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[Mission] La Purge
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Voix de l'Ombre
Voix de l'Ombre
Admin

La PurgeCoup de force au Collège

Quadrant Est -  An 1067, mois 4
En parallèle des événements de Dans le Chaos, naît l’Ordre

Il n’a fallu que quelques mots pour que l’histoire bascule.

Alors que Valyria manque de se déchirer devant les portes du Sénat, il se joue dans cette pièce un moment historique. L’attaque subite de Jaenera achève tous les espoirs d’une résolution pacifique de cette histoire. Vous n’aviez sans doute guère de doute sur l’issue que prendrait la soirée, mais vous y voici désormais confrontés. La première attaque portée par Jaenera est à la hauteur de sa réputation. Violente, soudaine et incroyablement insidieuse. Déformant le miroir de la réalité, les facultés magiques de la Valineon s’insinuent jusque dans l’esprit du vieux Magister, lui renvoyant l’image de son aimée de jadis, une Vaekaron dont le prénom s’est perdu dans l’Histoire, se noyant lors de son ordalie. La folie menace d’embraser l’âme du vieil homme mais ce dernier n’est pas n’importe qui. Alors qu’il est sur le point de craquer, Jaenera peut soudainement sentir une ferme résolution s’opposer à ses manipulations mentales. En un instant, il la chasse de son esprit et la repousse avec une vague d’énergie psychique qui la force à pousser un genou à terre. Il a beau être sang-mêlé, il n’en reste pas moins le Magister. Dans ses yeux fatigués, qui d’ordinaire expriment une tranquille fermeté et une sage indulgence, vous ne voyez qu’une froide résolution résignée. Il va vous mettre à mort, les uns après les autres. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucun debout.

Tout autour de vous, vous pouvez sentir l’air se charger d’une lourdeur magique que vous ne connaissez trop bien. Le vieil homme convoque ses pouvoirs et vous avez intérêt à agir rapidement si vous ne souhaitez pas vous faire écraser par les enseignements secrets qu’il maîtrise.

Face à l’ombre qui jaillit du sang de Vaenyra, le vieil homme reste de marbre. Il jauge la puissance de l’ombre qui vient d’être invoqué. Il se tient prêt. Lorsqu’elle frappe, il trace un signe de son pied sur le sol qui repousse l’ombre d’une seule onde de choc, sans toutefois le protéger. Vous pouvez constater la grimace sur son visage lorsque la lame noire y trace un sillon rougeâtre.

Difficile de dire si c’est la terrible migraine dont il est affligé depuis l’attaque surprise de Jaenera, la gêne de sa coupure par Vaenyra ou le talent de méditation de combat d’Herya, mais le vieil homme ne parvient guère à avancer sa cause face à la jeune femme. Il la chasse de son esprit lorsqu’il imagine l’entendre lui demander pardon. Il n’y a ce soir ni oubli, ni pardon. Le vieil homme grince une nouvelle fois car il se trouve désormais avec une nouvelle plaie, répandant son sang le long de sa manche qui s’en imbibe goulûment.

La boule de feu partie de la paume d’Aeranys prend également le vieil homme par surprise. Encore une fois, le mage supposément le plus puissant se fait bousculer par des jeunes apprentis qui n’auraient jamais pu le toucher en temps normal. Est-il possible que ses blessures soient plus sérieuses que vous ne le voyez ? Son sang mêlé est-il si faible ? La surprise est-elle à ce point handicapante pour lui ?

Il faut toute la présence d’esprit et les pouvoirs combinés d’Alyrea Lyseon et Aemond Qohraenos pour vous éviter le drame. À l’instant où ils terminent d’ériger leur barrière, un flot continu de flammes s’écrase dessus, révélant la forme arrondie du bouclier qui vous entoure. Lorsque le feu se dissipe, vous découvrez avec une certaine forme de consternation que plusieurs personnes viennent de rejoindre le Magister. Les archimages de la pyromancie, de l’invocation et de l’incantation runique se rangent entre le vieil homme et vous. L’archimage pyromantique, Nysella Aegarion, est une femme âgée, aux traits fins et aux cheveux grisonnants, rassemblés en un complexe chignon tenu par une simple broche d’argent et d’émeraudes. Ses robes orangées virevoltent autour d’elle alors qu’elle convoque le pouvoir d’une magie brute pour déverser sur vous un feu d’enfer. Nysella est une figure éminemment respectée au Collège et dans la République. Elle a entraîné des générations de mages à maîtriser la beauté de la pyromancie. Elle est bien plus connue comme artiste, dessinant de fascinantes chorégraphies de feux follets lors de grandes soirées mondaines pour le compte de Lumières ou de responsables politiques de premier plan. Elle passe pour être une enseignante attentive à la réussite de chacun, d’une grande douceur et d’une pédagogie parfaitement développée. Vous avez tous pu la croiser au cours de vos années au collège car elle est archimage depuis plus d’une décennie déjà. Malgré son âge supposément avancé, elle conserve encore un maintient parfait et un corps dont la vigueur la ferait presque passer pour une jouvencelle. Sans vous lâcher des yeux, une flamme d’un rouge vif brûlant dans sa main, elle s’adresse à son chef.

« Magister, vous devriez reculer. Nous allons les retenir le temps que d’autres renforts arrivent. »

Le vieil homme ne répond rien, il a encore le souffle court. Il peine à retrouver contenance. Il se redresse finalement calmé et vous dévisage d’un regard froid comme la mort. Le vieil homme sympathique que vous avez connu jadis a disparu. Il tend une main vers vous, la paume écartée, ses doigts comme déformé par une arthrite soudaine. Tremblant, il marmonne une incantation d’une langue que vous ignorez. Malgré cela, les quelques bribes que vous déchiffrez ont des sonorités qui résonnent en Herya et Alyrea. Une lueur verte émane alors des pupilles du Magister.

Un instant plus tard, les trois archimages qui se tiennent face à vous hurlent simultanément de manière véritablement affreuse. Ce sont des hurlements d’outre-tombe, synonyme d’une douleur et d’une terreur indicibles. Vous n’avez jamais entendu pareil cri. Sauf Herya et Alyra. À Sothoryos, lorsque le commandant Raekar Barlaris avait pris en main la Pierre de Vie.

La même Pierre de Vie jadis ramenée par l’expédition dont faisaient partie les deux mages. Le même artefact confié aux bons soins du Collège des Mages et de son Magister. Dans une vision d’horreur, vous pouvez voir le sang des trois archimages s’arracher à leur corps par tous les pores de leur peau, sortant goutte à goutte, pour ensuite rejoindre, tout en suspension dans l’air, le Magister. Les corps des trois archimages s’affaissent et leurs hurlements cessent alors que leur peau se déchire et qu’apparaissent leurs os malmenés. Lorsque leurs corps s’effondrent, ce ne sont plus que des tas d’os, de tendons et d’organes abimés. Quant à Talaegar, il semble avoir retrouvé une vigueur que vous ne lui auriez jamais soupçonné, quand bien même il paraît toujours aussi vieux et fluet. Vous remarquez que ses blessures se sont refermées. La lueur verte se dissipe et il darde sur vous un regard furieux.

« Pauvres imbéciles, j’ai été entraîné par le Magister Tyraegar lui-même. »

La mention du Magister précédent est son dernier mot pour l’instant. Sans crier gare, il vous admoneste une boule de feu à la puissance inimaginable. Il faut toute la force du sang dynastique d’Alyrea pour vous éviter de finir pulvérisés. Le bouclier de runes tient bon, mais pas le Collège. Votre bulle de sécurité est projetée contre le mur, que vous traversez. C’est trop de chocs pour la rune et vous vous retrouvez projetés dans les escaliers que vous avez franchis plus tôt, les dévalant avec plus ou moins de succès. Vous vous relevez en vitesse et constatez que vous avec fini par retrouver le hall du Collège. Les rares silhouettes que vous apercevez fuient le combat. Alyrea et Herya peuvent se souvenir des derniers mots du Consignataires, enjoignant les membres de l’expédition à faire preuve de sagesse face aux pouvoirs de la Pierre de Vie.

Vous êtes éparpillés au bas des escaliers et vous vous relevez à peine lorsque surgit Talaegar, bien décidé à vous anéantir. Sa première attaque se dirige contre Jaenera, que Saelyra aide à se relever. L’air est surchargé d’ozone, et vous reconnaissez l’odeur d’une magie brute, indisciplinée, totale. Talaegar a peut-être appris à maîtriser le pouvoir de la Pierre de Vie, ou tout du moins une version déformée et tordue, mais il a encore d’autres atouts dans sa manche. Vous le voyez enchaîner avec une rapidité incongrue les mouvements pour faire jaillir une déferlante de feu sur les deux femmes mais lorsqu’il termine son enchaînement, vous découvrez avec horreur que ce sont des éclairs qui jaillissent de sa paume. Bien plus rapide, bien plus précise et bien plus mortelle, la foudre est l’une des manifestations d’énergie les plus pures et brutales de votre monde. Voir un mortel la manipuler a de quoi terrifier car il n’y a aucune mention d’aucune maîtrise d’un tel pouvoir dans les documents que vous avez pu consulter. Seule Jaenera aurait pu avoir l’occasion d’en lire quelques bribes dans la bibliothèque interdite du Collège mais ses intrigues l’ont éloignées de ces ouvrages et elle est passée outre. La seule mention manuscrite d’un tel pouvoir en dehors des murs du Collège se trouve dans un obscur document consigné dans les archives poussiéreuses de Tour Vaekar ; mais personne n’a jamais pu y avoir accès dans votre groupe…

Saelyra trouve à peine le temps de pousser Jaenera que l’éclair, d’un bleu aveuglant, frappe le sol, faisant jaillir des éclats de marbre dans toutes les directions, entaillant superficiellement la peau des deux femmes en de multiples endroits, manquant d’éborgner Jaenera. Souhaitant maintenir la pression, le vieil homme envoie une nouvelle vague d’éclair vers le reste du groupe. Chacun d’entre vous parvient fort heureusement à éviter cette foudre mortelle qui frappe le sol, les murs et le plafonds dans un chaos total provenant des mains du vieil homme. Les attaques sont brusques et immédiates, telles des slaves d’une arme surpuissantes, claquant dans l’air comme des détonations. Autour de vous, le jadis fier hall principal du Collège est dévasté. Les tentures brûlent, les décorations sont malmenés, les murs se lézardent là où la foudre frappe ; au mieux ils se couvrent de carbone. Il faut toute la maîtrise de Saelyra pour qu’elle parvienne à lancer une fiole d’un poison hautement volatile vers le Magister. Ce dernier doit alors se déconcentrer pour utiliser une boule de feu plus conventionnelle pour l’anéantir en cours de vol.

C’est une rare, et peut-être unique, fenêtre pour attaquer.





Ordre de réponse:
Jaenera Valineon
Jaenera Valineon
Mage

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La Purges Jaenera Valineon& les Mages

Collège des Mages, An 1067 mois 4

Jaenera avait tout donné. Elle avait usé de toute sa puissance magique pour attaquer la première celui qui avait été un mentor pour elle pendant des années. Elle avait usé de son sang aussi pur que celui des fondateurs pour assainir à l’homme une attaque des plus terrible. Pour la Valineon, les attaques mentales faisaient au moins voire plus de dégâts qu’une attaque physique et celle qu’avait choisi la Presque Dynaste était exquise. Exquise mais pas suffisante pour mettre définitivement à terre le Magister. Les autres femmes présentes dans la pièce avaient suivi le mouvement, attaquant tour à tour le maitre du Collège. L’Archimage pouvait être fière de ses comparasses Toutes ces femmes étaient douées mais malheureusement pas assez pour rayer définitivement du temps présent Talaegar. Pire encore, les dames ne durent leur salut qu’à la puissance magique conjointe de la dynaste Alyrea Lyseon et du jeune mage Aemond Qohraenos. Qohraenos, le nom était connu de beaucoup y compris de Jaenera. Le sang avait été souillé par une union en dehors de la famille mais étrangement, concernant les Qohraenos, la Presque Dynaste faisait preuve d’indulgence les concernant. Nul doute que le fait que la grand-mère du mage soit la Grande Prêtresse de Tyraxès y était pour quelque chose. La Valineon avait malgré tout beaucoup de respect pour ces hauts dignitaires des Quatorze. Et puis il ne fallait pas oublier que la mère de cette Grande Prêtresse était une mage importante du quatrième cercle. Une femme admirable disait-on. Quoi qu’il en soit, le groupe ne put se protéger des ravages de la magie du Magister et des trois archimages qui venaient de débarquer que grâce au bouclier qui venait de se dévoiler à eux tous.

Le regard améthyste de la Grande Inquisitrice se posa avec rage sur la silhouette de Nysella Aegarion, archimage de la pyromancie du Collège. Jaenera connaissait bien la vieille dame pour avoir appris son art à ses côtés. Elle aurait d’ailleurs pu suivre ses pas si elle ne s’était pas tournée vers la manipulation mentale. « Ma chère Nysella. Je me doutais que je te trouverai sur mon chemin. C’est une situation qui me peine grandement, sache-le » put lancer la Valineon à l’égard de son homologue. Et si la fille de Mhysa Faer aurait bien tenté de rallier à sa cause l’Aegarion, elle n’en eut pas le temps. L’événement qui suivit la laissa à la fois interdite et pour la première fois mal à l’aise. Marquée par sa magie, elle prit de pleins fouet les cris ou plutôt les hurlement atroce qui s’échappèrent des trois archimages qui se tenaient jusque là entre le Magister et les rebelles. Cela ne prit que quelques instants mais le moment fut terrible et insupportable pour la Presque Dynaste. « Espèce de vieux fou ! » hurla la Valineon en réponse aux paroles et aux gestes du Magister. Entendre parlé de son prédécesseur n’avait fait ni chaud ni froid à la Valineon. Mais la sensation qu’elle avait eu ne lui disait rien qui vaille et son instinct ne l’avait pas trompé. La nouvelle puissance de Talaegar avait eu raison du bouclier magique de la Lyseon et du Qohraenos projetant le groupe au-delà du bureau du maître des lieux jusque dans les escaliers qu’ils avaient monté peu de temps avant.

Le reste s’enchaina rapidement, trop rapidement pour que Jaenera ne s’en sorte sans aucune blessure. Le Magister venait de faire déferler vers elle et Saelyra non pas des flammes mais des éclairs. La surprise était presque total. Si la Valineon n’avait rien lu sur cette magie dérivée de la pyromancie, elle ne pouvait dire qu’elle ne pouvait pas s’en douter. Talaegar était un sang-mêlé mais il était puissant, c’était un fait indéniable. Jaenera n’eut en réalité la vie sauve que grâce aux réflexes de sa comparse la Sorcière du Vaelgamon. Les deux femmes s’en sortirent avec de légère égratignures mais le fait de manquer de peu d’être éborgnée enragea la Valineon. Comment l’homme avait-il osé ? « Tues-le ! » lança Jaenera à Saelyra alors que cette dernière profitait d’une accalmie pour jeter une fiole empoisonnée. Reprenant sa concentration et profitant de l’attaque de Saelyra après que Talaegar ne s’en soit pris aux autres s’en parvenir à les toucher, Jaenera Valineon, Archimage de la Manipulation mentale et Grande Inquisitrice de Valyria s’entailla une nouvelle fois la peau de sa main pour lancer une nouvelle attaque vers ce sang-mêlé de malheur. Si dès le départ de leur rencontre, la mort de Talaegar n’était plus un sujet, le fait qu’il ait utilisé une magie semblable à celle décrite par Alyrea lorsque le Collège avait étudiée la Pierre de Vie, pour prendre la force vitale de trois archimages de renom révulsait Jaenera. Une telle chose ne pouvait être tolérée, même Saelyra n’en ferait peut-être pas autant, du moins pas sur des homologues.

Bien décidée à en finir avec le Magister, Jaenera tenta une nouvelle fois de s’introduire dans l’esprit du vieil homme pour y distiller d’autres images du passé. Mais elle devait être plus fatiguée qu’elle ne le pensait parce qu’elle sentit que l’homme la repoussait un peu trop facilement. Nul doute que les hurlement des anciens archimages avaient durement marqué son propre esprit, tout autant que sa dernière attaque ne l’avait fatiguée. Refusant alors de s’épuiser dans une attaque qui visiblement n'aboutirait pas de façon favorable, la Grande Inquisitrice stoppa son geste mental, espérant que les autres femmes aient assez d’énergie pour atteindre le Magister. Reculant légèrement, elle se tourna alors vers Saelyra. « Ma chère, je vais avoir besoin de ta protection. Je dois retrouver assez de force pour lancer ma prochaine attaque. La prochaine fois, je ne me contenterai pas de quelques images et souvenirs. » souffla la Vilenon à l’attention de la Sorcière avant de commencer une respiration lente pour se concentrer. « Ma vie est entre tes mains. Si nous réussissons, tu sais ce qui t’attend. » conclut d’une voix audible de la seule Dame du Vaelgamon, la Presque Dynaste qui ne reviendrait pas sur leur pacte, mais qui se mettait dans une position vulnérable afin de retrouver toute sa puissance.

Arrax
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'D100' : 31
Vaenyra Menaleos
Vaenyra Menaleos
Mage

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La Purge La Magie purifie tout, comme le feu

Collège des Mages, An 1067 mois 4

Vaenyra était fière de ses élèves et autres aides conspirateurs. La cabale brillait de tout son éclat alors que châtiments sur châtiments s'abattaient sur le Magister. La Mage n'en trouvait la chute du vieil homme que trop facile. Voilà des décennies qu'une personnalité telle que celle de Jaenera aurait dû faire écouter sa voix. Prête à porter un nouveau coup, elle s'apprêtait à frapper de sa lame à nouveau quand un déluge de flamme s'abattit. L'espace d'un instant, Vaenyra se vit morte, dispersée aux quatre vents sous forme de cendres. Pourtant le brasier infernal s'éleva devant elle en une vague aussi terrifiante qu'inoffensive. Apercevant le scintillement propre au bouclier élevé par ses confrères, elle comprit que la suie pour seule sépulture attendrait.

Avec un profond agacement, Vaenyra aperçut les nouveaux venus et se figea. Les plus puissants maîtres du Collège se dressaient devant eux, prêts à défendre leur supérieur à tout prix. Un frisson de peur parcourut la nuque de la Mage qui recula prudemment d'un pas. Plus féline, elle était prête à bondir à l'abri de l'assaut. Malgré leur rang moindre, ils gardaient de puissants atouts. Qui plus est Saelyra et Jaenera dominaient n'importe quel mage de leur puissance. Finalement, un adversaire digne. Le combat serait épique ! Levant la main, Vaenyra observa attentivement l'archimage des Invocations, prête à contrer le moindre esprit ou démon qu'il invoquerait.

Le danger vint du plus inoffensif des hommes. Du moins en apparence. Tandis les cris déchiraient l'air soufré du bureau, Vaenyra observa les yeux écarquillés la mort des archimages. Comment pouvaient-ils seulement résister à une telle déferlante de pouvoir. Tyraegar avait succombé à la plus commune des erreurs: Il fit l’erreur d’enseigner à son jeune apprenti son savoir, et tous ses secrets. Il avait vaincu la mort pour les autres, mais la sienne il n’avait pas su l’éviter. Et désormais, ils payaient le prix de sa faiblesse.

Ironique. laissa échapper Vaenyra avant d'être catapultée dans les airs. À peine consciente du choc, elle se réveilla le corps endolori dans les escaliers. Il lui fallut une longue seconde pour reprendre connaissance du monde. L'odeur la frappa tout d'abord. Métallique et chaude, elle lui rappelait les lourds et humides étés de Volantis lorsque les orages frappaient la côte. L'éclat ardent de l'éclair souligna cette observation et la fascination s'empara de son esprit. Avant de l'horreur. Bondissant sur le côté, la Mage échappa de justesse à la foudre, y laissant ses cheveux coupés courts hirsutes sur son crâne. La colère s'empara alors d'elle. Elle n'avait pas bravé l'interdit du Collège et marché sur le Sénat à la tête de la foule pour mourir bêtement ! Le Magister payerait de sa folie. Ramassant sa lame, lâchée dans la panique, Vaenyra s'entailla à nouveau la main.

mīsagon nyke tegon issare*

DAOR !

Comment ça ? s'énerva Vaenyra aussitôt devant la flaque d'ombre noire qui se formait devant elle. Mais avant qu'elle n'ait pu pousser son invocation, un bras de granit en jaillit et la frappa durement pour disparaître en l'air. Poussée contre un mur, Vaenyra sentit ses côtes se fêler sous le choc et son crâne cogna contre la pierre froide. Estourbie, elle s'effondra l'espace d'un instant. Le souffle court, la vision trouble, il lui faudrait quelques instants pour s'en remettre.  


*Protèges moi, esprit de la terre

Arrax
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'D100' : 19
Aeranys Belkaerion
Aeranys Belkaerion
Mage

La Purge Je ne te déteste pas, tu ne m'es pas hostile, mais je n'ai pour toi aucune estime...

Collège des Mages, An 1067 mois 4


         Je n’étais pas une guerrière, pourtant, je savais manier l’épée grâce à mon père. Il n’avait de son vivant pas eu la chance d’avoir un héritier, ayant fini par voir en ma sœur et moi-même un moyen de transmettre sa passion. Humble seigneur dragon, c’était malgré tout un soldat fier qui tenait à enseigner à ses filles le minimum pour qu’elles se défendent. Ironiquement, c’était à mon père que je songeais alors même que les pouvoirs du Magister se déchaînaient. Sa voix raisonnant dans mon esprit alors même que je peinais à surmonter le choc sur le sol froid du collège où j'avais été propulsée. Je me relevais pour contempler avec stupéfaction que la Magister usait de cette magie que je pensais pourtant l’apanage des quatorze. Il n’utilisait pourtant aucune combinaison complexe de runes qui pourraient expliquer la manière dont il avait attrapé l’essence de l’éclair, et ce, en gardant cette puissance inimaginable, semblant pourtant encore hors de son contrôle. Je ne pouvais m'empêcher de contempler cet instrument de mort avec envie.
         Je n’étais qu’une apprentie, mais je me considérais déjà comme une chercheuse, une érudite et surtout, une inventrice. Quand j’ai commencé à songer à la création de mes automates, que j’espérais un jour golem de guerre, il m’avait fallu construire un plan, avoir une ambition sur le très long terme. J’avais profité du collège pour étudier les runes, leurs propriétés. J’ai appris à déceler des énigmes de la vie elle-même en étudiant les effets de certaines runes que j’associais par pure curiosité. La rune du vent, mêlée à celle du feu rendait l’air plus chaud. C’est sans doute rien plus qu’une science basique pour tout mage, mais pour moi, ce fut le début d’une aventure à laquelle je n’étais toujours pas revenue, un déclic solaire qui m'avait permis de voir et d’imaginer des combinaisons plus extraordinaires et extravagantes les unes des autres. D’aucuns diront avoir vu en ma personne un génie incompris, car il était plus commun au collège de rencontrer des fous malheureux à l’esprit pourtant éclairé.  

             Parmi mes inventions, j’avais pu trouver le moyen d’animer ce qui ne pouvait l’être, sans pour autant avoir trouvé le corps idéal à animer sans connaître la destruction du corps en question. L’une des inventions était aussi une essence d'éclairs, mais ce que j’avais pu inventer, ressemblait qu’à une simple étincelle que l’on percevait lorsque deux métaux chauffés s’entrechoque brutalement. La manière dont je les avais découvertes, fut grâce à un simple bijou fait à partir d’une résine d’ambre. Le frottement de cette résine créé un effet étrange, ce dernier attirait à lui de plus petits objets comme une force attractive propre et pourtant, aucune magie n’était à l’œuvre. Un effet qui réapparaissait à chaque fois que je frottais la pierre d’ambre et un jour de tempête, une étincelle était un apparu entre mon doigt et la résine après frottement. Une découverte qui me permit de comprendre que le frottement donnait naissance à une forme d’énergie spécifique, la question fut comment reproduire cet effet à l’aide des runes et de manière plus constant et plus puissant.
             Il m’a fallu déterminer comment exactement marchait cette forme d’énergie, observant en long et en large pendant plusieurs semaines les effets du frottement sur l’ambre. L’étincelle apparaissait lorsque je cherchais à créer la séparation entre l’ambre et l’objet qui s'attiraient parfois fortement. Ce petit éclair parcourt l’air de manière plus évidente en temps humide. J’ai fini par créer cette étincelle, énergie volatile, irrégulière et qui me rappelait sous bien des formes les immenses nervures bleuté déchirant les cieux les jours de tempête. Mais que ce soit un éclair céleste ou cette fébrile étincelle, le comportement de ces étranges essences brûlant devaient être la même. Je me relevais donc avec une idée bien en tête. Je n’avais pas de craie sur moi, le comble pour une mage qui souhaitait se spécialiser dans les runes. Je m’entaillais la paume de la main et à l’aide de mon sang, je marquais une combinaison très spécifique de runes.

          Une rune de fer qui ne transmutait pas l’objet sur lequel elle était tracée, mais qui reproduisait cela dit l’effet du fer tant que la rune gardait sa forme... Elle était associée à celle d’une rune d’attraction. L’idée étant de reproduire l’effet de la pierre d’ambre après frottement. Non pas pour créer une étincelle, mais bien pour exercer une attraction spécifique. Face à cette étincelle, la terre semblait être isolant, mais parfois certaine propriété la rendait conductrice comme le fer, j’en ignore encore pourquoi du comment. Cependant, j’espérais que la combinaison de ces deux runes pourrait attirer jusqu’à elle les éclairs du Magister afin qu’il ne touche aucune de mes alliées, si l’envie lui prenait de relancer cette attaque à nouveau. Je traçais les pairs de rune de chaque côté des murs, parallèles face à l’autre. Le souci… J'ignorais si j'avais la force ou le temps d'activer toutes les runes le moment venu. Mais c'était la seule solution de défenses que je pouvais proposer contre cette redoutable attaque. Si l'on ne pouvait pas le bloquer, l'on pouvait toujours la détourner.  

Arrax
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'D100' : 54
Herya Valgaris
Herya Valgaris
Mage

La Purge & les anarchistes

Collège des Mages, An 1067 mois 4

Pouvait-on imaginer pareilles extrémités en ce jour funeste à Valyria ? Le peuple pouvait-il deviner le cataclysme qui avait lieu au sein du bureau du Magister ? Mais surtout, les mages avaient-ils réellement conscience de ce qu'ils avaient provoqué en se dressant face à Talaegar ? En ce quatrième mois de l'an 1067 se jouait une scène de terreur dont l'histoire saurait se souvenir.

Si les contestataires pensaient avoir réussi à affaiblir le Magister, ils s'étaient fourvoyés. Loin de se douter de ce qui allait advenir de celui qui, jadis, les avait parfois traité avec bienveillance, ils seraient pourtant témoins d'une fureur jusqu'alors inconnue. S'il fut rapidement rejoint par des alliés pourtant là pour lui porter secours, il aspira leur vie sans avoir un seul regard de compassion à leur égard. Eux qui avaient été sans doute proches de lui, ils n'étaient désormais plus que poussière. Avec effroi, Herya regarda Alyrea et porta de nouveau son regard sur Perzygon. Elle espérait ne plus jamais avoir à faire avec la Pierre de Vie et Sothoryos mais voilà qu'elle était ramenée à la réalité avec la douceur d'un coup de massue. Même si elle lui devait sa maîtrise de la magie et la disparition de la Voix, Herya n'oubliait pas les dégâts que celle-ci était capable de faire. Et entre les mains du mage le plus puissant du Collège, cela ne pouvait amener que destruction et chaos.

- "Par tous les Dieux..." - siffla-t-elle.

Ejectés par la puissance du choc entre la boule de feu du Magister et le bouclier runique d'Alyrea, la collision avec les murs et le sol du Collège est violent. Mais moins encore que la foudre qui apparaît soudain. Prise de panique, Herya se releva difficilement et sembla perdre son sang-froid. Si le rêve de Caraxès lui avait fait faire des cauchemars des jours durant, la bataille contre le Magister l'empêcherait de fermer l'oeil encore longtemps. Si elle survivait. Attrapant son épée et essayant de réguler sa respiration, la mage se tenait prête à la riposte. Tout autour d'eux, la beauté du hall n'était plus qu'un souvenir dérisoire. Les mages avaient fuit, le décorum avait brûlé par endroit et les fissures qui parsemaient désormais les murs étaient de mauvaise augure.

Revenant un peu à elle et se concentrant de nouveau sur le Magister, elle décela la faille provoquée par Saelyra et en profita. Elle s'entailla de nouveau la main dans une grimace de douleur et laissa le sang s'écouler le long de celle-ci. Fermant les yeux, elle tenta de trouver la bonne ouverture dans son esprit entre toutes les pensées qui se mêlaient. Elle revoyait Sothoryos, la vouivre, mais également Talaegar lorsqu'il lui annonça sa montée au Cinquième Cercle, elle revit également les barreaux de sa cellule, le regard de haine de Naerys Arlaeron, le visage apaisant de Rhaegar et enfin, il lui sembla apercevoir une bribe du futur. Elle sut où et quand viser.

Attrapant la dague qu'elle avait habituellement à la ceinture, elle attendit une fraction de seconde et su. Herya visa, puis lança la dague telle une flèche. Celle-ci atteignit sa cible. Durant quelques instants, la mage chercha le sang, ou encore la grimace liée à la douleur mais elle ne vit que haine et détermination. Elle avait réussi et avait pourtant échoué. Pire encore, où était sa dague ? Balayant rapidement le hall du regard, elle vit Vaenyra en mauvaise posture et se précipita à ses côtés.

- "Vaenyra ! Tiens bon !" fit-elle en se plaçant devant elle pour parer toute chute de pierre venant des murs fissurés.

Rapidement, pourtant, des vertiges et des maux de tête l'assaillirent. La magie avait un coût. Et celui était double pour ceux dont le sang était presque impur.

Arrax
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'D100' : 61
Alynera Vaekaron
Alynera Vaekaron
Mīsio Lentor

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LA PURGE les dissidents contre le reste du monde
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Collège des Mages, An 1067 mois 4

Soudainement, c’est comme si toutes les sonorités du monde avaient disparu. Le sol s’était dérobé sous leurs pieds. L’air s’était durci d’un bourdonnement affolant. Le corps contre le marbre, Alyrea ne pouvait pas même entendre sa propre respiration. Pendant un instant, bref, rapide, ses doigts semblèrent chercher quelque chose d’invisible. Quelques filaments argentés de son bouclier défensif, déchiré, pulvérisé, retombaient doucement sur la pierre ancestrale. Lorsque l’un d’entre eux vint à toucher son index tendu, ses pupilles se portèrent avec horreur le haut du grand escalier monumental. Elle comprenait soudain l’ampleur de ce qui venait de se produire. Reculant à genoux, la frayeur lovée sous la peau, ses mains attrapèrent mécaniquement ses deux protégés. La défaite ne pouvait pas être une option. Ce que le Magister venait de faire, la magie, noire, obscure, illicite qu’il venait de leur montrer était sans merci. Leur petit groupe n’était pas préparé à une telle fureur meurtrière. D’une main preste, leur interdisant de se retourner, elle poussa Aeranys et Aemond jusqu’au grand hall. Ils étaient désormais de retour à la case départ, affaiblis, les rêves de gloire rapides avortés. En haut, dans les bureaux du Maître elle n’avait pas attaqué. Elle s’était contentée de lever un bouclier de protection, puissant, certes, mais non extraordinaire. Malgré sa volonté, son esprit, cisaillé à la discipline du Magister depuis l’enfance, se refusait à attaquer la père de l’Institution. Les autres s’étaient pris aisément au jeu, même ceux qui, quelques minutes auparavant encore, n’étaient pas au parfum des confidences. Qu’est-ce que cela laissait entendre de leur loyauté ? Faudrait-il, quand tout cela serait terminé, les ranger parmi les rangs des traitres ? Mais n’était-elle, elle-même, renégate parmi ces murs ? Les questions n’avaient pas le temps de venir s’immiscer dans ses pensées, sa concentration était à l’affût de la prochaine attaque. Elle serait, à n’en pas douter, d’une violence inouïe. Et cette fois, elle ne pourrait pas faire un geste de parade défensive. Au prochain coup, elle ferait couler le sang du Maître absolu.



Le grand hall à peine atteint, un éclair immense, d’un bleu jamais observé, vint déchirer les entrailles de la terre. Les dalles de marbre, roche d’ordinaire si implacable, se fit telles les vagues d’une tempête et manqua de tous les engloutir. Trébuchant sur sa robe, Alyrea lâcha ses élèves qui se déployèrent dans des courants contraires. Désormais, ils étaient séparés des ventricules de calcaire métamorphisé. Autour d’eux, les flammes léchaient les tentures millénaires narguant leur rébellion candide. Sur les os des Archimages, le Magister avait fait de leur maison un bûcher.  Alyrea laissa échapper un feulement rauque en voyant Talaegar surgir devant eux. C’est l’attaque, étrangement calme, de Saelyra qui lui permet de se relever. À peine sur ses pieds, elle vit Jaenera et Vaenyra aussitôt profiter de l’attention détournée de Talaegar. Mais leurs attaques furent bien veines, voire dangereuses. Elles étaient trop irréfléchies, elles agissaient tel un cheptel de mouton coincé dans la gueule d’un dragon. Trop éloignée de la Menaleos, elle n’eût le temps de lancer un sort pour alléger sa chute et celle-ci s’écrasa contre le mur. Il y aurait des morts, son énergie ne devait servir qu’à en limiter le nombre. À cet instant, la dague d’Herya, inattendue, sembla siffler dans l’air jusque dans le corps du sorcier. Il était pourtant difficile de savoir si la lame l’avait bel et bien atteint. Il possédait une force titanesque, de démiurge. Il fallait réfléchir, promptement. Aucun d’entre eux, visiblement, n’avait connaissance du feu qui émergeait du corps du vieillard et donc, en conséquence, de comment le neutraliser. Il n’y avait donc aucune autre solution que de livrer Talaegar à son propre piège. Affolé, l’esprit de la Mage avait du mal à réfléchir. La foudre était rare dans leurs contrées pourtant elle avait déjà entendu des histoires terribles sur des dresseurs pris au piège de sa fureur alors qu’ils chevauchaient dans les airs. Les marins. Les marins, eux aussi, racontaient sur le port des histoires terribles, inexplicables, insensées, sur les dangers du feu des cieux. 



À sa droite, Aeranys semblait concentrer à dessiner des runes dont Alyrea pouvait sentir la force. Fer. Au milieu de la désolation, un sourire vint se loger sur ses lèvres. Son élève était d’une intelligence terrible. Alors, sans plus attendre, trois de ses doigts dessinèrent dans l’air un signe complexe de lévitation. Déjà, sous l’effort, le corps tendu, la gorge frémissante, sa tête s’était légèrement renversée. Plus sa rune tentait de s’emparer du Magister, luttant contre sa rage démoniaque, plus ses talons se hissait vers les hauteurs. Il se refusait au sort et, alors que l’énergie mortelle qui habitait le corps du sorcier semblait vouloir la faire plier, sa main luttait pour terminer le signe. Elle pouvait sentir sa rune créer un pont entre le corps répondant et le corps receveur. Et lorsque le Mage lança à nouveau un éclair bleuté, Alyrea le catapulta contre la rune de sa protégée. Elle put alors voir son corps s’électriser. Sa main retomba, douloureuse, tandis que des larmes de sang coulaient le long de sa narine.


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La PurgeCoup de force au Collège

Quadrant Est -  An 1067, mois 4
En parallèle des événements de Dans le Chaos, naît l’Ordre

L’atmosphère du Collège, d’ordinaire si calme et apaisante est surchargée d’ozone. Vous pouvez sentir son odeur si particulière vous piquer la langue et les narines. Vos premiers instants de confrontation avec le Magister n’ont guère été probants. Il aura fallu la toute-puissance du sang dynastique d’Alyrea pour enfin porter un coup à l’homme gonflé d’énergie magique et de volonté meurtrière. Sans elle, l’homme se tiendrait encore indemne face à votre attaque. Ses cheveux dressés par l’électricité, les vêtements brûlés par endroits, témoignent de la violence du choc électrique – une forme rare et puissante de magie – qui l’a percuté.

Pourtant, ce n’est pas tout. Saelyra, qui se tient à vos côtés et légèrement en retrait, sourit de toutes ses dents. Si sa réputation ne la précédait pas, vous pourriez légitimement vous interroger sur la santé de la Sorcière. Comme il s’agit justement de la matriarche des Vaelgaris, il n’y a aucun doute sur cette information : elle est folle et apprécie le moment présent. Une véritable leçon de philosophie. Cela dit, celle qui a sans aucun doute possible rassemblé les secrets alchimiques les plus restreints du monde, a plus d’un atout dans sa manche. Elle en sort une petite fiole opaque, fermement scellé. Profitant de l’aveuglement temporaire du Magsiter par les éclairs d’Alyrea, elle lui jette la fiole en plein visage. L’homme est rapide, et il parvient à la repousser d’un geste de la main plein de dédain.

« Fermez les yeux. »

Le verre de la fiole se brise, en sort un nuage blanc comme de la farine… et ce même nuage s’embrase soudainement dans une déflagration d’une violence inouïe, instantanément suivie d’une détonation qui vous fait vriller les tympans. Lorsque l’ouïe, et la vue pour ceux qui sont trop lents, vous reviennent, vous découvrez un Magister qui se débat avec un bras en feu, et des blessures apparentes importantes. L’homme parle avec une voix haletante, il n’y aucun doute sur la douleur qui irradie son bras où se mêlent étoffe brûlée et tissus adipeux fondus.

« Toutes mes félicitations, Saelyra. Tu as toujours eu un don pour préparer le phosphore blanc. »

Puisant dans ses forces et dans l’énergie que lui a renvoyée la Pierre de Vie, le vieil homme n’entend pas rester inactif face à vos attaques qui ont le don de l’énerver. Il utilise son bras ravagé par les flammes pour laisser des flots de sang se répandre au sol tandis que vous l’entendez psalmodier des d’antiques incantations. Vous ne comprenez pas ce qui s’apprête à vous arriver, car aucun d’entre vous n’a le niveau du Magister en invocation d’ombres. Il utilise l’une des techniques interdites et conservées secrètes par les archivistes et savants du Collège. Vous voyez les gouttes de sang léviter à un mettre du sol et s’agglomérer en plusieurs entités oblongues. Lorsqu’il apparaît clair que ce sont des dagues d’ombres, il est presque trop tard. Une vingtaine d’épieu d’une vingtaine de centimètres, froids comme la mort et tranchant comme de l’acier valyrien, s’envole dans vos directions respectives. Vous êtes plusieurs à parvenir à les esquiver ou les repousser, mais Vaenyra, Aemond, Herya et Saelyra sont gravement touchés. Avec sa blessure précédente, Vaenyra est maintenant en mauvais état. A ce rythme, vous ne survivrez pas bien longtemps sans évacuer les blessés et en allant chercher de l’aide. Votre prochaine attaque devra être décisive.





Ordre de réponse:
Jaenera Valineon
Jaenera Valineon
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La Purges Jaenera Valineon& les Mages

Collège des Mages, An 1067 mois 4

Le petit groupe qu’ils constituaient était en mauvaise posture c’était une évidence et cela ne risquait pas de s’arranger. Talaegar était un homme puissant malgré sa vieillesse et encore plus depuis qu’il avait absorbé la force de vie de ces pauvres Archimages. Jaenera n’avait pas été la seule à manquer son coup et lorsque les attaques et sorts réussissaient, cela restait sans effet sur le Magister. En réalité, seule l’attaque porter par Alyrea Lyseon mis un terme à cette série noire. La dynaste avait renvoyé sur lui l’attaque de Talaegar lui infligeant de sérieuses blessures à la hauteur de la puissance de cette dernière. Le sang des fondateurs parlait et Jaenera tout comme la Sorcière observa ce manège avec un petit sourire aux coins des lèvres. La folie gagnait l’âme de la Dame du Vaelgamon ou la réveillait. Quant à la réaction de la Valineon, Jaenera voyait en la puissance de la dynaste et celle de Saelyra la confirmation de ces choix. Le Magister n’avait nullement conscience de ce qu’il avait sous son toit ou de ce qu’il aurait pu avoir. Exclure Saelyra avait été une grave erreur. Jaenera Valineon avait toujours été en accord avec Talaegar sur le fait que la Sorcière était une âme dangereuse. Mais contrairement à lui, la fille de Mhysa Faer préférait garder un œil sur cette dernière et l’avoir sous la main plutôt que de la savoir recluse dans sa demeure.

Après la dernière attaque de Saelyra, le vieille homme riposta évidemment. La puissance de la pierre de vie était sans commune mesure et les pieux qui traversèrent les lieux en étaient la preuve tout comme la soudaineté de l’acte. Par instinct plus qu’autre chose la Grande Inquisitrice parvint à esquiver les lames et s’en sortie sans trop de dégât. Ce ne fut pas le cas de la Sorcière, ni de la mage Herya, ni du jeune Aemond ou de Vaenyra. Etrangement, la Valineon ressentit comme une brûlure dans ses veines, comme si voir les siens dans cet état l’affectait plus qu’elle ne l’aurait cru. Il fallait croire que la survie de leur petit groupe ne lui était pas si étranger. A tel point que cela affecta sa nouvelle attaque. Jaenera aurait voulu prendre le contrôle de l’esprit du Magister, elle savait qu’elle en était capable. Mais elle ne parvenait pas à calmer son cœur et son âme. Et puis il y avait cette pierre de vie. Pendant des heures, elle avait essayé de comprendre son fonctionnement en vain et cela agaçait grandement la Grande Inquisitrice de Valyria. « Aemond, part chercher de l’aide au plus vite. Dis bien que le Magister a perdu la raison et qu’il s’en prend aux siens. » lâcha finalement la presque dynaste qui avait bien conscience que le jeune garçon était en mauvaise posture et qu’il valait mieux qu’il s’éclipse avant de rejoindre prématurément Belarion. Quant aux autres, par Arrax, elle espérait bien qu’ils réussiraient à atteindre Talaegar et à rester en vie. Parce qu’elle avait de grand projet pour eux tous si elle parvenait à ses fins et prenaient la place du sang-mêlé.

Arrax
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Vaenyra Menaleos
Vaenyra Menaleos
Mage

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La Purge La Magie purifie tout, comme le feu

Collège des Mages, An 1067 mois 4

Étourdie, Vaenyra secoua légèrement la tête. Elle ne se rappelait pas de ce qui s'était passé, seule la douleur irradiait de l'arrière de son crâne et entre ses côtes. Un goût amer la secoua de dégoût, bien vite remplacé par celui du sang. Avec une moue, elle tâta prudemment ses dents puis ses joues du bout de sa langue. Elle s'était mordue la chair tendre et juteuse du choc. Prise de nausée, la Mage ferma plus fort encore ses yeux. Elle se rappelait avoir été au marché. Elle avait probablement goûté quelque chose d'avarié ce qui expliquait l'horrible arôme dans sa bouche. Pourtant, la raison de son corps estourbi lui échappait totalement. Vaenyra craignit l'espace d'un instant avoir succombé à quelques vertiges et sentit une main la secouer doucement. Un preux samaritain venait à son secours. Secouant mollement la tête, la Mage glissa sa main dans celle salvatrice.

Tout va bien, tout va bien. gémit la jolie mage, inconsciente de son réel état peu flatteur, tout en dodelinant de la tête. Elle dut perdre la notion du temps quelques instants, car la chaleur d'un feu intense la réveilla en sursaut. Son sauveur avait dû l'amener près de la fontaine du bazar et au soleil pour se sentir mieux. Souriant naïvement, Vaenyra entrouvrit la bouche, prête à avaler goulûment l'eau. Pourtant, ce ne fut pas la voix mielleuse d'un prêtre ou d'une amie qui lui répondit, mais la voix rocailleuse et peinée du Magister. Alors que son coeur aurait dû sauter de joie et soulagement à l'idée d'être sauvée par son mentor, la raison de Vaenyra prit le dessus.

Oh la peste.

Vaenyra ouvrit les yeux et prit enfin conscience de son environnement. Elle avait participé à la marche sur le Sénat avant d'être convoquée par le maître du Collège pour en être jugée. Jugement qui avait tourné à un sursis en l'état d'un coup d'état mené par non pas moins Jaenera Valineon. En d'autres termes, elle se battait pour sa survie. Repoussant loin de son esprit les horreurs dont elle avait été le témoin, Vaenyra se redressa en s'appuyant sur Herya. Elle remercia sa sœur d'âme d'un hochement de la tête tout en observant le Magister. Talaegar souffrait d'un bras en grande partie brûlé, ce qui expliquait ses souvenirs ensoleillés. Pourtant, il trouva la force d'invoquer les ombres de son fluide corporel perdu. Avec horreur, Vaenyra essaya de se relever, mais, encore étourdie, elle flancha plus qu'autre chose. Elle aurait pu tomber de nouveau dans l'inconscience si son corps ne s'était pas trouvé déchiré par des lames fantomatiques. Avec un hurlement de douleur, elle tomba à nouveau sur le fessier, le dos reposant sur le mur. Prise d'une rage inconsciente, elle agrippa l'une des lames figée dans son épaule et incanta :

hen korzion sagon jeson, ossēnagon se mazverdagon se ēbrion hen kosh*

L'acier magique se distordit entre ses doigts et devient poussière pour former une tête de lance. Rien de plus que cinq centimètres d'ombre mortelle dont la coupure était mortelle. Avec un dernier soupir, Vaenyra l'envoya danser droit vers le visage du Magister. Sans s'attarder sur sa réussite peu probable, la Mage gémit et se mit à sangloter. La douleur l'écrasait, accentuée par son utilisation forcée des sorts d'invocation. Écrasant de ses poings les larmes coulant sur ses joues noircies de suie et de sang, Vaenyra retrouva peu à peu son calme. Au-delà du choc causé par son sort échoué, elle souffrait d'une profonde plaie à l'épaule ainsi que de plusieurs estafilades le long des côtes, la plupart fêlées. Une dernière balafre, plus profonde que les autres, traversait sa cuisse. Seul un miracle avait permis à la lame d'éviter l'artère fémorale. Avec un soupir, Vaenyra comprit qu'elle ne pourrait pas courir avant un long moment. Fermant à nouveau les yeux, elle laissa sa tête reposer contre le mur, essayant vainement de retrouver ses forces.

Herya, par pitié, sois en vie. On a besoin de tout le monde pour abattre ce monstre. dit-elle avec un sourire dément, les dents recouvertes de son sang.

*D'acier deviens poussière et puisses s'abattre le crépuscule de mon ennemi

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Aeranys Belkaerion
Aeranys Belkaerion
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La Purge Je ne te déteste pas, tu ne m'es pas hostile, mais je n'ai pour toi aucune estime...

Collège des Mages, An 1067 mois 4


         J’étais ridicule… En constatant que mon souffle devenait lourd et de plus en plus saccadé. Je réalisais que j’avais usage de la magie de la mauvaise des manières. Du moins, l’épuisement que je ressentais, était la preuve que j’avais manqué à gérer correctement mes forces ésotérismes. Que pouvait apporter le savoir, si je n’avais pas l’endurance nécessaire pour l’utiliser. C’était la première fois que je combattais et que ma vie était sous la menace d’une mort imminente. Le stress était un frein considérable à ma concentration. Je me demandais alors si c’était ce genre de situation que père appréciait tant dans une bataille. Non pas de faire à un mage dégénéré, mais cette confrontation insolente avec la mort, peu importe la forme que cette dernière prenait. Après que les runes aient drainé mes forces, je me contentais d’observer de manière impuissante ce qui se produisait autour de moi.

Au vu de notre nombre, nous aurions dû prendre le dessus et pourtant, c’était notre groupe qui subissait le plus de dégât. Mon propre camarade était touché, j’ignorais par quel genre de miracle j’avais encore été épargné au vu de la violence des attaques dirigées contre nous. Alyrea avait été toutefois des plus incroyables dans sa dernière action, m’éblouissant au point de provoquer en moi un vague sentiment de sécurité. Elle relevait le niveau de ce groupe avec une maîtrise de haut niveau de son art. J’espérais un jour atteindre un niveau de savoir-faire comparable à cette femme, du moins en qui concernait le domaine de la science runique. Quoi qu’il en soit, avec cet épuisement causé par les runes de Fer, présentement, j’en étais à ce point précis où je ne pouvais que fantasmer l’idée d’être comme cette Mage. Le plus impressionnant avait été le fait qu’Alyrea avait compris l’usage des runes qu’elle avait installé, c’était magnifique.

Cependant, le Magister était bien décidé à en découdre, il utilisa un sort à nouveau inconnu. C’était insensé… Il faisait usage de magies dont il semblait avoir le monopole, des magies qu’aucun d’entre nous avait accès. L’épuisement étant ce qu’il était, m’empêchait d’installer une barrière que ce soit pour les autres ou pour moi-même. Toutefois, j’ai réussi à esquiver l’attaque de ce vieux fou. L’état de Vaenyra est la première chose qui attire mon attention, si elle reste ici… Elle risquait plus qu’une autre blessure. Pourtant, que pouvais-je concrètement faire ? Mes conseils pourraient être perçus comme une maladroite insulte. Je devais reprendre mon souffle avant de pouvoir être en mesure de revenir dans le combat.  

Arrax
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