi-mot que son fils était de la partie et qu’au final, toute cette affaire n’était véritablement que son idée mais qu’il doit en partager la paternité avec certains arrivistes dont il taira le nom.

Enfin, Laedor retrouve une certaine forme d’attention positive depuis le meurtre de son père. Ses alliés le considèrent bien mieux qu’auparavant, il est invité dans les réunions politiques et on lui demande souvent son avis sur les sujets abordés. Même s’il est encore jeune et légèrement sous l’eau vis-à-vis des attentes qui reposent sur ses épaules, il a indiqué à Valyria toute entière qu’il marchait sur les glorieuses traces de son père.

Mission accomplie
Bravo à toutes et à tous !



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